Lesfamilles d’accueil. Pour les seniors dĂ©pendants, l’une des alternatives Ă  l’Ehpad est l’accueil familial. Il s’agit d’un dispositif qui permet Ă  une personne ĂągĂ©e d’ĂȘtre accueillie dans une famille, et de participer Ă  sa vie, en contrepartie d’une rĂ©munĂ©ration qui comprend le coĂ»t des services rendus par la famille
Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă  l’éthique et notamment tout fait de corruption, de trafic d’influence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation d’une Loi ou d’un RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă  l’adresse ethique SAS RĂ©sidence Paul Éluard - SiĂšge social 3 chemin des Esses 69370 Saint-Didier-au-Mont-d'Or - TĂ©l. - Fax - Email contact Capital social 75 000 € - RCS Lyon - Siret 482 311 057 00038 - Code NAF 8710A - FINESS 690034491- N° TVA intra FR91 482 311 057
Charte La charte a pour objectif de faire connaßtre aux personnes accueillies dans un établissement de santé, leurs droits essentiels tels qu'affirmés par les lois (notamment la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et
la RĂ©sidence Paul VALERY a ouvert ses portes le 23 fĂ©vrier 2019,. SituĂ©e Ă  Clermont Ferrand, entre le quartier de la Pradelle et le quartier des RonziĂšres, cette magnifique RĂ©sidence accueille 80 personnes ĂągĂ©es dans un cadre architectural parfaitement adaptĂ© Ă  tout type dĂ©pendance. Conçue pour rĂ©pondre efficacement aux besoins et aux attentes spĂ©cifiques des personnes ĂągĂ©es, cette rĂ©sidence bĂ©nĂ©ficie des derniers acquis de la gĂ©rontologie, aussi bien dans l’amĂ©nagement et la disposition des locaux, qu’au niveau des espaces collectifs adaptĂ©s,conviviaux et sĂ©curisants. DĂ©couvrez notre rĂ©sidence, en cliquant sur le lien ci dessous RĂ©sidence Paul VALERY - Visite virtuelle Chartede la personne hospitalisĂ©e; Charte des droits et libertĂ© de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante; Charte des droits et libertĂ© de la personne accueillie; Vos dons; Espace recrutement. Offres d’emplois; Candidature spontanĂ©e; Appels d’offres; Les Ă©tablissements. La clinique de la MisĂ©ricorde; SSR BETHARRAM; URSP Maurice Abiven
Bienvenue la RĂ©sidence Saint Charles Saint Florentin, ancienne ville forteresse du nord de la Bourgogne, a su conserver son charme et son architecture historique. Cette ville de 4500 habitants, situĂ© au croisement des diffĂ©rents vignobles de l’est de la France, est riche d’histoire. C’est au cƓur du centre-ville de Saint Florentin, riche de diffĂ©rents commerces et plein de charme que se trouve la RĂ©sidence Saint Charles
Chartede la personne accueillie. (ArrĂȘtĂ© du 8 septembre 2003 relatif Ă  la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie mentionnĂ©e Ă  l’article L.311-4 du code de l’action sociale et des familles) Article 2 : Droit Ă  une prise en charge ou Ă  un accompagnement adaptĂ©. Article 4 : Principe du libre choix, du consentement
Au moment de l’admission en EHPAD, les Ă©tablissements ont l’obligation de remettre un certain nombre de documents au futur rĂ©sident ou Ă  sa famille. Quels sont les documents remis Ă  l’entrĂ©e Ă  l’EHPAD ? Les documents remis Ă  l’entrĂ©e en EHPAD Les droits des rĂ©sidents en EHPAD ou maison de retraite sont protĂ©gĂ©s par la loi du 2 janvier 2002 du Code de l’Action sociale et des Familles. Les droits fondamentaux des personnes accueillies sont garantis par cette Loi dignitĂ©, respect de la vie privĂ©e, information, soins adaptĂ©s, libre choix, confidentialitĂ©. Pour assurer le respect de ces droits, la loi prĂ©cise que les Ă©tablissements ont l’obligation de remettre au futur rĂ©sident ou Ă  sa famille les documents suivants un livret d’accueil, le rĂšglement intĂ©rieur de l’établissement et un contrat de sĂ©jour. Le livret d’accueil Afin de garantir l’exercice effectif des droits mentionnĂ©s Ă  l’article L. 311-3 et notamment de prĂ©venir tout risque de maltraitance, lors de son accueil dans un Ă©tablissement ou dans un service social ou mĂ©dico-social, il est remis Ă  la personne ou Ă  son reprĂ©sentant lĂ©gal un livret d’accueil. » Article L. 311-4 du Code de l’action sociale et des familles Le livret d’accueil est un document obligatoire, remis Ă  la personne accueillie lors de son entrĂ©e dans l’établissement. Il fournir une prĂ©sentation complĂšte de l’établissement, des prestations proposĂ©es, de l’encadrement
 Il est obligatoirement annexĂ© au livret d’accueil la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie » et le rĂšglement de fonctionnement de l’établissement. La charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie » La charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie » est obligatoirement remise Ă  tout rĂ©sident au moment de son admission ArrĂȘtĂ© du 8 septembre 2003 relatif Ă  la charte des droits et des libertĂ©s de la personne accueillie. Art. 1 Droit d’ĂȘtre accueilli sans discrimination Ă  raison, en particulier, de son origine ethnique ou sociale, de son apparence physique, de son orientation sexuelle, de ses opinions politiques ou religieuses ; Art. 2 Droit Ă  une prise en charge individualisĂ©e et le plus adaptĂ©e possible Ă  ses besoins ; Art. 3 Droit Ă  une information claire, comprĂ©hensible, notamment sur l’organisation et le fonctionnement de l’établissement et sur les associations d’usagers oeuvrant dans le domaine ; Art. 4 Droit de donner son consentement Ă©clairĂ©, de participer Ă  la conception et Ă  la mise en oeuvre de son projet d’accueil et d’accompagnement ; Droit d’ĂȘtre accompagnĂ© de la personne de son choix lors des dĂ©marches nĂ©cessitĂ©es par la prise en charge ou l’accompagnement ; Art. 5 Droit de renoncer aux prestations choisies ou de les modifier ; Art. 6 Droit au maintien des liens familiaux ; Art. 7 Droit au respect de la confidentialitĂ© des informations privĂ©es Art. 8 Droit Ă  la santĂ© et aux soins, Ă  un suivi mĂ©dical adaptĂ© ; Art. 9 Droit Ă  l’autonomie, droit de circuler librement dans et hors de l’établissement, de conserver des biens, effets et objets personnels ; Droit au soutien affectif ; le rĂŽle de la famille doit ĂȘtre facilitĂ©; dans les moments de fin de vie, les soins, l’assistance et le soutien doivent ĂȘtre adaptĂ©s dans le respect des pratiques religieuses et des convictions de la personne et de ses proches; Art. 10 Droit d’exercer ses droits civiques ; Art. 11 Droit Ă  la pratique religieuse ; Art. 12 Respect de la dignitĂ© de la personne et de son intimitĂ©. La charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie » Le rĂšglement de fonctionnement Dans chaque Ă©tablissement, il est Ă©laborĂ© un rĂšglement de fonctionnement qui dĂ©finit les droits de la personne accueillie et les obligations et les devoirs nĂ©cessaires au respect des rĂšgles de vie collective au sein de l’établissement ou du service. Article L. 311-7 du Code de l’Action sociale et des Familles Le rĂšglement de fonctionnement dĂ©finit les droits et devoirs des usagers nĂ©cessaires au respect des rĂšgles de la vie collective organisation des locaux privĂ©s et collecctifs, les rĂšgles de vie, la sĂ©curité  ll est remis et est Ă  la disposition de toute personne accueillie ou Ă  son reprĂ©sentant lĂ©gal avec le livret d’accueil et le contrat de sĂ©jour. Il est affichĂ© dans les locaux de l’établissement et remis aux membres du personnel. Le contrat de sĂ©jour Un contrat de sĂ©jour est conclu entre chaque rĂ©sident ou son reprĂ©sentant lĂ©gal et l’établissement dĂšs lors que le sĂ©jour continu ou discontinu est supĂ©rieur Ă  2 mois. Lorsque le rĂ©sident refuse la signature de ce contrat ou dans le cas d’un sĂ©jour infĂ©rieur Ă  2 mois, il est procĂ©dĂ© Ă  l’établissement d’un document individuel de prise en charge. Le contrat de sĂ©jour ou le document individuel de prise en charge est Ă©tabli lors de l’admission et remis Ă  chaque rĂ©sident ou son reprĂ©sentant lĂ©gal au plus tard dans les 15 jours qui suivent l’admission. Le contrat doit ĂȘtre signĂ© dans le mois suivant l’admission. Le contrat de sĂ©jour doit notamment prĂ©ciser – la dĂ©finition avec le rĂ©sident ou son reprĂ©sentant lĂ©gal des objectifs de la prise en charge, – la description des conditions de sĂ©jour et d’accueil, – la participation financiĂšre, y compris en cas d’absence du rĂ©sident ou d’hospitalisation, – la liste des prestations offertes logement, restauration, blanchissage, surveillance mĂ©dicale, animations, 
.
