Dansun article pour Cerveau&Psycho, le professeur de psychiatrie Bernard Granger explique que lâon pourrait identifier trois formes de mensonges : lâofficieux, qui serait dit pour ne pas
French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. Je me disais que pour le contrĂŽle... ou aprĂšs Ă la gare, c'est toujours bien d'avoir des billets. Je me disais que pour le moment j'allais me fier Ă ma propre interprĂ©tation du problĂšme et que je ferais selon mon jugement. I would decide that for the time being, I'd rely on my own interpretation of the issue and make a judgement accordingly. Je me disais que j'agissais pour le bien commun. Je me disais que vous m'aviez abandonnĂ©e pour le Conseil des sommeliers. No results found for this meaning. Results 31470. Exact 2. Elapsed time 409 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200 Jevais vous le dire (le suspens est lĂ ), le point commun de tout ce qui nous fait rire, câest : La surprise ! Mais je vous entend dĂ©jĂ vous inquiĂ©ter : « Faudra-il donc que je me fasse greffer un groin, ou que je mâexhibe nue sous la tour Eiffel pour surprendre mes lecteurs ? » Ne commettez aucun outrage. Je vais vous expliquer, en Ă Ernest Havet. DERNIER MOT. Un dernier mot, Pascal ! Ă ton tour de m'entendre Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur. Je vais faire d'horreur frĂ©mir ta noble cendre, Mais du moins j'aurai dit ce que j'ai sur le coeur. Ă plaisir sous nos yeux lorsque ta main dĂ©roule Le tableau dĂ©solant des humaines douleurs, Nous montrant qu'en ce monde oĂč tout s'effondre et croule L'homme lui-mĂȘme n'est qu'une ruine en pleurs, Ou lorsque, nous traĂźnant de sommets en abĂźmes, Entre deux infinis tu nous tiens suspendus, Que ta voix, pĂ©nĂ©trant en leurs fibres intimes, Frappe Ă cris redoublĂ©s sur nos coeurs Ă©perdus, Tu crois que tu n'as plus dans ton ardeur fĂ©brile, Tant dĂ©jĂ tu nous crois Ă©branlĂ©s, abĂȘtis, Qu'Ă dĂ©voiler la Foi, monstrueuse et stĂ©rile, Pour nous voir sur son sein tomber anĂ©antis. Ă quoi bon le nier ? dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai, Pascal, nous le reconnaissons VoilĂ nos dĂ©sespoirs, nos doutes, nos tortures, Et devant l'Infini ce sont lĂ nos frissons. Mais parce qu'ici-bas par des maux incurables, Jusqu'en nos profondeurs, nous nous sentons atteints, Et que nous succombons, faibles et misĂ©rables, Sous le poids accablant d'effroyables destins, Il ne nous resterait, dans l'angoisse oĂč nous sommes, Qu'Ă courir embrasser cette Croix que tu tiens ? Ah ! nous ne pouvons point nous dĂ©fendre d'ĂȘtre hommes, Mais nous nous refusons Ă devenir chrĂ©tiens. Quand de son Golgotha, saignant sous l'aurĂ©ole, Ton Christ viendrait Ă nous, tendant ses bras sacrĂ©s, Et quand il laisserait sa divine parole Tomber pour les guĂ©rir en nos coeurs ulcĂ©rĂ©s ; Quand il ferait jaillir devant notre Ăąme avide Des sources d'espĂ©rance et des flots de clartĂ©, Et qu'il nous montrerait dans son beau ciel splendide Nos trĂŽnes prĂ©parĂ©s de toute Ă©ternitĂ©, Nous nous dĂ©tournerions du Tentateur cĂ©leste Qui nous offre son sang, mais veut notre raison. Pour repousser l'Ă©change inĂ©gal et funeste Notre bouche jamais n'aurait assez de Non ! Non Ă la Croix sinistre et qui fit de son ombre Une nuit oĂč faillit pĂ©rir l'esprit humain, Qui, devant le ProgrĂšs se dressant haute et sombre, Au vrai libĂ©rateur a barrĂ© le chemin ; Non Ă cet instrument d'un infĂąme supplice OĂč nous voyons, auprĂšs du divin Innocent Et sous les mĂȘmes coups, expirer la justice ; Non Ă notre salut s'il a coĂ»tĂ© du sang ; Puisque l'Amour ne peut nous dĂ©rober ce crime, Tout en l'enveloppant d'un voile sĂ©ducteur, MalgrĂ© son dĂ©vouement, Non ! mĂȘme Ă la Victime, Et Non par-dessus tout au Sacrificateur ! Qu'importe qu'il soit Dieu si son oeuvre est impie ? Quoi ! c'est son propre fils qu'il a crucifiĂ© ? Il pouvait pardonner, mais il veut qu'on expie ; Il immole, et cela s'appelle avoir pitiĂ© ! Pascal, Ă ce bourreau, toi, tu disais Mon PĂšre. » Son odieux forfait ne t'a point rĂ©voltĂ© ; Bien plus, tu l'adorais sous le nom de mystĂšre, Tant le problĂšme humain t'avait Ă©pouvantĂ©. Lorsque tu te courbais sous la Croix qui t'accable, Tu ne voulais, hĂ©las ! qu'endormir ton tourment, Et ce que tu cherchais dans un dogme implacable, Plus que la vĂ©ritĂ©, c'Ă©tait l'apaisement, Car ta Foi n'Ă©tait pas la certitude encore ; Aurais-tu tant gĂ©mi si tu n'avais doutĂ© ? Pour avoir reculĂ© devant ce mot J'ignore, Dans quel gouffre d'erreurs tu t'es prĂ©cipitĂ© ! Nous, nous restons au bord. Aucune perspective, Soit Enfer, soit NĂ©ant, ne fait pĂąlir nos fronts, Et s'il faut accepter ta sombre alternative, Croire ou dĂ©sespĂ©rer, nous dĂ©sespĂ©rerons. Aussi bien, jamais heure Ă ce point triste et morne Sous le soleil des cieux n'avait encor sonnĂ© ; Jamais l'homme, au milieu de l'univers sans borne, Ne s'est senti plus seul et plus abandonnĂ©. DĂ©jĂ son dĂ©sespoir se transforme en furie ; Il se traĂźne au combat sur ses genoux sanglants, Et se sachant vouĂ© d'avance Ă la tuerie, Pour s'achever plus vite ouvre ses propres flancs. Aux applaudissements de la plĂšbe romaine Quand le cirque jadis se remplissait de sang, Au-dessus des horreurs de la douleur humaine, Le regard dĂ©couvrait un CĂ©sar tout puissant. Il Ă©tait lĂ , trĂŽnant dans sa grandeur sereine, Tout entier au plaisir de regarder souffrir, Et le gladiateur, en marchant vers l'arĂšne, Savait qui saluer quand il allait mourir. Nous, qui saluerons-nous ? Ă nos luttes brutales Qui donc prĂ©side, armĂ© d'un sinistre pouvoir ? Ah ! seules, si des Lois aveugles et fatales Au carnage Ă©ternel nous livraient sans nous voir, D'un geste rĂ©signĂ© nous saluerions nos reines. EnfermĂ© dans un cirque impossible Ă franchir, L'on pourrait nĂ©anmoins devant ces souveraines, Tout roseau que l'on est, s'incliner sans flĂ©chir. Oui, mais si c'est un Dieu, maĂźtre et tyran suprĂȘme, Qui nous contemple ainsi nous entre-dĂ©chirer, Ce n'est plus un salut, non ! c'est un anathĂšme Que nous lui lancerons avant que d'expirer. Comment ! ne disposer de la Force infinie Que pour se procurer des spectacles navrants, Imposer le massacre, infliger l'agonie, Ne vouloir sous ses yeux que morts et que mourants ! Devant ce spectateur de nos douleurs extrĂȘmes Notre indignation vaincra toute terreur ; Nous entrecouperons nos rĂąles de blasphĂšmes, Non sans dĂ©sir secret d'exciter sa fureur. Qui sait ? nous trouverons peut-ĂȘtre quelque injure Qui l'irrite Ă ce point que, d'un bras forcenĂ©, Il arrache des cieux notre planĂšte obscure, Et brise en mille Ă©clats ce globe infortunĂ©. Notre audace du moins vous sauverait de naĂźtre, Vous qui dormez encore au fond de l'avenir, Et nous triompherions d'avoir, en cessant d'ĂȘtre, Avec l'HumanitĂ© forcĂ© Dieu d'en finir. Ah ! quelle immense joie aprĂšs tant de souffrance ! Ă travers les dĂ©bris, par-dessus les charniers, Pouvoir enfin jeter ce cri de dĂ©livrance Plus d'hommes sous le ciel, nous sommes les derniers ! » Pascal PoĂšmes de Louise AckermannCitations de Louise Ackermann Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă toi. Ce livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d'oĂč sort-il ? D'oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ? Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'Ă©cume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'Ă©crivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă palpiter, Ă respirer, Ă vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ; Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - Pourquoi Ne pas me le jeter, puisque c'est une voile ! - C'est Ă moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands vents. Et les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! - Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ; Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas, L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă la tombe. II Autrefois, quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler, Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ; HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre, Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais, J'ignorais, je marchais devant moi, j'arrivais. Ă souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la verdure. Pourquoi donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ? Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets, Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ? Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge, Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela, Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ . J'Ă©tais lĂ , suppliant celui qui nous exauce ; J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse, HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux, Tout mon coeur goutte Ă goutte en pleurs silencieux ; J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ; Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite, Quand elle m'apportait des lys et des jasmins, Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains, Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă ses doigts roses ; Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes, Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts, Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă travers La pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme ! Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clame Tintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant, Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant, HĂ©las !... - Ă fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte, Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma faute Si, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau, Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau ! III Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ă mon Dieu, tout cela, c'Ă©tait donc du bonheur ! Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l'autre endormi ? Et t'es-tu, m'attendant, rĂ©veillĂ©e Ă demi ? T'es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă l'obscure fenĂȘtre De l'infini, cherchant dans l'ombre Ă reconnaĂźtre Un passant, Ă travers le noir cercueil mal joint, Attentive, Ă©coutant si tu n'entendais point Quelqu'un marcher vers toi dans l'Ă©ternitĂ© sombre ? Et t'es-tu recouchĂ©e ainsi qu'un mĂąt qui sombre, En disant Qu'est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ? Que de fois j'ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubĂ©pine en fleur ! Que de fois j'ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre, J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendre Pour en charger quelqu'un qui passerait par lĂ ! Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l'appela ; Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ? OĂč serait donc le mal quand de l'ombre mortelle L'amour violerait deux fois le noir secret, Et quand, ce qu'un dieu fit, un pĂšre le ferait ? IV Que ce livre, du moins, obscur message, arrive, Murmure, Ă ce silence, et, flot, Ă cette rive ! Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour ! Qu'il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jour Le baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosĂ©e, Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e, Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti ! Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti, Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure, Le rĂȘve dont on sent l'aile qui nous effleure ! Qu'elle dise Quelqu'un est lĂ ; j'entends du bruit ! Qu'il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit ! Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă l'horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace ! Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă voix basse, Lui soit clĂ©ment, l'Ă©pargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n'en rien disperser, Et jusqu'au froid caveau fidĂšlement apporte Ce don mystĂ©rieux de l'absent Ă la morte ! Ă Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme, Puisque j'ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ; Puisque je sens le vent de l'infini souffler Sur ce livre qu'emplit l'orage et le mystĂšre ; Puisque j'ai versĂ© lĂ toutes vos ombres, terre, HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ; Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang, J'ai fait l'Ăącre parfum de ces versets funĂšbres, Va-t'en, livre, Ă l'azur, Ă travers les tĂ©nĂšbres ! Fuis vers la brume oĂč tout Ă pas lents est conduit ! Oui, qu'il vole Ă la fosse, Ă la tombe, Ă la nuit, Comme une feuille d'arbre ou comme une Ăąme d'homme ! Qu'il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme ! Qu'il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard, A cĂŽtĂ© d'elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard, PrĂšs de l'ange qui dort, lumineux et sublime, Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l'abĂźme ! V Ă doux commencements d'azur qui me trompiez, Ă bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s ! J'ai le droit aujourd'hui d'ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres, La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n'est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ĂchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L'Ăąme au bord de la nuit, et m'approchant tout prĂšs, Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres, Et les os des genoux qui savent des priĂšres ! HĂ©las ! j'ai fouillĂ© tout. J'ai voulu voir le fond. Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond, J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ? J'ai creusĂ© la lumiĂšre, et l'aurore, et la gloire, L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'Ăąme, - fossoyeur. Qu'ai-je appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours, Dans la fosse que j'ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d'autrefois, Qui s'Ă©garait dans l'herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentement Emplir de cet azur et de cette innocence ! Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vĂ©cu, j'ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort, Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre, Ă spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes pas. VI Je ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j'allais ; je ne puis, Pareil Ă la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'Ă©ternel abĂźme ; Paris m'est Ă©clipsĂ© par l'Ă©norme Solime ; La haute Notre-Dame Ă prĂ©sent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d'Ă©toiles ; Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l'ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck ! Et, si je pars, m'arrĂȘte Ă la premiĂšre lieue, Et me dit Tourne-toi vers l'immensitĂ© bleue ! Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont clos. Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots ! A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ? Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ? OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ? Ă songeur ! penche-toi sur l'ĂȘtre et l'Ă©lĂ©ment ! Ăcoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes ! Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ; Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veux MĂȘler de la poussiĂšre Ă tes sombres cheveux, Et regarde, en dehors de ton propre martyre, Le grand nĂ©ant, si c'est le nĂ©ant qui t'attire ! Sois tout Ă ces soleils oĂč tu remonteras ! Laisse lĂ ton vil coin de terre. Tends les bras, Ă proscrit de l'azur, vers les astres patries ! Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ; Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand tout. Penche-toi sur l'Ă©nigme oĂč l'ĂȘtre se dissout, Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s'Ă©teint, succombe, Sur tout le genre humain et sur toute la tombe ! Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'Ă©ternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l'Ă©blouissement des lumiĂšres du dĂŽme M'ĂŽte-t-il une larme ? Ah ! l'Ă©tendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J'Ă©coute, et je reviens Ă la douce endormie. VII Des fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si Je pouvais Aller semer des lys sur ces deux froids chevets ! Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle ! Les fleurs sont l'or, l'azur, l'Ă©meraude, l'opale ! Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ; Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes ! Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes, Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir, Puisqu'il nous fait lĂącher ce qu'on croyait tenir, Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde, Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde, Et, sur le pĂšre triste et sur l'enfant qui dort, Ferme l'exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort, Puisqu'il est impossible Ă prĂ©sent que je jette MĂȘme un brin de bruyĂšre Ă sa fosse muette, C'est bien le moins qu'elle ait mon Ăąme, n'est-ce pas ? Ă vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas ! TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle ! Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle ! Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivant Que nous avons laissĂ© derriĂšre nous, rĂȘvant. Prends. Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme ! Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ; Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ; Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi. Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume ! Qu'entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme ! Qu'il blanchisse, pareil Ă l'aube qui pĂąlit, A mesure que l'oeil de mon ange le lit, Et qu'il s'Ă©vanouisse, et flotte, et disparaisse, Ainsi qu'un Ăątre obscur qu'un souffle errant caresse, Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir, Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir, Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre, Chaque page s'en aille en Ă©toiles dans l'ombre ! VIII Oh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions, Soit que notre Ăąme plane au vent des visions, Soit qu'elle se cramponne Ă l'argile natale, Toujours nous arrivons Ă ta grotte fatale, GethsĂ©mani ! qu'Ă©claire une vague lueur ! Ă rocher de l'Ă©trange et funĂšbre sueur ! Cave oĂč l'esprit combat le destin ! ouverture Sur les profonds effrois de la sombre nature ! Antre d'oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyant Quelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant, La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e ! Ă chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©e D'oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts, Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours, L'Ă©chelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche, L'Ăąpre frĂ©missement de la palme farouche, Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s, Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s ! Toujours nous arrivons Ă cette solitude, Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude ! Paix Ă l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Ătres, groupes confus lentement transformĂ©s ! Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes ! Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes, Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis ! Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse ! Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l'ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l'apaisement insondable des morts ! Paix Ă l'obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă l'immense ombre athĂ©e, A toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu, Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ă gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines ! Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez ! Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s ! Tout est religion et rien n'est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu'assis sur la montagne en prĂ©sence de l'Ătre, PrĂ©cipice oĂč l'on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l'astre et l'homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d'argent dans un champ noir semĂ©es, Larmes blanches du drap mortuaire des nuits, Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d'ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l'infini s'Ă©crire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d'airain, Cherche Ă distinguer l'aube Ă travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l'oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s'Ă©toiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d'Ă©normes fumĂ©es. Guernesey, 2 novembre 1855, jour des morts. A celle qui est restĂ©e en France PoĂšmes de Victor HugoCitations de Victor HugoNest-il point cachĂ© lĂ parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent Ă rire. Vous verrez quâils ont part sans doute au vol que lâon mâa fait. Allons vite, des commissaires, des
