CentreeuropĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies (ECDC) Un protocole d’accord de 2005 reconnaĂźt que l'OMS/Europe et l'ECDC s’occupent du dĂ©veloppement de la
Le nombre total de cas recensĂ©s ce mercredi par le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a pratiquement quintuplĂ© depuis son premier pointage du 20 mai nombre de cas confirmĂ©s de variole du singe dans le monde a atteint 219 ce mercredi hors des pays oĂč la maladie est endĂ©mique, selon un bilan diffusĂ© par l'agence de l'Union europĂ©enne chargĂ©e des maladies. Au total, 19 pays oĂč la maladie est inhabituelle, la plupart en Europe, ont rapportĂ© au moins un cas confirmĂ©, indique le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC dans une note Ă©pidĂ©miologique."La plupart des cas sont des jeunes hommes, s'identifiant eux-mĂȘmes comme des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Il n'y a eu aucun dĂ©cĂšs", prĂ©cise l'agence europĂ©enne basĂ©e Ă  Stockholm."Aucun dĂ©cĂšs"Hors des 11 pays d'Afrique oĂč cette maladie rare est endĂ©mique, trois pays concentrent actuellement l'essentiel des cas confirmĂ©s le Royaume-Uni, premier pays oĂč des cas inhabituels ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s dĂ©but mai 71 cas, l'Espagne 51 et le Portugal 37, selon l' concentre l'essentiel des cas avec 191 cas, dont 118 dans les pays de l'UE. Le Canada 15, les Etats-Unis 9, l'Australie 2, IsraĂ«l 1 et les Emirats Arabes Unis 1 sont les six pays non europĂ©ens avec des cas considĂ©rĂ©s comme confirmĂ©s. Les cas suspects ne sont pas comptabilisĂ©s dans le le mĂȘme sujetVariole du singe une Ă©tude britannique soulĂšve l'espoir d'un traitement antiviral efficaceVariole du singe les premiĂšres mesures sanitaires prises dans le mondeLa maladie, cousine moins dangereuse de la variole Ă©radiquĂ©e depuis une quarantaine d'annĂ©e, est endĂ©mique dans 11 pays d'Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Elle se traduit d'abord par une forte fiĂšvre et Ă©volue rapidement en Ă©ruption cutanĂ©e, avec la formation de du singe 2889 cas confirmĂ©s et plus de doses livrĂ©es dans l'HexagoneVariole du singe l'Agence europĂ©enne du mĂ©dicament autorise une nouvelle technique d'injection d'un vaccinLes États-Unis vont distribuer des vaccins contre la variole du singe lors des Gay Prides

susmentionnĂ©au Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle desmaladies (ECDC). Description du poste . Les responsables scientifiques prĂ©sentant ce profil contribueront au travail d’un programme de lutte contre les maladies de l’ECDC ou de plusieurs d’entre eux (maladies Ă  prĂ©vention vaccinale et vaccination, infections sexuellement transmissibles, virus Ă  diffusion

ActualitĂ©s PubliĂ© le 22/10/2009 Ă  10h06 , mis Ă  jour le 04/10/2018 Ă  11h45 Lecture 1 min. Alors que la campagne de vaccination en France vient de commencer, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur les dangers rĂ©els de la grippe A. Doctissimo fait le point avec le Docteur Denis Coulombier, chef de l'unitĂ© de prĂ©paration et de rĂ©ponse aux Ă©pidĂ©mies du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Doctissimo La grippe A/H1N1 est-elle plus dangereuse que la grippe saisonniĂšre ? Denis Coulombier Non, il semble qu'elle tue moins que la grippe saisonniĂšre. Alors que le taux de dĂ©cĂšs de la grippe saisonniĂšre est d'environ 0,5 Ă  1 pour 1 000, la grippe A semble provoquer le dĂ©cĂšs dans moins de 0,5 cas pour 1 000. La grippe tue, ce n'est pas nouveau. Chaque annĂ©e, on compte environ 6 000 dĂ©cĂšs dus Ă  la grippe saisonniĂšre. Mais ce qui effraie, c'est que la grippe A/H1N1 touche des sujets particuliĂšrement jeunes, contrairement Ă  la grippe saisonniĂšre. Doctissimo Pourquoi la grippe A/H1N1 touche-t-elle surtout des sujets jeunes ? Denis Coulombier Il s'avĂšre que le virus saisonnier grippal qui circulait avant 1957 Ă©tait de mĂȘme nature que le virus de la grippe A/H1N1. Ainsi, on pense que les personnes nĂ©es avant 1957 ont pu contracter la grippe et acquĂ©rir une immunitĂ© partielle contre la grippe H1N1 actuelle. Les personnes jeunes sont donc une cible privilĂ©giĂ©e pour le nouveau virus, on dit qu'elles sont immunologiquement “naĂŻves“. Doctissimo Pourquoi cette Ă©pidĂ©mie a-t-elle pris une telle ampleur, alors il ne s'agit que d'une grippe ? Denis Coulombier Dans le cas de la grippe A, nous sommes confrontĂ©s Ă  une souche nouvelle. Ainsi, elle se rĂ©pand plus vite car plus de personnes sont susceptibles de l'attraper. Par exemple, nous sommes nombreux Ă  avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  la grippe saisonniĂšre. Une grande partie de la population est donc dĂ©jĂ  immunisĂ©e contre les virus saisonniers, contrairement au virus H1N1. Ainsi, alors que la grippe habituelle touche 10 Ă  15 % de la population, la grippe A pourrait concerner 30 Ă  40 % des personnes. Le nombre de cas graves reste faible, mais avec l'expĂ©rience de l'hĂ©misphĂšre sud, on sait que les services d'urgence et de soins intensifs seront trĂšs sollicitĂ©s lors de la pandĂ©mie. Propos recueillis par Sarah LaĂźnĂ© le 21 octobre 2009

InformationscomplÚtes et à jour concernant "centre européen pour la prévention et le contrÎle des maladies", compilées par Knowledia Actualités à partir de sources d'actualités du monde entier.
Librairie Depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, l’Union europĂ©enne a montrĂ© l’importance de son rĂŽle dans le soutien qu’elle est susceptible d’apporter aux pays membres, qui n’auraient certainement pas Ă©tĂ© en mesure de rĂ©agir aussi efficacement sans son aide. Elle aura en tout cas permis de mettre en lumiĂšre la mission du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC, dont l’intervention dans la gestion de la pandĂ©mie est loin d’avoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable, malgrĂ© le manque flagrant de moyens financiers et d’autonomie dont il dispose. Il est donc devenu indispensable de le rĂ©former au plus vite, afin de mieux prĂ©parer les États Ă  rĂ©agir et Ă  combattre rapidement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Tel est l’objet de la proposition de rĂšglement prĂ©sentĂ©e par la Commission le 11 novembre 2020 et qui doit maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et par le Conseil. La politique de la santĂ© reste toujours dans le domaine de compĂ©tence des États membres ; elle ne laisse donc Ă  l’Union que le soin de complĂ©ter et d’encourager les politiques nationales, tant en matiĂšre de prĂ©vention des maladies, des affections humaines et de lutte contre les grands flĂ©aux, que de surveillance de menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© TFUE, art. 168. C’est dans ce cadre que le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies CEPCM1,[...] IL VOUS RESTE 94% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous Avissur la notification d’un contrĂŽle prĂ©alable reçue du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies (ECDC) le 22 juillet 2009 concernant le systĂšme europĂ©en de surveillance (TESSy) Bruxelles, le 3 septembre 2010 (dossier 2009-0474) 1. ProcĂ©dure . Le 22 juillet 2009, l’ECDC a soumis au ContrĂŽleur europĂ©en de la protection des donnĂ©es (CEPD) une notification Éditions Fiat Lux Se connecter S'enregistrer LLPPrĂ©sentationLLP est un site d’information indĂ©pendant fondĂ© par M. Salim LaĂŻbi – chirurgien dentiste – en 2006. Cette plateforme participative est dissociĂ©e de tout intĂ©rĂȘt privĂ© et compte parmi les sites alternatifs d’actualitĂ© les plus populaires dans l’espace francophone. Dans un monde saturĂ© par l’information, la mission de LLP est de favoriser les diffusions [
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\n\n\ncentre européen de prévention et de contrÎle des maladies
LeCentre européen de prévention et de contrÎle des maladies, en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC), est une agence de l'Union européenne établie en 2005, dont la mission est le renforcement des défenses de l'Europe contre les maladies infectieuses. Le centre est basé à Stockholm, en SuÚde.
