Commeon prie avant de partir, Laissez-moi vous bĂ©nir, jeune Ăąme, - Ange qui serez un martyr ! Ton seuil profond lui semble une rougeur de feu ; Sur ton vide pour lui quand ta pierre se lĂšve, Il s'y penche ; il y voit, ainsi que dans un rĂȘve, La face vague et sombre et l'oeil fixe de Dieu. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poĂšmes de
ï»żComme s’il pressentait que son heure Ă©tait proche, Grave, il ne faisait plus Ă  personne une reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eĂ»t A peine vingt poils blancs Ă  sa barbe encore noire ; Il s’arrĂȘtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu’il Ă©tait chamelier. Il semblait avoir vu l’Eden, l’ñge d’amour, Les temps antĂ©rieurs, l’ùre immĂ©moriale. Il avait le front haut, la joue impĂ©riale, Le sourcil chauve, l’oeil profond et diligent, Le cou pareil au col d’une amphore d’argent, L’;air d’un NoĂ© qui sait le secret du dĂ©luge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche Ă©tait toujours en train d’une priĂšre ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s’occupait de lui-mĂȘme Ă  traire ses brebis ; Il s’asseyait Ă  terre et cousait ses habits. Il jeĂ»nait plus longtemps qu’autrui les jours de jeĂ»ne, Quoiqu’il perdĂźt sa force et qu’il ne fĂ»t plus jeune. A soixante-trois ans une fiĂšvre le prit. Il relut le Coran de sa main mĂȘme Ă©crit, Puis il remit au fils de SĂ©id la banniĂšre, En lui disant » Je touche Ă  mon aube derniĂšre. Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. » Et son oeil, voilĂ© d’ombre, avait ce morne ennui D’un vieux aigle forcĂ© d’abandonner son aire. Il vint Ă  la mosquĂ©e Ă  son heure ordinaire, AppuyĂ© sur Ali le peuple le suivant ; Et l’étendard sacrĂ© se dĂ©ployait au vent. LĂ , pĂąle, il s’écria, se tournant vers la foule ; » Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ; La poussiĂšre et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis l’aveugle et je suis l’ignorant. Le lendemain matin, voyant l’aube arriver AboubĂškre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la priĂšre. » Et sa femme AĂŻscha se tenait en arriĂšre ; Il Ă©coutait pendant qu’AboubĂškre lisait, Et souvent Ă  voix basse achevait le verset ; Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte. Et l’ange de la mort vers le soir Ă  la porte Apparut, demandant qu’on lui permĂźt d’entrer. Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer De la mĂȘme clartĂ© qu’au jour de sa naissance ; Et l’ange lui dit Dieu dĂ©sire ta prĂ©sence. — Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut, Un souffle ouvrit sa lĂšvre, et Mahomet mourut. »→ A LIRE AUSSI Mots Ă  la femme, miroir de vie Par Khalifa Ababacar Gaye Victor Hugo, le 15 janvier Nice, Le 7 fĂ©vrier 2015→ A LIRE AUSSI JournĂ©e de la femme MadickĂ© Niang anticipe avec un poĂšme touchant ! → A LIRE AUSSI Saccage chez le maire de Keur Massar AccusĂ© d’en ĂȘtre le cerveau, Pape Sarr rĂ©pond vidĂ©o
Jamaisun doute sur la religion de l’homme ne nous a inquiĂ©tĂ©. Et voilĂ  qu’une vĂ©ritĂ© Ă©blouissante Ă©clate, aprĂšs plus d’un siĂšcle de sa mort, pour nous rĂ©vĂ©ler un poĂšme oĂč Victor Hugo chante le ProphĂšte Mohamed. Ce poĂšme « L’an neuf de l’HĂ©gire » montre bien que Victor Hugo Ă©tait bien informĂ© sur le ProphĂšte RĂ©sumĂ©s L’article entreprend de venir Ă  bout de la rumeur tenace, celle d’une stricte interdiction de la reprĂ©sentation figurative de Mohammed dans les beaux-arts. Il commence par rappeler qu’il n’y en a pas la moindre trace dans le Coran, qui ne condamne que l’idolĂątrie, ni dans les hadiths, oĂč pointe il est vrai une vive hostilitĂ© Ă  l’égard des crĂ©ateurs de formes et de leurs productions. On ne trouve pas en islam de thĂ©orisation de l’aniconisme ou de l’hostilitĂ© aux images, si bien que la pratique des images a variĂ© considĂ©rablement selon les Ă©poques et les pays, les chiites Ă©tant en rĂšgle gĂ©nĂ©rale beaucoup plus tolĂ©rants en la matiĂšre que les sunnites. L’auteur fait mĂ©moire Ă  la fois de la tradition de reprĂ©sentation du ProphĂšte dans le cadre des manuscrits historiques, en particulier en Iran et aussi en Inde, et suggĂšre pour finir que l’islam est capable d’évoluer de nos jours Ă  ce sujet pourvu qu’il puisse profiter des enseignements de sa propre histoire et que celle-ci ne soit pas indĂ»ment tronquĂ©e. This paper tackles the common misconception of a strict prohibition edicted by Muhammad of figurative representations in arts. There is no trace of such a ruling in the Kuran, that only condemns idolatry, nor in the Hadith, inspite of a growing hostility towards creator of images and their productions. There is no theorisation in Islam of aniconism nor of hostility towards images. Therefore, usage has varied within time and places, Chiites being as a rule more open on the matter than Sunnis. The tradition of representing the Prophet within historical manuscripts, notably in Iran and also India, is mentioned, and it is suggested that Islam is capable of evolving nowadays on this matter as long as it is able to benefit from the teaching of its own history and that the later is not undully de page EntrĂ©es d'index Haut de page Notes 1 Fr. BƓspflug, Caricaturer Dieu ? Pouvoirs et dangers de l’image, Paris, Bayard, 2006 ; Id., Caricaturer Dieu ? Se moquer du ProphĂšte ? LibertĂ© d’expression et respect du sacrĂ© », Bulletin du Centre Protestant d’Études [GenĂšve], 60/1-2, mars 2008, p. 25-47 ; Laughing at God. The Pictorial History of Boundaries Not to be Crossed », dans H. Geybels, W. Van Herck Ă©d., Humour and Religion. Challenges and Ambiguities, Londres/New York, 2011, p. 204-217 ; D. Avon Ă©d., La Caricature au risque des autoritĂ©s politiques et religieuses, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010. 