ondĂ©en 1971, le ComitĂ© français de lutte contre l’hyper-tension artĂ©rielle (CFLHTA) est une association rĂ©gie par la loi de 1901. Ses buts sont de mieux faire connaĂźtre les problĂšmes de l’hypertension artĂ©rielle au grand public, plus par-ticuliĂšrement au corps mĂ©dical ou au corps pharmaceutique, et d’entreprendre toutes les actions de formation ou d’information La maladie cƓliaque5 mai 2021HypothyroĂŻdie et prise de poids25 mai 2021 Quand parle-t-on d’hypertension ? L’hypertension artĂ©rielle HTA se dĂ©finit par une pression artĂ©rielle Ă©levĂ©e en consultation, soit supĂ©rieure Ă  140 et/ou 90 mm Hg que votre mĂ©decin pourra exprimer par “14/9”. Si vous disposez d’un tensiomĂštre Ă  domicile, les seuils sont un peu plus stricts puisque vous ĂȘtes alors considĂ©rĂ©e comme hypertendue Ă  partir de 135 et/ou 85 mm Hg ou “13,5/8,5”. L’HTA est un Ă©tat pathologique appelĂ© “tueur silencieux” car la maladie reste longtemps complĂštement asymptomatique. En cas d’HTA sĂ©vĂšre, les symptĂŽmes sont loin d’ĂȘtre spĂ©cifiques maux de tĂȘte, somnolence, palpitations, vision trouble, fatigue, vertiges, confusion, sensation de bourdonnement dans les oreilles, difficultĂ©s respiratoires, rythme cardiaque irrĂ©gulier
 quelques signes qui devraient mettre la puce Ă  l’oreille de votre mĂ©decin traitant. Prise en charge de l’HTA en France des chiffres de plus en plus alarmants Sur le plan Ă©pidĂ©miologique, l’HTA constitue la pathologie cardiovasculaire dont la prĂ©valence est la plus Ă©levĂ©e. Les enquĂȘtes FLAHS French League Against Hypertension Survey, menĂ©es depuis 2002 par le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle CFLHTA et depuis 2015 en association avec la Fondation de Recherche sur l’HTA FRHTA, fournissent des informations sur la prĂ©valence de l’HTA dans la population adulte de plus de 35 ans. Selon les donnĂ©es de l’enquĂȘte FLAHS 2019, la prise en charge de l’HTA en France continue de se dĂ©tĂ©riorer [1]. Selon le protocole d’automesure de la pression artĂ©rielle recommandĂ© pour cette Ă©tude, 8,7 millions des Français de plus de 35 ans sont hypertendus et parmi eux, 5 millions sont non dĂ©pistĂ©s ou non traitĂ©s. Seuls 3,7 millions, soit 42,5 %, reçoivent un traitement antihypertenseur. Avec une proportion estimĂ©e d’hypertendus traitĂ©s et un contrĂŽle de l’HTA qui rĂ©gressent alors que les prescriptions de mĂ©dicaments antihypertenseurs grimpent, FLASH 2019 confirme les chiffres inquiĂ©tants de la derniĂšre enquĂȘte du mĂȘme nom, rĂ©alisĂ©e en 2017. Aussi, les donnĂ©es de FLAHS 2019 confirment celles de l’enquĂȘte Esteban de 2015 [2], menĂ©e en France entre 2014 et 2016 auprĂšs d’adultes de 18 Ă  74 ans, Ă  savoir que la situation s’est dĂ©gradĂ©e depuis 2006. Aucune diminution de la prĂ©valence de l’HTA n’a Ă©tĂ© observĂ©e en France, avec toujours un adulte sur trois hypertendu. De plus, aucune amĂ©lioration du dĂ©pistage et de la prise en charge de l’HTA n’a pu ĂȘtre mise en Ă©vidence. Plus inquiĂ©tant encore, ils montrent que la situation s’est fortement dĂ©gradĂ©e chez les femmes. Pour rĂ©sumer, les gens sont moins bien traitĂ©s, moins pris en charge et moins contrĂŽlĂ©s. Le traitement de l’HTA chez la personne en surcharge pondĂ©rale MĂ©dicaments Normaliser la tension est le seul moyen de protĂ©ger nos artĂšres du vieillissement et de ses complications cardiovasculaires. Sur le plan thĂ©rapeutique, la perte de poids et l’augmentation de l’activitĂ© physique devraient ĂȘtre au centre de la stratĂ©gie de prise en charge. Toutefois, un traitement antihypertenseur est trĂšs souvent requis en raison des limites des approches non pharmacologiques. Nous disposons de cinq classes d’antihypertenseurs parmi lesquelles le mĂ©decin choisira un traitement initial “sur mesure” en tenant compte des rĂ©sultats de l’interrogatoire, de l’examen clinique, de la sĂ©vĂ©ritĂ© de l’HTA et des rĂ©sultats du bilan biologique de son patient. Si un seul traitement ne suffit pas Ă  atteindre l’objectif tensionnel ou qu’il y a des complications, notamment sur le cƓur insuffisance coronarienne, angor, insuffisance cardiaque, troubles du rythme, infarctus du myocarde, le cerveau AVC et le rein maladie rĂ©nale chronique, il faut passer de la monothĂ©rapie Ă  la bithĂ©rapie, puis Ă  la trithĂ©rapie, etc. En raison des problĂšmes Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment, notamment de la sĂ©crĂ©tion massive et chronique d’angiotensine-2 par le tissu adipeux intra-abdominal, il est de plus en plus frĂ©quent pour un mĂ©decin de devoir “empiler” les mĂ©dicaments sans pour autant parvenir Ă  contrĂŽler la pression artĂ©rielle. C’est ce qu’on appelle l’escalade thĂ©rapeutique. Perte de poids Cliniquement, chaque mĂ©decin a vĂ©cu des cas individuels oĂč une diminution mĂȘme modĂ©rĂ©e du poids corporel s’est accompagnĂ©e d’une baisse de la pression artĂ©rielle et de la possibilitĂ© de rĂ©duire la mĂ©dication. Ainsi, de nombreuses Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© qu’une diminution du poids corporel permettait de prĂ©venir l’HTA ainsi que de rĂ©duire voire de normaliser la pression artĂ©rielle en cas d’HTA, en particulier lorsque celle-ci est modĂ©rĂ©e. Une mĂ©ta-analyse de vingt-cinq Ă©tudes concernant 4874 patients a notamment observĂ© que, pour chaque kilo perdu, la tension artĂ©rielle systolique et diastolique diminue d’environ 1 mm Hg [4]. Les rĂ©sultats d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur 10 809 patients ayant complĂ©tĂ© la phase d’amaigrissement du Programme RNPC ont montrĂ© que la perte de poids obtenue grĂące au programme permettait aux patients hypertendus de diviser par deux leurs traitements mĂ©dicamenteux prescrits pour l’HTA [5]. Conclusion Globalement, la perte de poids, une moindre consommation d’aliments riches en sel et la pratique d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre amĂ©liorent sans aucun doute la pression artĂ©rielle des patients en surcharge pondĂ©rale. Mais combien d’entre eux parviendront Ă  rĂ©aliser les changements proposĂ©s par leur mĂ©decin et pendant combien de temps ? C’est pourquoi, bien que ces approches non pharmacologiques doivent ĂȘtre proposĂ©es en premiĂšre intention, dans la majoritĂ© des cas, les mĂ©decins prĂ©fĂšreront dĂ©buter un traitement antihypertenseur chez les patients en surpoids ou obĂšses et hypertendus, quitte Ă  ce que ce traitement mĂ©dicamenteux soit rĂ©duit ultĂ©rieurement si les mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques s’avĂšrent efficaces. RĂ©fĂ©rences Lecrubier A. Prise en charge de l’HTA en France des chiffres de plus en plus mauvais – Medscape – 7 janv 2020 Perrine AL, et al. Bulletin EpidĂ©miologique Hebdomadaire 2018;10170-9 Hall JE. The kidney, hypertension, and obesity. Hypertension 2003;41625-33 Neter JE, et al. Influence of weight reduction on blood pressure A meta-analysis of randomized controlled trials. Hypertension 2003;42878-84 Christensen L, et al. Metabolic improvements during weight loss The RNPC cohort. Obesity Medicine 2019;14100085