Hier soir, le Parlement europĂ©en et le Conseil sont parvenus Ă  un accord sur le renforcement du rĂŽle du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Le mandat rĂ©visĂ© de l'ECDC permettra Ă  l'agence de jouer un rĂŽle plus important en soutenant l'UE et ses États membres dans la prĂ©vention et le contrĂŽle des menaces liĂ©es aux maladies transmissibles et en amĂ©liorant la prĂ©paration de l'Europe aux futurs dĂ©fis l'accord, le vice-prĂ©sident chargĂ© de la promotion de notre mode de vie europĂ©en, Margaritis Schinas, et la commissaire chargĂ©e de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire, Stella Kyriakides, ont fait la dĂ©claration suivante Aujourd'hui, nous faisons un pas de plus vers une Union europĂ©enne de la santĂ© plus forte. Une Union qui dispose de tous les outils nĂ©cessaires pour continuer Ă  s'attaquer rĂ©solument Ă  la COVID-19 et qui est prĂȘte Ă  faire face aux futures crises sanitaires. Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a Ă©tĂ© Ă  l'avant-garde de nos efforts communs pour faire face Ă  cette situation sans prĂ©cĂ©dent, en fournissant des Ă©valuations des risques et des graphiques clairs pour faciliter la libre circulation en toute sĂ©curitĂ©, en suivant l'Ă©volution de l'Ă©pidĂ©mie de virus dans l'UE et en recommandant des mesures pour la contrĂŽler. Sans ce travail, la coordination au niveau de l'UE n'aurait pas Ă©tĂ© aussi forte qu'elle l'est aujourd'hui. L'accord se traduit par une surveillance de pointe des futures Ă©pidĂ©mies, une planification conjointe accrue de la prĂ©paration et de l'intervention avec les États membres, des orientations plus fermes en cas d'urgence et un soutien accru aux États membres Ă  tous les stades de la gestion des crises ».Le rĂšglement devra Ă  prĂ©sent ĂȘtre formellement adoptĂ© par le Conseil et le Parlement europĂ©en avant de pouvoir entrer en vigueur. Un communiquĂ© de presse est disponible en ligne. DĂ©tails
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Encore mĂ©connue de la plupart des Occidentaux il y a quelques jours, la variole du singe semble d’un coup se rĂ©pandre en Europe comme une traĂźnĂ©e de poudre. Alors que la SuĂšde et l’Italie ont annoncĂ© ce jeudi avoir, elles aussi, dĂ©tectĂ© leur premier cas humain sur leurs territoires, les questions autour de cette mystĂ©rieuse maladie s’accumulent. Comment l’attrape-t-on ? Est-elle dangereuse ? OĂč a-t-elle Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e pour l’instant ? 20 Minutes fait le sont les caractĂ©ristiques de la variole du singe ?Aussi appelĂ©e monkeypox », la variole du singe est une maladie qui se transmet naturellement des animaux Ă  l’ĂȘtre humain et inversement. De la mĂȘme famille que la variole humaine, elle peut causer des symtĂŽmes semblables fiĂšvre, mal de tĂȘte, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflĂ©s, frissons et fatigue. Des Ă©ruptions cutanĂ©es peuvent Ă©galement survenir, souvent sur le visage, et se rĂ©pandre Ă  d’autres parties du corps, notamment les parties gĂ©nitales. Il n’existe pas de traitement pour cette infection virale qui se guĂ©rit d’ se transmet la variole du singe ?La variole du singe se transmet entre humains par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques, dont la salive. GĂ©nĂ©ralement, la transmission se produit par voie respiratoire », indiquent les autoritĂ©s sanitaires de la rĂ©gion de Madrid. Elles notent toutefois que les cas supposĂ©s d’infection laissent penser que la transmission a eu lieu par les muqueuses pendant les relations sexuelles ». Nous observons des transmissions parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes », ce qui est une nouvelle information que nous devons Ă©tudier convenablement pour mieux comprendre la dynamique » de transmission, a dĂ©clarĂ© Ibrahima SocĂ© Fall, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS pour les interventions d’urgence, Ă  GenĂšve. Cependant, n’importe qui, quelle que soit son orientation sexuelle, peut propager la variole du singe », ont soulignĂ© les Centres de prĂ©vention et de lutte contre les maladies CDC quels pays des cas de variole du singe ont-ils Ă©tĂ© recensĂ©s ?Cette maladie endĂ©mique en Afrique de l’Ouest est apparue pour la premiĂšre fois hors du continent le 6 mai dernier au Royaume-Uni, qui en a depuis identifiĂ© neuf. Ce mercredi, l’Espagne, le Portugal, le Canada et les Etats-Unis ont, tour Ă  tour, signalĂ© avoir repĂ©rĂ© la prĂ©sence de la variole du singe, ou ce qui semble l’ĂȘtre, sur leur territoire. Ce jeudi, la SuĂšde et l’Italie ont Ă  leur tour indiquĂ© avoir dĂ©tectĂ© un premier et le Portugal ont rapportĂ© avoir recensĂ© une quarantaine de cas suspects ou confirmĂ©s. Au Canada, plus d’une dizaine de cas suspects Ă©taient ce mercredi en cours d’examen Ă  MontrĂ©al, selon la chaĂźne publique Radio-Canada, qui cite les autoritĂ©s sanitaires de la ville. Aux Etats-Unis, un homme qui s’était rĂ©cemment rendu au Canada a Ă©tĂ© testĂ© positif dans l’Etat du vers une nouvelle pandĂ©mie ?Dans l’ensemble, les autoritĂ©s se veulent rassurantes, soulignant que la maladie est peu contagieuse entre humains. NĂ©anmoins, la multiplication des foyers apparents inquiĂšte l'OMS et les autoritĂ©s sanitaires locales. Au Royaume-Uni, l’agence britannique de sĂ©curitĂ© sanitaire, assure qu’à l’exception du premier cas dĂ©tectĂ© qui avait rĂ©cemment voyagĂ© au Nigeria, la transmission entre les autres cas se serait faite au sein du pays. Certains pays ont rapidement adoptĂ© des mesures pour Ă©viter la propagation du virus. Les autoritĂ©s sanitaires du Portugal et de l’Espagne ont ainsi dĂ©clenchĂ© une alerte sanitaire nationale. L’Italie a indiquĂ© que la situation Ă©tait sous surveillance constante » et a immĂ©diatement placĂ© le patient Ă  l’isolement. Les autoritĂ©s suĂ©doises enquĂȘtent dĂ©sormais avec les centres rĂ©gionaux de contrĂŽle infectieux pour savoir s’il y a davantage de cas ».Au vu de la situation, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC dit suivre la situation de prĂšs » et recommande d’isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement ». Il devrait publier son premier rapport d’évaluation des risques en dĂ©but de semaine prochaine ».