2 Charb-Zineb, La Vie de Mahomet, Ier Partie Les dĂ©buts d’un prophĂšte », hors-sĂ©rie de la revue Charlie-Hebdo, janvier 2013 Charb est le nom du dessinateur, et Zineb, sociologue des religions », signe l’Avant-propos. Cette BD est prĂ©sentĂ©e par Charb dans Charlie-Hebdo n° 1072, du 2 janvier 2013, p. 9, oĂč l’on trouve Ă©galement une interview, par Charb, d’Abdennour Bidar. Nous sommes d’autant moins suspect de mĂ©priser le 9e art que nous avons saluĂ© avec Ă©loge la publication du gros beau-livre » qui lui est consacrĂ© aux Éditions Citadelle & Mazenod sous le titre L’art de la Bande dessinĂ©e Le Figaro et vous, lundi 29 octobre 2012, p. 38, interview par Olivier Delcroix. Mais enfin le dĂ©bat public, qui n’a rien Ă  perdre Ă  l’existence de cette BD relevant d’un acte de subversion athĂ©e, laĂŻque, universaliste et antiraciste », a aussi besoin d’autre chose
 dans le prolongement de A. S. Melikian-Chirvani, L’islam, le verbe et l’image », dans Fr. BƓspflug, N. Lossky Ă©d., NicĂ©e II, 787-1987. Douze siĂšcles d’images religieuses, Paris, 1987, p. 89-117, et en derniĂšre date de O. Hazan, Lavoie dir., Le ProphĂšte Muhammad. Entre le mot et l’image, MontrĂ©al [QuĂ©bec], 2011. Je n’ai pas accĂ©dĂ© Ă  P. Soucek, The Life of the Prophet Illustrated Versions », dans P. Soucek Ă©d., Content and Context of Visual Arts in the Islamic World, The Pennsylvania State University Press, 1988, p. 193-217, ni Ă  Chr. Gruber, Between Logos Kalima and Light Nur Representations of the Prophet Muhammad in Islamic Painting », Muqarnas, 26, 2009. 3 Un mĂ©moire de master a Ă©tĂ© soutenu Ă  Strasbourg sous ma direction, celui d’Ameer JajĂ©, sur Marie dans le Coran ». 4 Tilman Nagel, Muhammad. Zwanzig Kapitel ĂŒber den Propheten der Muslime, Oldenburg, 2010 ; tr. fr. par Jean-Marc TĂ©taz, Mahomet. Histoire d’un Arabe, invention d’un ProphĂšte, GenĂšve, 2012. 5 Mohammad Ali Amir-Moezzi dir., Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, Bouquins », 2007 ; Michel Cuypers, La composition du Coran. Nazm al-Quran, Paris, Gabalda, RhĂ©torique sĂ©mitique », 2012. 6 M. Reeber, L’Islam, Les Essentiels Milan », Paris, 2005, p. 16 trĂšs claire double page sur l’élaboration du droit islamique, p. 16-17. 7 C’est redit avec toute la clartĂ© souhaitable par S. Basalamah, Le paradoxe de la reprĂ©sentation du prophĂšte Muhammad entre Ă©ducation spirituelle et monothĂ©isme radical », dans O. Hazan, Lavoie, p. 19-42 23. 8 R. Paret, Textbelege zum islamischen Bildverbot », dans Das Werk des KĂŒnstlers, MĂ©langes Hubert Schrade, Stuttgart, 1960, p. 36-48 ; Das islamische Bildverbot und die Schia », dans E. GrĂ€f Ă©d., Festschrift Werne Caskel zum 70. Geburtstag, Leyde, 1968, p. 224-232 ; Die Entstehungszeit des islamischen Bildverbots », Kunst des Orients, 2, 1977, p. 155-181 ; Bildverbot, III. Islam », Lexikon des Mittelalters, 1981, t. II, col. 152. Je n’ai pas pu consulter Mazhar Sevket Ipsiroglu, Das Bild im Islam ein Verbot [ ?] und seine Folgen, Munich, 1971. 9 P. Lory, L’aniconisme en Islam », Le discours psychanalytique – Revue de l’Association Freudienne, n° 2 octobre 1989, aniconisme », dans J. et D. Sourdel, Dictionnaire historique de l’Islam, Paris, PUF, 1996. 10 P. Heine, Images », Dictionnaire de l’Islam, Turnhout, 1995. 11 S. Naef, Y a-t-il une question de l’image » en islam ?, GenĂšve, 2003, p. 13. 12 Je dois d’avoir pris conscience de cette problĂ©matique Ă  mon collĂšgue et ami Pierre Lory, que je remercie pour sa relecture. J’en profite pour remercier aussi de leur attention Mgr Pierre Boz, Ralph Stehly, Évelyne Martini et Françoise Bayle. 13 Versions anciennes de la Bible versions arabes », dans Dictionnaire encyclopĂ©dique de la Bible, Turnhout, 1987 ; voir D. Gimaret, Dieu Ă  l’image de l’homme. Les anthropomorphismes de la sunna et leur interprĂ©tation par les thĂ©ologiens, Paris, Les Éditions du Cerf, 1997 p. 126 il parle d’une ignorance pure et simple du texte Ă©crit de la Bible et d’une connaissance plutĂŽt floue de donnĂ©es bibliques circulant par oral. 14 Chr. Robin, Les religions de l’Arabie avant l’islam », Le Monde de la Bible, n° 129 L’Orient, de JĂ©sus Ă  Mahomet », 2000, p. 29-33 33. 15 Cor V, 92 Pierres dressĂ©es AnsĂąb et flĂšches divinatoires sont une souillure et une Ɠuvre de Satan, Ă©vitez-les » ; VI, 74 il est question des idoles dont s’est dĂ©tournĂ© Abraham en rĂ©volte contre son pĂšre qui continue de les adorer et qui en fabrique Terah. 