LeCentre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies, en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC), est une agence de l'Union europĂ©enne Ă©tablie en 2005, dont la mission est le renforcement des dĂ©fenses de l'Europe contre les maladies infectieuses. Le centre est basĂ© Ă Stockholm, en SuĂšde.Hier soir, le Parlement europĂ©en et le Conseil sont parvenus Ă un accord sur le renforcement du rĂŽle du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Le mandat rĂ©visĂ© de l'ECDC permettra Ă l'agence de jouer un rĂŽle plus important en soutenant l'UE et ses Ătats membres dans la prĂ©vention et le contrĂŽle des menaces liĂ©es aux maladies transmissibles et en amĂ©liorant la prĂ©paration de l'Europe aux futurs dĂ©fis l'accord, le vice-prĂ©sident chargĂ© de la promotion de notre mode de vie europĂ©en, Margaritis Schinas, et la commissaire chargĂ©e de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire, Stella Kyriakides, ont fait la dĂ©claration suivante Aujourd'hui, nous faisons un pas de plus vers une Union europĂ©enne de la santĂ© plus forte. Une Union qui dispose de tous les outils nĂ©cessaires pour continuer Ă s'attaquer rĂ©solument Ă la COVID-19 et qui est prĂȘte Ă faire face aux futures crises sanitaires. Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a Ă©tĂ© Ă l'avant-garde de nos efforts communs pour faire face Ă cette situation sans prĂ©cĂ©dent, en fournissant des Ă©valuations des risques et des graphiques clairs pour faciliter la libre circulation en toute sĂ©curitĂ©, en suivant l'Ă©volution de l'Ă©pidĂ©mie de virus dans l'UE et en recommandant des mesures pour la contrĂŽler. Sans ce travail, la coordination au niveau de l'UE n'aurait pas Ă©tĂ© aussi forte qu'elle l'est aujourd'hui. L'accord se traduit par une surveillance de pointe des futures Ă©pidĂ©mies, une planification conjointe accrue de la prĂ©paration et de l'intervention avec les Ătats membres, des orientations plus fermes en cas d'urgence et un soutien accru aux Ătats membres Ă tous les stades de la gestion des crises ».Le rĂšglement devra Ă prĂ©sent ĂȘtre formellement adoptĂ© par le Conseil et le Parlement europĂ©en avant de pouvoir entrer en vigueur. Un communiquĂ© de presse est disponible en ligne. DĂ©tails
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ï»żMonkeypox outbreak An outbreak of monkeypox is ongoing since early May, affecting multiple countries in the EU/EEA and worldwide. More about the monkeypox outbreak COVID-19 All information about the COVID-19 pandemic Read more on COVID-19 Support for countries neighbouring Ukraine Refugees entering the EU/EEA from Ukraine may be vulnerable to developing certain infectious diseases. ECDC is therefore leading a series of immediate actions to support countries neighbouring Ukraine. Read more on support for Ukraine Monkeypox outbreak COVID-19 Support for countries neighbouring Ukraine News News Monkeypox situation update, as of 18 August 2022 Epidemiological update - 19 Aug 2022 News Weekly COVID-19 country overview Epidemiological update - 18 Aug 2022 News Joint ECDC-WHO/Europe monkeypox surveillance bulletin Epidemiological update - 17 Aug 2022 News Update on the polio situation in the EU/EEA and the world News story - 16 Aug 2022 News Langya henipavirus under ECDC monitoring News - 12 Aug 2022 See more Latest publications Publication Communicable disease threats report, 14-20 August 2022, week 33 Monitoring - 19 Aug 2022 Publication Anthrax - Annual Epidemiological Report for 2017 Surveillance report - 18 Aug 2022 Publication Anthrax - Annual Epidemiological Report for 2018 Surveillance report - 17 Aug 2022 Publication Monkeypox infection prevention and control guidance for primary and acute care settings Guidance - 16 Aug 2022 See more Latest dataLatest e-learning coursesLatest events Data West Nile virus in Europe in 2022 - human cases compared to previous seasons, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data West Nile virus in Europe in 2022 - human cases, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data West Nile virus in Europe in 2022 - infections among humans and outbreaks among equids and/or