© Pixabay Que savez-vous de lâhypertension ? TrĂšs rĂ©pandue, lâhypertension artĂ©rielle nâen est pas moins mal connue. Et un grand nombre dâidĂ©es reçues existent sur cette maladie, mĂȘme chez les patients les mieux informĂ©s. Si aprĂšs ce quiz, certains points restent encore obscurs, nâhĂ©sitez pas Ă en discuter avec votre mĂ©decin. Homme dâexpĂ©rience, il pourra complĂ©ter les rĂ©ponses et le cas Ă©chĂ©ant vous adresser Ă un spĂ©cialiste. 6 questions pour faire le point. Paroles dâhypertendus, ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle, CFLHTA. [QUIZZIN 5] En savoir plus sur lâhypertension â pression artĂ©rielle
duComitĂ© Français de Lutte contre lâHypertension ArtĂ©rielle chez le sujet hypertendu ActivitĂ© physique ou sportive . 2 La pratique rĂ©guliĂšre dâune activitĂ© physique ou sportive est reconnue comme bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© en particulier chez les patients hypertendus. Le ComitĂ© Français de Lutte contre lâHypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) a souhaitĂ© connaĂźtre la pratique d Comprendre lâhypertension artĂ©rielle Lâhypertension artĂ©rielle HTA est une maladie caractĂ©risĂ©e par une pression artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. La pression artĂ©rielle est la rĂ©sultante physique de lâĂ©jection du sang par le cĆur dans les vaisseaux sanguins. Elle sâexerce sur les parois vasculaires. Elle est caractĂ©risĂ©e par deux valeurs extrĂȘmes La valeur haute qui est mesurĂ©e lors de la contraction du cĆur systole et qui permet de propulser le sang par lâaorte vers les artĂšres pĂ©riphĂ©riques. La valeur basse mesurĂ©e lors de la relaxation du cĆur diastole, qui permet aux ventricules cardiaques de recevoir le sang arrivant dans les oreillettes par les veines caves et les veines pulmonaires. On parle dâhypertension artĂ©rielle lorsque lâune et/ou lâautre de ces valeurs, mesurĂ©e au repos, est supĂ©rieure aux valeurs normales 140 mmHg millimĂštres de mercure pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique. La plus frĂ©quente des affections cardiovasculaires Lâhypertension artĂ©rielle est la maladie cardiovasculaire la plus frĂ©quente, et constitue mĂȘme la premiĂšre pathologie chronique en France. On estime quâun adulte sur trois est touchĂ©. Son incidence augmente avec lâĂąge elle concernerait ainsi moins de 10% des 18-34 ans contre plus de 65% aprĂšs 65 ans. Lâhypertension Ă©tant le plus souvent silencieuse sans symptĂŽme, de nombreuses personnes ignorent quâelles sont touchĂ©es. Seule une personne hypertendue sur deux aurait connaissance de son hypertension. Parmi elles, une sur deux seulement serait traitĂ©e par des mĂ©dicaments antihypertenseurs. Enfin, une personne traitĂ©e sur deux aurait une pression artĂ©rielle normalisĂ©e. Ces chiffres permettent de bien comprendre lâampleur de lâenjeu de santĂ© publique que reprĂ©sente la maladie, son diagnostic et son traitement. Source Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire, 2018 LâĂąge nâest pas le seul facteur de risque Dans lâimmense majoritĂ© des cas, lâhypertension artĂ©rielle est dite essentielle, parce quâaucune cause connue ne peut expliquer son apparition. Le trouble apparaĂźt insidieusement et silencieusement, dâautant plus prĂ©cocement que le sujet est exposĂ© Ă certains facteurs de risque le vieillissement, qui favorise la perte dâĂ©lasticitĂ© des artĂšres, constitue le premier facteur de risque non modifiable. Mais dâautres facteurs de risques sont dĂ©terminĂ©s par des