16 III, 43 ; VII, 133-134 ; XXII,31 ; XXV, 3-4. La sourate VII contient un rĂ©cit de la rĂ©vĂ©lation de la Loi Ă  MoĂŻse et de l’épisode du Veau d’or VII, 143-151 ; T. Fahd, Nusub », Sanam », dans EncyclopĂ©die de l’Islam, 2e Ă©d., Leyde, t. 9, 1998 ; G. R. Hawting, The Idea of Idolatry and the Emergence of Islam, Cambridge University Press, 1999. A. Meddeb, dans Art Press, 2004, p. 19, signale encore la sourate 34, 13, parlant des dĂ©mons maĂźtres sculpteurs qui gouvernent l’atelier de Salomon. 17 Markus Hattstein, Peter Delius dir., L’islam. Arts et civilisation, Könemann, 2004, sp. les deux premiers chapitres. 18 J. Wensinck [T. Fahd], Sura », EncyclopĂ©die de l’Islam, t. IX, 1997, p. 925-199. 19 S. Naef, p. 14-15. S’il n’y a pas de position trĂšs ferme du Coran en la matiĂšre, ce serait, selon cet auteur, parce que le culte des images n’existait presque pas en Arabie ; voir Gimaret, Dieu, p. 123 s.. 20 Voir Paret. 21 Reeber, p. 19. 22 L’associationnisme est le grief adressĂ© par l’islam Ă  toutes les autres religions, me semble-t-il, dans la mesure oĂč il estime que l’idĂ©e pure de Dieu ne se trouve qu’en Islam, les autres religions associant Dieu Ă  ce qui n’est pas lui. Au jour du Jugement, seront regroupĂ©s et rĂ©clamĂ©s par l’Enfer trois sortes d’individus Tout individu ayant associĂ© Ă  Dieu d’autres divinitĂ©s ; tout tyran violent ; et les dessinateurs » Amdouni, p. 286. 23 Tawhid », dans Janine et Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, Paris, PUF, 1996. 24 Alfred-Louis de PrĂ©mare, Les Fondations de l’Islam. Entre Ă©criture et histoire, Paris, Seuil, 2002, p. 24. 25 T. Nagel, Die religionsgeschichtlichen Wurzeln des sogenannten Bilderverbotes im Islam », dans H. J. Klimkeit, Götterbild in Kunst und Schrift, Bonn, 1984, p. 93 s. 26 Pierre Lory, Les rĂȘves dans la culture musulmane, Paris, 2000 ; Le RĂȘve et ses interprĂ©tations en Islam, Paris, Albin Michel, 2003 ; La Vision de Dieu dans l’onirocritique musulmane mĂ©diĂ©vale, Paris, 2 vol. 2009 ; sur les six principaux sens du mot image » en française, voir Fr. BƓspflug, La PensĂ©e des images. Entretiens sur Dieu dans l’art, avec BĂ©rĂ©nice Levet, Paris, Bayard, 2011, sp. p. 53-57. 27 Paret ; P. Heine, Images », Dictionnaire de l’islam, soutient qu’ un grand nombre de paroles attribuĂ©es au ProphĂšte se rapportent au rejet des images et mettent en garde contre le danger de l’idolĂątrie liĂ©e aux reprĂ©sentations figurĂ©es ». A. Meddeb, dans Art Press, 2004, p. 19, parle d’ un chapitre consacrĂ© Ă  l’image » celle-ci est pensĂ©e comme habitĂ©e par un manque que rien ne rĂ©pare. D’oĂč le rĂ©flexe autant ne pas faire d’image. Quelle est la nature de ce manque ? C’est le mouvement. L’image ne peut pas entrer en mouvement. On ne peut pas lui insuffler la vie, donc l’esprit. » A. Meddeb y voit la reprise, en plus narratif, d’un Ă©lĂ©ment de philosophie platonicienne qui serait exprimĂ© dans la RĂ©publique la mimĂšsis crĂ©e du mensonge. 28 Muhammad-Ali Amir Moezzi, Christian Jambet, Qu’est-ce que le shi’isme ?, Paris, Fayard, 2004 ; courte et claire prĂ©sentation dans Amin Maalouf, Le DĂ©rĂšglement du monde, Paris, 2009. 29 R. Stehly, Le SahĂźh de BukhĂąrĂź, texte arabe avec versions parallĂšles, traduction et commentaire des hadiths 1 Ă  25, contribution Ă  l’étude du hadith, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 1998, 2 vol. 30 Imamisme duodĂ©cimain », dans J. Sourdel, D. Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, Paris, 1996. 31 Naef, p. 22, cite T. Arnold qui avait soulignĂ© ce point dĂšs 1928. 32 Sous les Ommeyades, la reprĂ©sentation des ĂȘtres ayant une Ăąme » ne semble pas avoir fait l’objet d’une condamnation stricte ; voir Françoise Micheau, Les dĂ©buts de l’Islam. Jalons pour une nouvelle histoire, 2012, Paris, TĂ©traĂšdre le couverture de ce livre reproduit deux faces humaines. 33 Le ProphĂšte aurait dit Les gens qui auront les chĂątiments les plus durs sont les dessinateurs » Qaradhawi, p. 112 ; Le fait de dessiner sur les vĂȘtements, les murs, sur les pierres, sur la monnaie » est le quarante-huitiĂšme pĂ©chĂ© majeur » Amdouni, p. 285 ; R. Stehly, Un problĂšme de thĂ©ologie islamique la dĂ©finition des fautes graves kabñ’ir”, Revue des Études Islamiques, 1979, p. 185-201 ; Abderrazak Mahri, Les Grands PĂ©chĂ©s selon le Coran et la Tradition, Paris, Ennour, 2002, p. 141 et suiv. 34 Belting, Image et culte, tr. fr., Paris, 1998, p. 186 avec renvois bibliographiques. 35 Qaradhawi, p. 114. 36 Qaradhawi, p. 117. 37 Meddeb, Art Press, p. 19. 38 Meddeb, Art Press, p. 19. 39 Contentons-nous de mentionner PersĂ©polis, la bande dessinĂ©e autobiographique de Marjane Satrapi dont s’est inspirĂ© un long mĂ©trage 2007 prĂ©sentĂ© Ă  Cannes et interdit de diffusion au Liban et en Tunisie, et surtout celle qu’a dĂ©clenchĂ©e Innocence of Muslims, la vidĂ©o anti-islam amĂ©ricaine produite en 2012, sans parler des effets provoquĂ©s par les rĂ©actions de Charlie-Hebdo. 