birds, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data West Nile virus in Europe in 2022 - outbreaks among equids and/or birds, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data Data on COVID-19 vaccination in the EU/EEA Data set - 18 Aug 2022 See more Event E-learning How to address online vaccination misinformation Online Event EVD-LabNet webinar on rodent-borne viruses 27 Jun 2022 Online Event E-learning Drivers and modifiers of antibiotic prescribing and infection prevention & control practices in healthcare settings ECDC Virtual Academy Event E-learning Understanding vaccine acceptance & strategies to increase vaccine uptake ECDC Virtual Academy Event E-learning course Introduction to Outbreak Investigation ECDC Virtual Academy See more News ECDC and Africa CDC to share experiences in 3-day meeting on surveillance, data management and epidemic intelligence Event - 30 May 2022 Event ECDC observership week 10 Oct 2022 - 14 Oct 2022 See more Featured Keeping Europe Healthy â ECDC and its work Learn more about ECDC and its work to keep Europe healthy. See the video ECDC On Air Podcast on epidemiology Listen to the podcast
Groupead hoc sur les droits fondamentaux et lâĂ©tat de droit. Ad hoc group on COP. Le CESE est aux cĂŽtĂ©s de l'Ukraine â une sociĂ©tĂ© civile organisĂ©e solidaire et dans l'action. Home. Nos Dossiers > Covid-19 > COVID-19 Le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies place la Belgique en orange ActualitĂ© BRUXELLES 31/07 - La Belgique, la ZĂ©lande et la Hollande-MĂ©ridionale sont dĂ©sormais reprĂ©sentĂ©es en orange sur la carte du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Cela signifie que le seuil de 20 contaminations par habitants a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© ces deux derniĂšres semaines, selon les informations publiĂ©es vendredi sur le site web du centre. Vendredi dernier, la Flandre Ă©tait dĂ©jĂ colorĂ©e en orange sur la carte de l'ECDC. La Wallonie et Bruxelles restaient, quant Ă elles, en jaune. Cela n'est dĂ©sormais plus le cas. La Belgique a en effet comptabilisĂ© 35,8 contaminations pour habitants ces deux derniĂšres semaines. Le Luxembourg connaĂźt une situation plus grave encore, avec sa couleur rouge foncĂ© et ses 243,4 infections pour habitants au cours des quatorze derniers jours. La majoritĂ© des rĂ©gions europĂ©ennes sont encore en jaune pour l'instant. La SuĂšde, cependant, reste largement orange, tout comme un certain nombre de rĂ©gions du Royaume-Uni, de France et d'Espagne. Les zones rouge foncĂ© se concentrent principalement en Roumanie et dans le nord de l'Espagne.- ЧÏĐčĐ”ÎŒÎžŐ€ĐžĐł ĐŽÏŃ
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Corona Borealis / AdobeStock Depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, lâUnion europĂ©enne a montrĂ© lâimportance de son rĂŽle dans le soutien quâelle est susceptible dâapporter aux pays membres, qui nâauraient certainement pas Ă©tĂ© en mesure de rĂ©agir aussi efficacement sans son aide. Elle aura en tout cas permis de mettre en lumiĂšre la mission du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC, dont lâintervention dans la gestion de la pandĂ©mie est loin dâavoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable, malgrĂ© le manque flagrant de moyens financiers et dâautonomie dont il dispose. Il est donc devenu indispensable de le rĂ©former au plus vite, afin de mieux prĂ©parer les Ătats Ă rĂ©agir et Ă combattre rapidement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Tel est lâobjet de la proposition de rĂšglement prĂ©sentĂ©e par la Commission le 11 novembre 2020 et qui doit maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et par le Conseil. La politique de la santĂ© reste toujours dans le domaine de compĂ©tence des Ătats membres ; elle ne laisse donc Ă lâUnion que le soin de complĂ©ter et dâencourager les politiques nationales, tant en matiĂšre de prĂ©vention des maladies, des affections humaines et de lutte contre les grands flĂ©aux, que de surveillance de menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© TFUE, art. 168.Câest dans ce cadre que le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies CEPCM1, opĂ©rationnel depuis le 1er mai 2005, avait Ă©tĂ© créé par un rĂšglement du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 avril 20042, Ă la suite de la pandĂ©mie de grippe aviaire H5N1, qui avait fait prendre conscience aux Ătats membres de lâUE de lâurgence de renforcer leur coopĂ©ration en matiĂšre sanitaire, tout particuliĂšrement dans la gestion des instance a pour mission de dĂ©celer, dâĂ©valuer et de communiquer les menaces actuelles et Ă©mergentes que des maladies transmissibles reprĂ©sentent pour la santĂ© » art. 3.Plus rĂ©cemment, la pandĂ©mie de Covid-193 aura permis dâen rĂ©vĂ©ler les insuffisances et les limites, particuliĂšrement en matiĂšre de gestion des risques sanitaires, montrant ainsi clairement la nĂ©cessitĂ© dâen renforcer les capacitĂ©s, afin de soutenir plus efficacement la surveillance et lâĂ©valuation des risques et de permettre une rĂ©action plus rapide face Ă ces verrons donc que, mĂȘme si son rĂŽle est loin dâavoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable durant cette crise, ce centre manque manifestement dâautonomie et de moyens financiers et doit donc rapidement ĂȘtre rĂ©formĂ©. I â LâoriginalitĂ© du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies LâECDC, qui bĂ©nĂ©ficie du statut dâagence europĂ©enne4 et de la personnalitĂ© juridique » art. 28 et dont le siĂšge est fixĂ© Ă Stockholm SuĂšde, est appelĂ©, en coopĂ©ration avec les Ătats membres, Ă renforcer la protection contre les maladies infectieuses en Europe »5. Il emploie 290 personnes, sous la direction dâAndrea Ammon 6, assistĂ©e dâun Conseil dâadministration et dâun forum consultatif. Il regroupe actuellement 30 pays europĂ©ens, les 27 membres de lâUnion7, ainsi que les 3 de lâEspace Ă©conomique europĂ©en EEE/Association europĂ©enne de libre-Ă©change AELE Islande, Liechtenstein, NorvĂšge. Il sâadresse en prioritĂ© aux professionnels de la santĂ© publique et, plus particuliĂšrement, aux organismes nationaux et infranationaux de santĂ© publique dans lâUE et dans lâEEE, aux institutions de lâUnion, aux responsables politiques europĂ©ens, ainsi quâaux professionnels de la santĂ© publique chercheurs, organisations internationales et autoritĂ©s nationales, Ă©trangers Ă lâEurope. Il travaille en Ă©troit partenariat avec les autres agences de lâUE, comme lâAgence europĂ©enne des mĂ©dicaments, lâAutoritĂ© europĂ©enne de la sĂ©curitĂ© des aliments, et avec certaines organisations internationales telles que le Bureau rĂ©gional de lâEurope de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, dont le siĂšge est situĂ© Ă Copenhague Danemark8. Il est chargĂ© dâanalyser et dâinterprĂ©ter des donnĂ©es communiquĂ©es par les pays membres portant sur 52 maladies et affections transmissibles, en sâappuyant sur le SystĂšme europĂ©en de surveillance financiĂšre SESF9. Ces Ătats sont donc tenus de lui fournir en temps utile ⊠les donnĂ©es scientifiques et techniques dont ils disposent et qui prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour sa mission », et de lui communiquer tout message transmis au rĂ©seau communautaire par lâintermĂ©diaire du systĂšme dâalerte prĂ©coce et de rĂ©action » ; ils doivent Ă©galement identifier les instances compĂ©tentes reconnues et les experts de la santĂ© publique susceptibles dâapporter leur contribution aux rĂ©actions communautaires aux menaces pour la santĂ© » art. 4. Le centre doit ainsi ĂȘtre en mesure de fournir un avis scientifique aux pays membres et aux institutions de lâUE, afin de leur permettre de procĂ©der Ă une dĂ©tection prĂ©coce et Ă une analyse aussi prĂ©cise que possible des menaces Ă©mergentes pour lâUE ; il est Ă©galement chargĂ© de coordonner le Programme europĂ©en de formation Ă lâĂ©pidĂ©miologie dâintervention EPIET et le Programme europĂ©en de formation Ă la microbiologie appliquĂ©e Ă la santĂ© publique EUPHEMen. Il doit enfin aider les Ătats Ă se prĂ©parer Ă faire face aux Ă©pidĂ©mies, et se charge dâorganiser chaque annĂ©e la ConfĂ©rence scientifique europĂ©enne sur lâĂ©pidĂ©miologie appliquĂ©e aux maladies infectieuses ESCAIDE. LâECDC communique des donnĂ©es de surveillance et des avis scientifiques concernant les 52 