habitudes ou une hygiĂšne de vie quâil est possible de modifier le surpoids, la sĂ©dentaritĂ©, une consommation Ă©levĂ©e de sel, le tabac ou encore lâalcool. Les facteurs de risque modifiables et non ou peu modifiables de lâhypertension artĂ©rielle © Inserm / FrĂ©dĂ©rique Koulikoff Dans 10 % des cas environ, lâhypertension artĂ©rielle est secondaire Ă une maladie des glandes surrĂ©nales adĂ©nome corticosurrĂ©nalien ou syndrome de Conn, tumeur de la mĂ©dullosurrĂ©nale ou phĂ©ochromocytome favorisant notamment la sĂ©crĂ©tion de cortisol ou dâadrĂ©naline dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s hypertensives, une maladie rĂ©nale insuffisance ou polykystose rĂ©nale, stĂ©nose de lâartĂšre rĂ©nale..., une maladie vasculaire coarctation de lâaorte, une maladie endocrinienne maladie dâAddison, acromĂ©galie, dysthyroĂŻdieâŠ, certains traitements estrogĂšnes, ciclosporine, Ă©rythropoĂŻĂ©tineâŠ. Enfin, lâhypertension artĂ©rielle peut exceptionnellement avoir une origine gĂ©nĂ©tique syndrome de Gordon ou hypertension hyperkaliĂ©mique familiale. Un tueur silencieux aux consĂ©quences majeures Lâhypertension artĂ©rielle est souvent diagnostiquĂ©e de maniĂšre fortuite et tardivement, en raison de lâabsence de symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs. NĂ©anmoins, mĂȘme sâils sont rares, certains troubles peuvent ĂȘtre Ă©vocateurs maux de tĂȘte permanents ou culminant le matin au rĂ©veil vertiges troubles de la vue palpitations cardiaques suĂ©es saignements de nez Des poussĂ©es hypertensives brutales peuvent aussi entraĂźner des malaises, de violents maux de tĂȘte ou des difficultĂ©s Ă respirer. Si elle nâest pas traitĂ©e, lâhypertension artĂ©rielle peut Ă terme entraĂźner des complications graves au niveau cardiovasculaire, cĂ©rĂ©brovasculaire ou au niveau de certains organes cibles rein, rĂ©tineâŠ. LâĂ©volution vers ces complications est gĂ©nĂ©ralement lente, mais peut ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e si dâautres facteurs de risque hypercholestĂ©rolĂ©mie, diabĂšte... coexistent et ne sont pas traitĂ©s ou contrĂŽlĂ©s. Les principales complications auxquelles sont exposĂ©es les personnes hypertendues sont lâaccident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC la cardiopathie ischĂ©mique angine de poitrine, infarctus du myocarde lâartĂ©riopathie des membres infĂ©rieurs lâinsuffisance rĂ©nale chronique la rĂ©tinopathie une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative Alzheimer et maladies apparentĂ©es Elles sâexpliquent par lâĂ©paississement et la rigidification progressive des artĂšres, ainsi que par lâaggravation de plaques dâathĂ©rome au niveau de certaines artĂšres clĂ©s artĂšre carotide, coronaire, rĂ©nale, fĂ©morale⊠sous lâimpact constant de la trop forte pression sanguine. Par ailleurs, la pression artĂ©rielle continuellement Ă©levĂ©e augmente le travail du cĆur afin de maintenir un dĂ©bit normal. Ă terme, cette Ă©volution se traduit par un Ă©paississement de la paroi du ventricule gauche, une augmentation de sa masse et une perte de contractilitĂ©. Cette hypertrophie ventriculaire gauche peut progressivement mener Ă lâinsuffisance cardiaque. Les principales complications associĂ©es Ă lâhypertension artĂ©rielle Un diagnostic essentiellement ambulatoire Au repos et dans des conditions non stressantes, les valeurs de pression artĂ©rielle systolique PAS et de pression artĂ©rielle diastolique PAD sont normalement respectivement infĂ©rieures Ă 140 mmHg et 90 mmHg. Mais la pression artĂ©rielle