40 Normalement, les bandes dessinĂ©es religieuses, nombreuses en Islam, ne reprĂ©sentent pas le ProphĂštes, ni les autres prophĂštes, ni mĂȘme les grands Compagnons AlĂź. Mais il se pourrait qu’il faille nuancer. M. Sifaoui, L’Affaire des caricatures, Paris, 2006, p. 53-55, apporte une utile mise au point, sous la plume d’un journaliste qui se dĂ©clare musulman p. 15 Afin d’éviter l’idolĂątrie, certains courants ont dĂ©cidĂ© qu’il Ă©tait strictement interdit de reprĂ©senter le prophĂšte Mahomet, alors que d’autres courants de l’islam sont restĂ©s totalement muets sur cette question. Cela Ă©tant dit, les dĂ©fenseurs de l’interdiction savent que c’est une tradition qui est rejetĂ©e car elle ne trouve aucun argument coranique sur lequel elle pourrait reposer. Certains courants sunnites et les diffĂ©rentes Ă©coles chiites ne tiennent d’ailleurs pas compte de cet interdit. C’est la raison pour laquelle on peut trouver aujourd’hui des reprĂ©sentations du ProphĂšte dans certains pays musulmans. De nombreuses reprĂ©sentations de Mahomet figurent dans l’art islamique traditionnel. [
] Il existe aujourd’hui plusieurs adaptations modernes du Coran rĂ©alisĂ©es en bande dessinĂ©e. Quelques-unes sont l’Ɠuvre de musulmans Ă©clairĂ©s tel l’universitaire tunisien Youssef Seddik. Ces adaptations ont Ă©tĂ© publiĂ©es sans qu’il n’y ait eu la moindre protestation, en tout cas aucune comparable Ă  celle qui a suivi la publication des dessins danois. » M. Sifaoui revient sur ce sujet p. 162-163. 41 Cette interdiction de l’image de Muhammad a des limites – certaines scĂšnes de sa vie, notamment son ascension au paradis, ont Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©es dans l’art de la miniature persane voir M. Bernus-Taylor, dans Fr. BƓspflug dir., Les religions et leurs chefs-d’Ɠuvre, hors-sĂ©rie de ActualitĂ© des religions, Paris, 2000, p. 80 s. oĂč l’on observe que le visage du prophĂšte est comme voilĂ© –, et ne peut pas invoquer les mĂȘmes arguments que l’interdiction de l’image d’Allah. Les autres prophĂštes ont aussi Ă©tĂ© figurĂ©s, et l’on ne voit pas trĂšs bien pour quelles raisons spĂ©cifiques les prophĂštes ne pourraient pas l’ĂȘtre. 42 D’aprĂšs François ClĂ©ment, chercheur au CNRS, citĂ© par Serge Lafitte, Ă  la note 45. 43 Sifaoui, L’Affaire des caricatures, p. 163-164, qui fait observer qu’il y a lĂ  un appel Ă  la reprĂ©sentation, Ă  tout le moins dans l’imaginaire collectif » 164. 44 Mahomet. RĂ©cits français de la vie du ProphĂšte, rĂ©unis par Philippe-J. Salazar, Paris, Éditions Klincksieck, 2006. 45 Serge Lafitte, Peut-on reprĂ©senter le ProphĂšte en Islam ? », Le Monde des religions, juillet-aoĂ»t 2006, p. 50-51, en reproduit une, provenant d’Iran sans autre rĂ©fĂ©rence, avec la lĂ©gende suivante Mohamed adolescent et pas encore prophĂšte pour contourner l’interdit de la reprĂ©sentation. » Ces images du ProphĂšte adolescent seraient en vente au bazar de TĂ©hĂ©ran. L’article de S. Lafitte emprunte beaucoup aux propos de Jean-François ClĂ©ment recueillis dans Le Monde du 5 fĂ©vrier 2006. ClĂ©ment, professeur Ă  Nancy, a Ă©crit avec O. Roy, L’Islam, Ă©d. Autrement, 1994 ; de lui Ă©galement L’image dans le monde arabe interdits et possibilitĂ©s », dans G. BeaugĂ©, ClĂ©ment dir., L’image dans le monde arabe, Paris, Éd. du CNRS, 1995, p. 11-42. 46 D’aprĂšs Serge Lafitte, Peut-on reprĂ©senter le ProphĂšte en Islam ? »., citant Jean-François ClĂ©ment aucun renvoi Ă  des textes Ă©ditĂ©s. 47 Th. Arnold, Painting in Islam, p. 92-93 ; O. Grabar, M. Natif, The Story of Portraits of the Prophet Muhammad », dans Écriture, calligraphie et peinture, Studia Islamica, 96, 2003, p. 19-38 et pl. VI-IX. 48 Je fais mienne cette distinction lue chez O. Hazan, dans O. Hazan, Lavoie, p. 117. 49 Le terme de maqĂąmĂąt sĂ©ances » dĂ©signe un genre littĂ©raire arabe classique dĂ©veloppĂ© au xe siĂšcle. Il est composĂ© de rĂ©cits courts et indĂ©pendants en prose rimĂ©e avec des insertions de poĂ©sie. Créé par al-HamadhĂąnĂź 968-1008, ce genre d’une virtuositĂ© stylistique Ă©tincelante culmine avec al-HarĂźrĂź 1054-1122. Les MaqĂąmĂąt d’al-HarĂźrĂź ont Ă©tĂ© luxueusement enluminĂ©es par Al-WĂąsitĂź Ă  Bagdad en 1237. Ces peintures offrent un tableau incomparable de la vie des villes et des compagnes du monde arabe mĂ©diĂ©val. 50 M. Scopello, Les manichĂ©ens, de grands communicateurs », dans Religions & Histoire, n° 3, juillet-aoĂ»t 2005, p. 37-39 Les manuscrits manichĂ©ens et leurs enluminures raffinĂ©es ont exercĂ© une vĂ©ritable fascination notamment dans l’Iran islamique. C’est ainsi qu’un auteur du xiie siĂšcle, Ibn Af-JawzĂź, relate de maniĂšre saisissante ce bĂ»cher allumĂ© Ă  Bagdad en 923 pour brĂ»ler quatorze sacs de livres confisquĂ©s aux sectateurs de Mani et d’oĂč s’écoulent des ruisseaux d’or et d’argent fondus » citĂ© par F. DĂ©roche, Le Livre manuscrit arabe, Paris, BNF, 2004, p. 113. 51 Michael Barry, L’Art figuratif en islam mĂ©diĂ©val. L’Ɠuvre du peintre Behzad de HĂ©rĂąt 1465-1535, Paris, 2004 ; Rachel Milstein, La Bible dans l’art islamique, Paris, 2005 ; un certain nombre de prĂ©cisions contenues dans les lignes qui prĂ©cĂšdent proviennent d’une correspondance avec Sylvie Naef, que je remercie ; voir son L’Islam et l’image, sp. chap. 2. 