Cinq ans aprĂšs la fin de la trilogie âVernon Subutexâ, Virginie Despentes revient avec âCher Connardâ un roman fait dâun Ă©change de mails entre un Ă©crivain et une actrice, solitaires cabossĂ©es par la vie et lâĂ©poque. Une prise de parole puissante sur notre temps et ses impasses. Un hymne Ă lâamitiĂ©. Un tour de force rĂ©ussi. Si Ă©crire est toujours une prise de parole, le nouveau livre de Virginie Despentes lâest doublement. Cher Connard sâempare dâun genre un peu tombĂ© en dĂ©suĂ©tude Ă lâĂšre du SMS, du tweet ou du DM, le roman Ă©pistolaire, en le rendant hyper-contemporain. Un Ă©change, vif, brutal, violent, drĂŽle, mais aussi tendre, dâune humanitĂ© et dâune honnĂȘtetĂ© rares, entre deux ĂȘtres que lâon aurait tendance Ă opposer aujourdâhui un homme et une femme. Ă travers ce double je, masculin et fĂ©minin, Virginie Despentes prend la parole. Mais une parole Ă laquelle elle va restituer de la complexitĂ©. Un dialogue comme seul moyen pour Ă©chapper Ă lâomniscience et lâenfermement dâun monologue, Ă la crispation dâun discours fixe auquel lâĂ©poque et les rĂ©seaux sociaux nous accule de plus en plus, pour rĂ©introduire du dĂ©bat et du partage, pulvĂ©riser prĂ©jugĂ©s et opinions. On ne le dit pas assez, mais il y a une grande dĂ©licatesse chez Despentes, dans sa vision des choses et sa façon de les restituer dans ses textes. Elle sait comme personne capturer tout ce qui fait une Ă©poque. Ses tics, ses dĂ©tails, ses mutations, ses impasses et ses paradoxes. Et ce quâelle aime, câest donner Ă voir comment les ĂȘtres font dans un temps donnĂ© â quels compromis ? quelles libertĂ©s ? quels sĂ©datifs pour tenir le coup ? au risque de quelles addictions ? Oscar et Rebecca ont la cinquantaine cabossĂ©e. Il et elle se sont connues gamines puis perdues de vue. Toustes deux viennent dâun milieu dĂ©favorisĂ© de lâest de la France, ont connu la cĂ©lĂ©britĂ©, avant de commencer Ă chuter. Oscar est un Ă©crivain cĂ©lĂšbre malmenĂ© en pleine pĂ©riode MeToo, accusĂ© de harcĂšlement par une jeune femme, ZoĂ© Kattana, sur son blog dont des passages entiers paraissent dans le roman au milieu de cette correspondance, ce qui dĂ©clenche une tempĂȘte contre lui. Rebecca est une actrice culte des annĂ©es 1980, bombe sexuelle qui a pris de lâĂąge et du poids, autant dire quâelle se retrouve dĂ©sormais invisibilisĂ©e â scĂšne gĂ©niale dâironie oĂč une rĂ©alisatrice veut lâengager pour jouer une mĂšre de famille, Ă condition quâelle perde dix kilos. Seul espoir la rĂ©demption par lâamitiĂ©. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement lâamenant Ă changer Bref, deux ex-vaincues devenues vainqueures, puis vaincues Ă nouveau dans un monde oĂč tout a changĂ©, et qui vont finir par sâentraider Ă travers leurs e-mails mutuels, confessions sans tabou, sans vanitĂ©, dâune sincĂ©ritĂ© rare. Car la confession â telle quâelle se pratique aussi lors des sĂ©ances des Narcotiques Anonymes auxquelles chacune participe â leur permet enfin de se projeter hors de soi, dâen appeler Ă lâempathie de lâautre. Dans une langue qui nâappartient quâĂ Despentes, directe, acĂ©rĂ©e, drĂŽle, inventive, oĂč lâargot se fait poĂ©sie pure, oĂč le rythme claque, tous les questionnements de notre temps vont y passer le fĂ©minisme, la masculinitĂ©, MeToo, lâamitiĂ©, lâamour, lâaddiction, les classes populaires et la bourgeoisie, les transfuges de classe, les idĂ©aux passĂ©s et le dĂ©senchantement, la cĂ©lĂ©britĂ© qui isole, et tant dâautres choses encore. Seul espoir la rĂ©demption par lâamitiĂ©. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement lâamenant Ă changer, Ă entendre le malaise de ZoĂ©, lui qui Ă©tait amoureux dâelle et ne comprenait pas sa rĂ©action face Ă ses tentatives parfois lourdes. Despentes a toujours la mĂȘme allure, le mĂȘme franc-parler, cette mĂȘme acuitĂ©, cette luciditĂ© sans compromis et ce rire irrĂ©sistible Grande gueule et grand cĆur, Rebecca est un personnage magnifique. Quand on le dit Ă Virginie Despentes, cet aprĂšs-midi dâĂ©tĂ© oĂč on la rencontre au Rosa Bonheur dans le parc des Buttes-Chaumont, Ă quelques pas de chez elle, elle semble elle aussi trĂšs attachĂ©e Ă ce personnage-lĂ âRebecca, câest un peu une petite Manu, mais qui se serait embourgeoisĂ©e.â RĂ©fĂ©rence Ă lâune des hĂ©roĂŻnes de Baise-moi, son premier roman paru en 1994. PrĂšs de trente ans plus tard, en T-shirt, jean noir et baskets blanches, Despentes a toujours la mĂȘme allure, le mĂȘme franc-parler, cette mĂȘme acuitĂ©, cette luciditĂ© sans compromis et ce rire irrĂ©sistible. FidĂšle Ă celle quâelle a toujours Ă©tĂ©. Câest peut-ĂȘtre pourquoi elle est devenue lâĂ©crivaine que les lecteurs et lectrices aiment le plus aimer. Cinq ans aprĂšs la fin de la trilogie Vernon Subutex, son nouveau roman va leur donner plus que jamais raison. La derniĂšre fois que nous nous sommes vues, tu voulais Ă©crire un essai sur lâalcool. Comment en es-tu arrivĂ©e Ă Cher Connard ? Virginie Despentes â Je ne savais pas si je voulais Ă©crire Ă la premiĂšre personne sur lâalcool ou en faire un essai, et puis jâai lu RĂ©cits de la soif de Leslie Jamison. Câest tellement gĂ©nial que je me suis dit autant parler de son livre, le recommander, que dâĂ©crire le mien. Jâai alors commencĂ© Ă penser Ă des personnages, de lâextĂ©rieur, avec un changement de subjectivitĂ© de lâun Ă lâautre, mais jâavais lâimpression de recommencer ce que jâavais dĂ©jĂ fait avec Apocalypse BĂ©bĂ© et Vernon Subutex. Jâen suis arrivĂ©e Ă ces deux personnages, Oscar et Rebecca, et je voulais quâils parlent beaucoup de drogue et dâalcool. Dâabord parce que ce sont des sujets sur lesquels jâai peu Ă©crit, ensuite parce que câest quelque chose qui a Ă©tĂ© central dans ma vie ces vingt-cinq derniĂšres annĂ©es. Boire ou ne pas boire, se dĂ©foncer ou ne pas se dĂ©foncer, fumer du shit ou pas. Ăa mâa posĂ© beaucoup de questions, de problĂšmes est-ce que câest bien ou pas ? est-ce que ça mâaide ? est-ce que jâarrĂȘte et comment ? Jâai arrĂȘtĂ© de boire pendant dix-sept ans, jâai recommencĂ©, puis arrĂȘtĂ© Ă nouveau. Quand jâai arrĂȘtĂ©, je lâai dit dans la presse, et je me suis rendu compte que beaucoup mâen parlaient. Jâai Ă©crit un petit article sur la cocaĂŻne il y a plus de quinze ans [âCette drogue fait juste des cons arrogantsâ, pour Le Monde, en 2006], et câest lâun des articles dont on mâa le plus reparlĂ©. Comme câest rare quâon te reparle dâun article, je me suis dit que câest quelque chose qui travaille beaucoup de monde. Quel a Ă©tĂ© ton rapport Ă lâalcool ? Ăa a Ă©tĂ© diffĂ©rent Ă des Ă©poques diffĂ©rentes. Ă lâĂąge que jâai maintenant, et dans ma situation, retirer toutes les drogues, alcool compris, a Ă©tĂ© un soulagement pur. Vivre sans alcool, câest une expĂ©rience Ă tenter au moins quelques annĂ©es. En France notamment, on sâinterroge peu sur ce que câest que de boire tous les jours et si, Ă un moment donnĂ©, ça ne deviendrait pas une façon de se couper des choses intĂ©ressantes