varie au cours de la journĂ©e dâune valeur basse au cours du sommeil, elle devient plus Ă©levĂ©e pendant la journĂ©e, a fortiori en cas dâactivitĂ© physique, dâexposition au froid, de choc Ă©motionnel, de stress⊠Une mesure unique de la pression artĂ©rielle ne peut donc suffire Ă poser le diagnostic. Le diagnostic est Ă©voquĂ© par le mĂ©decin en cas de PAS et/ou de PAD anormalement Ă©levĂ©es mesurĂ©e au cours de deux consultations diffĂ©rentes, sĂ©parĂ©es de quelques semaines supĂ©rieure Ă 140/90 mmHg ou une PAS supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 150 mmHg chez les plus de 80 ans. Le mĂ©decin rĂ©alise plusieurs mesures au cours de la mĂȘme consultation, Ă plusieurs minutes dâintervalle, Ă lâaide dâun brassard placĂ© Ă hauteur du cĆur chez le patient couchĂ© ou assis, aprĂšs plusieurs minutes de repos. Ces valeurs sont uniquement indicatrices car, outre la variabilitĂ© de la pression artĂ©rielle, lâapprĂ©hension des patients vis-Ă -vis de lâexamen ou de lâenvironnement mĂ©dicalisĂ© peut faire augmenter artificiellement leur tension effet blouse blanche ». Aussi, le diagnostic doit toujours ĂȘtre confirmĂ© par une automesure tensionnelle AMT ou une mesure ambulatoire de la pression artĂ©rielle MAPA LâAMT repose sur lâutilisation dâun autotensiomĂštre Ă domicile. Le patient doit mesurer sa tension artĂ©rielle chez lui au calme en reproduisant 3 fois la mesure le matin et 3 fois le soir, durant 3 jours consĂ©cutifs rĂšgle des 3. Le diagnostic est posĂ© face Ă des valeurs de PAS/PAD supĂ©rieures Ă 135/85 mmHg. La MAPA consiste Ă porter un brassard reliĂ© Ă un appareil Ă©lectrique portĂ© Ă la ceinture. Le tensiomĂštre mesure et enregistre les valeurs de pression artĂ©rielle tous les quarts dâheure durant 24 heures. Le diagnostic est posĂ© face Ă des valeurs de PAS/PAD moyennes supĂ©rieures Ă 130/80 mmHg. Une stratĂ©gie thĂ©rapeutique bien encadrĂ©e Le traitement antihypertenseur vise Ă ramener les chiffres tensionnels sous les valeurs normales afin de rĂ©duire au maximum le risque de complication Ă long terme. La premiĂšre action de prise en charge ne passe pas par la prescription de mĂ©dicaments, mais par des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques rĂ©duction du poids en cas de surcharge pondĂ©rale pratique dâune activitĂ© physique rĂ©guliĂšre adaptĂ©e Ă lâĂ©tat de santĂ© rĂ©duction de la consommation en sel moins de 6 g/jour rĂ©duction de la consommation dâalcool moins de 3 verres par jour pour les hommes et moins de 2 pour les femmes alimentation riche en lĂ©gumes et en fruits et pauvre en graisses dâorigine animale arrĂȘt du tabac Si ces nouvelles habitudes de vie ne permettent pas dâatteindre des valeurs tensionnelles normales aprĂšs trois mois, la prescription de mĂ©dicaments antihypertenseurs est envisagĂ©e dâabord prescrits en monothĂ©rapie un seul mĂ©dicament ou association plusieurs antihypertenseurs Ă doses faibles, le traitement pourra ĂȘtre adaptĂ© en cas de rĂ©ponse insuffisante ou dâintolĂ©rance changement de monothĂ©rapie ou dâassociation, adaptation de la posologie, ajout dâun nouveau traitement.... Il existe cinq classes thĂ©rapeutiques qui, grĂące Ă leur mĂ©canisme dâaction spĂ©cifique, possĂšdent des propriĂ©tĂ©s antihypertensives les diurĂ©tiques thiazidiques, qui favorisent lâĂ©limination de lâeau et du sel par les reins les inhibiteurs calciques, qui favorisent la vasodilatation en bloquant lâentrĂ©e de calcium dans les cellules musculaires des artĂšres les inhibiteurs de lâenzyme de conversion