52 Sheila Blair, Jonathan Bloom, Caricature, 2/ Elsewhere, ii, Islamic », Dictionary of Art, 1996, p. 761. 53 Sir Arnold, The Old and New Testament in Muslim Religious Art, Londres, 1928, 1932 ; Id., Painting in Islam, 1924, Ă©d. rĂ©visĂ©e, New York, 1965 ; A. A. Cohen, The Hebrew Bible in Christian, Jewish and Muslim Art, New York, 1963 ; N. Brosh, R. Milstein, Biblical Stories in Islamic Painting, JĂ©rusalem, 1991 54 R. Milstein, The Iconography of Moses in Islamic Art », Jewish Art 12/13, 1986-1987, p. 199-212. 55 A. Chastel, La rencontre de Salomon et de la reine de Saba dans l’iconographie mĂ©diĂ©vale », Gazette des Beaux Arts, 6e PĂ©riode, t. XXXV, 91e annĂ©e, 1949, p. 99-114. 56 Meddeb, Art Press, p. 20 Ainsi, l’image rend manifeste l’interprĂ©tation incarnationniste du Coran [
] Le peintre qui avait peint l’Annonciation puis Muhammad recevant le Verbe pressentait l’analogie entre les deux scĂšnes, il savait que l’opĂ©ration de la rĂ©ception coranique plaçait son protagoniste dans une situation mariale ». 57 Elle est tirĂ©e du recueil sans auteur, ni date, ni lieu d’édition, dans Lithographies originales Hors-texte couleurs. 58 A. Meddeb, Contre-PrĂȘches, chronique 28, p. 117 puis 119, qui renvoie Ă  la chronique n° 1. 59 1/ les Qisas al-anbiya rĂ©cits prophĂ©tiques ; 2/ Les vestiges des siĂšcles passĂ©s d’Al-Biruni texte produit vers 1000, illustrĂ© en 1307 ; 3/ Le compendium des chroniques de Rashid al-Din Tabib le plus ancien manuscrit Ă  peintures date de 1306-1307 ; 4/ Le Miraj Nameh de Mir Haydar 1436, racontant le Voyage nocturne du ProphĂšte Ă  travers les cieux et les enfers j’emprunte cette prĂ©sentation Ă  O. Hazan, p. 117-118. 60 C’est ce qu’écrit Jacqueline RĂ©my dans L’Express, 9 fĂ©vrier 2006, p. 58. 61 A. Vernay-Nouri, Muhammad, une reprĂ©sentation licite
 hors du champ religieux », Le Monde de la Bible, n° 197, juin-juillet-aoĂ»t 2011, p. 12-13. 62 La couverture du livre d’A. Meddeb, Contre-PrĂȘches, reproduit sur la jaquette de sa couverture cette scĂšne telle qu’elle a Ă©tĂ© peinte dans le manuscrit de la Somme des chroniques JĂąmi’ at-TawĂąrĂźkh de RashĂźd ad-DĂźn Faz’lu’l-LĂąh T’abĂźb un juif converti. Ce serait la premiĂšre peinture reprĂ©sentant le ProphĂšte p. 9 dans ce manuscrit enluminĂ© Ă  HĂ©rat, capitale dynastique des Ilkhanides, vers 1312, sans doute sous le contrĂŽle de RashĂźd ad-DĂźn sic, p. 11, mais ce n’est qu’une supposition, par un peintre nommĂ© LĂ»hrasp p. 12 ; Meddeb renvoie au travail de Sheila Blair, A Compendium of Chronicles. RashĂźd al-DĂźn’s Illustrated History of the World, Londres/Oxford, 1995 ; elle suivrait de prĂšs la version de l’épisode donnĂ© par T’abarĂź 839-923, que Meddeb cite au long dans la traduction française signĂ©e par Hermann Zotenberg au xixe siĂšcle p. 10 ; mais l’auteur n’explique pas assez l’iconographie de sa couverture la figure semble ĂȘtre plutĂŽt celle d’un ange que celle du ProphĂšte. Voir encore L’archange Gabriel rĂ©vĂšle la surate VIII le Butin au ProphĂšte, page du Siyar an-Nabi Vie du ProphĂšte, Turquie, Istanbul, 1594-1595, pour le sultan Murad III, Paris, Louvre, MAO 708 ; Miniature, Siyar an-Nabi, 1594-1595 ; Istanbul, Topkapi Saray MĂŒzesi, Ms. 1222, f. 155 ; J. Sourdel-Thomine, B. Spuler, PKG, Berlin, 1973, fig. 414 63 Muhammad et l’archange Gabriel, miniature, dans un Gami al Tawarik [une histoire du monde] de Rachid al Din, entre 1307 et 1314, Édimbourg, Bibl. de l’univ., ms. arabes et perse n° 20, f. 45 v ; repr. dans J. Sourdel-Thomine, B. Spuler, PKG, Berlin, 1973, fig. 273 et notice B. W. Robinson, p. 313-314. 64 L’archange Gabriel rĂ©vĂšle la surate VIII le Butin au ProphĂšte, page du Siyar an-Nabi Vie du ProphĂšte, Turquie, Istanbul, 1594-1595, pour le sultan Murad III, Paris, Louvre, MAO 708 ; Miniature, Siyar an-Nabi, 1594-1595 ; Istanbul, Topkapi Saray MĂŒzesi, Ms. 1222, f. 155 ; J. Sourdel-Thomine, B. Spuler, PKG, Berlin, 1973, fig. 414. 65 Le Voyage nocturne de Muhammad sur sa monture Buraq », miniature de Mi’rag Nameh, Coran, S. XVII, xve s. ; Londres, British Museum repr. dans H. Vorgrimmler et al., Engel, Lucerne, 2001, p. 128 le visage du ProphĂšte est normalement peint ; miniature, de Sultan Muhammad pour un poĂšme de Khamza des Nizami [ ?], vers 1540 ; Londres, British Museum Engel, Lucerne, p. 134 ; miniature du Livre des sorts, Inde, vers 1610-1630 ; Londres, The Nasser D. Khalili Collection of Islamic Art, Ms 979, f. 12v ; repr. dans Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d’Orient et d’Occident. Cat. d’expo., Paris, Institut du Monde Arabe, 2002, p. 210. 66 Muhammad et ses compagnons, miniature tirĂ©e du Hayrat-al-Abrar de Neval, Afghanistan, fin du style de Herat, Oxford, BL, ms 287, f. 7 Religions & Histoire, n° 36, p. 37. 67 Muhammad et ses disciples en route pour la bataille de Badr 624, miniature turque, 1568 ; Istanbul, musĂ©e du palais de Topkapi R&H 36, p. 27. 