MĂȘmedĂ©pendantes, les personnes ĂągĂ©es doivent continuer Ă  exercer leurs droits, leurs devoirs et leurs libertĂ©s de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans la citĂ©, au contact des autres gĂ©nĂ©rations dans le respect de leurs diffĂ©rences. Cette Charte a pour objectif de reconnaĂźtre la dignitĂ© de la personne ĂągĂ©e devenue

Établie dans le cadre des concertations engagĂ©es par la Ministre AgnĂšs BUZYN sur les enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es, la contribution de la FNAQPA fait Ă©tat des propositions de la FĂ©dĂ©ration sur la nĂ©cessaire recomposition de l’offre d’hĂ©bergement et la refondation du modĂšle des maisons de retraite. DĂ©ficit d’image, augmentation des besoins mĂ©dicotechniques de la population hĂ©bergĂ©e, contexte Ă©conomique tendu, normalisation croissante, injonctions contradictoires, difficultĂ©s de recrutement tels sont les dĂ©fis qu’affrontent actuellement les maisons de retraite. DĂ©taillĂ©e dans sa contribution, la FNAQPA appelle Ă  une rĂ©organisation de l’offre des Ă©tablissements, primordiale pour l’avenir de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es, cette Ă©volution ne pouvant se faire sans se poser la question, au prĂ©alable, de la mission que l’on entend confier aux maisons de retraite de demain. La prĂ©sente contribution s’inscrit dans la suite du tour de table organisĂ© le 23 mars 2018 par Madame AgnĂšs BUZYN, la Ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©, et reprend et approfondit les idĂ©es et les propositions prĂ©sentĂ©es ce jour-lĂ  par la FNAQPA. Lire aussi RĂ©forme des EHPAD pour la FEHAP, l’équilibre est Ă©galement Ă  trouver par des critĂšres objectifs DĂ©ficit d’image, augmentation des besoins mĂ©dicotechniques de la population hĂ©bergĂ©e, contexte Ă©conomique tendu, normalisation croissante, injonctions contradictoires, difficultĂ©s de recrutement tels sont les dĂ©fis qu’affrontent actuellement les maisons de retraite. L’avenir de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es passe nĂ©cessairement, pour la FNAQPA, par une recomposition de l’offre d’hĂ©bergement et une refondation du modĂšle des maisons de retraite. En prĂ©ambule, la FNAQPA appelle de ses vƓux que le H » de EHPAD ne devienne pas celui d’ hospitalier » comme on peut l’entendre souvent, mais devienne au contraire celui d’ habitat » un habitat inclusif dans lequel des personnes ĂągĂ©es fragilisĂ©es puissent dĂ©velopper un nouveau projet de vie dans un cadre ouvert sur l’extĂ©rieur, axĂ© sur la vie sociale, respectueux de leurs droits et libertĂ©s et assurant la prĂ©servation de leurs capacitĂ©s restantes. Les Ă©tablissements sont Ă  la croisĂ©e des chemins entre le sanitaire et le social. Depuis 20 ans, les politiques publiques envers le grand Ăąge se sont surtout construites autour des politiques de santĂ©. Aujourd’hui encore, les dĂ©bats sont focalisĂ©s autour des questions sanitaires moyens de mĂ©dicalisation supplĂ©mentaires, augmentation du ratio de personnel soignant, parcours de soins, gestion du risque. Et l’on s’éloigne de plus en plus des attentes des personnes ĂągĂ©es elles-mĂȘmes et des missions des Ă©tablissements telles qu’elles sont dĂ©finies dans le Code de l’action sociale et des familles. Monsieur Bernard BONNE, dans son rapport rendu le 7 mars 2018, fait ainsi le constat d’une approche excessivement mĂ©dicalisĂ©e de l’EHPAD ». Il dĂ©nonce une dĂ©rive sanitaire d’établissements qui sont initialement censĂ©s camper un lieu de vie » et non un lieu de soins » et s’interroge sur la surmĂ©dicalisation » de certains Ă©tablissements qui ne remplissent plus leur mission d’accompagnement de la dĂ©pendance, Ă  laquelle s’est substituĂ©e une simple mission de veille sanitaire. Quelles missions entend-on confier aux Ă©tablissements de demain ? Il convient en effet de poser la question de la mission que l’on entend confier aux maisons de retraite de demain avant d’envisager leur Ă©volution. Jusqu’à prĂ©sent, nos Ă©tablissements n’ont pas une mission de santĂ© publique, mĂȘme s’ils y concourent. Le volet mĂ©dical de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es vulnĂ©rables a pourtant tendance Ă  prendre le pas sur le volet social. Et cette tendance ne fait que s’accentuer sous l’impulsion des politiques d’admission dĂ©veloppĂ©es ces derniĂšres annĂ©es par les pouvoirs publics qui visent Ă  orienter les maisons de retraite vers l’accueil de la grande dĂ©pendance. Cette dĂ©rive sanitaire » que nous constatons Ă  l’instar de Bernard BONNE nous interroge sur les missions. Est-ce que l’accompagnement des six derniers mois des personnes en situation de grande fragilitĂ© doit devenir la seule mission de ces Ă©tablissements ? Auquel cas, il faut en tirer les consĂ©quences et les transformer en Ă©tablissement sanitaire. La FNAQPA est nĂ©anmoins dubitative. Nous demeurons convaincus que ce n’est pas la mission de ces Ă©tablissements dont le volet social reste essentiel. De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, il est douteux que cela puisse concerner plus de 600 000 places sur le territoire. Ou bien souhaite-t-on conserver les missions actuelles de ces Ă©tablissements rupture de l’isolement, prĂ©vention et prĂ©servation des capacitĂ©s restantes ? Cela supposera alors de redonner toute son ampleur Ă  la dimension sociale de l’accompagnement actuellement Ă©clipsĂ©e au profit du volet mĂ©dical. Le soin n’est pas absent des prĂ©occupations des personnes ĂągĂ©es, mais il doit ĂȘtre au service de leur projet de vie et non une fin en soi. Les personnes veulent ĂȘtre soignĂ©es pour vivre et non vivre pour ĂȘtre soignĂ©es. Quels sont les grands enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es ? Le choix du modĂšle de la maison de retraite de demain doit se faire au regard des grands enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es. Le lien social il s’agit de l’attente premiĂšre des personnes ĂągĂ©es. La personne ĂągĂ©e est en demande de plus de sorties personnelles et organisĂ©es, de plus de relations sociales, et de plus de temps dĂ©diĂ© par les aidants professionnels Ă  la relation sociale. Cela implique notamment d’augmenter le nombre de personnels et d’adapter l’environnement extĂ©rieur Ă  l’établissement, Ă  savoir notamment les transports, l’urbanisme et l’accessibilitĂ©. Le respect de la citoyennetĂ© et de la libertĂ© c’est lĂ  aussi une autre attente importante des personnes ĂągĂ©es accompagnĂ©es qui se plaignent en effet des atteintes Ă  leur autonomie citoyenne. La personne ĂągĂ©e accompagnĂ©e est un citoyen comme les autres. Ainsi que le rappelle le Code de l’action sociale et des familles, elle jouit des mĂȘmes droits et libertĂ©s que tout un chacun. Le problĂšme vient de l’accessibilitĂ© si elle possĂšde les droits, elle n’est pas toujours en mesure de les exercer du fait de sa situation de faiblesse. Or le propre d’une sociĂ©tĂ© inclusive est de permettre Ă  tous, y compris Ă  ses membres les plus vulnĂ©rables, d’exercer leurs droits et libertĂ©s. Les actions d’assistance, de soutien, dans les divers actes de la vie font d’ailleurs partie intĂ©grante de la mission des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Mais cela suppose, lĂ  aussi, un personnel en nombre suffisant et dont la disponibilitĂ© ne soit pas en grande partie absorbĂ©e par de la gestion du risque. La normalisation croissante l’accroissement normatif et la rĂ©glementation plĂ©thorique et byzantine en dĂ©coulant coĂ»tent non seulement cher, mais surtout en vient Ă  constituer un obstacle Ă  la rĂ©ponse aux attentes des personnes ĂągĂ©es. Ainsi que le pointe fort justement Pierre RICORDEAU dans son rĂ©cent rapport, les exigences de normalisation croissantes mettent en tension la maison de retraite comme lieu de vie et les logiques de sĂ©curitĂ© propres Ă  un Ă©tablissement relevant du champ sanitaire. Cette tension est source d’injonctions contradictoires pour les professionnels. Surtout, elle s’oppose au bien-ĂȘtre et Ă  la citoyennetĂ© des personnes rĂ©sidant en Ă©tablissement, empĂȘchant qu’elles s’y sentent vĂ©ritablement chez elles. Lorsque l’on interroge, par exemple, un directeur sur les attentes des personnes ĂągĂ©es en matiĂšre d’alimentation, la rĂ©ponse est qu’elles veulent des Ɠufs Ă  la coque, un steak saignant