IEC et les inhibiteurs des rĂ©cepteurs de lâangiotensine II ARA2, qui contrent Ă diffĂ©rents niveaux le systĂšme rĂ©nine-angiotensine, une cascade de rĂ©gulation locale de la pression artĂ©rielle et de lâĂ©quilibre en eau et en sodium les bĂȘtabloquants, qui diminuent la frĂ©quence cardiaque les antihypertenseurs dâaction centrale, qui rĂ©gulent la tension artĂ©rielle au niveau cĂ©rĂ©bral Le choix de la/les classes thĂ©rapeutiques Ă prescrire est rĂ©alisĂ© en fonction du mĂ©canisme dâaction le plus adaptĂ© au profil du patient et selon ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux patient trĂšs ĂągĂ©, PAS Ă©levĂ©e avec PAD normale, insuffisance rĂ©nale, angor.... Les bĂȘtabloquants et, a fortiori, les inhibiteurs dâaction centrale ne sont pas prescrits en premiĂšre intention. La persistance dâune valeur de PA au-dessus des objectifs tensionnels malgrĂ© un traitement associant au moins 3 classes thĂ©rapeutiques diffĂ©rentes est considĂ©rĂ©e comme une HTA rĂ©sistante. Dix Ă 30 % des sujets hypertendus seraient concernĂ©s. Les enjeux de la recherche LâHTA mal contrĂŽlĂ©e expose les patients Ă un risque majeur de complication. La recherche se focalise donc largement sur le dĂ©veloppement de nouveaux traitements, quâils soient pharmacologiques ou chirurgicaux. Vers de nouveaux mĂ©dicaments⊠Du cĂŽtĂ© des recherches pharmacologiques, le dĂ©veloppement de quelques classes thĂ©rapeutiques pourraient prochainement aboutir Une nouvelle voie dâaction a rĂ©cemment Ă©tĂ© identifiĂ©e pour permettre de limiter la pression artĂ©rielle elle cible la nĂ©prilysine, une enzyme qui favorise normalement la dĂ©gradation des peptides natriurĂ©tiques, des peptides essentiellement produits par le cĆur qui favorisent habituellement lâĂ©limination urinaire du sodium et la vasodilatation. Lâinhibition de la nĂ©prilysine permet aux peptides dâagir plus longuement dans lâorganisme. Pour lâheure, cette approche thĂ©rapeutique est lâune des deux voies dâaction de ces molĂ©cules angiotensin receptor neprilysin inhibitor, la deuxiĂšme ciblant la voie rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone. Le sacubitril constitue actuellement le seul reprĂ©sentant de cette classe thĂ©rapeutique, indiquĂ©e dans lâinsuffisance cardiaque dont lâHTA est une des composantes. Une autre classe thĂ©rapeutique pourrait Ă©galement ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e celle des inhibiteurs de lâaminopeptidase A. Ces molĂ©cules visent Ă cibler lâactivitĂ© du systĂšme rĂ©nine-angiotensine cĂ©rĂ©bral qui est anormalement Ă©levĂ©e chez les patients hypertendus. Elles permettraient de mieux contrĂŽler la tension artĂ©rielle par une action centrale. Enfin, des donnĂ©es suggĂ©rant que le systĂšme immunitaire est impliquĂ© dans la physiopathologie des maladies cardiovasculaires comme lâHTA sâaccumulent. En effet, lâinflammation chronique associĂ©e Ă certaines conditions surpoids, tabagisme⊠engendrerait une inflammation vasculaire chronique Ă bas bruit, dans laquelle certains mĂ©diateurs de lâimmunitĂ© sont surexprimĂ©s cytokinesâŠ. Des travaux prĂ©liminaires cherchent Ă cibler les mĂ©diateurs de lâimmunitĂ© rĂ©duisant lâinflammation vasculaire, et secondairement la pression artĂ©rielle. ⊠et dâautres approches thĂ©rapeutiques ParallĂšlement, les progrĂšs technologiques et la meilleure connaissance de la physiopathologie de lâHTA ont progressivement permis dâenvisager des approches interventionnelles pour combattre les formes rĂ©sistantes. Parmi les diffĂ©rentes techniques