plutĂŽt quâune façon de sâamuser. Une façon de fuir des choses qui sont moins effrayantes que ce que tu utilises pour les fuir. PassĂ© un certain Ăąge, on se supporte plutĂŽt bien au fond, on aime sa propre compagnie, on a renoncĂ© Ă un tas dâidĂ©es sur soi-mĂȘme, on se connaĂźt. Pour les gamins dâaujourdâhui, lâaddiction aux Ă©crans va ĂȘtre un problĂšme majeur. Comme ZoĂ©, qui se fait dĂ©molir sur les rĂ©seaux sociaux et pourtant y revient. Ce roman Ă©pistolaire met en scĂšne un double je, lâun fĂ©minin, lâautre masculin. Pourquoi avais-tu envie de prendre la place dâun personnage masculin ? Dans une situation, je mâidentifie Ă celui ou celle qui a dĂ©connĂ©. Enfin, câest souvent le cas. Il y a des conneries qui sont des mystĂšres pour moi, par exemple un type qui accepte un portefeuille de ministre alors quâil escroque le fisc. Je passe des heures Ă essayer dâimaginer ce qui peut bien se passer dans sa tĂȘte, et je serais incapable de dĂ©crire son monologue intĂ©rieur. Par contre, quelquâun qui a mis une claque Ă un autre, quelquâun qui a Ă©crit des conneries sur internet, quelquâun qui a harcelĂ© son patron, quelquâun qui sâest payĂ© des vacances avec lâargent de la caisse, ce ne sont pas toujours des conneries que je me sens capable de faire, mais je mâidentifie Ă celui ou celle qui a fait quelque chose de rĂ©prĂ©hensible, que la police embarque ou que la morale rĂ©prouve. Ăa ne veut pas dire que je trouve ça bien, mais je sais que câest facile de faire une connerie, câest vite arrivĂ©, on a ses raisons de le faire. Et ce qui mâintĂ©ressait chez Oscar, le personnage masculin, câest quâil soit capable de changer de perspective sur ce qui sâest passĂ©. Je crois quâon a presque tous dans nos placards des histoires dans lesquelles les gens se sont, de façon tout Ă fait inexplicable selon nous, sentis lĂ©sĂ©s, ou trahis, ou menacĂ©s. Ce nâest pas complĂštement inintĂ©ressant de se demander ce qui sâest passĂ© de leur point de vue. Et câest ça qui mâintĂ©ressait avec Oscar, quelquâun qui est capable de changer son point de vue. âRien ne vieillit plus mal quâun auteur. On voit des auteurs qui Ă©taient trĂšs importants quand jâĂ©tais petite, et aujourdâhui tout le monde sâen foutâ Ă propos de changement, Rebecca et Oscar ont changĂ© dâĂ©poque, de gĂ©nĂ©ration, mĂȘme de corps. Quâest-ce que cela fait de vieillir ? Câest une expĂ©rience dâavoir 50 ans, en tant quâauteur notamment. En fait, rien ne vieillit plus mal quâun auteur. On voit des auteurs qui Ă©taient trĂšs importants quand jâĂ©tais petite, et aujourdâhui tout le monde sâen fout. Ăa mâa marquĂ©e quand Michel Tournier est mort [en 2016]. Alors quâil a incarnĂ© la littĂ©rature pendant plus de deux dĂ©cennies, aujourdâhui qui connaĂźt Tournier ? Il est mort dans lâindiffĂ©rence. Et puis câest vrai que notre gĂ©nĂ©ration a connu des moments de transition hyper-forte internet, par exemple, a tout changĂ©. Tes personnages traversent aussi un changement de paradigme. Toi qui es fĂ©ministe depuis longtemps, comment as-tu vĂ©cu lâirruption de MeToo et dâune nouvelle gĂ©nĂ©ration de fĂ©ministes souvent radicales ? Pour moi, câĂ©tait gĂ©nial, mĂȘme si ça vient avec des problĂšmes. On verra comment elles Ă©voluent, mais câest intĂ©ressant de voir les filles de 20 ans se poser la question du fĂ©minisme, choisir quel fĂ©minisme sera le leur. Ce nâĂ©tait pas du tout le cas de notre gĂ©nĂ©ration. Câest la premiĂšre fois quâon voit des jeunes hĂ©tĂ©ros nâavoir aucun tabou Ă ĂȘtre misandres, alors quâavant câĂ©tait juste le fait de quelques lesbiennes radicales. CâĂ©tait mal vu de se moquer des hommes, alors quâen vĂ©ritĂ© câest se moquer du pouvoir. GrĂące Ă King Kong ThĂ©orie, jâai des contacts avec des jeunes fĂ©ministes qui ont trente ans de moins que moi, je les lis aussi beaucoup ou les Ă©coute sur le net, et je trouve ce quâelles font trĂšs drĂŽle. Ce qui mâintĂ©resse, câest de savoir ce que ça donnera dans le rĂ©el. Car elles vont vivre dans une rĂ©alitĂ© plus difficile que la nĂŽtre, elles seront fĂ©ministes dans une sociĂ©tĂ© qui leur sera moins favorable. Ce qui vient de se passer concernant lâavortement aux Ătats-Unis aura probablement lieu en France dans les dix annĂ©es Ă venir. Ces filles ont des consciences fĂ©ministes plus radicales et mieux construites, jâespĂšre pour elles quâelles parviendront Ă crĂ©er des espaces oĂč ce sera la fĂȘte. Je trouve que ce qui manque en ce moment, ce sont de grandes manifestations pour pouvoir se voir entre sous-groupes. Une autre chose importante sera dâĂȘtre capable de solidaritĂ©s fĂ©ministes entre groupes qui sont en dĂ©saccord. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Quelles sont, dâaprĂšs toi, les diffĂ©rences entre notre gĂ©nĂ©ration de fĂ©ministes et la jeune gĂ©nĂ©ration ? On essayait dâaller vers lâĂ©galitĂ© des salaires. Et puis on a pu ne pas faire dâenfants sans que cela pose problĂšme. Câest la meilleure dĂ©cision que jâaie prise dans ma vie, dâailleurs, malgrĂ© une petite pression quand jâavais 30 ans. Bref, pour nous, ça nâa pas Ă©tĂ© une lutte politique. Alors que des jeunes fĂ©ministes se retrouveront face Ă des dĂ©fis plus difficiles Ă vivre. Car il ne peut pas y avoir un avĂšnement de lâextrĂȘme droite dâun cĂŽtĂ© â comme câest le cas en ce moment â et de lâautre une amĂ©lioration des conditions de vie des femmes. Des changements se produisent aussi dans lâĂ©dition. Vincent BollorĂ© prend de plus en plus de pouvoir. Sâil met la main sur Grasset, la maison dâĂ©dition dans laquelle tu publies et qui appartient Ă Hachette, que feras-tu ? Tant quâOlivier Nora [le PDG de Grasset] et les personnes avec qui je travaille depuis vingt-cinq ans y restent, je reste aussi. Sinon, je partirai. La coĂŻncidence entre sâen prendre aux services publics Ă travers la redevance et laisser BollorĂ© sâemparer de tout va produire une catastrophe. Dans le milieu de lâĂ©dition, souvent, ils nâont pas lâexpĂ©rience que jâai de lâinjustice, de voir une boĂźte qui marche bien ĂȘtre rachetĂ©e, dĂ©truite, dĂ©molie, de la façon la plus dĂ©gueulasse qui soit. Câest lâhistoire de ma classe sociale, de lâindustrie dans lâest de la France, quand, dans les annĂ©es 1980, on a commencĂ© Ă fermer des usines qui marchaient trĂšs bien pour les dĂ©molir, sans sâoccuper de savoir ce que les gens qui y travaillaient allaient faire aprĂšs, alors quâils y avaient passĂ© trente ans de leur vie et nâavaient rien Ă se reprocher. Câest ce que je ressens maintenant. Ce nâest pas que je le vis mieux que les autres, mais je suis dâun milieu oĂč lâon sait que ça arrive. Alors que nous ne sommes pas obligĂ©s dâaccepter. Il me semble que les gens se rĂ©signent de plus en plus. Ce que nous devrions dire aux plus jeunes, câest que notre gĂ©nĂ©ration a Ă©tĂ© comme hypnotisĂ©e par le pouvoir, convaincue quâil fallait lui cĂ©der systĂ©matiquement, sans aucune rĂ©sistance, parce que ça ne âsert Ă rienâ. On a eu tort. Une rĂ©sistance, ça change quelque chose. âCâest gĂ©nĂ©ralement le premier sport auquel se livre