 choses que les normes rendent compliquĂ©es, voire impossibles puisque la viande doit ĂȘtre cuite Ă  cƓur Ă  une tempĂ©rature empĂȘchant qu’elle puisse ĂȘtre servie saignante. Aucun restaurant n’est soumis Ă  de telles restrictions. Or les Ă©tablissements sont les premiers restaurants de France avec plus de deux millions de repas servis par jour. L’attractivitĂ© il s’agit d’un enjeu majeur pour les maisons de retraite. Leur image n’a jamais Ă©tĂ© aussi mauvaise. De ce fait, le nombre de personnes ĂągĂ©es qui envisageraient de venir y vivre volontiers se rĂ©duit d’annĂ©e en annĂ©e. Il devient dĂ©sormais, en outre, de plus en plus difficile de recruter des professionnels, alors que le nombre de postes Ă  pourvoir se comptent en centaines de milliers. Cela ne doit cependant pas occulter le fait qu’il existe un dĂ©calage considĂ©rable entre l’opinion publique et l’avis des personnes ĂągĂ©es hĂ©bergĂ©es, puisque 86 % d’entre elles se disent satisfaites. La prĂ©vention piĂšce maĂźtresse de la stratĂ©gie nationale de santĂ© et faisant maintenant l’objet d’un plan spĂ©cifique pour les Ă©tablissements, la prĂ©vention est un enjeu fondamental de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es. La FNAQPA est favorable Ă  la valorisation de la qualitĂ© et de la prĂ©vention dans les Ă©tablissements. Le systĂšme de tarification actuel engendre plutĂŽt une prime Ă  la dĂ©pendance et pĂ©nalise les Ă©tablissements faisant de la prĂ©vention. La prĂ©vention est la mission premiĂšre des Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux. On a perdu de vue les GIR 4 qui reprĂ©sentent le vrai dĂ©fi de l’accompagnement, celui d’éviter que des personnes ĂągĂ©es voient leur dĂ©pendance s’accroitre. D’une certaine maniĂšre, il est plus simple d’accompagner au quotidien les personnes en GIR 1 et 2 souvent grabataires, elles demandent un accompagnement moins complexe et qui est mieux financĂ©. Le vrai travail de prĂ©vention est de faire en sorte que les personnes en GIR 3-4 ne deviennent pas des GIR 1-2. L’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives et apparentĂ©es les troubles cognitifs sont la premiĂšre cause d’entrĂ©e en Ă©tablissement. Or la dimension sociale de l’accompagnement de ces personnes, notamment au stade lĂ©ger et modĂ©rĂ©, est fondamentale pour leur qualitĂ© de vie au quotidien. C’est l’un des enjeux des missions assignĂ©es aux Ă©tablissements. Ce que propose la FNAQPA Au regard de ces enjeux, la FNAQPA propose de rĂ©organiser l’offre des Ă©tablissements, en prĂ©voyant Des Ă©tablissements qui seraient entre l’EHPAD actuel et l’USLD, avec une mĂ©dicalisation plus poussĂ©e, vĂ©ritablement Ă©quipĂ©s pour un accompagnement mĂ©dicotechnique de la fin de vie. Des Ă©tablissements se situant entre la rĂ©sidence autonomie et l’EHPAD qui seraient des rĂ©sidences seniors mĂ©dico-sociales et qui apporteraient des rĂ©ponses plus sociales, tournĂ©s vers la prĂ©vention et la prĂ©servation des capacitĂ©s restantes. Ces rĂ©sidences seraient notamment Ă  mĂȘme d’accueillir de maniĂšre temporaire ou permanente les personnes atteintes de troubles cognitifs qui requiĂšrent un accompagnement avant tout social. Cette recomposition et cette diversification de l’offre est d’autant plus pertinente que Elle rĂ©pond aux enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es identifiĂ©s plus haut Ă  l’heure actuelle le modĂšle d’hĂ©bergement qui est plĂ©biscitĂ© par le grand public est celui des rĂ©sidences services. PrĂšs d’une personne sur deux envisagerait d’y aller une fois Ă  la retraite et 83% en ont une bonne opinion. Cette faveur s’explique prĂ©cisĂ©ment par le fait que les rĂ©sidences services Ă©chappent aux contraintes institutionnelles et qu’elles rĂ©pondent parfaitement aux attentes des personnes ĂągĂ©es, assurant Ă  la fois la sĂ©curitĂ©, la libertĂ© et lien social. Nos Ă©tablissements doivent s’inspirer des rĂ©sidences services s’ils veulent redevenir attractifs et rĂ©pondre aux attentes du public. Cela dĂ©montre en outre Ă  quel point la normalisation et la standardisation desservent les maisons de retraite. Les personnes en GIR 1-2 reprĂ©sentent 55% de la population hĂ©bergĂ©e, l’autre partie Ă©tant composĂ©e de GIR 3-4 37% et de GIR 5-6 8%. Autrement dit, seule la moitiĂ© de la population hĂ©bergĂ©e requiert des soins mĂ©dicotechniques lourds, l’autre ayant surtout besoin d’un accompagnement social favorisant la prĂ©servation de son autonomie. On constate le manque d’un Ă©chelon intermĂ©diaire entre l’EHPAD dont le modĂšle institutionnel, sĂ©curitaire, standardisĂ© est dĂ©passĂ© et ne rĂ©pond pas aux attentes des personnes, et le domicile. DiffĂ©rents habitats se dĂ©veloppent les rĂ©sidences autonomies, qui ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©es par la loi d’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement mais souffrent d’un modĂšle Ă©conomique obsolĂšte, d’une concurrence avec les rĂ©sidences services et parfois d’une vĂ©tustĂ© du bĂąti, les rĂ©sidences services et d’autres habitats intermĂ©diaires. Or, il existe 7000 EHPAD en France, contre un peu plus de 2000 rĂ©sidences autonomie et quelques centaines de rĂ©sidences services 540 en 2017. Il serait regrettable de ne pas s’appuyer sur l’existant en l’adaptant. Il serait important de laisser aux Ă©tablissements le choix de la façon de s’adapter face Ă  cette recomposition. Le Code de l’action sociale et des familles parle de territoire et d’évaluation et invite les Ă©tablissements Ă  se positionner sur un territoire donnĂ©. Ces derniers ont une marge de libertĂ© dans les orientations qu’ils souhaitent donner Ă  leur projet. Un projet d’établissement est d’abord spĂ©cifique Ă  ses valeurs. Il est Ă©galement spĂ©cifique Ă  un territoire et Ă  la maniĂšre dont l’établissement entend se positionner dessus. Il faut laisser aux Ă©tablissements la libertĂ© de s’adapter aux besoins d’un territoire donnĂ©. Certains vont faire le choix de la mĂ©dicalisation pour accueillir une population ayant des besoins mĂ©dicotechniques importants. D’autres vont privilĂ©gier un projet plus social pouvant notamment s’adresser aux personnes atteintes de troubles cognitifs. C’est une erreur fondamentale d’enfermer les maisons de retraite dans l’accueil de la grande dĂ©pendance et le soin, et de mettre ainsi les personnes qui y rĂ©sident Ă  part. Vers une transformation inclusive des Ă©tablissements Il faut amorcer une transformation inclusive des Ă©tablissements. Cela suppose Un changement de paradigme le changement de paradigme est d’abord la rĂ©ponse aux attentes individuelles des personnes et un accompagnement individuel. Ce nouveau paradigme, dans lequel l’individualisation prime, doit nous amener vers des Ă©tablissements vĂ©ritablement inclusifs. Cette transformation inclusive nĂ©cessite des changements trĂšs importants en termes de culture, de fonctionnement et de pratiques. Les Ă©tablissements doivent sortir de la logique institutionnelle pour que leur organisation s’adapte aux individus, alors que c’est aujourd’hui l’inverse. Ce n’est qu’à cette condition que les rĂ©ponses apportĂ©es respecteront vĂ©ritablement la citoyennetĂ© des personnes accompagnĂ©es. La FNAQPA se fĂ©licite, Ă  cet Ă©gard, du choix de la sociĂ©tĂ© inclusive », et de ses dĂ©terminants, comme thĂšme du chapitre prospectif du rapport de la CNSA de cette annĂ©e. La coconstruction avec les personnes qui vivent et qui travaillent dans l’établissement. En 2013, la CNSA a consacrĂ© le chapitre prospectif de son rapport Ă  la participation des personnes ĂągĂ©es et des personnes en situation de handicap. La participation dans sa forme la plus poussĂ©e est l’une des conditions d’une sociĂ©tĂ© inclusive il faut aller au-delĂ  de la simple consultation des personnes ; tout d’abord en donnant des suites aux avis exprimĂ©s par les personnes et leurs reprĂ©sentants, ensuite, en mettant en place une vĂ©ritable coconstruction qui ne se limite pas Ă  une simple consultation ». Redonner toute sa dimension sociale Ă  l’accompagnement l’accompagnement du vieillissement est mĂ©dico-social, mais le social doit ĂȘtre plus important que le mĂ©dical, le soin Ă©tant au service du projet social. Cela passe par une diversification des profils intervenant en maison de retraite. On manque de psychologues, d’animateurs, d’aides mĂ©dico-psychologiques, d’accompagnants Ă©ducatif et social, d’ergothĂ©rapeutes et surtout de travailleurs sociaux. La France est quasiment le seul pays oĂč, en dehors du directeur, la premiĂšre personne que rencontre une personne ĂągĂ©e entrant en Ă©tablissement est un mĂ©decin. Dans les autres pays, on rencontre gĂ©nĂ©ralement en premier un travailleur social. C’est une dimension qui manque dans la rĂ©ponse aux attentes des personnes ĂągĂ©es. Toujours dans cette optique, il serait dommage de revenir sur le diplĂŽme d’État d’accompagnant Ă©ducatif et social mis en place en 2016. Il faut au contraire persĂ©vĂ©rer dans cette voie. D’autant que les personnels des Ă©tablissements se disent plutĂŽt satisfaits de cette formation. L’abandon du nom EHPAD la question du nom n’est pas anodine. Cet acronyme et les termes qu’il recouvre ont un caractĂšre stigmatisant pour les personnes concernĂ©es, sans parler du manque d’attractivitĂ©. La FNAQPA avait pris l’initiative d’organiser un concours invitant les Ă©tablissements participants Ă  proposer de nouveaux noms et c’est l’appellation maison des Ăąges » qui a Ă©tĂ© primĂ©e Ă  cette occasion. Elle a par ailleurs portĂ© la proposition d’abandonner cette appellation Ă  l’occasion des concertations sur la loi d’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement qui n’a malheureusement pas Ă©tĂ© retenue en dĂ©finitive. Une refondation du modĂšle des maisons de retraite serait justement l’occasion de revenir sur leur appellation. Une Ă©volution des Ă©tablissements orientĂ©e exclusivement vers un modĂšle sanitaire, aboutissant Ă  une standardisation, au dĂ©triment du volet social de l’accompagnement, serait dommageable. Il est fondamental de conserver et dynamiser leurs missions de rupture de l’isolement, de prĂ©vention et de prĂ©servation de l’autonomie. Seule la transformation inclusive, reposant sur un changement de paradigme, et la diversification de l’offre permettra de rĂ©pondre aux enjeux stratĂ©giques majeurs des Ă©tablissements conserver la dimension sociale de l’accompagnement, assurer le respect de la citoyennetĂ© des personnes accompagnĂ©es et, par-dessus tout, redonner de l’attractivitĂ©. Il en va de la survie des Ă©tablissements. Lire aussi RĂ©forme de la tarification des EHPAD le gouvernement parvient Ă  un consensus

LaCharte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie en EHPAD consacre le point n°6 au «₏ droit au respect des liens familiaux₏». Un proche peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©signĂ© personne de confiance. Enfin, le Conseil de Vie Sociale est le lieu dĂ©signĂ© de l’expression des familles. En rĂ©alitĂ©, l’analyse de ces dispositions
Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă  l’éthique et notamment tout fait de corruption, de trafic d’influence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation d’une Loi ou d’un RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă  l’adresse ethique RĂ©sidence Le Clos d'Emise - SiĂšge social 6, rue du Grand Clos 41300 SELLES-SAINT-DENIS - TĂ©l. 02 54 96 10 17 - Fax 02 54 88 97 38 - Email contact RCS Blois - SIREN 449 093 616 - N° TVA intra FR39 449 093 616
amĂ©liorationde la couverture mĂ©dicale en EHPAD, en lien avec l’URML, en s’appuyant du cadre d’expĂ©rimentation pour l’innovation dans le systĂšme de santĂ© (art. 51 LFSS 2018) L’ensemble de ces actions s’inscrit dans les orientations du Projet RĂ©gional de SantĂ© (PRS) 2018-2023 , qui accorde une attention particuliĂšre aux enjeux du
Quelles conditions remplir pour bĂ©nĂ©ficier de la rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance ? Afin de soutenir les personnes en perte d’autonomie, les pouvoirs publics ont mis en place un cadre fiscal spĂ©cifique leur permettant de rĂ©duire leur impĂŽt sur le revenu d’une partie des dĂ©penses occasionnĂ©es par la dĂ©pendance. Les personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus peuvent notamment bĂ©nĂ©ficier du dispositif, quelle que soit leur situation familiale, si elles sont accueillies dans l’un des Ă©tablissements suivants les Ă©tablissements assurant l’hĂ©bergement des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD. Il s’agit de structures mĂ©dicalisĂ©es accueillant des personnes ĂągĂ©es en situation de perte d’autonomie physique ou psychique et pour lesquelles un maintien Ă  domicile n’est plus envisageable. les unitĂ©s de soins longue durĂ©e USLD d'un Ă©tablissement de santĂ© situĂ© en France ou dans un autre État membre de l'Union europĂ©enne. Ce sont des structures d’hĂ©bergement et de soins dĂ©diĂ©es aux personnes ĂągĂ©es trĂšs dĂ©pendantes dont l’état nĂ©cessite une surveillance mĂ©dicale constante. Elles sont adossĂ©es Ă  un Ă©tablissement hospitalier. En savoir plus sur les EHPAD et les USLD Lire aussi Tout savoir sur l'impĂŽt sur le revenu Quelles sont les dĂ©penses concernĂ©es ? Les dĂ©penses ouvrant droit Ă  une rĂ©duction d'impĂŽt sont celles liĂ©es Ă  la dĂ©pendance et celles liĂ©es Ă  l’hĂ©bergement. La personne ĂągĂ©e ne payant que des frais d'hĂ©bergement, et pas de frais de dĂ©pendance, ne peut pas prĂ©tendre Ă  la rĂ©duction d'impĂŽt. DĂ©penses liĂ©es Ă  la dĂ©pendance Il s'agit des prestations d'aide et de surveillance nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement des actes essentiels de la vie, qui ne sont pas liĂ©es aux soins. Ces prestations correspondent aux surcoĂ»ts directement liĂ©s Ă  l’état de dĂ©pendance, notamment interventions relationnelles, animations, aide Ă  la vie quotidienne. DĂ©penses liĂ©es Ă  l'hĂ©bergement Il s'agit des prestations non liĂ©es Ă  l’état de dĂ©pendance administration gĂ©nĂ©rale, accueil hĂŽtelier, restauration, entretien et animation de la vie sociale de l'Ă©tablissement. Lire aussi Comparez les prix des maisons de retraite Quel est le montant de la rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance ? La rĂ©duction d’impĂŽt est Ă©gale Ă  25 % des sommes rĂ©glĂ©es pour l’hĂ©bergement et la dĂ©pendance durant l’annĂ©e avec un plafond Ă  10 000 € par personne hĂ©bergĂ©e. La rĂ©duction d'impĂŽt s'applique aux dĂ©penses effectivement supportĂ©es. Celles-ci doivent ĂȘtre diminuĂ©es du montant des aides liĂ©es Ă  la dĂ©pendance et Ă  l'hĂ©bergement allocation personnalisĂ©e pour l'autonomie Apa, aide sociale du dĂ©partement.... Il faut indiquer sur la dĂ©claration annuelle de revenus le montant des dĂ©penses de dĂ©pendance et des frais d'hĂ©bergement payĂ©es par personne hĂ©bergĂ©e, dĂ©duction faite du montant des aides Ă©ventuellement reçues au titre de la dĂ©pendance. Lire aussi Évaluez vos droits Ă  des prestations sociales en quelques clics La rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance est-elle cumulable ? Les couples mariĂ©s ou pacsĂ©s ont la possibilitĂ© de cumuler la rĂ©duction d’impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance avec le crĂ©dit d’impĂŽt pour l’emploi d’un salariĂ© Ă  domicile si l’un des conjoints du couple est hĂ©bergĂ© en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes tandis que l’autre Ă©poux ou partenaire emploie un salariĂ© Ă  domicile pour l’aider. Lire aussi Particuliers les rĂ©ductions et crĂ©dits d'impĂŽt auxquels vous pouvez prĂ©tendre PubliĂ© initialement le 03/05/2017
EngĂ©nĂ©ral, un Ehpad accueille entre 50 et 120 rĂ©sidents, mais il existe aussi de plus petites structures. L’Ehpad a pour particularitĂ©s de proposer des soins mĂ©dicaux, paramĂ©dicaux, et une aide dans la vie quotidienne, adaptĂ©s Ă  chaque personne ĂągĂ©e. Des mĂ©decins, des infirmiers, des aides-soignants, des aides mĂ©dico-psychologiques ou L’ entrĂ©e dans une maison de retraite reprĂ©sente une Ă©tape importante et dĂ©licate dans la vie d’une famille. Pour faciliter le parcours des personnes ĂągĂ©es Ă  la recherche d’une place dans les institutions, le gouvernement a mis en place une seule demande d’admission Ă  l’Ehpad. Plan de l'article Comment se prĂ©parer Ă  l’admission Ă  Ehpad ? Qu’ est-ce que le fichier d’admission dans Ehpad ? La composante mĂ©dicale L’ administration du volet PiĂšces Ă  ĂȘtre Que se passe-t-il aprĂšs le dĂ©pĂŽt du fichier Ă  l’Ehpad ? Questions frĂ©quentes Comment est l’admission Ă  Ehpad pendant l’épidĂ©mie de Covid-19 ? La premiĂšre Ă©tape d’une procĂ©dure d’admission Ă  Ehpad consiste Ă  dĂ©finir les critĂšres de recherche de l’institution adaptĂ©s aux besoins et aux attentes de la personne ĂągĂ©e et de sa famille . Plusieurs critĂšres sont en fait pris en compte lors du choix d’une rĂ©sidence A dĂ©couvrir Ă©galement Comment mettre une personne sous tutelle sans son accord ? prĂ©fĂ©rences gĂ©ographiques, la durĂ©e du sĂ©jour admission Ă  l’Ehpad pour un logement temporaire ou indĂ©fini, la dĂ©pendance de l’aĂźnĂ© et les soins recherchĂ©s, le budget de la personne ĂągĂ©e. les Il s’agit ensuite de visiter les Ă©tablissements pour choisir oĂč dĂ©poser les dossiers d’admission dans Ehpad. Pour une visite rĂ©ussie, il est important de s’enregistrer en particulier les points suivants A lire Ă©galement Pourquoi une mise sous tutelle ? environnement gĂ©nĂ©ral de la maison de retraite accessibilitĂ©, environnement de vie, prĂ©sence d’un parc, atmosphĂšre, rĂ©ception lors de la visite
 , chambres leur disposition, Ă©quipement de salle de bain
 , soins mĂ©dicaux composition du personnel infirmier de la maison de retraite, admission Ă  l’Ehpad des personnes prĂ©sentant des pathologies spĂ©cifiques, nourriture cuisine sur place, prĂ©sentation des repas, animations prĂ©sence quotidienne ou non d’une Ă©quipe d’animation, mesures de sĂ©curitĂ© maladie d’Alzheimer unitĂ© protĂ©gĂ©e, camĂ©ras de surveillance, barres d’appui, l’acceptation des dossiers d’admission des bĂ©nĂ©ficiaires de l’ASH Ă  l’Ehpad. Qu’ est-ce que le fichier d’admission dans Ehpad ? Le dossier d’admission en Ehpad vous permet de demander une entrĂ©e dans l’établissement. Un seul dossier est rempli par la personne ĂągĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal il suffit de remplir ce formulaire d’inscription en Ehpad une fois. Si la famille s’intĂ©resse Ă  plusieurs rĂ©sidences, il suffit de la photocopier. Le fichier d’admission dans Ehpad comporte deux composants La composante mĂ©dicale Le formulaire d’inscription en Ehpad comprend un questionnaire mĂ©dical de 2 pages. Il doit ĂȘtre rempli par le mĂ©decin traitant ou un autre mĂ©decin de la personne ĂągĂ©e. Il Ă©valuera l’état de santĂ© du futur rĂ©sident et dĂ©terminera les soins mĂ©dicaux les plus appropriĂ©s. Ce questionnaire doit ensuite ĂȘtre validĂ© par le mĂ©decin coordonnateur de l’établissement. L’ administration du volet La personne ĂągĂ©e ou son rĂ©fĂ©rent — travailleur social ou reprĂ©sentant lĂ©gal doit Ă©galement remplir un questionnaire administratif 3 pages. Dans cette partie du fichier d’admission Ehpad, il indique la situation familiale, les pensions et les pensions, divers dĂ©tails qui serviront de base au dĂ©veloppement du projet de vie individualisĂ©. PiĂšces Ă  ĂȘtre fourni Le futur rĂ©sident devra Ă©galement fournir plusieurs documents, dont la liste varie d’une institution Ă  l’autre piĂšce d’identitĂ©, copie du livret familial, carte Vitale, certificat de sĂ©curitĂ© sociale, preuve des ressources, possibilitĂ© de dĂ©rogation d’ñge pour Ehpad si moins de 60 ans, etc. La demande d’admission dans une maison de retraite est alors dĂ©posĂ©e au dossier. Que se passe-t-il aprĂšs le dĂ©pĂŽt du fichier Ă  l’Ehpad ? Lavalidation du dossier d’admission dans Ehpad fait gĂ©nĂ©ralement l’objet d’une visite prĂ©alable Ă  l’admission , suivie par le mĂ©decin coordonnateur, le directeur de la maison de retraite ou un autre responsable de l’établissement, le psychologue. Cette visite de prĂ©-admission Ă  Ehpad permet au futur rĂ©sident de dĂ©couvrir son futur lieu de vie. Il permet Ă©galement Ă  l’institution de veiller Ă  ce que les personnes ĂągĂ©es consent Ă  entrer dans une maison de retraite. Si le dossier d’admission Ă  Ehpad est acceptĂ©, la personne ĂągĂ©e devra Ă©galement signer un contrat de rĂ©sidence avec la rĂ©sidence. Ce document est l’un des outils pour garantir les droits des rĂ©sidents, avec le livret de bienvenue et la Charte des droits et libertĂ©s des personnes accueillies. Le dossier d’admission Ă  Ehpad peut ĂȘtre refusĂ© pour les raisons suivantes soins mĂ©dicaux impossible certaines pathologies ne sont pas