68 Muhammad et Ali dĂ©barrassant la Kaaba de ses idoles, page enluminĂ©e du Raudat-al-SafĂ , Iran, vers 1590 ; Berlin, musĂ©e d’art islamique R&H, 36, p. 33. 69 Muhammad prĂȘchant pour la derniĂšre fois Ă  la mosquĂ©e de MĂ©dine, Turquie, xvie siĂšcle, Istanbul, musĂ©e d’art turc et islamique R&H, 36, p. 23. 70 Muhammad, Ali, Al-Hasan et al-Musayn en haut, et Uthman, Umar et Abu Bakr en bas au paradis, miniature tirĂ©e du Khavarnama poĂšme sur les exploits guerriers de Ali, Pendjab, 1686 ; Londres, BL, Add 19766, f. 562v R&H, 36, p. 35. 71 Mohammad, Messenger of God 1976, de Moustapha Akkad, avec, dans la version anglaise, Anthony Quinn dans le rĂŽle de Hamza. Le ProphĂšte n’y est pas visible Ali non plus – sa prĂ©sence est Ă©voquĂ©e par quelques vibrato et une camĂ©ra subjective » le spectateur voit ce que le ProphĂšte est censĂ© voir ; voir Ă  ce sujet Fr. BƓspflug, Dieu de face, Dieu de dos. À propos d’une vision de MoĂŻse dans l’enluminure mĂ©diĂ©vale », Le Monde de la Bible, n° 156, janvier-fĂ©vrier 2004, p. 44-51. 72 A. Wessels, Christliche Kunst in der islamischen Welt », dans T. Sundermeier, V. KĂŒster, Die Bilder und das Wort. Zum Verstehen christlicher Kunst in Afrika und Asien, Göttingen, 1999, p. 67-77 68, citant K. Cragg, The Arab Christian. A History in the Middle East, Londres, 1992, p. 268. 73 D’aprĂšs les thĂ©ologiens soufis des souverains moghols, citĂ©s par Serge Lafitte qui n’indique aucune source dans son article. 74 Muhammad s’adressant aux chrĂ©tiens et aux juifs ; Chronologie d’Al Biruni, xvie siĂšcle ; Paris, ms. arabe 1489, f. 87. 75 UniversitĂ© d’Édimbourg, ms. Or. 20f, fol. 45 v° ; O. Grabar, Images en terre d’Islam, Paris, RĂ©union des MusĂ©es Nationaux, 2009, p. 23. 76 D’aprĂšs Marie-Rose Seguy, Nameh, Miraj The Miraculous Journey of Mahomet. Introduction and commentaries by Marie-Rose SĂ©guy, 1977, Éd. George Braziller, pl. 22, les traits du visage auraient Ă©tĂ© effacĂ©s par un fidĂšle se rĂ©fĂ©rant aux rĂšgles traditionnelles » interdisant la figuration d’ĂȘtre vivants. 77 Paris, BnF, Suppl. turc 190, f. 57 ; O. Grabar, p. 46 ; autres exemples p. 204-205 ; la spĂ©cialiste de ce manuscrit est Marie-Rose Seguy ; voir la thĂšse de doctorat dont il a Ă©tĂ© question dans notre Avant-propos Ă  ce numĂ©ro de la RevSR, celle d’Ataa Denkha, L’imaginaire du paradis dans le christianisme et dans l’islam. Une Ă©tude comparative », dĂ©cembre 2012, qui fait une grande place Ă  l’étude de ce manuscrit, sp. p. 288 et suiv. 78 Sarai Album, dĂ©but du xive siĂšcle, Istanbul, Topkapi Seray MĂŒzesi, hazine 2154, f. 42b ; O. Grabar, p. 48-49. 79 Ainsi dans une page peinte du Quintette Khamse de Nizami 1141-1217, rĂ©alisĂ© en 1539-1543 Ă  Tabriz Iran ; Londres, British Library, Or. 2265, f. 195 ; O. Grabar, p. 204. 80 Voir Gabriel entre MoĂŻse et Muhammad, miniature, Turquie, fin du xvie siĂšcle coll. Museum fĂŒr islamische Kunst, Berlin, repr. dans Art Press, 2004, p. 45. 81 Je songe au visage vide de l’ange central de la Salutation d’Abraham Ă  Rome, San Giovanni a Porta Latina vers 1200, au visage vide du saint Dominique de Matisse dans la chapelle de Vence, au visage vide des dessins de Prions en Église, Ă  l’affiche du spectacle JĂ©sus de Robert Hossein, etc. 82 Muhammad prĂȘchant devant les membres de la tribu de Abd al-Muttalib, miniature de Lutfi Abdullah, tirĂ©e d’un manuscrit du Siyer-i-Nebi, manuscrit ottoman, fin du xvie siĂšcle, Istanbul, musĂ©e du palais de Topkapi. 83 Fatima, Muhammad, Ali, miniature du xviiie siĂšcle 84 O. Hazan, Entre l’aurĂ©ole, le voile et la flamme, les mĂ©tamorphoses corporelles du ProphĂšte dans les manuscrits arabes, persans et turcs xive-xixe siĂšcle, dans O. Hazan, Lavoie, p. 115-147 117. La fin de son article Ă©tablit que l’auteur impute peu ou prou cette rĂ©sistance Ă  l’eurocentrisme des Occidentaux, ce qui paraĂźt peu vraisemblable. 85 Assadullah Souren Melikian-Chirvani, Le Chant du monde. L’Art de l’Iran safavide, 1501-1736, cat. d’expo., Paris, musĂ©e du Louvre, oct. 2007-janvier 2008 ; Arts de l’Islam. Chefs-d’Ɠuvre de la collection Khalili, cat. d’expo., Paris, Institut du monde arabe, oct. 2009-mars 2010 ; A. Vernay-Nouri, avec la collaboration d’A. Berthier, Enluminures en terre d’Islam, entre abstraction et figuration, cat. d’expo, Paris, BibliothĂšque nationale de France, 2011. 86 P. Centlivres, M. Centlivre-Demont, Imageries populaires en Islam, GenĂšve, 1997, p. 26. 87 O. Grabar, p. 145. 88 Je me fais dans tout ce paragraphe l’écho d’une opinion Ă©mise par Pierre Lory dans une correspondance. 89 Le PĂšlerin, n° 6840, 8 fĂ©vrier 2007, p. 34. 90 Meddeb, Contre-prĂȘches, chronique n° 28, p. 120, qui poursuit On constate ainsi que les Taliban qui ont pulvĂ©risĂ© les Bouddhas de Bamian n’ont fait qu’obĂ©ir Ă  un mot d’ordre wahhabite en dynamitant ces formes monumentales taillĂ©es Ă  mĂȘme la falaise, demeurĂ©es intactes dans une rĂ©gion pourtant soumise Ă  l’autoritĂ© islamique depuis prĂšs de quatorze siĂšcles ». 91 Delphine Minoui, interview de Jamal Rahmati, caricaturiste iranien. 92 M. Chebel, La Croix, jeudi 2 fĂ©vrier 2006, p. 4. 