Maladiela plus fréquente en France, l'hypertension artérielle touche prÚs de 12 millions de personnes. Le Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle (CLHTA) et la Fondation
Le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle CFLHTA, la SociĂ©tĂ© Française d’Hypertension ArtĂ©rielle SFHTA et la SociĂ©tĂ© Française Neuro-Vasculaire SFNV avec le soutien de la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© DGS unissent leurs forces pour insuffler une nouvelle dynamique Ă  la prise en charge de l’Hypertension ArtĂ©rielle HTA en France. Leur objectif 70 % des hypertendus contrĂŽlĂ©s d’ici 2015 en sensibilisant les professionnels de santĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de mieux traiter et de mieux contrĂŽler les hypertendus pour amĂ©liorer l’état sanitaire de la population par une diminution des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux. Selon l’OMS, l’Hypertension ArtĂ©rielle HTA est le premier motif de consultation dans le monde ; prĂšs de 8 millions de dĂ©cĂšs annuels lui sont attribuables. 15 Ă  16 millions de personnes en France sont touchĂ©es par cette pathologie et 70 % des hypertendus traitĂ©s sont ĂągĂ©s de plus de 60 ans. Maladie silencieuse, l’hypertension artĂ©rielle a de graves consĂ©quences parmi lesquelles l’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral. Responsable de 40% des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux, l’hypertension est le premier facteur modifiable influant sur la mortalitĂ©. C’est face Ă  ce constat que les experts de l’hypertension artĂ©rielle soutenus par la DGS Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© lancent une campagne d’information auprĂšs des professionnels de santĂ© sur la prise en charge pragmatique de l’HTA pour faire du contrĂŽle tensionnel un axe prioritaire pour amĂ©liorer l’état sanitaire de la population par une diminution des AVC, de la dĂ©mence et de l’insuffisance cardiaque. Le contrĂŽle tensionnel en France, qui Ă©tait parmi les meilleurs d’Europe dans les annĂ©es 2000, avec 40 % des hypertendus contrĂŽlĂ©s, stagne depuis 5 ans et s’établit Ă  50 % alors qu’il continue de progresser aux Etats-Unis et dans les pays europĂ©ens voisins. Banalisation de l’HTA, inertie thĂ©rapeutique, manque de motivation des patients
, de multiples facteurs expliquent ces rĂ©sultats. Un livret-guide rĂ©alisĂ© par les experts de l’hypertension artĂ©rielle et diffusĂ© Ă  prĂšs de 60 000 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et spĂ©cialistes propose sept conseils identifiĂ©s pour apporter aux praticiens une synthĂšse des moyens thĂ©rapeutiques actuels pouvant conduire Ă  amĂ©liorer la prĂ©vention des AVC. Le livret envoyĂ© Ă  60 000 professionnels de santĂ© pratiquant en France est tĂ©lĂ©chargeable et gratuit sur et CommuniquĂ©de Presse conjoint SociĂ©tĂ© Française d’Hypertension ArtĂ©rielle (SFHTA) – ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) Vous ĂȘtes ici : Accueil. ActualitĂ©s HTA. CommuniquĂ© de Presse conjoint SociĂ©tĂ© Paris, le 24/06/2019. La France va subir cette semaine une pĂ©riode de canicule importante. Les effets sanitaires potentiels de ce type d JournĂ©e Nationale de lutte contre l’hypertension lien entre sommeil et hypertension A l’occasion de la JournĂ©e Nationale de lutte contre l’Hypertension qui se dĂ©roule aujourd’hui, le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle CFLHTA souhaite sensibiliser le grand public aux liens entre sommeil et hypertension. Le sommeil et la pression artĂ©rielle sont-ils liĂ©s ? A-t-on plus de risque de dĂ©velopper une hypertension si l’on dort peu ou mal ? La rĂ©ponse du ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle CFLHTA est positive. Des nuits courtes et de mauvaise qualitĂ© augmentent les risques d’hypertension artĂ©rielle. Des personnes qui dorment moins de 5 h par nuit doublent leur risque de dĂ©velopper une hypertension par rapport Ă  ceux dormant plus de 7 Ă  8h », avance le comitĂ© dans un communiquĂ©. 30 Ă  40 % des personnes touchĂ©es par le syndrome d'apnĂ©e du sommeil seraient hypertendues. Ainsi, le CFLHTA dĂ©die cette journĂ©e aux troubles du sommeil et souhaite sensibiliser le plus grand nombre avec notamment son nouveau livret d’information Hypertendus, dormez-vous bien ? » disponible dĂšs aujourd’hui. Pour tĂ©lĂ©charger le livret d’information Hypertendus, dormez-vous bien ? » VOIR AUSSITension artĂ©rielle et si l’ail Ă©tait la solution ? Tous les aliments d’un bon sommeil Bien manger pour bien dormir CommuniquĂ©de Presse conjoint SociĂ©tĂ© Française d’Hypertension ArtĂ©rielle (SFHTA) – ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) ActualitĂ©s HTA, ActualitĂ©s mĂ©dias, EpidĂ©miologie Par Le comitĂ© Webmaster 24/06/2019. Paris, le 24/06/2019 La France va subir cette semaine une pĂ©riode de canicule importante. Les effets sanitaires potentiels de ce type d HYPERTENSION. PrĂšs de la moitiĂ© des hypertendus de plus de 55 ans sous traitement utilisent un appareil d'auto-mesure Ă  domicile, ce qui a permis d'amĂ©liorer sensiblement le contrĂŽle de leur pression artĂ©rielle, selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  l'occasion de la journĂ©e nationale de lutte contre l'hypertension artĂ©rielle le 16 dĂ©cembre 2015. Selon les chiffres prĂ©sentĂ©s par Kantar Health Ă  la demande du ComitĂ© français de lutte contre l'hypertension artĂ©rielle CFLHTA, 44 % des hypertendus traitĂ©s de plus de 55 ans soit 9,5 millions de personnes possĂšdent un appareil d'auto-mesure. Cet appareil permet de mesurer la tension soi-mĂȘme sans passer par la case mĂ©decin, selon la "rĂšgle des trois" trois mesures autour du petit-dĂ©jeuner, trois mesures le soir avant le coucher, pendant trois jours de suite. L'hypertension, une maladie silencieuse mais sĂ©rieuse Promu par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, il "permet d'Ă©liminer l'effet 'blouse blanche' et d'Ă©viter la prescription inutile de mĂ©dicaments", explique le Dr Bernard VaĂŻsse, prĂ©sident du CFLHTA et cardiologue Ă  Marseille. Selon son collĂšgue le Pr Xavier Girerd, cardiologue au CHU de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Ă  