prises en charge par toutes les institutions, ressources insuffisantes lorsque les ressources de la personne ĂągĂ©e et leur nourriture nĂ©cessaire ne suffisent pas Ă  payer le prix de la maison de retraite, le futur rĂ©sident peut bĂ©nĂ©ficier de aide sociale Ă  l’hĂ©bergement ASH, mais un lieu Ă©ligible Ă  l’ASH n’est pas toujours disponible lors de la demande d’admission Ă  Ehpad, la dĂ©rogation d’ñge une personne de moins de 60 ans ne peut demander l’admission Ă  Ehpad que si elle a a reçu une dispense d’ñge. En cas de refus d’admission Ă  un Ehpad, il est toujours possible de demander l’admission dans une autre maison de retraite, selon les critĂšres les plus appropriĂ©s. Exemple de procĂ©dure d’admission en Ehpad AdaptĂ© PrĂ©-admission Étape Nature ProcĂ©dure 1 Recherche DĂ©finir les critĂšres de recherche pour l’Ehpad 2 Visite des rĂ©sidences Visitez plusieurs Ehpad 3 Fichier d’admission en Ehpad Remplissez un fichier d’admission en Ehpad fichier unique pour toutes les rĂ©sidences 4 Visite de prĂ©-admission Ă  l’Ehpad pour la validation du dossier par le mĂ©decin coordonnateur et la direction 5 EntrĂ©e dans une maison de retraite Une fois le dossier acceptĂ©, prĂ©parez votre inscription Ă  la maison de retraite ! Questions frĂ©quentes Dans les institutions ayant des cas de Covid-19, lesnouveaux rĂ©sidents les admissions sont reportĂ©es, sauf en cas d’urgence dans le cadre du plan de lutte contre l’éclosion de Covid-19 dans l’Ephad. Les urgences comprennent l’ admission d’une personne dont l’état de santĂ© ou la perte d’autonomie ne permet plus du tout l’entretien du domicile ; admission aprĂšs sortie de l’hospitalisation, sans retour au foyer impossible. LEHPAD de 72 places gĂ©rĂ© par la Mut’, organisme Ă  but non lucratif rĂ©gi par le Livre III du Code de la MutualitĂ©, ayant pour mission principale la crĂ©ation et la gestion d’établissements sanitaires, sociaux et mĂ©dico-sociaux. C’est donc ainsi qu’a Ă©tĂ© créé l’hĂ©bergement de personnes ĂągĂ©es. Un accueil de jour de 19
1. Choix de vieToute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de Domicile et environnementLe lieu de vie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă  ses Une vie sociale malgrĂ© les handicapsToute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie de la PrĂ©sence et rĂŽle des prochesLe maintien des relations familiales et des rĂ©seaux amicaux est indispensable aux personnes ĂągĂ©es Patrimoine et revenusToute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir garder la maĂźtrise de son patrimoine et de ses revenus Valorisation de l'activitĂ©Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  conserver des LibertĂ© de conscience et pratique religieuseToute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir participer aux activitĂ©s religieuses ou philosophiques de son PrĂ©server l'autonomie et prĂ©venirLa prĂ©vention de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour l'individu qui Droit aux soinsToute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit avoir, comme toute autre, accĂšs aux soins qui lui sont Qualification des intervenantsLes soins que requiert une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doivent ĂȘtre dispensĂ©s par des intervenants formĂ©s, en nombre Respect de la fin de vieSoins et assistance doivent ĂȘtre procurĂ©s Ă  la personne ĂągĂ©e en fin de vie et Ă  sa La recherche une prioritĂ© et un devoirLa recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dĂ©pendance est une Exercice des droits et protection juridique de la personneToute personne en situation de dĂ©pendance doit voir protĂ©gĂ©s non seulement ses biens mais aussi sa L'information, meilleur moyen de lutte contre l'exclusionL'ensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu'Ă©prouvent les personnes ĂągĂ©es FĂ©dĂ©ration nationale de GĂ©rontologieCharte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©e dĂ©pendantes Ă  domicile ou en Ă©tablissement, Ă©tablie par la commission des droits et libertĂ©s de la Fondation nationale de gĂ©rontologie.
Emploi: Personnes agĂ©es Ă  Canton de Beaumont-de-Lomagne ‱ Recherche parmi 911.000+ offres d'emploi en cours ‱ Rapide & Gratuit ‱ Temps plein, temporaire et Ă  temps partiel ‱ Meilleurs employeurs Ă  Canton de Beaumont-de-Lomagne ‱ Emploi: Personnes agĂ©es - facile Ă  trouver !
Les personnes ĂągĂ©es accueillies en Ă©tablissement bĂ©nĂ©ficient d'un certain nombre de droits, qui se traduisent notamment par les Ă©lĂ©ments suivants le contrat de sĂ©jour ; le conseil de la vie sociale ; la charte des droits des personnes ĂągĂ©es. Le contrat de sĂ©jour Une maison de retraite est tenue de signer un contrat de sĂ©jour avec chaque rĂ©sident qu’elle accueille. Le contrat de sĂ©jour a pour but de garantir les droits des rĂ©sidents ainsi que le respect de leur dignitĂ©. Il doit Ă©galement mentionner la nature des prestations fournies ainsi que leur prix. Contenu du contrat de sĂ©jour Le contrat de sĂ©jour doit notamment prĂ©ciser la dĂ©finition des objectifs de la prise en charge, arrĂȘtĂ©e avec le futur rĂ©sident ou son reprĂ©sentant lĂ©gal ; la durĂ©e de l'hĂ©bergement en principe indĂ©terminĂ©e, sauf si le rĂ©sident souhaite faire un sĂ©jour temporaire de moins de six mois ; la description des conditions de sĂ©jour et d'accueil ; les modalitĂ©s de facturation en cas d'absence du rĂ©sident du contrat ; les conditions et modalitĂ©s de rĂ©siliation ou de rĂ©vision ; la liste des prestations offertes et leurs prix logement, restauration, blanchissage, surveillance mĂ©dicale, animations.... Le contrat rappelle certains droits tels que la libertĂ© de choix du mĂ©decin, le droit aux absences ou encore celui de recevoir des invitĂ©s payants aux repas. Avec le contrat de sĂ©jour, chaque rĂ©sident reçoit un exemplaire du rĂšglement de fonctionnement de l'Ă©tablissement. Si l'intĂ©ressĂ© ou son reprĂ©sentant lĂ©gal refuse la signature du contrat de sĂ©jour ou si le sĂ©jour est infĂ©rieur Ă  deux mois, un document individuel de prise en charge est Ă©tabli. En cas de contestation sĂ©rieuse Pour toute contestation survenant au moment de la signature du contrat ou aprĂšs celle-ci clause ou tarif manifestement abusif, non-respect des engagements..., il faut s'adresser aux services du dĂ©partement. Le conseil de la vie sociale La crĂ©ation d'un conseil de la vie sociale CVS est obligatoire dans les maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es Ehpad. Le CVS doit ĂȘtre consultĂ© sur l'Ă©laboration ou la modification du rĂšglement de fonctionnement et du projet d'Ă©tablissement. Il donne son avis et peut faire des propositions sur toutes les questions intĂ©ressant le fonctionnement, notamment l’organisation intĂ©rieure et la vie quotidienne ; les activitĂ©s, les animations socioculturelles et les services thĂ©rapeutiques ; les projets de travaux et d'Ă©quipement ; la nature et le prix des services rendus ; l’affectation des locaux collectifs ; l’entretien des locaux ; le relogement en cas de travaux ou fermeture ; l’animation de la vie institutionnelle, les mesures prises pour favoriser les relations entre les participants et les modifications substantielles touchant aux conditions de prise en charge. Le CVS doit comprendre au moins deux reprĂ©sentants des personnes accueillies ou prises en charge ; un reprĂ©sentant des familles ou des reprĂ©sentants lĂ©gaux. S'il n'y a pas lieu, le siĂšge est attribuĂ© aux personnes accueillies. un reprĂ©sentant du personnel ; un reprĂ©sentant du conseil d'administration de l'Ă©tablissement, dĂ©signĂ© par ce dernier. Le mandat des membres du CVS est au moins d'un an et de trois ans au maximum. Il est renouvelable. Le CVS se rĂ©unit au moins trois fois par an. Lors de la visite d’une maison de retraite, il est possible de demander une copie des comptes rendus des derniĂšres sĂ©ances du conseil de la vie sociale. Ils peuvent fournir des informations utiles sur les projets en cours dans l’établissement, les demandes des rĂ©sidents, leurs plaintes Ă©ventuelles
 La charte des droits des personnes ĂągĂ©es La Charte des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e en 1999 par la Fondation nationale de gĂ©rontologie et par le ministĂšre de l'Emploi et de la SolidaritĂ©. L'enjeu de cette charte est de faire reconnaĂźtre la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante comme un sujet de droit. Elle met l'accent sur la qualitĂ© de vie car la maison de retraite est le lieu de vie principal des personnes ĂągĂ©es qui y rĂ©sident. Voici les principaux points de ce texte Choix de vie toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Domicile et environnement le lieu de vie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă  ses besoins. Une vie sociale malgrĂ© les handicaps toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie de la sociĂ©tĂ©. PrĂ©sence et rĂŽle des proches le maintien des relations familiales et des rĂ©seaux amicaux est indispensable aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Patrimoine et revenus toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir garder la maĂźtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles. Valorisation de l'activitĂ© toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  conserver des activitĂ©s. LibertĂ© de conscience et pratique religieuse toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir participer aux activitĂ©s religieuses ou philosophiques de son choix. PrĂ©server l'autonomie et prĂ©venir la prĂ©vention de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour l'individu qui vieillit. Droit aux soins toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit avoir, comme toute autre, accĂšs aux soins qui lui sont utiles. Qualification des intervenants les soins que requiert une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doivent ĂȘtre dispensĂ©s par des intervenants formĂ©s, en nombre suffisant. Respect de la fin de vie soins et assistance doivent ĂȘtre procurĂ©s Ă  la personne ĂągĂ©e en fin de vie et Ă  sa famille. La recherche, une prioritĂ© et un devoir la recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dĂ©pendance est une prioritĂ©. Exercice des droits et protection juridique de la personne toute personne en situation de dĂ©pendance doit voir protĂ©gĂ©s non seulement ses biens mais aussi sa personne. L'information, meilleur moyen de lutte contre l'exclusion l'ensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu'Ă©prouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Pour tout renseignement complĂ©mentaire sur la vie quotidienne en maison de retraite ou les droits des rĂ©sidents, nous vous invitons Ă  vous adresser Ă  l’établissement d’accueil envisagĂ©. Ehpad: de plus en plus de personnes de plus de 90 ans C’est dans les Ehpad que l’on trouve les rĂ©sidents les plus ĂągĂ©s : la moitiĂ© des personnes accueillies dans ces Ă©tablissements ont 88 ans et 7 mois, ou plus. PrĂšs de la moitiĂ© (48 %) a entre 75 et 89 ans. Les plus de 90 ans sont Ă©galement trĂšs nombreux : 40 % de l’ensemble, en
La charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie Ă©tablit les droits fondamentaux auxquels peut prĂ©tendre toute personne accueillie en Ă©tablissement ou par un service d’accompagnement Ă  domicile. Ce texte est un Ă©lĂ©ment fondateur et essentiel du projet et de la qualitĂ© du services d’aide Ă  domicile de charte est parue au Journal Officiel n° 234 du 9 octobre 2003, MinistĂšre de la santĂ©, de la famille et des personnes handicapĂ©es. ArrĂȘtĂ© du 8 septembre 2003 relatif Ă  la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie, mentionnĂ©e Ă  l’article L. 311-4 du code de l’action sociale et des 1 Principe de non-discriminationDans le respect des conditions particuliĂšres de prise en charge et d’accompagnement, prĂ©vues par la loi, nul ne peut faire l’objet d’une discrimination Ă  raison de son origine, notamment ethnique ou sociale, de son apparence physique, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de son orientation sexuelle, de son handicap, de son Ăąge, de ses opinions et convictions, notamment politiques ou religieuses, lors d’une prise en charge ou d’un accompagnement, social ou 2 Droit Ă  une prise en charge ou Ă  un accompagnement adaptĂ©La personne doit se voir proposer une prise en charge ou un accompagnement, individualisĂ© et le plus adaptĂ© possible Ă  ses besoins, dans la continuitĂ© des 3 Droit Ă  l’informationLa personne bĂ©nĂ©ficiaire de prestations ou de services a droit Ă  une information claire, comprĂ©hensible et adaptĂ©e sur la prise en charge et l’accompagnement demandĂ©s ou dont elle bĂ©nĂ©ficie ainsi que sur ses droits et sur l’organisation et le fonctionnement de l’établissement, du service ou de la forme de prise en charge ou d’accompagnement. La personne doit Ă©galement ĂȘtre informĂ©e sur les associations d’usagers oeuvrant dans le mĂȘme domaine. La personne a accĂšs aux informations la concernant dans les conditions prĂ©vues par la loi ou la rĂ©glementation. La communication de ces informations ou documents par les personnes habilitĂ©es Ă  les communiquer en vertu de la loi s’effectue avec un accompagnement adaptĂ© de nature psychologique, mĂ©dicale, thĂ©rapeutique ou 4 Principe du libre choix, du consentement Ă©clairĂ© et de la participation de la personneDans le respect des dispositions lĂ©gales, des dĂ©cisions de justice ou des mesures de protection judiciaire ainsi que des dĂ©cisions d’orientation La personne dispose du libre choix entre les prestations adaptĂ©es qui lui sont offertes soit dans le cadre d’un service Ă  son domicile, soit dans le cadre de son admission dans un Ă©tablissement ou service, soit dans le cadre de tout mode d’accompagnement ou de prise en consentement Ă©clairĂ© de la personne doit ĂȘtre recherchĂ© en l’informant, par tous les moyens adaptĂ©s Ă  sa situation, des conditions et consĂ©quences de la prise en charge et de l’accompagnement et en veillant Ă  sa droit Ă  la participation directe, ou avec l’aide de son reprĂ©sentant lĂ©gal, Ă  la conception et Ă  la mise en oeuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la concerne lui est l’expression par la personne d’un choix ou d’un consentement Ă©clairĂ© n’est pas possible en raison de son jeune Ăąge, ce choix ou ce consentement est exercĂ© par la famille ou le reprĂ©sentant lĂ©gal auprĂšs de l’établissement, du service ou dans le cadre des autres formes de prise en charge et d’accompagnement. Ce choix ou ce consentement est Ă©galement effectuĂ© par le reprĂ©sentant lĂ©gal lorsque l’état de la personne ne lui permet pas de l’exercer directement. Pour ce qui concerne les prestations de soins dĂ©livrĂ©es par les Ă©tablissements ou services mĂ©dico-sociaux, la personne bĂ©nĂ©ficie des conditions d’expression et de reprĂ©sentation qui figurent au code de la santĂ© personne peut ĂȘtre accompagnĂ©e de la personne de son choix lors des dĂ©marches nĂ©cessitĂ©es par la prise en charge ou l’ 5 Droit Ă  la renonciationLa personne peut Ă  tout moment renoncer par Ă©crit aux prestations dont elle bĂ©nĂ©ficie ou en demander le changement dans les conditions de capacitĂ©s, d’écoute et d’expression ainsi que de communication prĂ©vues par la prĂ©sente charte, dans le respect des dĂ©cisions de justice ou mesures de protection judiciaire, des dĂ©cisions d’orientation et des procĂ©dures de rĂ©vision existantes en ces 6 Droit au respect des liens familiauxLa prise en charge ou l’accompagnement doit favoriser le maintien des liens familiaux et tendre Ă  Ă©viter la sĂ©paration des familles ou des fratries prises en charge, dans le respect des souhaits de la personne, de la nature de la prestation dont elle bĂ©nĂ©ficie et des dĂ©cisions de justice. En particulier, les Ă©tablissements et les services assurant l’accueil et la prise en charge ou l’accompagnement des mineurs, des jeunes majeurs ou des personnes et familles en difficultĂ©s ou en situation de dĂ©tresse prennent, en relation avec les autoritĂ©s publiques compĂ©tentes et les autres intervenants, toute mesure utile Ă  cette le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisĂ© et du souhait de la personne, la participation de la famille aux activitĂ©s de la vie quotidienne est 7 Droit Ă  la protectionIl est garanti Ă  la personne comme Ă  ses reprĂ©sentants lĂ©gaux et Ă  sa famille, par l’ensemble des personnels ou personnes rĂ©alisant une prise en charge ou un accompagnement, le respect de la confidentialitĂ© des informations la concernant dans le cadre des lois existantes. Il lui est Ă©galement garanti le droit Ă  la protection, le droit Ă  la sĂ©curitĂ©, y compris sanitaire et alimentaire, le droit Ă  la santĂ© et aux soins, le droit Ă  un suivi mĂ©dical 8 Droit Ă  l’autonomieDans les limites dĂ©finies dans le cadre de la rĂ©alisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous rĂ©serve des dĂ©cisions de justice, des obligations contractuelles ou liĂ©es Ă  la prestation dont elle bĂ©nĂ©ficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcĂ©e, il est garanti Ă  la personne la possibilitĂ© de circuler librement. À cet Ă©gard, les relations avec la sociĂ©tĂ©, les visites dans l’institution, Ă  l’extĂ©rieur de celle-ci, sont les mĂȘmes limites et sous les mĂȘmes rĂ©serves, la personne rĂ©sidente peut, pendant la durĂ©e de son sĂ©jour, conserver des biens, effets et objets personnels et, lorsqu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses 9 Principe de prĂ©vention et de soutienLes consĂ©quences affectives et sociales qui peuvent rĂ©sulter de la prise en charge ou de l’accompagnement doivent ĂȘtre prises en considĂ©ration. Il doit en ĂȘtre tenu compte dans les objectifs individuels de prise en charge et d’ rĂŽle des familles, des reprĂ©sentants lĂ©gaux ou des proches qui entourent de leurs soins la personne accueillie doit ĂȘtre facilitĂ© avec son accord par l’institution, dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisĂ© et des dĂ©cisions de moments de fin de vie doivent faire l’objet de soins, d’assistance et de soutien adaptĂ©s dans le respect des pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions tant de la personne que de ses proches ou 10 Droit Ă  l’exercice des droits civiques attribuĂ©s Ă  la personne accueillieL’exercice effectif de la totalitĂ© des droits civiques attribuĂ©s aux personnes accueillies et des libertĂ©s individuelles est facilitĂ© par l’institution, qui prend Ă  cet effet toutes mesures utiles dans le respect, si nĂ©cessaire, des dĂ©cisions de 11 Droit Ă  la pratique religieuseLes conditions de la pratique religieuse, y compris la visite de reprĂ©sentants des diffĂ©rentes confessions, doivent ĂȘtre facilitĂ©es, sans que celles-ci puissent faire obstacle aux missions des Ă©tablissements ou services. Les personnels et les bĂ©nĂ©ficiaires s’obligent Ă  un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit Ă  la pratique religieuse s’exerce dans le respect de la libertĂ© d’autrui et sous rĂ©serve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal des Ă©tablissements et 12 Respect de la dignitĂ© de la personne et de son intimitĂ©Le respect de la dignitĂ© et de l’intĂ©gritĂ© de la personne est la nĂ©cessitĂ© exclusive et objective de la rĂ©alisation de la prise en charge ou de l’accompagnement, le droit Ă  l’intimitĂ© doit ĂȘtre prĂ©servĂ©.