93 Jean-Jacques Schmidt, Livre de l’humour arabe, Paris, Actes Sud, 2005 ; voir aussi P. Lory, Humour et religion musulmane », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des Sciences Religieuses, n° IV 2003. 94 Sifaoui, p. 165. 95 J. Kotek, D. Kotek, Au nom de l’antisionisme. L’image des Juifs et d’IsraĂ«l dans la caricature depuis la seconde Intifada, Paris, 2003, 2005. 96 M. A. Amir-Moezzi, La spiritualitĂ© de l’image en islam shi’ite le cas des icĂŽnes de poche », tel est le titre d’une confĂ©rence faite par lui Ă  Aubervilliers le 14 janvier 2013. 97 Malek Chebel, dans La Croix, jeudi 2 fĂ©vrier 2006, p. 4. Chebel fait observer que les hadith n’ont pas la mĂȘme autoritĂ© que le Coran. Anthropologue, il est l’auteur de plusieurs livres, dont L’islam et la raison, Paris, 2005. Voir aussi sa dĂ©claration dans TĂ©lĂ©rama, 2-8 fĂ©vrier 2006, p. 17. 98 Abdennour Bidar, La fiĂšvre de l’absolu », Esprit, mars-avril 2006, p. 328-332 328. 99 Fr. BƓspflug, Offense Ă  Dieu et rĂ©paration. Miettes thĂ©ologiques », Arts SacrĂ©s, n° 18, juillet-aoĂ»t 2012 dossier Du blasphĂšme dans l’art », p. de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier François BƓspflug, Le ProphĂšte de l’islam serait-il irreprĂ©sentable ? », Revue des sciences religieuses, 87/2 2013, 139-159. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique François BƓspflug, Le ProphĂšte de l’islam serait-il irreprĂ©sentable ? », Revue des sciences religieuses [En ligne], 87/2 2013, mis en ligne le 01 avril 2015, consultĂ© le 30 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Jene vois que Toi et mes cils ne s’écartent que pour Ta lumiĂšre. Toute personne qui se veut importante n’aura de valeur qu’en Ta prĂ©sence et tout grade qui se pense existĂ© n’aura de poids qu’en Tes mesures. La grandeur et l’immensitĂ© de Ta valeureuse divinitĂ© seront comme toujours sans repĂšre.

Écrire un poĂšme pour Ă©numĂ©rer les qualitĂ©s de notre ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam est un acte mĂ©ritoire. Les compagnons en Ă©crivaient et le ProphĂšte ^alayhi s–salatou wassalam les Ă©coutait. A travers les siĂšcles et depuis l’avĂšnement de notre ProphĂšte bien-aimĂ© Mouhammad, plusieurs poĂšmes ont Ă©tĂ© Ă©crits pour le louer. Écrire un poĂšme pour Ă©numĂ©rer les qualitĂ©s de notre ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam est un acte mĂ©ritoire. Les compagnons en Ă©crivaient et le ProphĂšte ^alayhi s–salatou wassalam les Ă©coutait. A travers les siĂšcles et depuis l’avĂšnement de notre ProphĂšte bien-aimĂ© Mouhammad, plusieurs poĂšmes ont Ă©tĂ© Ă©crits pour le louer. PoĂšmes sur le ProphĂšte Mouhammad Chers internautes, Nous tenons Ă  vous remercier pour les nombreux poĂšmes manifestant votre amour pour le bien-aimĂ© ProphĂšte Mouhammad. Certes, l’amour du ProphĂšte perdure dans le cƓur des croyants et vos poĂšmes en tĂ©moignent. Nous avons choisi un de vos poĂšmes, qui nous a particuliĂšrement touchĂ©, pour le publier sur notre site par amour du ProphĂšte Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. DĂ©couvrez ses magnifiques vers Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Je pose sur ma feuille ces quelques mots qui me viennent, Pour te tĂ©moigner mon amour, dans ce poĂšme. Je ne sais pas si je trouverai les phrases, si je trouverai les termes, Pour exprimer Ă  quel point, mon bien-aimĂ©, je t’aime. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Je peux au moins te dire, Que d’un grand amour et d’un grand respect pour toi Mon cƓur est rempli. Et qu’au point parfois d’en gĂ©mir, D’ĂȘtre auprĂšs de toi Si fort, je me languis. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Par la grĂące de Allah, une nuit de toi j’ai rĂȘvĂ©. Tu Ă©tais tel que les compagnons te dĂ©crivaient. A mon rĂ©veil, deux sentiments en moi se mĂȘlaient, Le bonheur de t’avoir vu, et la tristesse, car si fort dĂ©jĂ  tu me manquais. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Dans mon rĂȘve, en moi-mĂȘme je me disais, Quelle chance et quel bonheur les compagnons ont vĂ©cu ! D’avoir eu l’honneur d’ĂȘtre Ă  tes cĂŽtĂ©s. Quelle chance et quel bonheur les compagnons ont connu ! De contempler ta splendeur et de t’écouter parler. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Dans mon rĂȘve, je te voyais, Si serein et si modeste, Toi la crĂ©ature la plus Ă©levĂ©e en degrĂ©s. Dans mon rĂȘve, je me disais, Il est certes le meilleur de l’humanitĂ©, Meilleur que toutes les crĂ©atures terrestres et cĂ©lestes. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Dans mon rĂȘve, je t’écoutais et je me disais ; Ta parole est si belle, Que l’on ne pourrait s’en lasser. Tes conseils sont si empreints de sagesse, Qu’il est si facile de t’écouter. Ta compagnie est si agrĂ©able, Qu’elle est la plus recherchĂ©e. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Je t’aime d’un amour immense et sincĂšre, Et par ton degrĂ©, je demande Ă  Dieu qu’Il m’accorde la piĂ©tĂ©. Ô Mouhammad mon bien-aimĂ©, Ton enseignement dans ce bas-monde est une lumiĂšre. Je veux suivre ton chemin jusqu’au jour oĂč mon Ăąme, de mon corps, sera sĂ©parĂ©e.