maladies et affections transmissibles Ă dĂ©claration obligatoire, les Ă©pidĂ©mies et les menaces pour la santĂ© publique. Cette agence tire son expertise et ses connaissances de ses propres experts, des rĂ©seaux paneuropĂ©ens sur les maladies et des organismes nationaux de santĂ© publique. Le centre est en relation permanente avec un certain nombre dâautres administrations europĂ©ennes comme lâAgence europĂ©enne des mĂ©dicaments EMA ou lâAgence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA, ainsi quâavec lâOMS. Il est appelĂ© Ă utiliser trois principaux systĂšmes, dont chacun correspond Ă un domaine diffĂ©rent Early Warning and Response System EWRS, qui a pour mission la gestion du systĂšme dâalerte prĂ©coce et de rĂ©action aprĂšs dĂ©tection des menaces et qui travaille pour le compte de lâECDC, en liaison Ă©troite avec la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire de la Commission europĂ©enne, quâil soutient » et quâil aide » art. 8 ; Epidemic Intelligence Information System EPIS, qui est chargĂ© dâĂ©tablir des rapports quotidiens concernant lâĂ©volution de ces maladies, mais seulement Ă lâintention des Ătats membres ; European Surveillance System TESSy, qui publie rĂ©guliĂšrement sur son site internet des informations destinĂ©es Ă rendre compte de lâĂ©volution de lâĂ©pidĂ©mie et de ses risques de contagion. Le centre a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la gestion de la rĂ©cente crise sanitaire, dâabord en y consacrant lâessentiel de ses ressources humaines et financiĂšres, puis en mettant en Ćuvre le stade 2 » de ses procĂ©dures dâurgence10. Ainsi la Commission europĂ©enne sâest-elle basĂ©e sur les donnĂ©es provenant de lâECDC confirmant la persistance de la pandĂ©mie de Covid-19 pour autoriser les Ătats membres Ă limiter le trafic aĂ©rien, Ă condition toutefois quâils respectent les principes de proportionnalitĂ© et de transparence et quâils se fondent sur des critĂšres objectifs et non discriminatoires11. Le CEPCM est Ă©galement intervenu dans la gestion du Covid-19 dans les Balkans MontĂ©nĂ©gro, Serbie, MacĂ©doine du Nord, Albanie, Bosnie-HerzĂ©govine et Kosovo12, appelĂ©s Ă rejoindre un jour lâUE. La crise sanitaire liĂ©e au Covid-19 a montrĂ© lâimportance croissante du rĂŽle de ce centre dans la gestion des Ă©pidĂ©mies13, tout en en soulignant Ă©galement ses limites, qui expliquent la volontĂ© de le rĂ©former, de façon Ă le rendre plus efficace et plus opĂ©rationnel. Il serait en effet souhaitable de lui accorder des moyens supplĂ©mentaires et dâĂ©largir sensiblement son domaine dâintervention. II â La nĂ©cessitĂ© de rĂ©former le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies LâefficacitĂ© du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a dâabord Ă©tĂ© diminuĂ©e du fait de ses rĂšgles de fonctionnement, qui manquent de souplesse, dans la mesure oĂč elles sont dĂ©cidĂ©es chaque annĂ©e par lâUE et par les Ătats membres art. 5, pour lesquels les rapports de lâECDC ne prĂ©sentent dâailleurs pas de caractĂšre contraignant et sont de plus considĂ©rĂ©s comme confidentiels art. 21, qui tardent souvent Ă les transmettre. Le centre ne dispose pas non plus de moyens financiers suffisants art. 22 Ă 25, lesquels sont fixĂ©s et rĂ©partis par lâUE et les Ătats membres dans le cadre du budget europĂ©en14. Il subit Ă©galement, comme dâailleurs lâensemble des institutions et organes europĂ©ens, lâinfluence nĂ©gative des lobbies15. Il avait dâabord Ă©tĂ© nĂ©cessaire de remplacer la dĂ©cision n° 2119/98/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil instaurant un rĂ©seau de surveillance Ă©pidĂ©miologique et de contrĂŽle des maladies transmissibles16, dans la mesure oĂč lâECDC assume la responsabilitĂ© de la surveillance Ă©pidĂ©miologique des maladies transmissibles et de lâexploitation du systĂšme dâalerte prĂ©coce et de rĂ©action SAPR, qui lui incombait auparavant. DâoĂč lâadoption de la dĂ©cision du 22 octobre 201317, qui Ă©tablit les rĂšgles relatives Ă la surveillance Ă©pidĂ©miologique et des menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ©, Ă lâalerte prĂ©coce et Ă la lutte contre ces menaces, y compris en ce qui concerne la