1– Tout rĂ©sidant doit bĂ©nĂ©ficier des dispositions de la Charte des Droits et des LibertĂ©s spĂ©cifiques aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. 2 – Nul ne peut ĂȘtre admis en institution sans une information et un dialogue prĂ©alable et sans son accord. 3 – Comme pour tout citoyen adulte, la dignitĂ©, l’identitĂ© et la vie privĂ©e du
de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante La plupart des personnes ĂągĂ©es resteront autonomes et lucides jusqu’au dernier moment de leur vie. L’apparition de la dĂ©pendance, quand elle survient, se fait Ă  un Ăąge de plus en plus tardif. Cette dĂ©pendance peut ĂȘtre due Ă  l’altĂ©ration de fonctions physiques et/ou Ă  l’altĂ©ration de fonctions vieillesse est une Ă©tape de l’existence pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son Ă©panouissement. MĂȘme dĂ©pendantes, les personnes ĂągĂ©es doivent continuer Ă  exercer leurs droits, leurs devoirs et leurs libertĂ©s de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans la citĂ©, au contact des autres gĂ©nĂ©rations dans le respect de leurs diffĂ©rences. Cette Charte a pour objectif de reconnaĂźtre la dignitĂ© de la personne ĂągĂ©e devenue dĂ©pendante et de prĂ©server ses droits. Article I – Choix de vie Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacitĂ©s physiques et mentales, mĂȘme au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prĂ©venir l’entourage. La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son dĂ©sir profond. Article II – Domicile et environnement Le lieu de vie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă  ses besoins. La personne ĂągĂ©e dĂ©pendante ou Ă  autonomie rĂ©duite rĂ©side le plus souvent dans son domicile personnel. Des amĂ©nagements doivent ĂȘtre proposĂ©s pour lui permettre de rester chez elle. Lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile. Un handicap mental rend souvent impossible la poursuite de la vie au domicile. Dans ce cas l’indication et le choix du lieu d’accueil doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s avec la personne et avec ses proches. Ce choix doit rechercher la solution la mieux adaptĂ©e au cas individuel de la personne malade. Son confort moral et physique, sa qualitĂ© de vie doivent ĂȘtre l’objectif constant, quelle que soit la structure d’accueil. L’architecture des Ă©tablissements doit ĂȘtre conçue pour rĂ©pondre aux besoins de la vie privĂ©e. Un espace doit ĂȘtre organisĂ© pour favoriser l’accessibilitĂ©, l’orientation, les dĂ©placements et garantir les meilleures conditions de sĂ©curitĂ©. Article III – Une vie sociale malgrĂ© les handicaps Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie de la sociĂ©tĂ©. Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’amĂ©nagement de la citĂ©. Les lieux publics et les transports en commun doivent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s pour ĂȘtre accessibles aux personnes ĂągĂ©es, ainsi qu’à tout handicapĂ© et faciliter leur participation Ă  la vie sociale et culturelle. La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultĂ©s des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, que ce soit en institution ou au domicile. Toute personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre informĂ©e de façon claire et prĂ©cise sur ses droits sociaux et sur l’évolution de la lĂ©gislation qui la concerne. Article IV – PrĂ©sence et rĂŽle des proches Le maintien des relations familiales et des rĂ©seaux amicaux est indispensable aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Le rĂŽle des familles, qui entourent de leurs soins leurs parents ĂągĂ©s dĂ©pendants Ă  domicile, doit ĂȘtre reconnu. Ces familles doivent ĂȘtre soutenues dans leurs tĂąches notamment sur le plan psychologique. Dans les institutions, la coopĂ©ration des proches Ă  la qualitĂ© de vie doit ĂȘtre encouragĂ©e et facilitĂ©e. En cas d’absence ou de dĂ©faillance des proches, c’est au personnel et aux bĂ©nĂ©voles de les supplĂ©er. Une personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e des actions visant Ă  la sĂ©parer d’un tiers avec qui, de façon mutuellement consentie, elle entretient ou souhaite avoir une relation intime. La vie affective existe toujours, la vie sexuelle se maintient souvent au grand Ăąge, il faut les respecter. Article V – Patrimoine et revenus Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir garder la maĂźtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles. Elle doit pouvoir en disposer conformĂ©ment Ă  ses dĂ©sirs, sous rĂ©serve d’une protection lĂ©gale, en cas de dĂ©pendance psychique. Il est indispensable que les ressources d’une personne ĂągĂ©e soient complĂ©tĂ©es lorsqu’elles ne lui permettent pas d’assumer le coĂ»t des handicaps. Article VI – Valorisation de l’activitĂ© Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  conserver des activitĂ©s. Des besoins d’expression et des capacitĂ©s d’accomplissement persistent, mĂȘme chez des personnes ĂągĂ©es qui ont un affaiblissement intellectuel sĂ©vĂšre. DĂ©velopper des centres d’intĂ©rĂȘt Ă©vite la sensation de dĂ©valorisation et d’inutilitĂ©. La participation volontaire Ă  des rĂ©alisations diversifiĂ©es et valorisantes familiales, mais aussi sociales, Ă©conomiques, artistiques, culturelles, associatives, ludiques, etc. doit ĂȘtre favorisĂ©e. L’activitĂ© ne doit pas ĂȘtre une animation stĂ©rĂ©otypĂ©e, mais doit permettre l’expression des aspirations de chaque personne ĂągĂ©e. Une personne ĂągĂ©e mentalement dĂ©ficitaire doit pouvoir participer Ă  des activitĂ©s adaptĂ©es. Les activitĂ©s infantilisantes ou dĂ©valorisantes sont Ă  rejeter. Article VII – LibertĂ© de conscience et pratique religieuse Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir participer aux activitĂ©s religieuses ou philosophiques de son choix. Chaque Ă©tablissement doit disposer d’un local d’accĂšs aisĂ©, pouvant servir de lieu de culte, et permettre la visite des reprĂ©sentants des diverses religions. Les rites et usages religieux s’accomplissent dans le respect mutuel. Article VIII – PrĂ©server l’autonomie et prĂ©venir La prĂ©vention de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour l’individu qui vieillit. La vieillesse est un Ă©tat physiologique qui n’appelle pas en soi de mĂ©dicalisation. La dĂ©pendance physique ou psychique rĂ©sulte d’états pathologiques, dont certains peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou traitĂ©s. Une dĂ©marche mĂ©dicale prĂ©ventive se justifie donc, chaque fois que son efficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e. Les moyens de prĂ©vention doivent faire l’objet d’une information claire et objective du public, en particulier des personnes ĂągĂ©es, et ĂȘtre accessibles Ă  tous. Article IX – Droit aux soins Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit avoir, comme toute autre, accĂšs aux soins qui lui sont utiles. Aucune personne ĂągĂ©e ne doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un objet passif de soins, que ce soit au domicile, en institution ou Ă  l’hĂŽpital. L’accĂšs aux soins doit se faire en temps utile en fonction du cas personnel de chaque malade et non d’une discrimination par l’ñge. Les soins comprennent tous les actes mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux qui permettent la guĂ©rison chaque fois que cet objectif peut ĂȘtre atteint. Ces soins visent aussi Ă  rééduquer les fonctions et compenser les handicaps. Ils s’appliquent Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie en soulageant la douleur, Ă  maintenir la luciditĂ© et le confort du malade, en rĂ©amĂ©nageant espoirs et projets. L’hĂŽpital doit disposer des compĂ©tences et des moyens d’assurer sa mission de service public auprĂšs des personnes ĂągĂ©es malades. Les institutions d’accueil doivent disposer des locaux et des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, en particulier dĂ©pendantes psychiques. Les dĂ©lais administratifs abusifs qui retardent l’entrĂ©e dans l’institution choisie doivent ĂȘtre abolis. La tarification des soins doit ĂȘtre dĂ©terminĂ©e en fonction des besoins de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, et non de la nature du service ou de l’établissement qui la prend en charge. Article X – Qualification des intervenants Les soins que requiert une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doivent ĂȘtre dispensĂ©s par des intervenants formĂ©s, en nombre suffisant. Une formation spĂ©cifique en gĂ©rontologie doit ĂȘtre dispensĂ©e Ă  tous ceux qui ont une activitĂ© professionnelle qui concerne