Paris, son utilisation croissante en 2010, seulement 36 % des hypertendus possĂ©daient un tel appareil a permis de faire passer le nombre de patients hypertendus contrĂŽlĂ©s de 35 % en 2002 Ă  55 %, comme le rĂ©vĂšle l'Ă©tude FLAHS 2015. Un patient est dit "contrĂŽlĂ©" lorsque sa pression artĂ©rielle mesurĂ©e Ă  domicile est infĂ©rieure Ă  135 mm de mercure pour la pression systolique et infĂ©rieure Ă  85 mm pour la pression diastolique. L'hypertension artĂ©rielle est une maladie silencieuse qui, si elle est nĂ©gligĂ©e, peut entraĂźner des attaques cĂ©rĂ©brales, des infarctus ou des dĂ©mences. Sa prĂ©valence augmente avec l'Ăąge, touchant prĂšs de 60 % des personnes de 75 ans et plus. Des traitements pas assez suivis Mais l'Ă©tude relĂšve qu'en dĂ©pit des progrĂšs rĂ©alisĂ©s, seulement 62 % des hypertendus traitĂ©s suivent correctement leur traitement. Les femmes respectent globalement mieux les traitements 67 % sont jugĂ©es "parfaitement observantes" contre 57 % chez les hommes, tout comme les personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans 65 % contre 57 % chez les 55-64 ans. L'Ă©tude montre Ă©galement que 55 % des hypertendus traitĂ©s de plus de 55 ans sont en surpoids et que 10 % continuent Ă  fumer. Or, il s'agit de deux facteurs de risques de maladies cardiovasculaires au mĂȘme titre que l'inactivitĂ© et l'excĂšs de sel dans l'alimentation qui doivent ĂȘtre combattus, selon le Dr VaĂŻsse. L'Ă©tude FLAHS a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en juin et juillet 2015 par le biais d'un questionnaire auto administrĂ© auprĂšs de plus de Français ĂągĂ©s de plus de 55 ans et reprĂ©sentatifs de la population française. pagebrochures hypertension artÉrielle Il s’agit des brochures d’information du ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA). Les 10 documents ci-dessous sont consultables et tĂ©lĂ©chargeables sous forme de Fichier PDF.
Le 18 dĂ©cembre prochain se dĂ©roulera la JournĂ©e Nationale de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle HTA. A cette occasion, le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle CFLHTA et ses partenaires lancent leur nouvelle campagne Quand l’hypertension fait perdre la tĂȘte », relayĂ©e sur le site www​.comitehta​.org. Sa mission alerter les patients sur l’altĂ©ration des artĂšres du cerveau provoquĂ©e par l’hypertension artĂ©rielle,le diabĂšte, l’hypercholestĂ©rolĂ©mie, le surpoids ou encore le tabagisme et sur l’importance de les protĂ©ger. Les deux consĂ©quences vasculaires principales Ă©tant l’augmentation des risques de survenue d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC et la perte de mĂ©moire maladie d’Alzheimer. Chaque annĂ©e, 130 000 accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux sont favorisĂ©s par l’HTA dans notre pays constituant une des premiĂšres causes de d’aprĂšs la derniĂšre Ă©tude FLAHS 2014 sur l’hypertension en France rĂ©alisĂ©e par Kantar Health Ă  la demande du ComitĂ© Français de la Lutte contre l’HyperTension ArtĂ©rielle CFLHTA, 30 % de la population française ĂągĂ©e de 35 ans et plus est traitĂ©e par un mĂ©dicament antihypertenseur, soit 11,4 millions de personnes ; ce chiffre n’a pas Ă©voluĂ© depuis la derniĂšre Ă©tude FLAHS en 2012. A noter que seulement 49% des hypertendus traitĂ©s sont contrĂŽlĂ©s, loin derriĂšre l’objectif 2015 de traiter et de contrĂŽler 70% de patients hypertendus fixĂ© par le CFLHTA, la SociĂ©tĂ© Française d’Hypertension ArtĂ©rielle SFHTA, la SociĂ©tĂ© Française de GĂ©riatrie et de GĂ©rontologie SFGG et la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© DGS.La prise en charge et le traitement de l’hypertension artĂ©rielle peuvent rĂ©duire significativement le risque de survenue des troubles de la mĂ©moire et de la maladie d’Alzheimer. La baisse de la pression artĂ©rielle par un traitement hypertenseur peut rĂ©duire de 50% le risque de troubles de la mĂ©moire, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de traiter l’hypertension en veillant Ă  ce que la tension artĂ©rielle reste dans des valeurs normales », affirme le Professeur Olivier Hanon, chef de service de gĂ©rontologie Ă  l’hĂŽpital Broca,Ă  Paris, PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Française de GĂ©riatrie et de GĂ©rontologie SFGG. De nos jours, soigner son hypertension artĂ©rielle reprĂ©sente le premier traitement prĂ©ventif des troubles de la mĂ©moire et de la maladie d’Alzheimer », insiste le Pr Olivier Hanon. Quand l’hypertension fait perdre la tĂȘte », la nouvelle campagne destinĂ©e aux hypertendusLes accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux, les troubles de la mĂ©moire, la dĂ©mence ou encore la maladie d’Alzheimer sont des pathologies perçues par le grand public comme une perspective angoissante. Pour les patients atteints d’hypertension artĂ©rielle, le lien entre leur pathologie, les dĂ©mences et la maladie d’Alzheimer est peu connu. Nous avons donc choisi de les sensibiliser Ă  ce lien dans ce livret et de leur montrer le bĂ©nĂ©fice du traitement de l’hypertension artĂ©rielle sur la prĂ©vention des dĂ©mences », explique le Pr Jean-Jacques livret informe Ă©galement les patients des rĂ©percussions d’autres facteurs Ă  risque vasculaire tels que le diabĂšte, le surpoids, le tabagisme ou encore l’inactivitĂ© physique sur le bon fonctionnement de leurs artĂšres et de leur implication dans les troubles de la mĂ©moire ou encore la maladie d’Alzheimer. En dĂ©pistant et en traitant l’hypertension artĂ©rielle ainsi que les autres facteurs de risque vasculaire associĂ©s, il est possible de rĂ©duire significativement les risques de dĂ©mences et de maladie d’Alzheimer et de ne plus vivre dans cette inquiĂ©tude », ponctue le Dr Bernard le livret Quand l’hypertension fait perdre la tĂȘte » tĂ©lĂ©chargeable gratuitement sur www​.comitehta​.org