planification de la prĂ©paration et de la rĂ©action liĂ©es Ă ces activitĂ©s, afin de coordonner et de complĂ©ter les politiques nationales ; elle vise Ă©galement Ă soutenir la coopĂ©ration et la coordination entre les Ătats membres afin dâamĂ©liorer la prĂ©vention de maladies humaines graves et la lutte contre leur propagation par-delĂ les frontiĂšres des Ătats membres, et Ă lutter contre dâautres menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© afin de contribuer Ă un niveau Ă©levĂ© de protection de la santĂ© publique dans lâUnion. Elle prĂ©cise enfin les modalitĂ©s de la coopĂ©ration et de la coordination entre les diffĂ©rents acteurs au niveau de lâUnion. Les difficultĂ©s pour en finir avec la crise du Covid-19 et Ă ses consĂ©quences dramatiques sur le plan Ă©conomique et social ont montrĂ© lâurgence dâaller plus vite et plus loin dans la mise en place dâune Europe de la santĂ© plus forte »18 ; elle devrait dâailleurs profiter de lâAccord budgĂ©taire trouvĂ© par les 27, le 21 juillet 202019, et sâintĂ©grer dans le programme LâUE pour la santĂ© » EU4Health, qui bĂ©nĂ©ficie, durant cette mĂȘme pĂ©riode 2021-2027, dâun financement de 9,4 milliards dâeuros. Quelque temps plus tard, le 11 novembre 2020, la Commission europĂ©enne20 adoptait une communication Construire une Union europĂ©enne de la santĂ© â Renforcer la rĂ©silience de lâUE face aux menaces transfrontiĂšres pour la santĂ© »21, dans laquelle elle prĂ©conisait le renforcement du cadre de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâUnion » ; elle prĂ©sentait Ă©galement trois propositions de rĂšglements22, qui devront maintenant ĂȘtre approuvĂ©es par le Conseil et le Parlement europĂ©en. La Commissaire europĂ©enne Ă la santĂ©, Stella Kyriakidou, a tenu Ă cette occasion Ă prĂ©ciser son programme Ă©tablissant une Europe de la santĂ©. Cette communication prĂ©voyait la crĂ©ation dâune nouvelle Agence, la Health Emergency Response Authority HERA, rĂ©plique europĂ©enne de lâAutoritĂ© amĂ©ricaine pour la recherche et le dĂ©veloppement23, appelĂ©e Ă conclure des partenariats public-privĂ©s avec lâindustrie pharmaceutique et les organismes de recherche. Elle devrait se traduire dĂšs cette annĂ©e par une proposition de rĂšglement, afin quâelle puisse ĂȘtre opĂ©rationnelle en 2023. Est prĂ©vue Ă©galement la possibilitĂ© pour la Commission dâactiver un mĂ©canisme dâintervention dâurgence de lâUE », qui agirait indĂ©pendamment de lâOMS. Les capacitĂ©s dâintervention de lâEMA devraient elles aussi ĂȘtre renforcĂ©es, de maniĂšre Ă lui permettre de mieux Ă©valuer les risques de pĂ©nurie de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Mais la Commission a surtout souhaitĂ© augmenter trĂšs sensiblement les prĂ©rogatives de lâECDC, qui devrait dĂ©sormais pouvoir prĂ©senter des recommandations politiques » aux Ătats membres, ce qui lui permettrait, selon Stella Kyriakidou, de surveiller leurs capacitĂ©s dans les hĂŽpitaux, les unitĂ©s de soin intensifs et le personnel » et de pouvoir dĂ©ployer des Ă©quipes dâexperts dans les Ătats membres lorsquâune crise sanitaire rend leur aide nĂ©cessaire ». Tel est donc lâobjet de la proposition de rĂšglement modifiant le rĂšglement CE n° 851/2004 instituant un Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies24, dĂ©posĂ©e par la Commission europĂ©enne, le 11 novembre 2020 COM/2020/726 final, qui considĂšre, sur la base des principes de subsidiaritĂ© »25 et de proportionnalitĂ© » que, mĂȘme sâil incombe aux Ătats membres de gĂ©rer les crises de santĂ© publique Ă lâĂ©chelon national, aucun pays ne peut, Ă lui seul, combattre une crise internationale en matiĂšre de santĂ© publique ». Le centre devrait donc essentiellement contribuer Ă renforcer la capacitĂ© au sein de lâUnion Ă diagnostiquer, dĂ©celer, recenser et caractĂ©riser les agents infectieux susceptibles de menacer la santĂ© publique, en assurant le fonctionnement du rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence de lâUnion 11e considĂ©rant. Ce projet vise en effet avant tout Ă mieux prĂ©parer les Ătats membres Ă rĂ©agir et Ă combattre rapidement et efficacement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Pour