en cours de dĂ©veloppement, la dĂ©nervation rĂ©nale est la plus avancĂ©e elle consiste Ă dĂ©truire â par radiofrĂ©quence ou par ultrasons â les fibres nerveuses sympathiques innervant les artĂšres rĂ©nales. Ces derniĂšres sont en effet impliquĂ©es dans la neuromodulation de la pression artĂ©rielle. Des essais cliniques sont aujourdâhui menĂ©s pour dĂ©terminer quels sont les patients les plus aptes Ă rĂ©pondre Ă ce traitement, les modalitĂ©s opĂ©ratoires optimales garantissant le meilleur rĂ©sultat et lâefficacitĂ© Ă long terme de la technique. Elle est dâores et dĂ©jĂ proposĂ©e dans certains cas dâHTA sĂ©vĂšre et rĂ©sistante, Ă risque pour le patient. La stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs est une autre approche en dĂ©veloppement. Elle se fonde sur la prĂ©sence de fibres nerveuses sensibles Ă la pression artĂ©rielle au niveau de la carotide et de la crosse de lâaorte. Dans les situations normales, une augmentation de la pression artĂ©rielle est suivie par un rĂ©flexe de vasodilatation et une baisse de la frĂ©quence cardiaque bradycardie qui permettent de rĂ©tablir une valeur normale. La plupart du temps, les barorĂ©cepteurs des patients hypertendus deviennent progressivement moins sensibles et perdent leur capacitĂ© Ă rĂ©guler la pression artĂ©rielle. Lâimplantation dâun stimulateur dĂ©livrant un faible courant Ă©lectrique est aujourdâhui Ă©tudiĂ©e afin de stimuler les barorĂ©cepteurs et de rĂ©tablir ainsi cette capacitĂ© de rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle. Elle fait aujourdâhui lâobjet dâĂ©tudes cliniques dans des services spĂ©cialisĂ©s au cours desquelles la sĂ©curitĂ©, lâefficacitĂ© Ă court et long terme et la tolĂ©rance de lâapproche invasive doivent ĂȘtre mieux Ă©tudiĂ©es. Des Ă©tudes permettront Ă©galement de dĂ©terminer sâil est possible dâobtenir un meilleur contrĂŽle de lâHTA en associant la dĂ©nervation rĂ©nale et la stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs. Dossier rĂ©alisĂ© en collaboration avec Bernard LĂ©vy, unitĂ© 970 Inserm/UniversitĂ© Paris Descartes, Paris Centre de recherche cardiovasculaire PARCC, HĂŽpital europĂ©en George Pompidou, Paris.StreamAgainst Muco : un Ă©vĂ©nement digital pour lutter contre la mucoviscidose. A la une
DâaprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă la demande du ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle, 30% des plus de 35 ans sont traitĂ©s par un mĂ©dicament antihypertenseur. Mais tous nâadaptent pas forcĂ©ment leur mode de vie Ă cette lâoccasion de la JournĂ©e nationale de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle ce mardi 18 dĂ©cembre, le ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle lance une nouvelle campagne dâinformation sur cette maladie. BaptisĂ©e Hypertendus suivez le guide ! et relayĂ©e sur son site internet, cette campagne entend rappeler aux personnes qui souffrent de cette maladie, lâimportance de bien surveiller leur hypertension, afin d'adapter le traitement en cas de besoin.>> A lire aussi Hypertension, repĂ©rez vite les premiers signes A l'occasion de cette JournĂ©e nationale, une Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Kantar Health, qui montre que 30 % de la population française ĂągĂ©e de plus de 35 ans est traitĂ©e par un mĂ©dicament antihypertenseur soit 11,4 millions de personnes. Un chiffre auquel les spĂ©cialistes pensent quâil faut rajouter 4 millions de personnes qui souffrent dâhypertension sans le savoir. Chaque annĂ©e, 120 000 infarctus du myocarde et 130 000 accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux sont favorisĂ©s par lâhypertension artĂ©rielle dans notre pays constituant un des premiers motifs de handicap » explique le Dr Bernard VaĂŻsse, prĂ©sident du CFLHTA, et cardiologue Ă lâhĂŽpital de la Timone Ă Marseille. DâoĂč cette nouvelle campagne dâinformation qui met lâaccent sur des conseils pratiques destinĂ©s aux personnes hypertendues, pour les aider Ă contrĂŽler leur pression artĂ©rielle.