PrJean-Jacques MOURAD - Past-prĂ©sident du ComitĂ© Français de Lutte contre l'HyperTension ArtĂ©rielle (CFLHTA) DĂ©solĂ©, votre navigateur ne peut pas lire cette vidĂ©o. RĂ©alisation : GaĂ«l de Vaumas - MandatĂ© par CFLHTA Source : Press Tv News - PubliĂ©e le 15 dĂ©cembre 2014 « Le lien entre l’HyperTension ArtĂ©rielle (HTA), les troubles de la mĂ©moire et la maladie d’Alzheimer est L'automesure de la tension consiste Ă  mesurer sa tension le matin 3 mesures et le soir 3 mesures pendant 3 jours de suite. Selon la Haute AutoritĂ© de SantĂ©, l'automesure aide le mĂ©decin pour la prise en charge des hypertendus dans les circonstances suivantes la confirmation du diagnostic de l'HTA l'Ă©valuation de l'efficacitĂ© du traitement antihypertenseur le diagnostic d'un effet blouse blanche et le suivi des patients identifiĂ©s la premiĂšre Ă©tape dans la prise en charge d'une hypertension rĂ©sistante Pour rĂ©aliser une automesure de la tension, il est nĂ©cessaire de disposer d'un tensiomĂštre automatique Ă  son domicile. Pour aider le patient Ă  bien rĂ©aliser son automesure et pour lui apporter un conseil sur la conduite Ă  tenir en fonction des tensions mesurĂ©es, la Fondation de Recherche sur l'HTA et quatre associations mĂ©dicales recommandent l'usage de l'application suiviHTA Utiliser un tensiomĂštre automatique Pour une mesure plus prĂ©cise de la tension, les tensiomĂštres automatiques sont aujourd’hui recommandĂ©s car la mesure de la tension se fait avec l'unitĂ© mmHg. Le tensiomĂštre automatique affiche la tension SYS avec 3 chiffres et la tension DIA avec 2 ou 3 chiffres. Ainsi, par exemple, une tension mesurĂ©e Ă  12/8 par mĂ©thode auscultatoire s’affichera Ă  128/84 sur le tensiomĂštre automatique. La valeur PULSE indique le nombre de battement cardiaque par minute. Importance d'une bonne position pendant la mesure La position assise est recommandĂ©e pour la mesure de la tension avec un tensiomĂštre automatique. Avec un tensiomĂštre de poignet, la position "bras croisĂ©s, le poignet Ă  la hauteur du coeur" permet d'obtenir la tension la plus fiable. Avec un tensiomĂštre de bras, la position du poignet n'a pas d'influence sur la mesure de la tension. TensiomĂštre automatique au bras choisir la bonne taille de brassard Avec le tensiomĂštre de bras la taille du brassard influence la fiabilitĂ© des mesures. Un brassard de taille M 22-36 cm est adaptĂ© Ă  un bras de circonfĂ©rence normale. Un brassard de taille 22-42 cm convient au "gros bras". Avec un tensiomĂštre automatique de bras, le brassard peut ĂȘtre positionnĂ© sur le bras nu ou couvrant la manche d’un vĂȘtement d'Ă©paisseur modĂ©rĂ©e. Mesure de la tension en suivant le protocole L'automesure impose la mesure de la tension par le patient lui-mĂȘme. Les mesures successives sont Ă  effectuer sur le mĂȘme bras. Le protocole est rester assis, au repos, ne pas fumer, ne pas parler 3 mesures consĂ©cutives sĂ©parĂ©es de 1 minute, en restant assis entre chaque 2 session par jour le matin et le soir 3 jours consĂ©cutifs Les chiffres de la tension sont Ă  inscrire sur le relevĂ© tensionnel papier ou sur une application dĂ©diĂ©e Report des chiffres de tension sur un relevĂ© d'automesure papier ou une application dĂ©diĂ©e Les chiffres de tension affichĂ©s sur le tensiomĂštre sont Ă  reporter sur un relevĂ© d'automesure. Le relevĂ© papier est Ă  communiquer Ă  un professionel de santĂ©. L'usage d'une application dĂ©diĂ©e, comme suiviHTA, permet une analyse automatisĂ©e des tensions et la dĂ©livrance d'un conseil pour refaire l'automesure et/ou prendre un avis mĂ©dical. Les tensions sont mĂ©morisĂ©es permettant d'obtenir un historique. La FRHTA, le CFLHTA, la SFHTA, La FĂ©dĂ©ration Française des DiabĂ©tiques et la SociĂ©tĂ© Française de MĂ©decine Digitale recommandent l'utilisation de l'application suiviHTA. 5 raisons d'utiliser l'application suiviHTA Les plus de l'application suiviHTA RĂ©aliser l'automesure selon les bonnes pratiques Recevoir des conseils adaptĂ©s aprĂšs avoir fait l'automesure Stockage des donnĂ©es personnelles uniquement sur le smartphone Conserver l'historique des donnĂ©es de tension sur son smartphone Envoyer le rapport de l'automesure Ă  son mĂ©decin Hypertendus dormez-vous bien ? est le nouveau thĂšme de la campagne d’information du ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) lancĂ©e le 14 dĂ©cembre 2010, Ă  l Le bulletin Ă©pidĂ©miologique », publiĂ© le Mardi 16 dĂ©cembre, par le ComitĂ© Français de Lutte contre l'Hypertension ArtĂ©rielle met en avant que les français sont hypertendus et que 20 Ă  50% d’entre eux ne le savent pas ou ne sont pas traitĂ©s comme il se doit. Dans ce bulletin, nous pouvons y trouver 2 Ă©tudes qui ont Ă©tĂ© menĂ©es en mĂ©tropole. La premiĂšre enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l'Institut de veille sanitaire INVS en 2006-2007. L’échantillon comporte 2 413 Français tirĂ©s au sort ĂągĂ©es de 18 Ă  74 ans qui ont acceptĂ© de se soumettre Ă  plusieurs mesures de leur tension artĂ©rielle. Voici un rĂ©sumĂ© des rĂ©sultats obtenus - 77 % des volontaires ont une tension artĂ©rielle normale et 23 % ont des valeurs Ă©levĂ©es 28,3 % des hommes et 17,7 % des femmes - L'hypertension frappe 31 % de la population en prenant en compte les personnes ayant une tension normale grĂące aux traitements - La frĂ©quence de l'hypertension artĂ©rielle HTA croĂźt de maniĂšre linĂ©aire avec l’ñge - Deux tiers des 63-74 ans sont concernĂ©s - 52,2 % des hypertendus ont dĂ©clarĂ© ĂȘtre au courant de leur hypertension - Les femmes sont mieux informĂ©es que les hommes au niveau du statut tensionnel - Supposition d’un lien entre le niveau d'Ă©ducation et l’hypertension - 52,4 % des volontaires n'ayant que le certificat d'Ă©tudes apparaissent hypertendus - 23 % des volontaires diplĂŽmĂ©s de l'enseignement supĂ©rieur apparaissent hypertendus - cause consommation excessive d'alcool et obĂ©sitĂ© moins important dans les milieux plus Ă©duquĂ©s. Une seconde enquĂȘte a Ă©tĂ© créé, dite Mona Lisa oĂč un tirage alĂ©atoire a Ă©tĂ© effectuĂ© sur 4 825 personnes provenant des listes Ă©lectorales dans la communautĂ© urbaine de Lille et dans les dĂ©partements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne. Quelques rĂ©sultats - Les chiffres de la tension artĂ©rielle sont plus Ă©levĂ©s Ă  Lille et Ă  Strasbourg qu'Ă  Toulouse - L'hypertension est plus frĂ©quente chez les hommes - 23 % des hommes de 35-44 ans sont hypertendus - 79,8 % des 65-74 ans sont hypertendus - 80 % des hypertendus bĂ©nĂ©ficient d'un traitement dans cette Ă©tude - Seulement 24 % des hommes et 39 % des femmes ont une hypertension correctement contrĂŽlĂ©e par les mĂ©dicaments - La frĂ©quence de l'HTA croĂźt de maniĂšre linĂ©aire avec l’ñge Il y a peut-ĂȘtre quelques diffĂ©rences entres ces deux enquĂȘtes mais nous pouvons dire que trop de personnes ignorent qu’ils sont atteint d’hypertension ou qui ne sont pas traitĂ©s comme il se doit malgrĂ© les nombreuses campagnes d’informations qui sont effectuĂ©es. Sources
Àl'occasion de la JournĂ©e Nationale de Lutte contre l'Hypertension ArtĂ©rielle (HTA) du 18 dĂ©cembre 2014, le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) souhaite sensibiliser le grand public Ă  deux consĂ©quences vasculaires non nĂ©gligeables liĂ©es Ă  l'hypertension artĂ©rielle : l'AVC et les troubles de la mĂ©moire.