Lhistoire des deux anges. Deux anges s'arrĂȘtĂšrent pour passer la nuit dans la maison d'une famille aisĂ©e. La famille Ă©tait mĂ©chante et refusa que les anges demeurent dans la chambre d'amis de la maison. À la place, ils laissĂšrent les anges dormir dans une petite piĂšce situĂ©e dans le sous-sol froid. Durant le temps qu'ils faisaient
Bismilahi Rahmani Rahimi Ô cheikhoul Khadim RTA Mame Bamba Oui sĂ©duit et charmĂ© je le suis. ÉmerveillĂ© et Ă©tonnĂ© je demeure. Quel qualificatif donnĂ© Ă  ton amour pour le maĂźtre de ta plume. Quel mesure ou dimension pour essayer de matĂ©rialiser ton amour pour le Seigneur de ton Ă©critoire. Beaucoup se sont approchĂ©s de Lui pour le servir mais Son choix s’est portĂ© sur toi Son serviteur. Je ne peux rĂ©sister Ă  ton surnom de khadim Rassoul ce grade des grades t’a grandi Ă  jamais. Ô Bamba je ne cesse de te chanter car Ă©tant sĂ©duit par ta dĂ©votion pour Lui, le propriĂ©taire de tes actions et faits. Le monde se dirige vers Toi pour pouvoir renouveler leur amour pour Lui maĂźtre de ton cƓur. Ton magal qui ne cesse de grandir et de s’enrichir n’est t’il pas la preuve des preuves que ton ami t’a vraiment honorĂ© et que ta soumission pour Lui est acceptĂ©e et validĂ©e pour Son premier fan Allah. Je peux tĂ©moigner que tes Ă©crits seront Ă  jamais le Seigneur de tout rĂ©cit et parrain de toute phrase pour Lui. Atteindre ton degrĂ© d’amour sera impossible Ă  tout cƓur. Concurrencer ta confiance infaillible Ă  Son Ă©gard sera difficile Ă  tout courage. Ainsi je m’exile auprĂšs de toi pour l’acceptation de mes modestes poĂšmes et ne cesse d’espĂ©rer que tu les valorises et les propages partout oĂč ton illustre nom est allĂ©. Mon amour pour toi Bamba RTA me vient de ton amour pour Lui ton bonheur. Alkhamdoulilahi merci Ă  celui qui a fait de moi un TalibĂš Mouride. Allahoumma sali ala Seydina Mouhammadine wassalim Ecrit par Mohamed Abdallah THIAM PrĂ©sident de la Fondation Keur Rassoul » Serviteur du prophĂšte des temps modernes Ă©ditĂ© Par la Fondation Keur Rassoul » Sala lahou Ala Seydina Mohamed PSL Aminata Diallo Je suis une amoureuse du web qui aime aller Ă  la recherche de l'information partout dans le monde. J'aime parler des People, CĂ©lĂ©britĂ©s et Buzz surtout les faits divers. Ma passion, c'est l'Ă©criture Dans ma meme carĂ©gorie
Listedes citations de Mahomet classées par thématique. La meilleure citation de Mahomet préférée des internautes. Retrouvez toutes les phrases célÚbres de Mahomet parmi une sélection de + de 100 000 citations célÚbres provenant d'ouvrages, d'interviews ou de discours. Lisez le TOP 10 des citations de Mahomet pour mieux comprendre sa vie, ses
Attaquescontre le ProphÚte : une lettre de protestation remise aux autorités . Le guide religieux, Serigne Ibrahima Mamoune Ibrahima Niasse, a remis, mardi à Dakar au Directeur de cabinet du
lepoĂšte Hugo Ă©tait bien musulman. Son poĂšme l'AN 9 de l'HĂ©gire e 150 vers a Ă©tĂ© composĂ© en un seul jour, le 14 janvier 1858, un vendredi encore donc avant mĂȘme la proclamation de sa profession de foi islamique en sept encore, 1881 Ce poĂšme sublime est un vibrant hommage au prophĂšte Mohamed(psl/ Etavec mon poignard je dĂ©croche un papillon Sur son cƓur la chaleur m’a fatiguĂ© De mes doigts je caresse ses cheveux serpentins Je gronde les chars Qui ne cessent de nous bombarder d’un parfum lĂ©ger Qui trouble notre petit amour II L’appel au « renouveau » de la poĂ©sie arabe. Qu’en est-il de ce clivage dans la pratique mĂȘme de la poĂ©sie ? A la fin du XIXĂšme et au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle apparaissent des figures qui revivifient la poĂ©sie arabe dans sa forme « classique », comme Mahmoud SĂąmĂź al-BĂąrĂ»dĂź, HĂąfiz IbrĂąhĂźm (m. 1932) et Ahmed ChawqĂź (m LeProphĂšte dit « Si Dieu me donne un jour la victoire contre les Quraych, je ferai subir Ă  trente hommes d'entre eux les mĂȘmes atrocitĂ©s ». 8. L'EXPEDITION CONTRE LES JUIFS DE LA TRIBU DES BANU QURAYDHA (627) (SĂźra, II, 233-296). « GĂźbril vint voir le ProphĂšte : « Dieu t'ordonne, Muhammad, d'aller combattre le clan juif des BanĂ»
Laraison de mes Ă©crits m’est venue de ma quĂȘte permanente de connaissance de Dieu pour mieux le servir. Ainsi, le Seigneur m’orienta vers Seydina Mohamed
Lislam perçoit la femme, qu'elle soit cĂ©libataire ou mariĂ©e, comme un ĂȘtre indĂ©pendant qui a le droit de disposer de ses biens et de ses revenus sans avoir Ă  en rendre compte Ă  qui que soit (que ce soit son pĂšre, son mari, ou quelqu'un d'autre). Elle a le droit d'acheter et de vendre, de donner des cadeaux et de donner en charitĂ©, et elle
Unpetit poĂšme dĂ©diĂ© Ă  l’Imam al-Mahdi (as) by Pey Bahman Z 08:00 | Friday February 12ی 2021. 08:00 | Friday February 12ی 2021 . SHAFAQNA – ImamHussain|par Abu Mahdi al-Iraqi: Ô Mahdi, Mes pleurs te consolent, Mon espoir dĂ©colle, Ton absence est une braise, Qui brĂ»le tous les cƓurs, Qui ont perdu leur fraicheur, TĂŽt ou tard, Il viendra, Cet
PoĂšmesĂ©pigraphiques. Les murs de l'Alhambra sont pleins de dĂ©corations calligraphiques, d'Ă©critures cursives et coufiques avec des phrases telles que " seul Dieu est Vainqueur " (phrase qui est censĂ© ĂȘtre de Zawi ben ZirĂ­, fondateur de la dynastie Nasrides) et des poĂšmes Ă©crits par trois poĂštes de la Cour de Grenade, Ibn al-Yayyab
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