>> A lire aussi Bien gĂ©rer son hypertension On ne sait pas encore guĂ©rir lâhypertension artĂ©rielle. Il nâest actuellement possible que de faire baisser temporairement les chiffres tensionnels grĂące Ă des mĂ©dicaments antihypertenseurs dont lâaction est de courte durĂ©e. DâoĂč lâimportance de contrĂŽler sa tension rĂ©guliĂšrement mais aussi dâadapter son mode de vie Ă cette pathologie » explique-t-on au ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension Kantar Health montre Ă©galement que le contrĂŽle par automesure stagne. Ce constat sâexplique par le mauvais usage de lâappareil dâautomesure achetĂ© par les hypertendus qui ont besoin de plus amples informations et conseils prodiguĂ©s par le mĂ©decin ou le pharmacien pour apprendre Ă bien mesurer leur tension rĂ©guliĂšrement » affirme le Docteur Bernard VaĂŻsse. Inscrivez-vous Ă la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©sLerisque de troubles rĂ©naux, rĂ©tiniens, vasculaires est Ă©galement diminuĂ©. Lire la suite de l'article. Mots-clĂ©s : Hypertension arterielle, Traitement hypertension, symptĂŽme hypertension, Vertiges, Mal de tete. Source : ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle, www.comitehta.org. Hypertension et vous, vous dormez comment ? A lâoccasion de la JournĂ©e nationale de lutte contre lâhypertension du 14 dĂ©cembre 2010, le ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle CFLHTA lance une campagne dâinformation autour du thĂšme du sommeil. Quel lien existe-t-il entre sommeil et pression artĂ©rielle ?Un mauvais sommeil augmente le risque dâhypertensionAu cours du sommeil, la pression artĂ©rielle baisse et met le cĆur et les artĂšres au repos. En cas de troubles du sommeil, la pression artĂ©rielle est perturbĂ©e, ce qui peut favoriser une hypertension artĂ©rielle ou modifier lâefficacitĂ© dâun traitement est donc important de dĂ©pister les troubles du sommeil. La somnolence durant la journĂ©e est un bon indicateur, tout comme les ronflements ou les apnĂ©es du sommeil multiples arrĂȘts respiratoires au cours du sommeil.Le ComitĂ© vient dâĂ©diter un livret Ă destination des hypertendus afin de les informer et de les aider Ă dĂ©pister dâĂ©ventuels troubles du sommeil sur lâhypertensionQuelque 11 millions de Français sont traitĂ©s pour hypertension artĂ©rielle. On estime par ailleurs que plus de 4 millions ignorent avoir une tension artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. Or une hypertension non traitĂ©e double le risque de maladie parle dâhypertension Ă partir des chiffres tensionnels 140 mmHg pression systolique / 90 mmHg pression diastolique.En conclusion, faites mesurer votre pression artĂ©rielle Ă chaque consultation !Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir Dossier de presse du ComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle CFLHTA, dĂ©cembre 2010.
Lhypertension artĂ©rielle (HTA) est la maladie la plus frĂ©quente en France : prĂšs de 12 millions de Français sont touchĂ©s et quelque 3 millions supplĂ©mentaires ignorent quâils en souffrent.