Nous utilisons des cookies sur notre site web pour vous offrir une expérience plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur "Accepter", vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
Cetteannée, le thÚme de la campagne 2009 du Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle est "Je protÚge mon cerveau en soignant mon hypertension. Le communiqué du Comité précise que "les découvertes récentes prouvent que le traitement de l'hypertension artérielle est aujourdh'ui le seul traitement reconnu pour prévenir le risque de démence.
Paris, le 24/06/2019 La France va subir cette semaine une pĂ©riode de canicule importante. Les effets sanitaires potentiels de ce type d’épisode sont connus et peuvent parfois entraĂźner des dĂ©cĂšs. Les patients hypertendus sont particuliĂšrement Ă  risque car leur traitement peut, dans certaines circonstances, aggraver la dĂ©shydratation et les troubles mĂ©taboliques. Les effets sanitaires potentiels de ce type d’épisode sont connus et peuvent parfois entraĂźner des dĂ©cĂšs. Les patients hypertendus sont particuliĂšrement Ă  risque car leur traitement peut, dans certaines circonstances, aggraver la dĂ©shydratation et les troubles mĂ©taboliques. La SFHTA rappelle avec insistance les prĂ©conisations de ses recommandations et encourage les personnes hypertendues traitĂ©es en situation de fragilitĂ© et/ou exposĂ©es Ă  de fortes chaleurs Ă  prendre rapidement contact avec leur mĂ©decin traitant afin de discuter la suspension transitoire des mĂ©dicaments de la classe des diurĂ©tiques et bloqueurs du systĂšme rĂ©nine-angiotensine Inhibiteurs de l’enzyme de conversion, antagonistes des rĂ©cepteurs Ă  l’angiotensine 2. La SFHTA insiste sur l’absence d’indication du rĂ©gime sans sel strict dans le traitement de l’hypertension artĂ©rielle HTA et que la lutte contre la dĂ©shydratation doit ĂȘtre basĂ©e sur des apports d’eau mais Ă©galement de sel gaspacho par exemple. 13 millions d’hypertendus sont traitĂ©s en France. Plus de 75% d’entre eux sont traitĂ©s par une ou plusieurs classes thĂ©rapeutiques concernĂ©es par cette prĂ©conisation. Contact SFHTA TĂ©l. 01 44 90 70 30 Email TĂ©lĂ©charger le communiquĂ© de presse pagebrochures hypertension artÉrielle Il s’agit des brochures d’information du ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA). Les 10 documents ci-dessous sont

© Pixabay Que savez-vous de l’hypertension ? TrĂšs rĂ©pandue, l’hypertension artĂ©rielle n’en est pas moins mal connue. Et un grand nombre d’idĂ©es reçues existent sur cette maladie, mĂȘme chez les patients les mieux informĂ©s. Si aprĂšs ce quiz, certains points restent encore obscurs, n’hĂ©sitez pas Ă  en discuter avec votre mĂ©decin. Homme d’expĂ©rience, il pourra complĂ©ter les rĂ©ponses et le cas Ă©chĂ©ant vous adresser Ă  un spĂ©cialiste. 6 questions pour faire le point. Paroles d’hypertendus, ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle, CFLHTA. [QUIZZIN 5] En savoir plus sur l’hypertension – pression artĂ©rielle

duComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle chez le sujet hypertendu ActivitĂ© physique ou sportive . 2 La pratique rĂ©guliĂšre d’une activitĂ© physique ou sportive est reconnue comme bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© en particulier chez les patients hypertendus. Le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) a souhaitĂ© connaĂźtre la pratique d Comprendre l’hypertension artĂ©rielle L’hypertension artĂ©rielle HTA est une maladie caractĂ©risĂ©e par une pression artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. La pression artĂ©rielle est la rĂ©sultante physique de l’éjection du sang par le cƓur dans les vaisseaux sanguins. Elle s’exerce sur les parois vasculaires. Elle est caractĂ©risĂ©e par deux valeurs extrĂȘmes La valeur haute qui est mesurĂ©e lors de la contraction du cƓur systole et qui permet de propulser le sang par l’aorte vers les artĂšres pĂ©riphĂ©riques. La valeur basse mesurĂ©e lors de la relaxation du cƓur diastole, qui permet aux ventricules cardiaques de recevoir le sang arrivant dans les oreillettes par les veines caves et les veines pulmonaires. On parle d’hypertension artĂ©rielle lorsque l’une et/ou l’autre de ces valeurs, mesurĂ©e au repos, est supĂ©rieure aux valeurs normales 140 mmHg millimĂštres de mercure pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique. La plus frĂ©quente des affections cardiovasculaires L’hypertension artĂ©rielle est la maladie cardiovasculaire la plus frĂ©quente, et constitue mĂȘme la premiĂšre pathologie chronique en France. On estime qu’un adulte sur trois est touchĂ©. Son incidence augmente avec l’ñge elle concernerait ainsi moins de 10% des 18-34 ans contre plus de 65% aprĂšs 65 ans. L’hypertension Ă©tant le plus souvent silencieuse sans symptĂŽme, de nombreuses personnes ignorent qu’elles sont touchĂ©es. Seule une personne hypertendue sur deux aurait connaissance de son hypertension. Parmi elles, une sur deux seulement serait traitĂ©e par des mĂ©dicaments antihypertenseurs. Enfin, une personne traitĂ©e sur deux aurait une pression artĂ©rielle normalisĂ©e. Ces chiffres permettent de bien comprendre l’ampleur de l’enjeu de santĂ© publique que reprĂ©sente la maladie, son diagnostic et son traitement. Source Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire, 2018 L’ñge n’est pas le seul facteur de risque Dans l’immense majoritĂ© des cas, l’hypertension artĂ©rielle est dite essentielle, parce qu’aucune cause connue ne peut expliquer son apparition. Le trouble apparaĂźt insidieusement et silencieusement, d’autant plus prĂ©cocement que le sujet est exposĂ© Ă  certains facteurs de risque le vieillissement, qui favorise la perte d’élasticitĂ© des artĂšres, constitue le premier facteur de risque non modifiable. Mais d’autres facteurs de risques sont dĂ©terminĂ©s par des habitudes ou une hygiĂšne de vie qu’il est possible de modifier le surpoids, la sĂ©dentaritĂ©, une consommation Ă©levĂ©e de sel, le tabac ou encore l’alcool. Les facteurs de risque modifiables et non ou peu modifiables de l’hypertension artĂ©rielle © Inserm / FrĂ©dĂ©rique Koulikoff Dans 10 % des cas environ, l’hypertension artĂ©rielle est secondaire Ă  une maladie des glandes surrĂ©nales adĂ©nome corticosurrĂ©nalien ou syndrome de Conn, tumeur de la mĂ©dullosurrĂ©nale ou phĂ©ochromocytome favorisant notamment la sĂ©crĂ©tion de cortisol ou d’adrĂ©naline dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s hypertensives, une maladie rĂ©nale insuffisance ou polykystose rĂ©nale, stĂ©nose de l’artĂšre rĂ©nale..., une maladie vasculaire coarctation de l’aorte, une maladie endocrinienne maladie d’Addison, acromĂ©galie, dysthyroĂŻdie