y parvenir, ils devront pouvoir sâappuyer sur la Task-Force de lâUnion26 dans le domaine de la santĂ© chargĂ©e dâaider constamment les pays Ă renforcer leur prĂ©paration et prĂȘte Ă intervenir rapidement en cas de crise sanitaire » Objectifs spĂ©cifiques, afin de leur permettre dâidentifier plus facilement les populations Ă risque nĂ©cessitant des mesures ciblĂ©es de diagnostic, de prĂ©vention et de traitement des soins. Il entend faciliter ensuite le rapprochement entre les entitĂ©s de santĂ© publique et les communautĂ©s de recherche, afin de leur permettre de dĂ©finir ensemble les prioritĂ©s en matiĂšre de recherche. Le centre sera en outre chargĂ© de coordonner un nouveau rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence de lâUnion pour la santĂ© publique et de services nationaux de soutien Ă la transfusion, Ă la transplantation et Ă la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e. Il devra Ă©galement sâintĂ©resser Ă la prĂ©vention des maladies transmissibles et Ă certaines questions de santĂ©, telles que la rĂ©sistance aux antimicrobiens, la vaccination et la biosĂ©curitĂ©. LâĂ©largissement de ses compĂ©tences devra sâaccompagner dâune augmentation sensible de sa contribution Ă lâaction de lâUnion en matiĂšre de coopĂ©ration internationale et de dĂ©veloppement, ainsi quâĂ son engagement en faveur de la prĂ©paration Ă la sĂ©curitĂ© sanitaire mondiale. La proposition vise enfin Ă assurer une coopĂ©ration harmonieuse, en cas dâurgence, entre le centre et les autres agences dĂ©centralisĂ©es de lâUnion, en particulier avec lâAgence europĂ©enne des mĂ©dicaments. Soumise Ă la procĂ©dure lĂ©gislative ordinaire, elle devra maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et le Conseil. En matiĂšre de santĂ© comme dans tous les autres domaines, lâEurope a toujours progressĂ© Ă lâoccasion des crises, qui rĂ©vĂšlent en effet trĂšs souvent lâinsuffisance des moyens dont disposent les institutions europĂ©ennes pour y faire face avec suffisamment dâefficacitĂ©, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© de passer Ă un degrĂ© supĂ©rieur de lâintĂ©gration27. Il nâest donc pas exclu quâaprĂšs avoir pris les mesures indispensables pour renforcer les prĂ©rogatives du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies et donc de faire un pas de plus vers une Europe de la santĂ©, la question se pose de confier, mĂȘme partiellement28, cette politique directement Ă lâUnion et non plus aux ĂtatsâŠ
Dansun rapport dâĂ©valuation des risques, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies (ECDC) estime que « le niveau gĂ©nĂ©ral de risque pour lâUE et lâEEE (Espace ActualitĂ© SociĂ©tĂ© SantĂ© Pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, davantage de cas de syphilis que de VIH ont Ă©tĂ© recensĂ©s en Europe, alors que cette infection bactĂ©rienne avait fortement diminuĂ© depuis le milieu du XXe siĂšcle. LIRE AUSSI >> Plus d'un million de nouveaux cas de MST se dĂ©clarent chaque jour selon l'OMS AprĂšs une lĂ©gĂšre baisse entre 2007 et 2010, le nombre de cas enregistrĂ© chaque annĂ©e a ainsi bondi pour atteindre les 33 000 en 2017, indique un rĂ©cent rapport du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies relayĂ© par Le Figaro. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement De maniĂšre globale, les personnes les plus touchĂ©es par la syphilis en Europe sont les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Ils reprĂ©sentent environ deux tiers des 260 000 cas de syphilis signalĂ©s sur le Vieux Continent ces dix derniĂšres annĂ©es. Le nombre de cas a triplĂ© en France Si le nombre de cas s'est envolĂ© de 70% en moyenne en Europe, certains pays connaissent une situation plus alarmante que d'autres. Cette forte rĂ©surgence constatĂ©e entre 2010 et 2017 est ainsi particuliĂšrement importante en Islande + 700 %, en Irlande + 224 %, au Royaume-Uni + 153 % et en Allemagne + 144 %. En France, le nombre de cas a quasiment triplĂ© en sept ans pour atteindre 1748 en 2017. LIRE AUSSI >> Depuis quand la syphilis existe-t-elle en Europe? A l'inverse, l'Estonie et la Roumanie ont vu le nombre de personnes contaminĂ©es par la syphilis baisser sur la mĂȘme pĂ©riode -50%. L'utilisation constante du prĂ©servatif encouragĂ©eLa hausse spectaculaire globale peut s'expliquer par "plusieurs facteurs tels que les relations sexuelles sans prĂ©servatif et les multiples partenaires sexuels, associĂ©es Ă une peur rĂ©duite de contracter le VIH", affirme Andrew Amato-Gauci, du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies. Pour inverser la tendance, "nous encourageons les populations Ă utiliser des prĂ©servatifs de façon constante", ajoute-t-il. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueLe29 novembre, le Parlement europĂ©en et le Conseil de l'Europe sont parvenus Ă un accord sur le renforcement du rĂŽle du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des
Par Euronews avec Agences âą Mise Ă jour 26/05/2022 Ce rare virus liĂ© Ă la variole provoque des symptĂŽmes pseudo-grippaux et une Ă©ruption cutanĂ©e dĂ©sagrĂ©able, et il peut ĂȘtre mortel. - Tous droits rĂ©servĂ©s OMS/Centre nigĂ©rian de contrĂŽle des maladiesL'Ă©pidĂ©mie de variole du singe semble progresser dans le monde. Ce mercredi, le nombre de cas confirmĂ©s a atteint 219 hors des pays oĂč la maladie est endĂ©mique, selon un bilan diffusĂ© par l'agence de l'Union europĂ©enne chargĂ©e des variole du singe monkeypox en anglais est une infection virale rare, liĂ©e Ă la variole originaire d'Afrique. En gĂ©nĂ©ral, elle guĂ©rit spontanĂ©ment au bout de deux Ă trois semaines. La prĂ©sence du virus en Europe est inhabituelle car gĂ©nĂ©ralement plutĂŽt limitĂ©e au continent africain. L'OMS indique que de nombreux cas signalĂ©s concernent des personnes s'identifiant comme homosexuelles, bisexuelles ou ayant des rapports sexuels avec des hommes. Le virus peut se transmettre par contact Ă©troit avec des personnes infectĂ©es, leurs vĂȘtements ou leurs draps. Comment cette Ă©pidĂ©mie a-t-elle commencĂ© ?L'Agence britannique de sĂ©curitĂ© sanitaire UKHSA a Ă©tĂ© la premiĂšre en Europe Ă signaler publiquement un cas de variole du singe le 7 mai dernier, chez une personne qui avait rĂ©cemment pris l'avion pour le Royaume-Uni depuis le jours plus tard, les autoritĂ©s amĂ©ricaines ont signalĂ© un cas chez un homme qui avait rĂ©cemment voyagĂ© au Canada. Quels sont les symptĂŽmes de la variole du singe ?La variole du singe est un parent de la variole, une maladie qui a Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e en 1980. Moins transmissible, elle provoque des symptĂŽmes plus lĂ©gers ; elle est aussi moins maladie dure gĂ©nĂ©ralement de deux Ă quatre semaines et les symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre de cinq Ă 21 jours aprĂšs l'infection. D'abord un mĂ©lange de fiĂšvre, de maux de tĂȘte, puis des douleurs musculaires, des maux de dos, des frissons, une sensation d'Ă©puisement et l'apparition des ganglions lymphatiques enflĂ©s. Ce dernier symptĂŽme est gĂ©nĂ©ralement ce qui aide les mĂ©decins Ă distinguer la variole du singe de la varicelle ou de la variole, selon l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS.AprĂšs la fiĂšvre, la principale caractĂ©ristique de la variole du singe est une Ă©ruption cutanĂ©e ayant tendance Ă se dĂ©velopper un Ă trois jours plus tard, commençant souvent sur le visage et se propageant ensuite Ă d'autres parties du corps. Le nombre de lĂ©sions peut varier de quelques-uns Ă des milliers. Souvent accompagnĂ©es de dĂ©mangeaisons, ces lĂ©sions finissent par s'assĂ©cher puis attrape-t-on la variole du singe ?Le virus peut s'attraper par la morsure ou la griffure d'un animal infectĂ©, en mangeant de la viande de brousse, en Ă©tant en contact direct avec un humain infectĂ© ou en touchant de la literie ou des vĂȘtements virus pĂ©nĂštre dans l'organisme par les lĂ©sions cutanĂ©es, les voies respiratoires ou les muqueuses membranes les yeux, le nez ou la bouche. La transmission interhumaine se produirait principalement par des gouttelettes respiratoires transmises Ă courte distance, un contact face Ă face prolongĂ© serait donc experts britanniques, commentant les rĂ©cents cas au Royaume-Uni, s'interrogent sur une possible transmission par contact sexuel."Les cas rĂ©cents suggĂšrent un moyen de propagation