ECDCVirtual Academy (EVA) Online training platform with open and restricted courses, webinars and video lectures - in the area of disease prevention and control. Access Le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies Ă  Stockholm le 27 mars 2020. - JONATHAN NACKSTRAND / AFPCette annonce du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies intervient alors que plusieurs cas de cette infection ont Ă©tĂ© recensĂ©s sur le sol europĂ©en depuis dĂ©but mai. La variole du singe est normalement cantonnĂ©e au continent risque de contagion de la variole du singe est "trĂšs faible" dans la population en gĂ©nĂ©ral mais "Ă©levĂ©" chez les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, a estimĂ© lundi l'agence de l'Union europĂ©enne chargĂ©e des maladies."Pour la population en gĂ©nĂ©ral, la probabilitĂ© de contagion est trĂšs faible", indique le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC dans sa premiĂšre Ă©valuation des risques depuis l'apparition inhabituelle de dizaines de cas en Europe et en AmĂ©rique du Nord."Toutefois, la probabilitĂ© de transmission du virus en cas de contact proche, par exemple durant des rapports sexuels avec des personnes ayant plusieurs partenaires, est considĂ©rĂ© comme Ă©levĂ©", souligne l' des cas recommandĂ©La variole du singe se traduit d'abord par une forte fiĂšvre et Ă©volue rapidement en Ă©ruption cutanĂ©e, avec la formation de croutes, notamment sur le visage. L'ECDC recommande l'isolement de tous les cas jusqu'Ă  ce que les lĂ©sions provoquĂ©es par la maladie "soient complĂštement guĂ©ries".Au total, 85 cas ont Ă©tĂ© recensĂ©s jusqu'ici dans huit pays de l'UE France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal et SuĂšde, selon l'ECDC. Les autoritĂ©s sanitaires au Danemark ont par ailleurs annoncĂ© un premier cas maladie, cousine moins dangereuse de la variole Ă©radiquĂ©e depuis une quarantaine d'annĂ©e, est endĂ©mique en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Mais la multiplication des cas hors de la zone de diffusion habituelle inquiĂšte les cas ont Ă©galement dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ©s au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie. Outre les relations sexuelles, des contacts de muqueuses ou de plaies infectĂ©es, ou encore de grosses gouttelettes transmises lors d'un face-Ă -face prolongĂ© sont considĂ©rĂ©s comme des vecteurs possibles, selon l' d'une transmission aux animaux sur le sol europĂ©en"Je suis prĂ©occupĂ©e par la hausse du nombre de cas signalĂ©s de variole du singe dans l'UE et au niveau mondial", a commentĂ© la commissaire europĂ©enne Ă  la SantĂ©, Stella Kyriakides, citĂ©e dans un communiquĂ© de l'ECDC."Nous suivons la situation de prĂšs, et mĂȘme si la probabilitĂ© d'une contagion Ă  la population gĂ©nĂ©rale est faible, la situation Ă©volue", a-t-elle prĂ©venu. Si la plupart des cas sont peu graves, la variole du singe peut l'ĂȘtre chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodĂ©primĂ©es, souligne l' europĂ©enne appelle Ă©galement Ă  la vigilance sur une Ă©ventuelle transmission de l'homme Ă  l'animal. "Si une transmission de l'humain Ă  l'animal se produit, et que le virus se diffuse dans la population animale, il y a un risque que la maladie devienne endĂ©mique en Europe", du singe 2889 cas confirmĂ©s et plus de doses livrĂ©es dans l'HexagoneVariole du singe l'Agence europĂ©enne du mĂ©dicament autorise une nouvelle technique d'injection d'un vaccinLes États-Unis vont distribuer des vaccins contre la variole du singe lors des Gay Prides LeCentre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a Ă©tĂ© Ă©tabli en 2005. C’est une agence de l’UE ayant pour objectif de renforcer les dĂ©fenses de l’Europe contre les maladies infectieuses. Le Centre a pour mission de dĂ©celer, d’évaluer et de communiquer les menaces actuelles et Ă©mergentes que des maladies

ï»żMonkeypox outbreak An outbreak of monkeypox is ongoing since early May, affecting multiple countries in the EU/EEA and worldwide. More about the monkeypox outbreak COVID-19 All information about the COVID-19 pandemic Read more on COVID-19 Support for countries neighbouring Ukraine Refugees entering the EU/EEA from Ukraine may be vulnerable to developing certain infectious diseases. ECDC is therefore leading a series of immediate actions to support countries neighbouring Ukraine. Read more on support for Ukraine Monkeypox outbreak COVID-19 Support for countries neighbouring Ukraine News News Monkeypox situation update, as of 18 August 2022 Epidemiological update - 19 Aug 2022 News Weekly COVID-19 country overview Epidemiological update - 18 Aug 2022 News Joint ECDC-WHO/Europe monkeypox surveillance bulletin Epidemiological update - 17 Aug 2022 News Update on the polio situation in the EU/EEA and the world News story - 16 Aug 2022 News Langya henipavirus under ECDC monitoring News - 12 Aug 2022 See more Latest publications Publication Communicable disease threats report, 14-20 August 2022, week 33 Monitoring - 19 Aug 2022 Publication Anthrax - Annual Epidemiological Report for 2017 Surveillance report - 18 Aug 2022 Publication Anthrax - Annual Epidemiological Report for 2018 Surveillance report - 17 Aug 2022 Publication Monkeypox infection prevention and control guidance for primary and acute care settings Guidance - 16 Aug 2022 See more Latest dataLatest e-learning coursesLatest events Data West Nile virus in Europe in 2022 - human cases compared to previous seasons, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data West Nile virus in Europe in 2022 - human cases, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data West Nile virus in Europe in 2022 - infections among humans and outbreaks among equids and/or birds, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data West Nile virus in Europe in 2022 - outbreaks among equids and/or birds, updated 17 August 2022 Map - 19 Aug 2022 Data Data on COVID-19 vaccination in the EU/EEA Data set - 18 Aug 2022 See more Event E-learning How to address online vaccination misinformation Online Event EVD-LabNet webinar on rodent-borne viruses 27 Jun 2022 Online Event E-learning Drivers and modifiers of antibiotic prescribing and infection prevention & control practices in healthcare settings ECDC Virtual Academy Event E-learning Understanding vaccine acceptance & strategies to increase vaccine uptake ECDC Virtual Academy Event E-learning course Introduction to Outbreak Investigation ECDC Virtual Academy See more News ECDC and Africa CDC to share experiences in 3-day meeting on surveillance, data management and epidemic intelligence Event - 30 May 2022 Event ECDC observership week 10 Oct 2022 - 14 Oct 2022 See more Featured Keeping Europe Healthy – ECDC and its work Learn more about ECDC and its work to keep Europe healthy. See the video ECDC On Air Podcast on epidemiology Listen to the podcast

Groupead hoc sur les droits fondamentaux et l’état de droit. Ad hoc group on COP. Le CESE est aux cĂŽtĂ©s de l'Ukraine — une sociĂ©tĂ© civile organisĂ©e solidaire et dans l'action. Home. Nos Dossiers > Covid-19 > COVID-19 Le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies place la Belgique en orange ActualitĂ© BRUXELLES 31/07 - La Belgique, la ZĂ©lande et la Hollande-MĂ©ridionale sont dĂ©sormais reprĂ©sentĂ©es en orange sur la carte du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Cela signifie que le seuil de 20 contaminations par habitants a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© ces deux derniĂšres semaines, selon les informations publiĂ©es vendredi sur le site web du centre. Vendredi dernier, la Flandre Ă©tait dĂ©jĂ  colorĂ©e en orange sur la carte de l'ECDC. La Wallonie et Bruxelles restaient, quant Ă  elles, en jaune. Cela n'est dĂ©sormais plus le cas. La Belgique a en effet comptabilisĂ© 35,8 contaminations pour habitants ces deux derniĂšres semaines. Le Luxembourg connaĂźt une situation plus grave encore, avec sa couleur rouge foncĂ© et ses 243,4 infections pour habitants au cours des quatorze derniers jours. La majoritĂ© des rĂ©gions europĂ©ennes sont encore en jaune pour l'instant. La SuĂšde, cependant, reste largement orange, tout comme un certain nombre de rĂ©gions du Royaume-Uni, de France et d'Espagne. Les zones rouge foncĂ© se concentrent principalement en Roumanie et dans le nord de l'Espagne.