, certains traitements estrogĂšnes, ciclosporine, Ă©rythropoĂŻĂ©tine
. Enfin, l’hypertension artĂ©rielle peut exceptionnellement avoir une origine gĂ©nĂ©tique syndrome de Gordon ou hypertension hyperkaliĂ©mique familiale. Un tueur silencieux aux consĂ©quences majeures L’hypertension artĂ©rielle est souvent diagnostiquĂ©e de maniĂšre fortuite et tardivement, en raison de l’absence de symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs. NĂ©anmoins, mĂȘme s’ils sont rares, certains troubles peuvent ĂȘtre Ă©vocateurs maux de tĂȘte permanents ou culminant le matin au rĂ©veil vertiges troubles de la vue palpitations cardiaques suĂ©es saignements de nez Des poussĂ©es hypertensives brutales peuvent aussi entraĂźner des malaises, de violents maux de tĂȘte ou des difficultĂ©s Ă  respirer. Si elle n’est pas traitĂ©e, l’hypertension artĂ©rielle peut Ă  terme entraĂźner des complications graves au niveau cardiovasculaire, cĂ©rĂ©brovasculaire ou au niveau de certains organes cibles rein, rĂ©tine
. L’évolution vers ces complications est gĂ©nĂ©ralement lente, mais peut ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e si d’autres facteurs de risque hypercholestĂ©rolĂ©mie, diabĂšte... coexistent et ne sont pas traitĂ©s ou contrĂŽlĂ©s. Les principales complications auxquelles sont exposĂ©es les personnes hypertendues sont l’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC la cardiopathie ischĂ©mique angine de poitrine, infarctus du myocarde l’artĂ©riopathie des membres infĂ©rieurs l’insuffisance rĂ©nale chronique la rĂ©tinopathie une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative Alzheimer et maladies apparentĂ©es Elles s’expliquent par l’épaississement et la rigidification progressive des artĂšres, ainsi que par l’aggravation de plaques d’athĂ©rome au niveau de certaines artĂšres clĂ©s artĂšre carotide, coronaire, rĂ©nale, fĂ©morale
 sous l’impact constant de la trop forte pression sanguine. Par ailleurs, la pression artĂ©rielle continuellement Ă©levĂ©e augmente le travail du cƓur afin de maintenir un dĂ©bit normal. À terme, cette Ă©volution se traduit par un Ă©paississement de la paroi du ventricule gauche, une augmentation de sa masse et une perte de contractilitĂ©. Cette hypertrophie ventriculaire gauche peut progressivement mener Ă  l’insuffisance cardiaque. Les principales complications associĂ©es Ă  l’hypertension artĂ©rielle Un diagnostic essentiellement ambulatoire Au repos et dans des conditions non stressantes, les valeurs de pression artĂ©rielle systolique PAS et de pression artĂ©rielle diastolique PAD sont normalement respectivement infĂ©rieures Ă  140 mmHg et 90 mmHg. Mais la pression artĂ©rielle varie au cours de la journĂ©e d’une valeur basse au cours du sommeil, elle devient plus Ă©levĂ©e pendant la journĂ©e, a fortiori en cas d’activitĂ© physique, d’exposition au froid, de choc Ă©motionnel, de stress
 Une mesure unique de la pression artĂ©rielle ne peut donc suffire Ă  poser le diagnostic. Le diagnostic est Ă©voquĂ© par le mĂ©decin en cas de PAS et/ou de PAD anormalement Ă©levĂ©es mesurĂ©e au cours de deux consultations diffĂ©rentes, sĂ©parĂ©es de quelques semaines supĂ©rieure Ă  140/90 mmHg ou une PAS supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  150 mmHg chez les plus de 80 ans. Le mĂ©decin rĂ©alise plusieurs mesures au cours de la mĂȘme consultation, Ă  plusieurs minutes d’intervalle, Ă  l’aide d’un brassard placĂ© Ă  hauteur du cƓur chez le patient couchĂ© ou assis, aprĂšs plusieurs minutes de repos. Ces valeurs sont uniquement indicatrices car, outre la variabilitĂ© de la pression artĂ©rielle, l’apprĂ©hension des patients vis-Ă -vis de l’examen ou de l’environnement mĂ©dicalisĂ© peut faire augmenter artificiellement leur tension effet blouse blanche ». Aussi, le diagnostic doit toujours ĂȘtre confirmĂ© par une automesure tensionnelle AMT ou une mesure ambulatoire de la pression artĂ©rielle MAPA L’AMT repose sur l’utilisation d’un autotensiomĂštre Ă  domicile. Le patient doit mesurer sa tension artĂ©rielle chez lui au calme en reproduisant 3 fois la mesure le matin et 3 fois le soir, durant 3 jours consĂ©cutifs rĂšgle des 3. Le diagnostic est posĂ© face Ă  des valeurs de PAS/PAD supĂ©rieures Ă  135/85 mmHg. La MAPA consiste Ă  porter un brassard reliĂ© Ă  un appareil Ă©lectrique portĂ© Ă  la ceinture. Le tensiomĂštre mesure et enregistre les valeurs de pression artĂ©rielle tous les quarts d’heure durant 24 heures. Le diagnostic est posĂ© face Ă  des valeurs de PAS/PAD moyennes supĂ©rieures Ă  130/80 mmHg. Une stratĂ©gie thĂ©rapeutique bien encadrĂ©e Le traitement antihypertenseur vise Ă  ramener les chiffres tensionnels sous les valeurs normales afin de rĂ©duire au maximum le risque de complication Ă  long terme. La premiĂšre action de prise en charge ne passe pas par la prescription de mĂ©dicaments, mais par des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques rĂ©duction du poids en cas de surcharge pondĂ©rale pratique d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre adaptĂ©e Ă  l’état de santĂ© rĂ©duction de la consommation en sel moins de 6 g/jour rĂ©duction de la consommation d’alcool moins de 3 verres par jour pour les hommes et moins de 2 pour les femmes alimentation riche en lĂ©gumes et en fruits et pauvre en graisses d’origine animale arrĂȘt du tabac Si ces nouvelles habitudes de vie ne permettent pas d’atteindre des valeurs tensionnelles normales aprĂšs trois mois, la prescription de mĂ©dicaments antihypertenseurs est envisagĂ©e d’abord prescrits en monothĂ©rapie un seul mĂ©dicament ou association plusieurs antihypertenseurs Ă  doses faibles, le traitement pourra ĂȘtre adaptĂ© en cas de rĂ©ponse insuffisante ou d’intolĂ©rance changement