lâextrĂȘme droite la violence contre les rĂ©fugiĂ©s. Or sâen prendre Ă la fortune des plus riches nâest pas une violence physiqueâ Politiquement, tu te places oĂč ? Je pense que la gauche radicale et lâextrĂȘme droite, ce nâest pas la mĂȘme chose. Ce nâest pas pareil de sâattaquer aux impĂŽts et de tuer des rĂ©fugiĂ©s dans la rue. Câest gĂ©nĂ©ralement le premier sport auquel se livre lâextrĂȘme droite la violence contre les rĂ©fugiĂ©s. Or sâen prendre Ă la fortune des plus riches nâest pas une violence physique. Donc je dirais que je me situe plutĂŽt du cĂŽtĂ© de la gauche radicale, mĂȘme si je me suis sentie plutĂŽt apolitique ces derniĂšres annĂ©es. Mais on assiste Ă une telle droitisation du monde en ce moment, le paysage nâa tellement plus rien Ă voir avec celui dâil y a vingt ans, que je pense Ă me repolitiser. Inutile de dire que je me sens vraiment antifasciste. Tu as vĂ©cu, comme Rebecca et Oscar, une transition de classe sociale. Comment te sens-tu dans le milieu dans lequel tu es arrivĂ©e ? Dans le livre, jâen parle Ă travers Oscar je nâai jamais eu ce ressenti du transfuge de classe, car quand je suis arrivĂ©e dans ce milieu, je ne me suis jamais sentie fascinĂ©e par les gens qui avaient de lâargent depuis des gĂ©nĂ©rations, par leur mode de vie, leurs appartements, etc. Je viens dâune culture tellement diffĂ©rente. Je ne me suis jamais demandĂ© comment adopter leurs codes, car je suis trop attachĂ©e Ă dâautres codes. Qui ne sont dâailleurs pas tellement ceux de mon milieu social, mais plutĂŽt ceux de la musique. La musique a jouĂ© un rĂŽle important dans ta vie ? La musique a Ă©tĂ© une trĂšs bonne formation Ă lâadolescence et est restĂ©e un fil rouge toute ma vie. Ăa mâa permis de dĂ©couvrir dâautres milieux sans souffrir de me sentir dĂ©placĂ©e, parce quâĂ lâintĂ©rieur du rock et du punk, ĂȘtre dĂ©placĂ©, câest une possibilitĂ©, donc ça va. Un des trucs les plus doux que mâa apportĂ©s cette formation-lĂ , câest de savoir que tu peux ne pas ĂȘtre commercial, ne pas vendre beaucoup, et quâau fond ce nâest pas le plus important, que ce que tu fais a un autre intĂ©rĂȘt. Je suis trĂšs proche de Lydia Lunch, et quand elle dit quâelle aurait dĂ©testĂ© faire quelque chose qui marche, elle est sincĂšre. Pouvoir penser comme ça est un vrai privilĂšge. Je ne sais pas si Ă lâĂ©poque des rĂ©seaux sociaux et de cette absolue nĂ©cessitĂ© du like et du follower câest encore possible. Mais pour moi, câest un vrai confort esthĂ©tique et moral. Et puis, avant de me voir moi-mĂȘme comme Ă©crivain, je me vois dâabord comme lectrice ou auditrice, enfin rĂ©ceptrice. Et je sais quâun livre ou un disque peut avoir de la valeur et mâapporter quelque chose intimement, sans que cela soit reconnu ou mainstream. Avoir dâautres Ă©chelles de valeur reprĂ©sente une vraie force. âAujourdâhui, je vis la notoriĂ©tĂ© super bien. Parce quâĂ lâĂąge que jâai, sans elle, je nâintĂ©resserais plus personne !â Comment as-tu vĂ©cu la cĂ©lĂ©britĂ© ? Jeune, je lâai mal vĂ©cue. Jâai bien aimĂ© lâargent et la possibilitĂ© de faire plein de choses, mais jâavais lâimpression que ça me volait ma vie. Le fait de ne pas pouvoir faire quelque chose sans que ce soit commentĂ©, ou de ne pas pouvoir discuter avec quelquâun sans ĂȘtre interrompue par une personne voulant me parler. Aller vivre Ă Barcelone mâa sauvĂ©e. Aujourdâhui, je vis la notoriĂ©tĂ© super bien. Parce quâĂ lâĂąge que jâai, sans elle, je nâintĂ©resserais plus personne ! En tant que femme de 53 ans qui sâhabille trĂšs mal, personne ne viendrait me parler ! [rires] La notoriĂ©tĂ© me permet de rencontrer des gens, dâĂȘtre en contact avec une jeune gĂ©nĂ©ration. Quand de jeunes fĂ©ministes mâabordent parce quâelles ont lu King Kong ThĂ©orie ou vu le film Baise-moi, câest trĂšs joyeux. Quand tu prends la parole en public, câest trĂšs rĂ©flĂ©chi ou tu rĂ©agis Ă chaud ? Je pense au texte contre Polanski et pour AdĂšle Haenel que tu as publiĂ© dans LibĂ©ration, en 2020, juste aprĂšs les CĂ©sar⊠Jâessaie toujours de me retenir [rires], mais jâĂ©tais trĂšs contente dâavoir Ă©crit ce texte, mĂȘme si je suis toujours surprise aprĂšs de lâimportance que ça prend. Je ne veux surtout pas rĂ©agir Ă tout ce qui mâagace. Si je le voulais davantage, jâaurais un compte Twitter et jây passerais tout mon temps. Mais Ă©crire des livres et rĂ©agir sur Twitter, ce nâest pas la mĂȘme fonction. Je nâaime pas tellement voir les auteurs que jâaime, comme Bret Easton Ellis ou Rowling, ĂȘtre sur Twitter. Jâai aimĂ© la saga Harry Potter, et franchement je prĂ©fĂ©rerais ne pas savoir ce que cette brave femme pense des personnes trans. Comment te dĂ©finis-tu en tant que fĂ©ministe ? Je suis trĂšs politisĂ©e, mais je ne suis pas forcĂ©ment orthodoxe. Câest ce que jâessaie de faire dans Cher Connard. Le fĂ©minisme ne doit pas ĂȘtre une contrainte ou une difficultĂ© de plus, ça ne doit pas ĂȘtre une autre façon de tâempĂȘcher de penser ce que tu as envie de penser, ni de faire ce que tu veux faire. Traditionnellement, le plus difficile quand tu es une femme, câest cette histoire de respect. Le respect, tu dois le mĂ©riter, et il peut tâĂȘtre retirĂ© du jour au lendemain. Si ĂȘtre fĂ©ministe, câest encore avoir peur de ne pas ĂȘtre respectĂ©e, ça ne va pas. Mon fĂ©minisme, câest celui oĂč on ne te retire pas ça Ă la moindre incartade. Les fĂ©ministes qui ont beaucoup comptĂ© pour moi sont Audre Lorde et Monique Wittig. Valerie Solanas, parce quâelle est indĂ©fendable et compliquĂ©e, mâintĂ©resse aussi beaucoup. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Tu Ă©cris âLâĂ©mancipation de lâhomme nâa pas eu lieu.â Je le pense vraiment. Je suis sĂ»re que beaucoup dâhommes, quand ils Ă©taient enfants et adolescents, ont Ă©tĂ© violĂ©s. Pourtant, pendant MeToo, les hommes ne se sont pas exprimĂ©s. Dâailleurs, ils sâexpriment peu. Quâest-ce que cela reprĂ©sente, pour eux, lâaddiction au porno ? Je suis sĂ»re que câest un problĂšme, mais ils nâen parlent pas. Quâest-ce que le porno produit sur eux, sur leurs tragĂ©dies, sur leur sexualitĂ©, sur ce qui est au fond une haine de la possibilitĂ© de la sexualitĂ© de la femme ? Et concernant la prostitution, est-ce une addiction, une humiliation ? Silence. Tu es obligĂ© dâavoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. Câest un systĂšme Ă qui il faut un lumpenprolĂ©tariat MĂȘme sur le viol, câest trĂšs rare dâentendre les hommes, alors quâils pourraient dire quâils ont honte dâappartenir Ă cette catĂ©gorie qui viole des femmes et des enfants. Dans Cher Connard, ce qui mâintĂ©resse, câest de montrer un homme faire un parcours intellectuel pour comprendre une fille. Pour comprendre quâelle a peut-ĂȘtre des raisons, mĂȘme sâil ne lâa pas violĂ©e, de lui en vouloir. Tes personnages ont vu beaucoup de choses changer au cours des derniĂšres dĂ©cennies. Te sens-tu nostalgique ? Jâai la nostalgie dâune rĂ©sistance dont on nâa pas su faire preuve, peut-ĂȘtre parce quâon nâa pas compris quâon ne dĂ©sirait pas le mĂȘme monde que les puissants, et que