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PubliĂ© le 23/05/2022 Ă  1629, Mis Ă  jour le 25/05/2022 Ă  1531 Le risque de contagion de la variole du singe est trĂšs faible» dans la population en gĂ©nĂ©ral mais Ă©levé» chez les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, a estimĂ© lundi 23 mai l'agence de l'Union europĂ©enne chargĂ©e des lire aussiCette mystĂ©rieuse Ă©pidĂ©mie de Monkeypox» transmise d’homme Ă  homme en EuropePour la population en gĂ©nĂ©ral, la probabilitĂ© de contagion est trĂšs faible», indique le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC dans sa premiĂšre Ă©valuation des risques depuis l'apparition inhabituelle de dizaines de cas en Europe et en AmĂ©rique du Nord. Toutefois, la probabilitĂ© de transmission du virus en cas de contact proche, par exemple durant des rapports sexuels avec des personnes ayant plusieurs partenaires, est considĂ©rĂ©e comme Ă©levé», souligne l'agence dans son cas recensĂ©sLa variole du singe se traduit d'abord par une forte fiĂšvre et Ă©volue rapidement en Ă©ruption cutanĂ©e, avec la formation de croĂ»tes, notamment sur le visage. L'ECDC recommande l'isolement de tous les cas jusqu'Ă  ce que les lĂ©sions provoquĂ©es par la maladie soient complĂštement guĂ©ries». Au total, 85 cas ont Ă©tĂ© recensĂ©s jusqu'ici dans huit pays de l'UE France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal et SuĂšde, selon l'ECDC. Les autoritĂ©s sanitaires au Danemark ont par ailleurs annoncĂ© un premier cas maladie, cousine moins dangereuse de la variole Ă©radiquĂ©e depuis une quarantaine d'annĂ©es, est endĂ©mique en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Mais la multiplication des cas hors de la zone de diffusion habituelle inquiĂšte les experts. Des cas ont Ă©galement dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ©s au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et en Australie. Outre les relations sexuelles, des contacts de muqueuses ou de plaies infectĂ©es, ou encore de grosses gouttelettes transmises lors d'un face-Ă -face prolongĂ© sont considĂ©rĂ©s comme des vecteurs possibles, selon l'agence. Je suis prĂ©occupĂ©e par la hausse du nombre de cas signalĂ©s de variole du singe dans l'UE et au niveau mondial», a commentĂ© la commissaire europĂ©enne Ă  la SantĂ©, Stella Kyriakides, citĂ©e dans un communiquĂ© de l' VOIR AUSSI - Il n'y a pas de traitement spĂ©cifique contre la variole du singe», explique Marc CherkiÀ lire aussiMonkeypox Onusida met en garde contre l'homophobie et le racismeNous suivons la situation de prĂšs, et mĂȘme si la probabilitĂ© d'une contagion Ă  la population gĂ©nĂ©rale est faible, la situation Ă©volue», a-t-elle prĂ©venu. Si la plupart des cas sont peu graves, la variole du singe peut l'ĂȘtre chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodĂ©primĂ©es, souligne l'ECDC. L'agence europĂ©enne appelle Ă©galement Ă  la vigilance sur une Ă©ventuelle transmission de l'homme Ă  l'animal. Si une transmission de l'humain Ă  l'animal se produit, et que le virus se diffuse dans la population animale, il y a un risque que la maladie devienne endĂ©mique en Europe», VOIR AUSSI - La variole du singe est une maladie relativement bĂ©nigne», rappelle Marc Cherki Variole du singe risque trĂšs faible» de contagion pour la population en gĂ©nĂ©ral, selon l'agence de l'Union europĂ©enne des maladies S'ABONNERFermerS'abonner Pagespour les rĂ©dacteurs dĂ©connectĂ©s en savoir plus. Le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies, en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control Créée en 2005, suite Ă  l’épidĂ©mie du SRAS, l’ECDC est une agence europĂ©enne dont le rĂŽle consiste Ă  coordonner l’échange des donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques, entre les Etats membres et l’Union europĂ©enne, dans le domaine des maladies transmissibles. La pandĂ©mie actuelle a nettement pointĂ© les faiblesses de l’ECDC, et l’Union europĂ©enne propose aujourd’hui d’élargir son mandat afin qu’il soit en mesure de prĂ©venir et de gĂ©rer plus efficacement les risques sanitaires Ă  l’échelle europĂ©enne. L’échec de l’Union europĂ©enne dans la gestion immĂ©diate de la crise sanitaire La crise sanitaire que nous traversons en Europe depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2020 a mis en exergue l’inaptitude de l’Union europĂ©enne Ă  y rĂ©pondre de maniĂšre efficace. L’explication rĂ©side dans sa compĂ©tence limitĂ©e en matiĂšre de santĂ© publique. En effet, d’aprĂšs l’article 168 du traitĂ© sur le fonctionnement de l’Union europĂ©enne, celle-ci n’a qu’un pouvoir d’appui et les Etats restent dĂšs lors responsables de leur politique de santĂ©. Il est pourtant Ă©vident que la pandĂ©mie actuelle est un problĂšme commun qui dĂ©passe les frontiĂšres nationales, rendant ainsi nĂ©cessaire l’adoption d’une stratĂ©gie europĂ©enne. En tĂ©moigne l’adoption, en 2013, d’une dĂ©cision du Parlement europĂ©en et du Conseil de l’Union europĂ©enne qui renforce la coopĂ©ration des Etats dans la lutte contre les menaces sanitaires transfrontaliĂšres graves sur la santĂ©. A cet Ă©gard, l’Union europĂ©enne constitue un espace dans lequel les citoyens europĂ©ens circulent librement et ce, mĂȘme porteurs d’une maladie transmissible grave. Or, l’Union europĂ©enne n’a rĂ©agi que tardivement, la deuxiĂšme semaine du mois de mars, avec la dĂ©cision de fermer ses frontiĂšres extĂ©rieures. Qui plus est, la premiĂšre rĂ©action des gouvernements nationaux fut de prioriser leurs propres intĂ©rĂȘts en adoptant des stratĂ©gies diffĂ©rentes, au dĂ©triment parfois des autres Etats. Le rĂŽle essentiel de l’ECDC depuis le dĂ©but de la crise sanitaire L’ECDC est prĂ©cisĂ©ment au cƓur d’un rĂ©seau de surveillance des risques infectieux qui dĂ©coulent de maladies transmissibles. ConcrĂštement, il s’agit pour les experts du Centre de collecter et de produire des rapports Ă  partir d’informations fournies par les autoritĂ©s nationales compĂ©tentes. Dans le cadre du systĂšme TESSy, le Centre publie sur son site internet des rapports qui font le point sur le risque potentiel infectieux en Europe. Des rapports quotidiens sont Ă©galement rĂ©alisĂ©s, mais cette fois-ci exclusivement Ă  l’intention des Etats europĂ©ens dans le cadre du Epidemic Intelligence Information System EPIS. Par ailleurs, l’expertise du Centre est requise sur demande par des acteurs clĂ©s de la gouvernance europĂ©enne en matiĂšre de santĂ©. Il s’agit de la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire de la Commission europĂ©enne ainsi que des ministres de la SantĂ© rassemblĂ©s au sein du Conseil de l’Union europĂ©enne. L’ECDC soutient notamment la premiĂšre dans la gestion du systĂšme d’alerte prĂ©coce et de rĂ©action EWRS. Le rĂ©seau de ses partenaires ne s’arrĂȘte pas lĂ  puisque le Centre est en contact trĂšs Ă©troit avec d’autres agences europĂ©ennes, telles que l’Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments EMA, ainsi que l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS. Aujourd’hui, la crise sanitaire a pour vertu de mettre en Ă©vidence le rĂŽle essentiel du Centre dans la gestion europĂ©enne des Ă©pidĂ©mies. D’abord, son travail de surveillance de la situation Ă©pidĂ©mique s’est sensiblement accru. En effet, le Centre Ɠuvre selon trois stades d’urgence — 0, 1, et 2 — et c’est le stade 2 qui est actif aujourd’hui. Ce stade d’urgence maximal implique la mobilisation de ressources internes — humaines et financiĂšres — considĂ©rables pour traiter spĂ©cifiquement de la COVID-19. Plus prĂ©cisĂ©ment, une partie des ressources financiĂšres ont Ă©tĂ© rĂ©affectĂ©es Ă  la gestion de la pandĂ©mie et les experts se sont vu reconnaĂźtre des responsabilitĂ©s en la matiĂšre. Le rythme de travail s’est visiblement accĂ©lĂ©rĂ© et les membres de l’ECDC ne comptent dĂ©sormais plus leurs heures. MalgrĂ© la densitĂ© des ressources mobilisĂ©es pour la COVID-19, il convient de souligner que l’ECDC a Ă©tĂ©, jusque-lĂ , en mesure de continuer Ă  fournir son expertise dans ses autres domaines de compĂ©tence. Ensuite, l’importance accrue du Centre s’observe Ă  l’augmentation significative du nombre de visites du site internet. Ce dernier fournit une multitude de donnĂ©es, actualisĂ©es quotidiennement, sur la situation Ă©pidĂ©miologique de chaque pays dans le monde. On y trouve un nombre gigantesque de rapports qui Ă©valuent les risques infectieux et procurent des conseils techniques Ă  