de monothĂ©rapie ou d’association, adaptation de la posologie, ajout d’un nouveau traitement.... Il existe cinq classes thĂ©rapeutiques qui, grĂące Ă  leur mĂ©canisme d’action spĂ©cifique, possĂšdent des propriĂ©tĂ©s antihypertensives les diurĂ©tiques thiazidiques, qui favorisent l’élimination de l’eau et du sel par les reins les inhibiteurs calciques, qui favorisent la vasodilatation en bloquant l’entrĂ©e de calcium dans les cellules musculaires des artĂšres les inhibiteurs de l’enzyme de conversion IEC et les inhibiteurs des rĂ©cepteurs de l’angiotensine II ARA2, qui contrent Ă  diffĂ©rents niveaux le systĂšme rĂ©nine-angiotensine, une cascade de rĂ©gulation locale de la pression artĂ©rielle et de l’équilibre en eau et en sodium les bĂȘtabloquants, qui diminuent la frĂ©quence cardiaque les antihypertenseurs d’action centrale, qui rĂ©gulent la tension artĂ©rielle au niveau cĂ©rĂ©bral Le choix de la/les classes thĂ©rapeutiques Ă  prescrire est rĂ©alisĂ© en fonction du mĂ©canisme d’action le plus adaptĂ© au profil du patient et selon ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux patient trĂšs ĂągĂ©, PAS Ă©levĂ©e avec PAD normale, insuffisance rĂ©nale, angor.... Les bĂȘtabloquants et, a fortiori, les inhibiteurs d’action centrale ne sont pas prescrits en premiĂšre intention. La persistance d’une valeur de PA au-dessus des objectifs tensionnels malgrĂ© un traitement associant au moins 3 classes thĂ©rapeutiques diffĂ©rentes est considĂ©rĂ©e comme une HTA rĂ©sistante. Dix Ă  30 % des sujets hypertendus seraient concernĂ©s. Les enjeux de la recherche L’HTA mal contrĂŽlĂ©e expose les patients Ă  un risque majeur de complication. La recherche se focalise donc largement sur le dĂ©veloppement de nouveaux traitements, qu’ils soient pharmacologiques ou chirurgicaux. Vers de nouveaux mĂ©dicaments
 Du cĂŽtĂ© des recherches pharmacologiques, le dĂ©veloppement de quelques classes thĂ©rapeutiques pourraient prochainement aboutir Une nouvelle voie d’action a rĂ©cemment Ă©tĂ© identifiĂ©e pour permettre de limiter la pression artĂ©rielle elle cible la nĂ©prilysine, une enzyme qui favorise normalement la dĂ©gradation des peptides natriurĂ©tiques, des peptides essentiellement produits par le cƓur qui favorisent habituellement l’élimination urinaire du sodium et la vasodilatation. L’inhibition de la nĂ©prilysine permet aux peptides d’agir plus longuement dans l’organisme. Pour l’heure, cette approche thĂ©rapeutique est l’une des deux voies d’action de ces molĂ©cules angiotensin receptor neprilysin inhibitor, la deuxiĂšme ciblant la voie rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone. Le sacubitril constitue actuellement le seul reprĂ©sentant de cette classe thĂ©rapeutique, indiquĂ©e dans l’insuffisance cardiaque dont l’HTA est une des composantes. Une autre classe thĂ©rapeutique pourrait Ă©galement ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e celle des inhibiteurs de l’aminopeptidase A. Ces molĂ©cules visent Ă  cibler l’activitĂ© du systĂšme rĂ©nine-angiotensine cĂ©rĂ©bral qui est anormalement Ă©levĂ©e chez les patients hypertendus. Elles permettraient de mieux contrĂŽler la tension artĂ©rielle par une action centrale. Enfin, des donnĂ©es suggĂ©rant que le systĂšme immunitaire est impliquĂ© dans la physiopathologie des maladies cardiovasculaires comme l’HTA s’accumulent. En effet, l’inflammation chronique associĂ©e Ă  certaines conditions surpoids, tabagisme
 engendrerait une inflammation vasculaire chronique Ă  bas bruit, dans laquelle certains mĂ©diateurs de l’immunitĂ© sont surexprimĂ©s cytokines
. Des travaux prĂ©liminaires cherchent Ă  cibler les mĂ©diateurs de l’immunitĂ© rĂ©duisant l’inflammation vasculaire, et secondairement la pression artĂ©rielle. 
 et d’autres approches thĂ©rapeutiques ParallĂšlement, les progrĂšs technologiques et la meilleure connaissance de la physiopathologie de l’HTA ont progressivement permis d’envisager des approches interventionnelles pour combattre les formes rĂ©sistantes. Parmi les diffĂ©rentes techniques en cours de dĂ©veloppement, la dĂ©nervation rĂ©nale est la plus avancĂ©e elle consiste Ă  dĂ©truire – par radiofrĂ©quence ou par ultrasons – les fibres nerveuses sympathiques innervant les artĂšres rĂ©nales. Ces derniĂšres sont en effet impliquĂ©es dans la neuromodulation de la pression artĂ©rielle. Des essais cliniques sont aujourd’hui menĂ©s pour dĂ©terminer quels sont les patients les plus aptes Ă  rĂ©pondre Ă  ce traitement, les modalitĂ©s opĂ©ratoires optimales garantissant le meilleur rĂ©sultat et l’efficacitĂ© Ă  long terme de la technique. Elle est d’ores et dĂ©jĂ  proposĂ©e dans certains cas d’HTA sĂ©vĂšre et rĂ©sistante, Ă  risque pour le patient. La stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs est une autre approche en dĂ©veloppement. Elle se fonde sur la prĂ©sence de fibres nerveuses sensibles Ă  la pression artĂ©rielle au niveau de la carotide et de la crosse de l’aorte. Dans les situations normales, une augmentation de la pression artĂ©rielle est suivie par un rĂ©flexe de vasodilatation et une baisse de la frĂ©quence cardiaque bradycardie qui permettent de rĂ©tablir une valeur normale. La plupart du temps, les barorĂ©cepteurs des patients hypertendus deviennent progressivement moins sensibles et perdent leur capacitĂ© Ă  rĂ©guler la pression artĂ©rielle. L’implantation d’un stimulateur dĂ©livrant un faible courant Ă©lectrique est aujourd’hui Ă©tudiĂ©e afin de stimuler les barorĂ©cepteurs et de rĂ©tablir ainsi cette capacitĂ© de rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle. Elle fait aujourd’hui l’objet d’études cliniques dans des services spĂ©cialisĂ©s au cours desquelles la sĂ©curitĂ©, l’efficacitĂ© Ă  court et long terme et la tolĂ©rance de l’approche invasive doivent ĂȘtre mieux Ă©tudiĂ©es. Des Ă©tudes permettront Ă©galement de dĂ©terminer s’il est possible d’obtenir un meilleur contrĂŽle de l’HTA en associant la dĂ©nervation rĂ©nale et la stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs. Dossier rĂ©alisĂ© en collaboration avec Bernard LĂ©vy, unitĂ© 970 Inserm/UniversitĂ© Paris Descartes, Paris Centre de recherche cardiovasculaire PARCC, HĂŽpital europĂ©en George Pompidou, Paris.