les personnes ĂągĂ©es. Cette formation doit ĂȘtre initiale et continue, elle concerne en particulier, mais non exclusivement, tous les corps de mĂ©tier de la santĂ©. Ces intervenants doivent bĂ©nĂ©ficier d’une analyse des attitudes, des pratiques et d’un soutien psychologique. Article XI – Respect de la fin de vie Soins et assistance doivent ĂȘtre procurĂ©s Ă  la personne ĂągĂ©e en fin de vie et Ă  sa famille. Certes, les affections sĂ©vĂšres et les affections mortelles ne doivent pas ĂȘtre confondues le renoncement thĂ©rapeutique chez une personne curable constitue un risque aussi inacceptable que celui d’un acharnement thĂ©rapeutique injustifiĂ©. Mais, lorsque la mort approche, la personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre entourĂ©e de soins et d’attentions adaptĂ©s Ă  son Ă©tat. Le refus de l’acharnement ne signifie pas un abandon des soins mais doit, au contraire, se traduire par un accompagnement qui veille Ă  combattre efficacement toute la douleur physique et Ă  prendre en charge la douleur morale. La personne ĂągĂ©e doit pouvoir terminer sa vie naturellement et confortablement, entourĂ©e de ses proches, dans le respect de ses convictions et en tenant compte de ses avis. Que la mort ait lieu au domicile, Ă  l’hĂŽpital ou en institution, le personnel doit ĂȘtre formĂ© aux aspects techniques et relationnels de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es et de leur famille avant et aprĂšs de dĂ©cĂšs. Article XII – La recherche une prioritĂ© et un devoir La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dĂ©pendance est une prioritĂ©. Seule la recherche peut permettre une meilleure connaissance des dĂ©ficiences et des maladies liĂ©es Ă  l’ñge et faciliter leur prĂ©vention. Une telle recherche implique aussi bien les disciplines biomĂ©dicales et de la santĂ© publique que les sciences humaines et les sciences Ă©conomiques. Le dĂ©veloppement d’une recherche gĂ©rontologique peut Ă  la fois amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, diminuer leurs souffrances et les coĂ»ts de leur prise en charge. Il y a un devoir de recherche sur le flĂ©au que reprĂ©sentent les dĂ©pendances associĂ©es au grand Ăąge. Il y a un droit pour tous ceux qui en sont ou en seront frappĂ©s Ă  bĂ©nĂ©ficier des progrĂšs de la recherche. Article XIII – Exercice des droits et Protection juridique de la personne ‱ Toute personne en situation de dĂ©pendance doit voir protĂ©gĂ©s non seulement ses biens mais aussi sa personne. Ceux qui initient ou qui appliquent une mesure de protection ont le devoir d’évaluer ses consĂ©quences affectives et sociales. L’exercice effectif de la totalitĂ© de leurs droits civiques doit ĂȘtre assurĂ© aux personnes ĂągĂ©es y compris le droit de vote, en l’absence de tutelle. La sĂ©curitĂ© physique et morale contre toutes agressions et maltraitances doit ĂȘtre sauvegardĂ©e. Lors de l’entrĂ©e en institution privĂ©e ou publique ou d’un placement dans une famille d’accueil, les conditions de rĂ©sidence doivent ĂȘtre garanties par un contrat explicite, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut avoir recours au conseil de son choix. Tout changement de lieu de rĂ©sidence ou mĂȘme de chambre doit faire l’objet d’une concertation avec l’intĂ©ressĂ©e. Lors de la mise en Ɠuvre des protections prĂ©vues par le Code civil sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle, il faut considĂ©rer avec attention que le besoin de protection n’est pas forcĂ©ment total, ni dĂ©finitif la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante protĂ©gĂ©e doit pouvoir continuer Ă  donner son avis chaque fois que cela est nĂ©cessaire et possible ; la dĂ©pendance psychique n’exclut pas que la personne ĂągĂ©e puisse exprimer des orientations de vie et doive toujours ĂȘtre informĂ©e des actes effectuĂ©s en son nom. Article XIV – L’information, meilleur moyen de lutte contre l’exclusion L’ensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu’éprouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Cette information doit ĂȘtre la plus large possible. L’ignorance aboutit trop souvent Ă  une exclusion qui ne prend pas en compte les capacitĂ©s restantes ni les dĂ©sirs de la personne. L’exclusion peut rĂ©sulter aussi bien d’une surprotection infantilisante que d’un rejet ou d’un refus de la rĂ©ponse aux besoins. L’information concerne aussi les actions immĂ©diates possibles. L’éventail des services et institutions capables de rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes est trop souvent mĂ©connu, mĂȘme des professionnels. Faire toucher du doigt la rĂ©alitĂ© du problĂšme et sa complexitĂ© peut ĂȘtre une puissante action de prĂ©vention vis-Ă -vis de l’exclusion des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes et peut Ă©viter un rĂ©flexe dĂ©missionnaire de leur part. Lorsqu’il sera admis par tous que les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont droit au respect absolu de leurs libertĂ©s d’adulte et de leur dignitĂ© d’ĂȘtre humain, cette charte sera appliquĂ©e dans son esprit.
CHARTEDES DROITS ET LIBERTES DE LA PERSONNE AGEE DEPENDANTE Article 1er- Choix de vie Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Article 2- Domicile et environnement Le lieu de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă  ses besoins. EHPAD Établissement d’HĂ©bergement pour Personnes ÂgĂ©es DĂ©pendantes La maison de retraite du centre hospitalier de l’hĂŽpital Robert BISSON existe depuis les annĂ©es 1950. Elle a Ă©tĂ© transformĂ©e en EHPAD par les dĂ©crets de 1999. Sur le site de l’hĂŽpital, l’EHPAD comprend 2 unitĂ©s le pavillon Jean Devaux et la maison de cure. A l’Ehpad toutes les chambres bĂ©nĂ©ficient d’une salle d’eau et d’un lit Ă©lectrique. 81 rĂ©sidents, dont deux en hĂ©bergement temporaire peuvent ĂȘtre accueillis au pavillon Devaux dans des chambres individuelles. Ce pavillon dispose d’une grande salle de restaurant, ainsi que de l’espace animation. Ce pavillon accueille aussi l’administration du secteur mĂ©dico-social. 120 rĂ©sidents sont accueillis Ă  la maison de cure qui comprend 9 maisonnĂ©es de 10 ou 15 places. Les chambres entourent un espace de vie permettant de partager les repas et un espace salon TV. Ce pavillon dispose d’une grande salle polyvalente oĂč se dĂ©roulent les spectacles et les repas festifs. 16 rĂ©sidents sont accueillis dans une unitĂ© d’hĂ©bergement renforcĂ©e. Les rĂ©sidents peuvent profiter de l’ombrage et des massifs floraux du parc de l’EHPAD et du jardin. CapacitĂ© d’accueil Personnes accueillies En EHPAD, structure mĂ©dico-sociale personnes ĂągĂ©es en perte d’autonomie, qui ne veulent ou ne peuvent rester Ă  domicile 217 lits d’EHPAD 120 lits en maison de cure 81 lits dont 2 lits d’hĂ©bergement temporaire au pavillon Jean Devaux 16 lits en UnitĂ© d’hĂ©bergement renforcĂ© UHR Partenaires Le Conseil DĂ©partemental du Calvados L’Agence RĂ©gionale de SantĂ© La ville de Lisieux Contacts EHPAD ou USLD du Centre Hospitalier Robert Bisson 4 Rue Roger Aini 14100 LISIEUX Standard 02 31 61 31 31 Bureau des entrĂ©es 02 31 61 33 25 Gestion des tutelles 02 31 61 30 83 Cadre de santĂ© Maison de cure 02 31 61 34 50 Cadre de santĂ© Pavillon Colombe 02 31 61 33 31 Documents Droits des usagers dans les Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dicosociaux RĂšglement dĂ©partemental d’aide sociale en faveur des personnes ĂągĂ©es Charte des droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e en situation de handicap ou de dĂ©pendance Informations Familles AssurerĂ  la personne ĂągĂ©e un accueil, une intĂ©gration et des soins personnalisĂ©s de qualitĂ©. ConnaĂźtre et appliquer la Charte des droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante. Travailler avec et pour la personne accueillie. Inciter chaque personne accueillie Ă  maintenir, utiliser et dĂ©velopper ses ressources. PrĂ©server les
ServerName waf-master-vm LocalTime August 21, 2022, 302 am TransactionID 4103a221d0bd28740811c3f010b5b98fRemote Address Country UkraineUA Method GET Requested URL Protocol HTTP/ User Agent Mozilla/ Windows NT Win64; x64 AppleWebKit/ KHTML, like Gecko Chrome/ Safari/ Please contact the webmaster of this website and provide the information above if you think this is a mistake. return to
3AhNSJ.
  • bpq2sb55m0.pages.dev/404
  • bpq2sb55m0.pages.dev/227
  • bpq2sb55m0.pages.dev/126
  • bpq2sb55m0.pages.dev/68
  • bpq2sb55m0.pages.dev/292
  • bpq2sb55m0.pages.dev/380
  • bpq2sb55m0.pages.dev/16
  • bpq2sb55m0.pages.dev/422
  • charte de la personne ĂągĂ©e accueillie en ehpad