ces derniers ne dĂ©siraient pas notre bien-ĂȘtre. Beaucoup de choses ont Ă©tĂ© dĂ©molies qui nâauraient pas dĂ» lâĂȘtre lâhĂŽpital, lâĂ©cole, la musique, la presse, peut-ĂȘtre bientĂŽt la radio publique. Et puis les politiques voient les corps prĂ©carisĂ©s comme inĂ©luctables. Parce que quand tu es dans une logique capitaliste, si tu veux toujours plus de bĂ©nĂ©fices, si tu veux devenir encore plus riche â mais pour quoi faire ? â, tu es obligĂ© dâĂ©craser les gens. Tu es obligĂ© dâavoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. Câest un systĂšme Ă qui il faut un lumpenprolĂ©tariat. Il y a pourtant des façons trĂšs simples de faire que ça sâarrĂȘte. Par exemple, si tout le monde arrĂȘte dâaller Ă lâinternational, comme ça a Ă©tĂ© le cas un temps pendant la pandĂ©mie, tout sâarrĂȘtera. Pour revenir Ă la musique, comment es-tu âtombĂ©eâ dans le rock ? Par un disque de The Cure quand jâĂ©tais petite, puis Joy Division. Ăa a coĂŻncidĂ© avec le dĂ©but de la scĂšne punk en France, qui mâa passionnĂ©e. Les BĂ©rurier noir mâont marquĂ©e Ă plusieurs niveaux la premiĂšre fois que je les ai vus, câĂ©tait dans un trĂšs petit squat de banlieue, on devait ĂȘtre soixante-dix. Un an plus tard, on Ă©tait plus de mille Ă la MutualitĂ©. Câest un des groupes qui mâont fait rĂ©flĂ©chir trĂšs tĂŽt Ă la notoriĂ©tĂ©. Je les ai suivis dans plein de villes, on Ă©tait un groupe de gamins toujours avec eux. PremiĂšre leçon, leur succĂšs câĂ©tait peut-ĂȘtre gĂ©nial du point de vue du public, mais en passant du temps avec le groupe backstage, jâai rĂ©alisĂ© que, pour eux, câĂ©tait moins amusant. Jâai compris trĂšs tĂŽt quâĂȘtre dĂ©sirĂ© est moins marrant que dĂ©sirer. Et puis jâai vu le moment oĂč câest devenu trop grand, trop festif, trop mainstream. Jâai vu la rapiditĂ© du succĂšs pour dâautres groupes, Mano Negra, Parabellum, ça a explosĂ©. Ătre sur le devant de la scĂšne, câest beaucoup de critiques et dâemmerdements. âLe punk mâa aussi appris quâon peut faire quelque chose quâon ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je nâavais mĂȘme pas de chĂ©quierâ Tu as eu aussi un groupe ? Dâabord, jâai eu un magasin de disques Ă Lyon, puis, avec Cara Zina, jâai fait un groupe de rap avec des guitares Ă©lectriques qui sâappelait Straight Royeur. Jâai arrĂȘtĂ©, car il faut dire que je chante faux et que je nâai pas le rythme. Mais jâadorais ça. Les lectures musicales que je fais maintenant avec le groupe ZĂ«ro me permettent de faire de la scĂšne avec de la musique. Dirais-tu que le rock a eu une influence sur ton Ă©criture ? La scĂšne punk française des annĂ©es 1980 a Ă©tĂ© extrĂȘmement intĂ©ressante du cĂŽtĂ© de lâĂ©criture. AprĂšs, ça a continuĂ© avec le rap. Personnellement, ça mâa permis dâĂ©crire vraiment comme je lâentendais, de ne pas avoir de limites, ça mâa insufflĂ© une vraie libertĂ© dâĂ©criture. Je savais ce que ces textes me faisaient ressentir, et je me disais que je pouvais faire la mĂȘme chose avec un livre. Le punk mâa aussi appris quâon peut faire quelque chose quâon ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je nâavais mĂȘme pas de chĂ©quier. Jâai donc su en Ă©crivant Baise-moi que je pouvais lâĂ©crire comme je le voulais. Je nâavais aucun surmoi littĂ©raire. Jâavais aimĂ© ces groupes, je me sentais lĂ©gitime de faire ce que je faisais, et je me disais que ça servirait Ă dâautres, que ça avait un sens. LâĂ©criture de Baise-moi a Ă©tĂ© un Ă©tat de grĂące, une Ă©vidence. De Baise-moi Ă Cher Connard, quâest-ce qui a changĂ© ? Câest devenu difficile. LâĂ©tat de grĂące a cessĂ© avec le troisiĂšme livre. Jâai alors rĂ©alisĂ© que toute ma vie tournait autour de lâidĂ©e dâĂ©crire. Si jâai arrĂȘtĂ© de boire la premiĂšre fois, câest que jâavais besoin de garder les idĂ©es claires, parce que contrairement Ă une personne qui aurait fait des Ă©tudes, je voyais bien que jâavais encore besoin de lire⊠Et puis jâai rencontrĂ© des personnes dĂ©terminantes Philippe ManĆuvre, par exemple, mâa beaucoup appris. Il a Ă©tĂ© journaliste toute sa vie et est un grand lecteur, il mâa beaucoup parlĂ© de ce quâest un parcours dâartiste sur la longueur. Paul B. Preciado, ça a Ă©tĂ© la rĂ©volution. Universitaire, il sait ce que câest que travailler. Avec lui jâai appris le travail, la philosophie, je me suis mise Ă aller Ă©couter des colloques. Des sĂ©minaires de trois heures, ça te change, et ça tâautorise. Ăa mâa autorisĂ©e Ă aller vers quelque chose de plus intellectuel. Au dĂ©but de notre relation, il Ă©crivait Testo Junkie, pendant que jâĂ©crivais King Kong ThĂ©orie. Cher Connard, câest une dĂ©claration dâamour Ă lâamitiĂ© ? Oui, jây crois vraiment. Je crois Ă cette forme dâamitiĂ© dans laquelle chacun a de lâespace. Parler Ă quelquâun qui tâĂ©coute et que tu Ă©coutes, hors couple, câest trĂšs important. Il y a des amis Ă qui je parle vraiment et qui me permettent dâĂ©voluer. Dans lâamitiĂ© on peut, comme cela devient le cas entre Oscar et Rebecca, aller au plus profond de la sincĂ©ritĂ©. Et je crois Ă lâamitiĂ© entre homme et femme. Comment vois-tu la suite ? Je vais Ă©crire un roman avec des vampires. Jâai dĂ©jĂ tout en tĂȘte, je veux commencer comme une rĂ©fĂ©rence Ă Anne Rice, que jâai relue et dont les romans ont bien vieilli. Il y a aussi mon projet de maison dâĂ©dition, La LĂ©gende. On [avec la rĂ©alisatrice Axelle Le Dauphin] est en train de sây mettre vraiment, mais je prĂ©fĂšre attendre encore un peu pour en parler. Ce sera plutĂŽt pour 2023. Et puis je suis artiste associĂ©e au Théùtre du Nord de Lille, et je suis en train dâĂ©crire une piĂšce de théùtre avec Paul B. Preciado, Anne Pauly et Julien Delmaire. Cher Connard Grasset, 352 p., 22 âŹ. En librairie. cafeynVirginie Despentes
MariageĂ l'anglaise (film) (Source de la rĂ©plique) Cherchez Mariage Ă l'anglaise sur Amazon et WikipĂ©dia.; Cherchez la rĂ©plique de Danny dans le film Mariage Ă l'anglaise sur Google VidĂ©o.; Cherchez cette citation sur Google Livre.; Analyse de la phrase. Cette phrase possĂšde 183 mots.Elle est considĂ©rĂ©e comme 1 citation trĂšs trĂšs longue.. Autres citations DĂ©couvrez ici pourquoi vous rĂȘvez de quelqu'un, qu'il s'agisse d'un rĂȘve de votre ex, d'un proche et mĂȘme d'un inconnu, nous vous expliquerons la signification de chacun de ces rĂȘves ! Les rĂȘves sont bien plus que des histoires fictives créées par votre esprit lorsque vous dormez, en effet, les rĂȘves sont ce qu'on appelle des manifestations mentales images, sons, pensĂ©es et sentiments qui sont Ă©troitement liĂ©es Ă la rĂ©alitĂ©. Ainsi, mĂȘme si vos rĂȘves vous paraissent souvent insensĂ©s, vous devez toujours les prendre en compte car les rĂȘves sont la porte ouverte sur la partie la plus secrĂšte de votre Ăąme votre subconscient. Il est tout Ă fait possible de rĂȘver d'une personne que vous n'avez pas vue depuis des annĂ©es ou de quelqu'un que vous ne connaissez pas ainsi que d'une personne que vous apprĂ©ciez ce nouvel article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un de toutCOMMENT, nous allons vous donner quelques