l’intention des autoritĂ©s sanitaires et des professionnels de santĂ©. De surcroĂźt, l’ECDC a gagnĂ© en visibilitĂ© dans les mĂ©dias europĂ©ens et nationaux. Un exemple parmi d’autres sur le site du journal europĂ©en Euractiv, l’ECDC est citĂ© 23 fois en 2020 contre seulement trois fois au maximum les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Enfin, il est certain que l’ECDC continuera Ă  jouer un rĂŽle clĂ© jusqu’à la fin de la pandĂ©mie Ă©tant donnĂ© que la vaccination constitue l’une de ses prioritĂ©s. En dĂ©pit du fait que les politiques de vaccination relĂšvent de la compĂ©tence nationale, l’ECDC participe Ă  la coordination des Etats, avec la publication de ses rapports et l’organisation de formations autour de la vaccination. Le manque cruel d’autonomie et de ressources de l’ECDC Nonobstant l’accroissement, depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, de la responsabilitĂ© et de la visibilitĂ© de l’ECDC, sa crĂ©ativitĂ© et son dynamisme ont Ă©tĂ© fortement limitĂ©s en raison des rĂšgles de fonctionnement propres Ă  toute agence europĂ©enne. En effet, son mandat est dĂ©fini au prĂ©alable par l’Union europĂ©enne et les Etats. Ainsi n’est-il pas susceptible de changement sauf Ă  ce que ces derniers en dĂ©cident autrement. Qui plus est, les ressources de l’ECDC sont particuliĂšrement restreintes. Bien que ces derniĂšres aient augmentĂ© depuis 2005, elles ne sont pas Ă©quivalentes Ă  celles allouĂ©es Ă  d’autres agences europĂ©ennes, ou Ă  son Ă©quivalent amĂ©ricain, ou encore Ă  l’OMS. D’aprĂšs l’article 4 du rĂšglement fondateur du Centre, il incombe aux Etats membres de [fournir] en temps utiles au Centre les donnĂ©es scientifiques dont ils disposent », et de [communiquer] au Centre tout message transmis au rĂ©seau communautaire par l’intermĂ©diaire du systĂšme d’alerte prĂ©coce et de rĂ©action ». Compte tenu de son rythme de publication trĂšs Ă©levĂ©, il arrive parfois que les Etats se retrouvent dĂ©passĂ©s par les Ă©vĂšnements et ne soient donc pas en mesure de transmettre les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques au Centre aussi rapidement qu’il le faudrait. Dans ce cas, l’ECDC est empĂȘchĂ© de publier. En outre, ce sont les Etats qui contrĂŽlent les donnĂ©es, si bien que l’ECDC est dans l’incapacitĂ© de vĂ©rifier leur exactitude, sur laquelle repose pourtant sa crĂ©dibilitĂ©. Ce sont Ă©galement l’Union europĂ©enne et les Etats qui dĂ©cident de l’enveloppe budgĂ©taire allouĂ©e au Centre dans le cadre des nĂ©gociations du budget europĂ©en, puis de sa distribution au sein du management board. Il faut bien comprendre que les rapports de l’ECDC n’ont aucune force obligatoire pour les Etats. NĂ©anmoins, ce caractĂšre non contraignant n’a jamais fait l’unanimitĂ© et il y a, au contraire, discussion entre ces derniers. En effet, les Etats les moins confiants et aux ressources les plus faibles souhaiteraient recevoir des recommandations et non de simples informations techniques comme c’est le cas aujourd’hui. ConcrĂštement, cela implique que les gouvernements nationaux sont libres de suivre ou non l’expertise du Centre. Pour les Etats, se prĂ©valoir de ces rapports leur octroie davantage de crĂ©dibilitĂ©. Mais s’ils dĂ©cident de ne pas en tenir compte, ils ne sont aucunement inquiĂ©tĂ©s, d’autant plus que les rapports de l’Epidemic Intelligence Information System sont tenus secrets. Vers une Union pour la santĂ© » aprĂšs 2020 L’Europe de la santĂ© a Ă©tĂ© construite par les crises. Suite Ă  l’épidĂ©mie du SRAS en 2003, les Etats ont pris conscience de la nĂ©cessitĂ© de renforcer leur coopĂ©ration et leur coordination dans la gestion des Ă©pidĂ©mies. C’est ainsi que l’ECDC a vu le jour. Aujourd’hui, la pandĂ©mie de la COVID-19 nous offre l’occasion de renforcer de plus belle les pouvoirs de l’Union europĂ©enne pour une gestion plus efficace des crises liĂ©es aux Ă©pidĂ©mies. La crise sanitaire survient au moment mĂȘme de la rĂ©vision au niveau europĂ©en, pour les sept annĂ©es Ă  venir, du budget ainsi que du programme de la santĂ©, EU4Health. En outre, des discussions sont en cours afin de rĂ©former l’OMS qui a Ă©galement montrĂ© des difficultĂ©s Ă  prĂ©venir et gĂ©rer cette crise de maniĂšre efficace. Tout converge ainsi pour une rĂ©forme des pouvoirs de l’Union, et notamment de l’ECDC, dont le rĂŽle est central dans la prĂ©paration et la gestion des menaces sanitaires transfrontaliĂšres. Et c’est la voie empruntĂ©e par l’Union europĂ©enne comme en tĂ©moigne le discours ambitieux sur l’état de l’Union, prononcĂ© au mois de septembre, par la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen. Pour construire une Union de la santĂ© plus forte », cette derniĂšre propose de renforcer les pouvoirs des agences europĂ©ennes ainsi que de crĂ©er une nouvelle agence, Ă©quivalente de l’AutoritĂ© pour la recherche et dĂ©veloppement avancĂ©e dans le biomĂ©dical Barda aux États-Unis. Aussi, souligne-t-elle l’urgence qu’il y a Ă  examiner la question des compĂ©tences en matiĂšre de santĂ©. AprĂšs les paroles, viennent les actes. Le 11 novembre, Bruxelles dĂ©voile des propositions concrĂštes pour construire une Union pour la santĂ© », parmi lesquelles un Ă©largissement du mandat de l’ECDC. Pour le dire briĂšvement, il s’agit d’établir une meilleure coopĂ©ration et coordination entre les Etats. Par exemple, l’ECDC sera dĂ©sormais autorisĂ© Ă  recommander des mesures Ă  l’intention des Etats. Des standards communs seront Ă©galement appliquĂ©s aux donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques collectĂ©es. Le mandat de l’ECDC au sein du systĂšme d’alerte prĂ©coce et de rĂ©action sera Ă©largi au-delĂ  du simple Ă©change d’informations. Le Centre sera, enfin, chargĂ© de coordonner un rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence permettant ainsi de renforcer les compĂ©tences de l’Union en matiĂšre de protection sanitaire. Initialement de 9,4 milliards d’euros, le budget avait Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  1,6 milliard au mois de juillet en raison de l’opposition des Etats frugaux Ă  dĂ©penser davantage. Le Parlement europĂ©en et le Conseil de l’Union europĂ©enne sont finalement parvenus Ă  s’accorder sur la dĂ©cision d’allouer 5,07 milliards Ă  la santĂ©. On ne peut que se rĂ©jouir de ce projet d’une Union pour la santĂ© ». AccroĂźtre les capacitĂ©s de l’ECDC n’était, toutefois, qu’une premiĂšre Ă©tape, Ă  moindre coĂ»ts. L’instauration d’une nouvelle agence ainsi que la rĂ©vision des traitĂ©s vont demander plus de temps et de nĂ©gociations. Quoi qu’il en soit, nous nous dirigeons manifestement vers l’émergence d’une Union europĂ©enne de la santĂ© plus solide et crĂ©dible. Cet article est paru dans le numĂ©ro 33 du magazine. LEFSA, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies (ECDC), le laboratoire de rĂ©fĂ©rence de l'UE pour la grippe aviaire et les autoritĂ©s des États membres concernĂ©s publient des rapports sur la situation de la grippe aviaire en Europe et au niveau mondial. Le rapport inclut le suivi concernant : les foyers Ă©pidĂ©miques

Corona Borealis / AdobeStock Depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, l’Union europĂ©enne a montrĂ© l’importance de son rĂŽle dans le soutien qu’elle est susceptible d’apporter aux pays membres, qui n’auraient certainement pas Ă©tĂ© en mesure de rĂ©agir aussi efficacement sans son aide. Elle aura en tout cas permis de mettre en lumiĂšre la mission du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC, dont l’intervention dans la gestion de la pandĂ©mie est loin d’avoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable, malgrĂ© le manque flagrant de moyens financiers et d’autonomie dont il dispose. Il est donc devenu indispensable de le rĂ©former au plus vite, afin de mieux prĂ©parer les États Ă  rĂ©agir et Ă  combattre rapidement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Tel est l’objet de la proposition de rĂšglement prĂ©sentĂ©e par la Commission le 11 novembre 2020 et qui doit maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et par le Conseil. La politique de la santĂ© reste toujours dans le domaine de compĂ©tence des États membres ; elle ne laisse donc Ă  l’Union que le soin de complĂ©ter et d’encourager les politiques nationales, tant en matiĂšre de prĂ©vention des maladies, des affections humaines et de lutte contre les grands flĂ©aux, que de surveillance de menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© TFUE, art. 168.C’est dans ce cadre que le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies CEPCM1, opĂ©rationnel depuis le 1er mai 2005, avait Ă©tĂ© créé par un rĂšglement du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 avril 20042, Ă  la suite de la pandĂ©mie de grippe aviaire H5N1, qui avait fait prendre conscience aux États membres de l’UE de l’urgence de renforcer leur coopĂ©ration en matiĂšre sanitaire, tout particuliĂšrement dans la gestion des instance a pour mission de dĂ©celer, d’évaluer et de communiquer les menaces actuelles et Ă©mergentes que des maladies transmissibles reprĂ©sentent pour la santĂ© » art. 3.Plus rĂ©cemment, la pandĂ©mie de Covid-193 aura permis d’en rĂ©vĂ©ler les insuffisances et les limites, particuliĂšrement en matiĂšre de gestion des risques sanitaires, montrant ainsi clairement la nĂ©cessitĂ© d’en renforcer les capacitĂ©s, afin de soutenir plus efficacement la surveillance et l’évaluation des risques et de permettre une rĂ©action plus rapide face Ă  ces verrons donc que, mĂȘme si son rĂŽle est loin d’avoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable durant cette crise, ce centre manque manifestement d’autonomie et de moyens financiers et doit donc rapidement ĂȘtre rĂ©formĂ©. I – L’originalitĂ© du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies L’ECDC, qui bĂ©nĂ©ficie du statut d’agence europĂ©enne4 et de la personnalitĂ© juridique » art. 28 et dont le siĂšge est fixĂ© Ă  Stockholm SuĂšde, est appelĂ©, en coopĂ©ration avec les États membres, Ă  renforcer la protection contre les maladies infectieuses en Europe »5. Il emploie 290 personnes, sous la direction d’Andrea Ammon 6, assistĂ©e d’un Conseil d’administration et d’un forum consultatif. Il regroupe actuellement 30 pays europĂ©ens, les 27 membres de l’Union7, ainsi que les 3 de l’Espace Ă©conomique europĂ©en EEE/Association europĂ©enne de libre-Ă©change AELE Islande, Liechtenstein, NorvĂšge. Il s’adresse en prioritĂ© aux professionnels de la santĂ© publique et, plus particuliĂšrement, aux organismes nationaux et infranationaux de santĂ© publique dans l’UE et dans l’EEE, aux institutions de l’Union, aux responsables politiques europĂ©ens, ainsi qu’aux professionnels de la santĂ© publique chercheurs, organisations internationales et autoritĂ©s nationales, Ă©trangers Ă  l’Europe. Il travaille en Ă©troit partenariat avec les autres agences de l’UE, comme l’Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments, l’AutoritĂ© europĂ©enne de la sĂ©curitĂ© des aliments, et avec certaines organisations internationales telles que le Bureau rĂ©gional de l’Europe de l’Organisation mondiale de la santĂ©, dont le siĂšge est situĂ© Ă  Copenhague Danemark8. Il est chargĂ© d’analyser et d’interprĂ©ter des donnĂ©es communiquĂ©es par les pays membres portant sur 52 maladies et affections transmissibles, en s’appuyant sur le SystĂšme europĂ©en de surveillance financiĂšre SESF9. Ces États sont donc tenus de lui fournir en temps utile 
 les donnĂ©es scientifiques et techniques dont ils disposent et qui prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour sa mission », et de lui communiquer tout message transmis au rĂ©seau communautaire par l’intermĂ©diaire du systĂšme d’alerte prĂ©coce et de rĂ©action » ; ils doivent Ă©galement identifier les instances compĂ©tentes reconnues et les experts de la santĂ© publique susceptibles d’apporter leur contribution aux rĂ©actions communautaires aux menaces pour la santĂ© » art. 4. Le centre doit ainsi ĂȘtre en mesure de fournir un avis scientifique aux pays membres et aux institutions de l’UE, afin de leur permettre de procĂ©der Ă  une dĂ©tection prĂ©coce et Ă  une analyse aussi prĂ©cise que possible des menaces Ă©mergentes pour l’UE ; il est Ă©galement chargĂ© de coordonner le Programme europĂ©en de formation Ă  l’épidĂ©miologie d’intervention EPIET et le Programme europĂ©en de formation Ă  la microbiologie appliquĂ©e Ă  la santĂ© publique EUPHEMen. Il doit enfin aider les États Ă  se prĂ©parer Ă  faire face aux Ă©pidĂ©mies, et se charge d’organiser chaque annĂ©e la ConfĂ©rence scientifique europĂ©enne sur l’épidĂ©miologie appliquĂ©e aux maladies infectieuses ESCAIDE. L’ECDC communique des donnĂ©es de surveillance et des avis scientifiques concernant les 52 maladies et affections transmissibles Ă  dĂ©claration obligatoire, les Ă©pidĂ©mies et les menaces pour la santĂ© publique. Cette agence tire son expertise et ses connaissances de ses propres experts, des rĂ©seaux paneuropĂ©ens sur les maladies et des organismes nationaux de santĂ© publique. Le centre est en relation permanente avec un certain nombre d’autres administrations europĂ©ennes comme l’Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments EMA ou l’Agence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA, ainsi qu’avec l’OMS. Il est appelĂ© Ă  utiliser trois principaux systĂšmes, dont chacun correspond Ă  un domaine diffĂ©rent Early Warning and Response System EWRS, qui a pour mission la gestion du systĂšme d’alerte prĂ©coce et de rĂ©action aprĂšs dĂ©tection des menaces et qui travaille pour le compte de l’ECDC, en liaison Ă©troite avec la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire de la Commission europĂ©enne, qu’il soutient » et qu’il aide » art. 8 ; Epidemic Intelligence Information System EPIS, qui est chargĂ© d’établir des rapports quotidiens concernant l’évolution de ces maladies, mais seulement Ă  l’intention des États membres ; European Surveillance System TESSy, qui publie rĂ©guliĂšrement sur son site internet des informations destinĂ©es Ă  rendre compte de l’évolution de l’épidĂ©mie et de ses risques de contagion. Le centre a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la gestion de la rĂ©cente crise sanitaire, d’abord en y consacrant l’essentiel de ses ressources humaines et financiĂšres, puis en mettant en Ɠuvre le stade 2 » de ses procĂ©dures d’urgence10. Ainsi la Commission europĂ©enne s’est-elle basĂ©e sur les donnĂ©es provenant de l’ECDC confirmant la persistance de la pandĂ©mie de Covid-19 pour autoriser les États membres Ă  limiter le trafic aĂ©rien, Ă  condition toutefois qu’ils respectent les principes de proportionnalitĂ© et de transparence et qu’ils se fondent sur des critĂšres objectifs et non discriminatoires11. Le CEPCM est Ă©galement intervenu dans la gestion du Covid-19 dans les Balkans MontĂ©nĂ©gro, Serbie, MacĂ©doine du Nord, Albanie, Bosnie-HerzĂ©govine et Kosovo12, appelĂ©s Ă  rejoindre un jour l’UE. La crise sanitaire liĂ©e au Covid-19 a montrĂ© l’importance croissante du rĂŽle de ce centre dans la gestion des Ă©pidĂ©mies13, tout en en soulignant Ă©galement ses limites, qui expliquent la volontĂ© de le rĂ©former, de façon Ă  le rendre plus efficace et plus opĂ©rationnel. Il serait en effet souhaitable de lui accorder des moyens supplĂ©mentaires et d’élargir sensiblement son domaine d’intervention. II – La nĂ©cessitĂ© de rĂ©former le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies L’efficacitĂ© du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a d’abord Ă©tĂ© diminuĂ©e du fait de ses rĂšgles de fonctionnement, qui manquent de souplesse, dans la mesure oĂč elles sont dĂ©cidĂ©es chaque annĂ©e par l’UE et par les États membres art. 5, pour lesquels les rapports de l’ECDC ne prĂ©sentent d’ailleurs pas de caractĂšre contraignant et sont de plus considĂ©rĂ©s comme confidentiels art. 21, qui tardent souvent Ă  les transmettre. Le centre ne dispose pas non plus de moyens financiers suffisants art. 22 Ă  25, lesquels sont fixĂ©s et rĂ©partis par l’UE et les États membres dans le cadre du budget europĂ©en14. Il subit Ă©galement, comme d’ailleurs l’ensemble des institutions et organes europĂ©ens, l’influence nĂ©gative des lobbies15. Il avait d’abord Ă©tĂ© nĂ©cessaire de remplacer la dĂ©cision n° 2119/98/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil instaurant un rĂ©seau de surveillance Ă©pidĂ©miologique et de contrĂŽle des maladies transmissibles16, dans la mesure oĂč l’ECDC assume la responsabilitĂ© de la surveillance Ă©pidĂ©miologique des maladies transmissibles et de l’exploitation du systĂšme d’alerte prĂ©coce et de rĂ©action SAPR, qui lui incombait auparavant. D’oĂč l’adoption de la dĂ©cision du 22 octobre 201317, qui Ă©tablit les rĂšgles relatives Ă  la surveillance Ă©pidĂ©miologique et des menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ©, Ă  