StreamAgainst Muco : un événement digital pour lutter contre la mucoviscidose. A la une
D’aprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  la demande du ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle, 30% des plus de 35 ans sont traitĂ©s par un mĂ©dicament antihypertenseur. Mais tous n’adaptent pas forcĂ©ment leur mode de vie Ă  cette l’occasion de la JournĂ©e nationale de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle ce mardi 18 dĂ©cembre, le ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle lance une nouvelle campagne d’information sur cette maladie. BaptisĂ©e Hypertendus suivez le guide ! et relayĂ©e sur son site internet, cette campagne entend rappeler aux personnes qui souffrent de cette maladie, l’importance de bien surveiller leur hypertension, afin d'adapter le traitement en cas de besoin.>> A lire aussi Hypertension, repĂ©rez vite les premiers signes A l'occasion de cette JournĂ©e nationale, une Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Kantar Health, qui montre que 30 % de la population française ĂągĂ©e de plus de 35 ans est traitĂ©e par un mĂ©dicament antihypertenseur soit 11,4 millions de personnes. Un chiffre auquel les spĂ©cialistes pensent qu’il faut rajouter 4 millions de personnes qui souffrent d’hypertension sans le savoir. Chaque annĂ©e, 120 000 infarctus du myocarde et 130 000 accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux sont favorisĂ©s par l’hypertension artĂ©rielle dans notre pays constituant un des premiers motifs de handicap » explique le Dr Bernard VaĂŻsse, prĂ©sident du CFLHTA, et cardiologue Ă  l’hĂŽpital de la Timone Ă  Marseille. D’oĂč cette nouvelle campagne d’information qui met l’accent sur des conseils pratiques destinĂ©s aux personnes hypertendues, pour les aider Ă  contrĂŽler leur pression artĂ©rielle.>> A lire aussi Bien gĂ©rer son hypertension On ne sait pas encore guĂ©rir l’hypertension artĂ©rielle. Il n’est actuellement possible que de faire baisser temporairement les chiffres tensionnels grĂące Ă  des mĂ©dicaments antihypertenseurs dont l’action est de courte durĂ©e. D’oĂč l’importance de contrĂŽler sa tension rĂ©guliĂšrement mais aussi d’adapter son mode de vie Ă  cette pathologie » explique-t-on au ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension Kantar Health montre Ă©galement que le contrĂŽle par automesure stagne. Ce constat s’explique par le mauvais usage de l’appareil d’automesure achetĂ© par les hypertendus qui ont besoin de plus amples informations et conseils prodiguĂ©s par le mĂ©decin ou le pharmacien pour apprendre Ă  bien mesurer leur tension rĂ©guliĂšrement » affirme le Docteur Bernard VaĂŻsse. Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s
Lerisque de troubles rĂ©naux, rĂ©tiniens, vasculaires est Ă©galement diminuĂ©. Lire la suite de l'article. Mots-clĂ©s : Hypertension arterielle, Traitement hypertension, symptĂŽme hypertension, Vertiges, Mal de tete. Source : ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle, www.comitehta.org. Hypertension et vous, vous dormez comment ? A l’occasion de la JournĂ©e nationale de lutte contre l’hypertension du 14 dĂ©cembre 2010, le ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle CFLHTA lance une campagne d’information autour du thĂšme du sommeil. Quel lien existe-t-il entre sommeil et pression artĂ©rielle ?Un mauvais sommeil augmente le risque d’hypertensionAu cours du sommeil, la pression artĂ©rielle baisse et met le cƓur et les artĂšres au repos. En cas de troubles du sommeil, la pression artĂ©rielle est perturbĂ©e, ce qui peut favoriser une hypertension artĂ©rielle ou modifier l’efficacitĂ© d’un traitement est donc important de dĂ©pister les troubles du sommeil. La somnolence durant la journĂ©e est un bon indicateur, tout comme les ronflements ou les apnĂ©es du sommeil multiples arrĂȘts respiratoires au cours du sommeil.Le ComitĂ© vient d’éditer un livret Ă  destination des hypertendus afin de les informer et de les aider Ă  dĂ©pister d’éventuels troubles du sommeil sur l’hypertensionQuelque 11 millions de Français sont traitĂ©s pour hypertension artĂ©rielle. On estime par ailleurs que plus de 4 millions ignorent avoir une tension artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. Or une hypertension non traitĂ©e double le risque de maladie parle d’hypertension Ă  partir des chiffres tensionnels 140 mmHg pression systolique / 90 mmHg pression diastolique.En conclusion, faites mesurer votre pression artĂ©rielle Ă  chaque consultation !Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir Dossier de presse du ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle CFLHTA, dĂ©cembre 2010.

Lhypertension artĂ©rielle (HTA) est la maladie la plus frĂ©quente en France : prĂšs de 12 millions de Français sont touchĂ©s et quelque 3 millions supplĂ©mentaires ignorent qu’ils en souffrent.

Attaques cĂ©rĂ©brales et dĂ©mences font partie des dangers menaçant l'hypertendu qui s'ignore ou nĂ©glige son traitement, soulignent les spĂ©cialistes Ă  l'occasion de la JournĂ©e nationale de lutte contre l'hypertension, organisĂ©e mardi, sur le thĂšme "Je protĂšge mon cerveau en soignant mon hypertension!". L'enjeu est d'importance "15 millions de Français sont touchĂ©s par l'hypertension dont 10,5 millions sont traitĂ©s", indique Ă  l'AFP le Dr Xavier Girerd du ComitĂ© français de lutte contre l'hypertension ArtĂ©rielle CFLHTA qui dĂ©bute sa campagne 2009 Ă  l'occasion de cette journĂ©e. On peut dĂ©charger une brochure ou tester ses connaissances sur son site avec des "quiz" questions vrai-faux sur hypertension artĂ©rielle HTA et alcool, pilule ou exercice physique ou savoir comment mesurer soi mĂȘme sa tension. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement EspĂ©rance de vieMal soignĂ©e, l'hypertension artĂ©rielle peut provoquer des infarctus du myocarde, des insuffisances rĂ©nales, des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux AVC, mais aussi des troubles de la mĂ©moire, des dĂ©mences", souligne le ComitĂ© . "L'espĂ©rance de vie des hypertendus traitĂ©s est identique Ă  celle de la population indemne d'HTA, alors que celle des non traitĂ©s est raccourcie de sept ans". "Le traitement anti-HTA est le seul moyen de prĂ©vention efficace reconnu pour Ă©viter les risques de dĂ©mence", ajoute le comitĂ©. "En abaissant ses chiffres en dessous de 14/9 on peut rĂ©duire de 42% le risque d'AVC", relĂšve aussi le Dr Girerd. "Sur les patients traitĂ©s, 51 % sont contrĂŽlĂ©s tension en dessous de 14/9 contre 40 % il y a 5 ans. Ce rĂ©sultat place la France en tĂȘte des pays europĂ©ens en terme de bons traitements", dit-il . L'AVC est la 3e cause de dĂ©cĂšs en France et la 1Ăšre cause de handicap paralysie.... De nombreuses Ă©tudes ont rĂ©cemment dĂ©montrĂ© l'effet protecteur des mĂ©dicaments antihypertenseurs contre le dĂ©clin intellectuel et la dĂ©mence, selon le professeur Jean-Jacques Mourad, prĂ©sident du CFLHTA. Parmi elles, une Ă©tude appelĂ©e "Syst-EUR 2" sur prĂšs de 3000 patients pendent 4 ans, a prouvĂ© pour la premiĂšre fois en 2001 qu'un traitement antihypertenseur rĂ©duit de 55% les risques de survenues de dĂ©mences de tout type y compris d'Alzheimer, souvent associĂ©e aux dĂ©mences vasculaires. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique
4vgLogw.
  • bpq2sb55m0.pages.dev/283
  • bpq2sb55m0.pages.dev/485
  • bpq2sb55m0.pages.dev/12
  • bpq2sb55m0.pages.dev/304
  • bpq2sb55m0.pages.dev/242
  • bpq2sb55m0.pages.dev/220
  • bpq2sb55m0.pages.dev/465
  • bpq2sb55m0.pages.dev/448
  • comitĂ© français de lutte contre l hypertension artĂ©rielle