potentiellement nouveau", a dĂ©clarĂ© Neil Mabbott, un expert des maladies Ă l'UniversitĂ© d'Ădimbourg, ajoutant que les virus apparentĂ©s Ă©taient connus pour se propager par voie Neal, expert en maladies infectieuses Ă l'UniversitĂ© de Nottingham, a dĂ©clarĂ© que la transmission n'aurait peut-ĂȘtre pas eu lieu par le biais d'une activitĂ© sexuelle, mais simplement "par le contact Ă©troit associĂ© aux rapports sexuels".OĂč trouve-t-on gĂ©nĂ©ralement la variole du singe ?La variole du singe provoque principalement des Ă©pidĂ©mies dans les rĂ©gions de forĂȘt tropicale humide d'Afrique centrale et occidentale ; elle est rarement observĂ©e en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RDC a enregistrĂ© le premier cas humain de variole du singe en des cas ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans onze pays africains BĂ©nin, Cameroun, RĂ©publique centrafricaine, RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, Gabon, CĂŽte d'Ivoire, LibĂ©ria, NigĂ©ria, RĂ©publique du Congo, Sierra Leone et Soudan du premiĂšre Ă©pidĂ©mie de variole du singe signalĂ©e en dehors de l'Afrique Ă©tait liĂ©e Ă l'importation de mammifĂšres infectĂ©s en 2003 aux Ătats-Unis, selon les Centres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies CDC rĂ©cemment, en 2018 et 2019 quatre voyageurs â deux du Royaume-Uni, un d'IsraĂ«l et un de Singapour â tous ayant des antĂ©cĂ©dents de voyage au Nigeria, ont reçu un diagnostic de variole du singe Ă la suite d'une importante Ă©pidĂ©mie dans ce pays d'Afrique, selon le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Quels traitements pour la variole du singe ?Il n'existe actuellement aucun traitement spĂ©cifique recommandĂ© contre la variole du singe, car elle disparaĂźt souvent d' vaccination contre la variole serait efficace pour prĂ©venir la variole du singe. Cependant, la variole ayant Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e il y a plus de 40 ans, les vaccins antivarioliques de premiĂšre gĂ©nĂ©ration ne sont plus disponibles pour le grand vaccin plus rĂ©cent dĂ©veloppĂ© par Bavarian Nordic pour la prĂ©vention de la variole et de la variole du singe a Ă©tĂ© approuvĂ© dans l'Union europĂ©enne, aux Ătats-Unis et au Canada sous les noms commerciaux Imvanex, Jynneos et Imvamune, et des antiviraux sont Ă©galement en cours de dĂ©sinfectants mĂ©nagers courants peuvent Ă©galement tuer le virus de la variole du singe, selon le ministĂšre de la SantĂ© en France souligne l'importance de respecter "un isolement pendant toute la durĂ©e de la maladie jusquâĂ disparition des derniĂšres croĂ»tes, le plus souvent 3 semaines".Est-ce inquiĂ©tant ?La variole du singe est, dans la majoritĂ© des cas, "unemaladie lĂ©gĂšrequi se rĂ©sorbe d'elle-mĂȘme et la plupart des gens se rĂ©tablissent en quelques semaines", a dĂ©clarĂ© l'Agence britannique de sĂ©curitĂ© sanitaire dans son communiquĂ©."Il est important de souligner que la variole du singe ne se propage pas facilement entre les personnes et que le risque global pour le grand public est trĂšs faible", a dĂ©clarĂ© le Dr Colin Brown, directeur des infections cliniques et Ă©mergentes de l' premiers patients infectĂ©s en Angleterre ont contractĂ© le variant ouest-africain du virus, qui, selon les responsables de la santĂ©, est bĂ©nin par rapport au variant centrafricain et a un taux de lĂ©talitĂ© d'environ 1%.Bien que les symptĂŽmes soient plus lĂ©gers que ceux de la variole, la variole du singe cause la mort de 10 % des patients infectĂ©s par le variant du bassin du Congo. Le proportion grimpe Ă 30 % pour la variole "classique", selon les donnĂ©es de l' mortalitĂ© est plus Ă©levĂ©e chez les enfants et les jeunes adultes. De plus, les personnes immunodĂ©primĂ©es sont particuliĂšrement exposĂ©es au risque de maladie variole du singe pendant la grossesse peut Ă©galement entraĂźner des complications comme la variole du singe congĂ©nitale ou la mort du fĆtus, a averti lundi l'OMS."Les cas bĂ©nins de variole du singe peuvent ne pas ĂȘtre dĂ©tectĂ©s et reprĂ©senter un risque de transmission de personne Ă personne", a dĂ©clarĂ© l'organisme dans un communiquĂ©.
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