l’alerte prĂ©coce et Ă  la lutte contre ces menaces, y compris en ce qui concerne la planification de la prĂ©paration et de la rĂ©action liĂ©es Ă  ces activitĂ©s, afin de coordonner et de complĂ©ter les politiques nationales ; elle vise Ă©galement Ă  soutenir la coopĂ©ration et la coordination entre les États membres afin d’amĂ©liorer la prĂ©vention de maladies humaines graves et la lutte contre leur propagation par-delĂ  les frontiĂšres des États membres, et Ă  lutter contre d’autres menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© afin de contribuer Ă  un niveau Ă©levĂ© de protection de la santĂ© publique dans l’Union. Elle prĂ©cise enfin les modalitĂ©s de la coopĂ©ration et de la coordination entre les diffĂ©rents acteurs au niveau de l’Union. Les difficultĂ©s pour en finir avec la crise du Covid-19 et Ă  ses consĂ©quences dramatiques sur le plan Ă©conomique et social ont montrĂ© l’urgence d’aller plus vite et plus loin dans la mise en place d’une Europe de la santĂ© plus forte »18 ; elle devrait d’ailleurs profiter de l’Accord budgĂ©taire trouvĂ© par les 27, le 21 juillet 202019, et s’intĂ©grer dans le programme L’UE pour la santĂ© » EU4Health, qui bĂ©nĂ©ficie, durant cette mĂȘme pĂ©riode 2021-2027, d’un financement de 9,4 milliards d’euros. Quelque temps plus tard, le 11 novembre 2020, la Commission europĂ©enne20 adoptait une communication Construire une Union europĂ©enne de la santĂ© – Renforcer la rĂ©silience de l’UE face aux menaces transfrontiĂšres pour la santĂ© »21, dans laquelle elle prĂ©conisait le renforcement du cadre de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’Union » ; elle prĂ©sentait Ă©galement trois propositions de rĂšglements22, qui devront maintenant ĂȘtre approuvĂ©es par le Conseil et le Parlement europĂ©en. La Commissaire europĂ©enne Ă  la santĂ©, Stella Kyriakidou, a tenu Ă  cette occasion Ă  prĂ©ciser son programme Ă©tablissant une Europe de la santĂ©. Cette communication prĂ©voyait la crĂ©ation d’une nouvelle Agence, la Health Emergency Response Authority HERA, rĂ©plique europĂ©enne de l’AutoritĂ© amĂ©ricaine pour la recherche et le dĂ©veloppement23, appelĂ©e Ă  conclure des partenariats public-privĂ©s avec l’industrie pharmaceutique et les organismes de recherche. Elle devrait se traduire dĂšs cette annĂ©e par une proposition de rĂšglement, afin qu’elle puisse ĂȘtre opĂ©rationnelle en 2023. Est prĂ©vue Ă©galement la possibilitĂ© pour la Commission d’activer un mĂ©canisme d’intervention d’urgence de l’UE », qui agirait indĂ©pendamment de l’OMS. Les capacitĂ©s d’intervention de l’EMA devraient elles aussi ĂȘtre renforcĂ©es, de maniĂšre Ă  lui permettre de mieux Ă©valuer les risques de pĂ©nurie de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Mais la Commission a surtout souhaitĂ© augmenter trĂšs sensiblement les prĂ©rogatives de l’ECDC, qui devrait dĂ©sormais pouvoir prĂ©senter des recommandations politiques » aux États membres, ce qui lui permettrait, selon Stella Kyriakidou, de surveiller leurs capacitĂ©s dans les hĂŽpitaux, les unitĂ©s de soin intensifs et le personnel » et de pouvoir dĂ©ployer des Ă©quipes d’experts dans les États membres lorsqu’une crise sanitaire rend leur aide nĂ©cessaire ». Tel est donc l’objet de la proposition de rĂšglement modifiant le rĂšglement CE n° 851/2004 instituant un Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies24, dĂ©posĂ©e par la Commission europĂ©enne, le 11 novembre 2020 COM/2020/726 final, qui considĂšre, sur la base des principes de subsidiaritĂ© »25 et de proportionnalitĂ© » que, mĂȘme s’il incombe aux États membres de gĂ©rer les crises de santĂ© publique Ă  l’échelon national, aucun pays ne peut, Ă  lui seul, combattre une crise internationale en matiĂšre de santĂ© publique ». Le centre devrait donc essentiellement contribuer Ă  renforcer la capacitĂ© au sein de l’Union Ă  diagnostiquer, dĂ©celer, recenser et caractĂ©riser les agents infectieux susceptibles de menacer la santĂ© publique, en assurant le fonctionnement du rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence de l’Union 11e considĂ©rant. Ce projet vise en effet avant tout Ă  mieux prĂ©parer les États membres Ă  rĂ©agir et Ă  combattre rapidement et efficacement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Pour y parvenir, ils devront pouvoir s’appuyer sur la Task-Force de l’Union26 dans le domaine de la santĂ© chargĂ©e d’aider constamment les pays Ă  renforcer leur prĂ©paration et prĂȘte Ă  intervenir rapidement en cas de crise sanitaire » Objectifs spĂ©cifiques, afin de leur permettre d’identifier plus facilement les populations Ă  risque nĂ©cessitant des mesures ciblĂ©es de diagnostic, de prĂ©vention et de traitement des soins. Il entend faciliter ensuite le rapprochement entre les entitĂ©s de santĂ© publique et les communautĂ©s de recherche, afin de leur permettre de dĂ©finir ensemble les prioritĂ©s en matiĂšre de recherche. Le centre sera en outre chargĂ© de coordonner un nouveau rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence de l’Union pour la santĂ© publique et de services nationaux de soutien Ă  la transfusion, Ă  la transplantation et Ă  la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e. Il devra Ă©galement s’intĂ©resser Ă  la prĂ©vention des maladies transmissibles et Ă  certaines questions de santĂ©, telles que la rĂ©sistance aux antimicrobiens, la vaccination et la biosĂ©curitĂ©. L’élargissement de ses compĂ©tences devra s’accompagner d’une augmentation sensible de sa contribution Ă  l’action de l’Union en matiĂšre de coopĂ©ration internationale et de dĂ©veloppement, ainsi qu’à son engagement en faveur de la prĂ©paration Ă  la sĂ©curitĂ© sanitaire mondiale. La proposition vise enfin Ă  assurer une coopĂ©ration harmonieuse, en cas d’urgence, entre le centre et les autres agences dĂ©centralisĂ©es de l’Union, en particulier avec l’Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments. Soumise Ă  la procĂ©dure lĂ©gislative ordinaire, elle devra maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et le Conseil. En matiĂšre de santĂ© comme dans tous les autres domaines, l’Europe a toujours progressĂ© Ă  l’occasion des crises, qui rĂ©vĂšlent en effet trĂšs souvent l’insuffisance des moyens dont disposent les institutions europĂ©ennes pour y faire face avec suffisamment d’efficacitĂ©, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de passer Ă  un degrĂ© supĂ©rieur de l’intĂ©gration27. Il n’est donc pas exclu qu’aprĂšs avoir pris les mesures indispensables pour renforcer les prĂ©rogatives du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies et donc de faire un pas de plus vers une Europe de la santĂ©, la question se pose de confier, mĂȘme partiellement28, cette politique directement Ă  l’Union et non plus aux États


Dansun rapport d’évaluation des risques, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies (ECDC) estime que « le niveau gĂ©nĂ©ral de risque pour l’UE et l’EEE (Espace ActualitĂ© SociĂ©tĂ© SantĂ© Pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, davantage de cas de syphilis que de VIH ont Ă©tĂ© recensĂ©s en Europe, alors que cette infection bactĂ©rienne avait fortement diminuĂ© depuis le milieu du XXe siĂšcle. LIRE AUSSI >> Plus d'un million de nouveaux cas de MST se dĂ©clarent chaque jour selon l'OMS AprĂšs une lĂ©gĂšre baisse entre 2007 et 2010, le nombre de cas enregistrĂ© chaque annĂ©e a ainsi bondi pour atteindre les 33 000 en 2017, indique un rĂ©cent rapport du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies relayĂ© par Le Figaro. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement De maniĂšre globale, les personnes les plus touchĂ©es par la syphilis en Europe sont les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Ils reprĂ©sentent environ deux tiers des 260 000 cas de syphilis signalĂ©s sur le Vieux Continent ces dix derniĂšres annĂ©es. Le nombre de cas a triplĂ© en France Si le nombre de cas s'est envolĂ© de 70% en moyenne en Europe, certains pays connaissent une situation plus alarmante que d'autres. Cette forte rĂ©surgence constatĂ©e entre 2010 et 2017 est ainsi particuliĂšrement importante en Islande + 700 %, en Irlande + 224 %, au Royaume-Uni + 153 % et en Allemagne + 144 %. En France, le nombre de cas a quasiment triplĂ© en sept ans pour atteindre 1748 en 2017. LIRE AUSSI >> Depuis quand la syphilis existe-t-elle en Europe? A l'inverse, l'Estonie et la Roumanie ont vu le nombre de personnes contaminĂ©es par la syphilis baisser sur la mĂȘme pĂ©riode -50%. L'utilisation constante du prĂ©servatif encouragĂ©eLa hausse spectaculaire globale peut s'expliquer par "plusieurs facteurs tels que les relations sexuelles sans prĂ©servatif et les multiples partenaires sexuels, associĂ©es Ă  une peur rĂ©duite de contracter le VIH", affirme Andrew Amato-Gauci, du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies. Pour inverser la tendance, "nous encourageons les populations Ă  utiliser des prĂ©servatifs de façon constante", ajoute-t-il. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique
Le29 novembre, le Parlement européen et le Conseil de l'Europe sont parvenus à un accord sur le renforcement du rÎle du Centre européen de prévention et de contrÎle des

Par Euronews avec Agences ‱ Mise Ă  jour 26/05/2022 Ce rare virus liĂ© Ă  la variole provoque des symptĂŽmes pseudo-grippaux et une Ă©ruption cutanĂ©e dĂ©sagrĂ©able, et il peut ĂȘtre mortel. - Tous droits rĂ©servĂ©s OMS/Centre nigĂ©rian de contrĂŽle des maladiesL'Ă©pidĂ©mie de variole du singe semble progresser dans le monde. Ce mercredi, le nombre de cas confirmĂ©s a atteint 219 hors des pays oĂč la maladie est endĂ©mique, selon un bilan diffusĂ© par l'agence de l'Union europĂ©enne chargĂ©e des variole du singe monkeypox en anglais est une infection virale rare, liĂ©e Ă  la variole originaire d'Afrique. En gĂ©nĂ©ral, elle guĂ©rit spontanĂ©ment au bout de deux Ă  trois semaines. La prĂ©sence du virus en Europe est inhabituelle car gĂ©nĂ©ralement plutĂŽt limitĂ©e au continent africain. L'OMS indique que de nombreux cas signalĂ©s concernent des personnes s'identifiant comme homosexuelles, bisexuelles ou ayant des rapports sexuels avec des hommes. Le virus peut se transmettre par contact Ă©troit avec des personnes infectĂ©es, leurs vĂȘtements ou leurs draps. Comment cette Ă©pidĂ©mie a-t-elle commencĂ© ?L'Agence britannique de sĂ©curitĂ© sanitaire UKHSA a Ă©tĂ© la premiĂšre en Europe Ă  signaler publiquement un cas de variole du singe le 7 mai dernier, chez une personne qui avait rĂ©cemment pris l'avion pour le Royaume-Uni depuis le jours plus tard, les autoritĂ©s amĂ©ricaines ont signalĂ© un cas chez un homme qui avait rĂ©cemment voyagĂ© au Canada. Quels sont les symptĂŽmes de la variole du singe ?La variole du singe est un parent de la variole, une maladie qui a Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e en 1980. Moins transmissible, elle provoque des symptĂŽmes plus lĂ©gers ; elle est aussi moins maladie dure gĂ©nĂ©ralement de deux Ă  quatre semaines et les symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre de cinq Ă  21 jours aprĂšs l'infection. D'abord un mĂ©lange de fiĂšvre, de maux de tĂȘte, puis des douleurs musculaires, des maux de dos, des frissons, une sensation d'Ă©puisement et l'apparition des ganglions lymphatiques enflĂ©s. Ce dernier symptĂŽme est gĂ©nĂ©ralement ce qui aide les mĂ©decins Ă  distinguer la variole du singe de la varicelle ou de la variole, selon l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS.AprĂšs la fiĂšvre, la principale caractĂ©ristique de la variole du singe est une Ă©ruption cutanĂ©e ayant tendance Ă  se dĂ©velopper un Ă  trois jours plus tard, commençant souvent sur le visage et se propageant ensuite Ă  d'autres parties du corps. Le nombre de lĂ©sions peut varier de quelques-uns Ă  des milliers. Souvent accompagnĂ©es de dĂ©mangeaisons, ces lĂ©sions finissent par s'assĂ©cher puis attrape-t-on la variole du singe ?Le virus peut s'attraper par la morsure ou la griffure d'un animal infectĂ©, en mangeant de la viande de brousse, en Ă©tant en contact direct avec un humain infectĂ© ou en touchant de la literie ou des vĂȘtements virus pĂ©nĂštre dans l'organisme par les lĂ©sions cutanĂ©es, les voies respiratoires ou les muqueuses membranes les yeux, le nez ou la bouche. La transmission interhumaine se produirait principalement par des gouttelettes respiratoires transmises Ă  courte distance, un contact face Ă  face prolongĂ© serait donc experts britanniques, commentant les rĂ©cents cas au Royaume-Uni, s'interrogent sur une possible transmission par contact sexuel."Les cas rĂ©cents suggĂšrent un moyen de propagation potentiellement nouveau", a dĂ©clarĂ© Neil Mabbott, un expert des maladies Ă  l'UniversitĂ© d'Édimbourg, ajoutant que les virus apparentĂ©s Ă©taient connus pour se propager par voie Neal, expert en maladies infectieuses Ă  l'UniversitĂ© de Nottingham, a dĂ©clarĂ© que la transmission n'aurait peut-ĂȘtre pas eu lieu par le biais d'une activitĂ© sexuelle, mais simplement "par le contact Ă©troit associĂ© aux rapports sexuels".OĂč trouve-t-on gĂ©nĂ©ralement la variole du singe ?La variole du singe provoque principalement des Ă©pidĂ©mies dans les rĂ©gions de forĂȘt tropicale humide d'Afrique centrale et occidentale ; elle est rarement observĂ©e en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RDC a enregistrĂ© le premier cas humain de variole du singe en des cas ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans onze pays africains BĂ©nin, Cameroun, RĂ©publique centrafricaine, RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, Gabon, CĂŽte d'Ivoire, LibĂ©ria, NigĂ©ria, RĂ©publique du Congo, Sierra Leone et Soudan du premiĂšre Ă©pidĂ©mie de variole du singe signalĂ©e en dehors de l'Afrique Ă©tait liĂ©e Ă  l'importation de mammifĂšres infectĂ©s en 2003 aux États-Unis, selon les Centres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies CDC rĂ©cemment, en 2018 et 2019 quatre voyageurs – deux du Royaume-Uni, un d'IsraĂ«l et un de Singapour – tous ayant des antĂ©cĂ©dents de voyage au Nigeria, ont reçu un diagnostic de variole du singe Ă  la suite d'une importante Ă©pidĂ©mie dans ce pays d'Afrique, selon le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Quels traitements pour la variole du singe ?Il n'existe actuellement aucun traitement spĂ©cifique recommandĂ© contre la variole du singe, car elle disparaĂźt souvent d' vaccination contre la variole serait efficace pour prĂ©venir la variole du singe. Cependant, la variole ayant Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e il y a plus de 40 ans, les vaccins antivarioliques de premiĂšre gĂ©nĂ©ration ne sont plus disponibles pour le grand vaccin plus rĂ©cent dĂ©veloppĂ© par Bavarian Nordic pour la prĂ©vention de la variole et de la variole du singe a Ă©tĂ© approuvĂ© dans l'Union europĂ©enne, aux États-Unis et au Canada sous les noms commerciaux Imvanex, Jynneos et Imvamune, et des antiviraux sont Ă©galement en cours de dĂ©sinfectants mĂ©nagers courants peuvent Ă©galement tuer le virus de la variole du singe, selon le ministĂšre de la SantĂ© en France souligne l'importance de respecter "un isolement pendant toute la durĂ©e de la maladie jusqu’à disparition des derniĂšres croĂ»tes, le plus souvent 3 semaines".Est-ce inquiĂ©tant ?La variole du singe est, dans la majoritĂ© des cas, "unemaladie lĂ©gĂšrequi se rĂ©sorbe d'elle-mĂȘme et la plupart des gens se rĂ©tablissent en quelques semaines", a dĂ©clarĂ© l'Agence britannique de sĂ©curitĂ© sanitaire dans son communiquĂ©."Il est important de souligner que la variole du singe ne se propage pas facilement entre les personnes et que le risque global pour le grand public est trĂšs faible", a dĂ©clarĂ© le Dr Colin Brown, directeur des infections cliniques et Ă©mergentes de l' premiers patients infectĂ©s en Angleterre ont contractĂ© le variant ouest-africain du virus, qui, selon les responsables de la santĂ©, est bĂ©nin par rapport au variant centrafricain et a un taux de lĂ©talitĂ© d'environ 1%.Bien que les symptĂŽmes soient plus lĂ©gers que ceux de la variole, la variole du singe cause la mort de 10 % des patients infectĂ©s par le variant du bassin du Congo. Le proportion grimpe Ă  30 % pour la variole "classique", selon les donnĂ©es de l' mortalitĂ© est plus Ă©levĂ©e chez les enfants et les jeunes adultes. De plus, les personnes immunodĂ©primĂ©es sont particuliĂšrement exposĂ©es au risque de maladie variole du singe pendant la grossesse peut Ă©galement entraĂźner des complications comme la variole du singe congĂ©nitale ou la mort du fƓtus, a averti lundi l'OMS."Les cas bĂ©nins de variole du singe peuvent ne pas ĂȘtre dĂ©tectĂ©s et reprĂ©senter un risque de transmission de personne Ă  personne", a dĂ©clarĂ© l'organisme dans un communiquĂ©.

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