explications sur ce que votre subconscient veut vous transmettre lorsque vous rĂȘvez de quelqu' lecture ! Index InterprĂ©tation des rĂȘves Que signifie rĂȘver de quelqu'un ? RĂȘver d'un membre de sa famille RĂȘver d'une personne en danger RĂȘver de quelqu'un qu'on connait trĂšs peu RĂȘver d'une personne et se disputer avec RĂȘver de quelqu'un qu'on aime RĂȘver de quelqu'un Ă qui on ne parle plus RĂȘver de quelqu'un qu'on aime pas RĂȘver d'une personne plusieurs fois RĂȘver de son ex RĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas RĂȘver d'un dĂ©funt RĂȘver de quelqu'un qui pleure RĂȘver d'un autre homme InterprĂ©tation des rĂȘves Il nous parait intĂ©ressant et censĂ© de commencer cet article par un rappel simple et clair des trois grandes thĂ©ories de l'interprĂ©tation des rĂȘves. Trois grands psychanalyste se sont intĂ©ressĂ©s Ă ce sujet, Freud bien Ă©videmment, Lacan et Jung. Dans ce paragraphe nous verrons de maniĂšre rĂ©sumĂ© quelles sont les thĂ©ories qu'ils ont Ă©mises Ă propos de l'interprĂ©tation des rĂȘves !Freud et l'interprĂ©tation des rĂȘvesPour le Christophe Colomb de l'inconscient, les rĂȘves possĂšdent deux significations bien distinctes Dans un premier temps, un rĂȘve serait l'accomplissement d'un souhait, d'un dĂ©sir refoulĂ© que l'on finirait par expĂ©rimenter sous la forme hallucinatoire de nos songes. Il s'agit en gĂ©nĂ©ral d'un dĂ©sir Ă©rotique qui viendrait directement de l'enfance du un second temps, lorsqu'on a un rĂȘve rĂ©current traumatisant, Freud nous explique qu'il ne s'agit pas d'un dĂ©sir refoulĂ© mais que ces rĂȘves se rĂ©pĂštent afin de se lier Ă la psychĂ©. Ces rĂȘves se lieraient Ă la psychĂ© afin que le principe de plaisir retrouve sa place dominante de l' et l'interprĂ©tation des rĂȘvesLacan diffĂšre de la thĂ©orie Freudienne d'interprĂ©tation, il explique que le souhait dont parle Freud ne peut pas ĂȘtre rĂ©alisĂ© par une hallucination nocturne, il surenchĂ©ri en disant que l'unique souhait que l'on rĂ©alise au travers d'un rĂȘve est le sommeil. Lacan explique que dans les rĂȘves que l'on fait il y a une question centrale qui est celle de l'altĂ©ritĂ©, afin d'illustrer cette idĂ©e plutĂŽt floue, nous vous donnerons l'exemple choisi par Lacan lui mĂȘme afin d'illustrer son concept de l'altĂ©ritĂ© dans nos illustrer son propos, Lacan reprend l'exemple de Freud et plus prĂ©cisĂ©ment de celui de sa fille. La fille de Freud a rĂȘvĂ© de friandises un jour aprĂšs qu'on lui ait interdit d'en manger, Freud y voit clairement la manifestation d'un souhait refoulĂ© et non rĂ©alisĂ© alors que Lacan y voit la manifestation de l'autre au sein du rĂȘve de l'enfant. Il explique que l'autre dans ce cas-lĂ , Freud lui-mĂȘme et son dĂ©sir se sont manifestĂ©s dans les songes de l'enfant dĂ©sir d'interdire Ă la petite de consommer des friandises.On voit clairement que chez Lacan, l'autre joue un rĂŽle trĂšs important dans l'interprĂ©tation des rĂȘves, voyons maintenant ce qu'en dit Jung !Jung et l'interprĂ©tation des rĂȘvesVoyons maintenant ensemble quelle est la thĂ©orie du psychanalyste suisse Jung ! Ce grand homme de la psycho-analyse reprend les grandes lignes de la thĂ©orie Freudienne mais y dĂ©pose sa marque au fer rouge. Avec sa thĂ©orie, Jung sĂ©pare deux types d'inconscients L'inconscient dit "personnel" qui est rĂ©git par les dĂ©sirs non rĂ©alisĂ©s qui sont satisfaits grĂące aux hallucinations nocturnes ainsi que par la rĂ©pĂ©tition des rĂȘves d'expĂ©riences traumatisantes afin que ces derniers se lient Ă la psychĂ© du doux rĂȘveur dans le but que le principe de plaisir retrouve sa place dominante dans l' dit "collectif" qui est rĂ©git par la manifestation dans nos rĂȘves d'archĂ©types. Jung n'hĂ©site pas Ă pousser la rĂ©flexion encore plus loin en expliquant que les archĂ©types sont les mĂȘmes pour toutes les cultures mĂȘme si ces derniĂšres n'ont jamais Ă©tĂ© en contact, par exemple, l'archĂ©type de la mĂšre, l'archĂ©type du vieil homme sage etc... Les archĂ©types dĂ©finissent de maniĂšre inconscient comment fonctionne une mĂšre par exemple et le rĂŽle qu'elle doit que nous venons de dĂ©finir en quelques mots les diffĂ©rentes thĂ©ories de l'interprĂ©tation des rĂȘves, il nous parait intĂ©ressant de mettre le tout en pratique !Exercice d'interprĂ©tation psychologique des rĂȘves Il est important de noter ses rĂȘves dans les moindres dĂ©tails dans un carnet de rĂȘve composition du rĂȘve, qui est-ce qu'il y avait, ce que nous avons ressenti etc... ensuite posez-vous les questions suivantes Qui Ă©tait dans le rĂȘve ?A quoi avais-je affaire ?Comment le conflit a-t-il pris fin ?Comment je me sens derriĂšre ce rĂȘve ?Une fois que nous avons rĂ©pondu Ă ces questions, il est important de chercher la signification des symboles qui sont apparus dans nos rĂȘves afin de savoir ce que ces archĂ©types reprĂ©sentent !Continuez la lecture de notre article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un pour dĂ©couvrir de maniĂšre plus concrĂšte l'interprĂ©tation des rĂȘves ! Que signifie rĂȘver de quelqu'un ? RĂȘver d'une personne peut signifier beaucoup de choses. Pour trouver la vraie signification de ce rĂȘve, il est nĂ©cessaire de dĂ©finir quelle est la relation que vous avez avec la personne qui est apparue dans vos rĂȘves. RĂȘver d'un proche, d'un Ă©tranger, d'une collĂšgue de travail, de votre ex, de vos parents ou autres, peut avoir diffĂ©rentes significations. Cependant, dans la plupart des cas, cela veut dire que cette personne est dans votre subconscient et qu'elle occupe une place dans vos pensĂ©es, mĂȘme si des annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis que vous l'avez vue pour la derniĂšre fois. RĂȘver d'un membre de sa famille RĂȘver d'une personne qui est un membre de votre famille n'a pas nĂ©cessairement une signification liĂ©e Ă cette personne. Elle peut ĂȘtre liĂ©e aux points communs que vous partagez avec cette personne. Souvent, dans les rĂȘves, vous ĂȘtes reprĂ©sentĂ©e par un proche. Dans la plupart des cas, si cette personne est en danger ou heureuse, il s'agit en fait d'une reprĂ©sentation de votre humeur. RĂȘver d'une personne en danger RĂȘver d'une personne en danger signifie que vous avez peur de changer ou, que dans un domaine de votre vie, vous n'ĂȘtes pas vous-mĂȘme. Si cette personne en danger fait partie de votre famille, le rĂȘve peut signifier la peur de vieillir, de la mort ou de la solitude. En effet, le danger est l'une des reprĂ©sentations de l'esprit, transmise Ă travers les rĂȘves, de la peur de perdre quelque chose ou quelqu'un. RĂȘver de quelqu'un qu'on connait trĂšs peu Souvent, les rĂȘves envoient des messages difficiles Ă dĂ©chiffrer. C'est pourquoi, la personne qui est prĂ©sente dans le rĂȘve n'est pas celle que votre esprit veut reprĂ©senter, mais s'agit, dans le rĂȘve, d'un symbole d'une situation. Par exemple, vous pouvez rĂȘver d'une personne que vous connaissez trĂšs peu, mais qui s'avĂšre ĂȘtre la reprĂ©sentation fictive d'un ami ou d'un proche. Par consĂ©quent, il est nĂ©cessaire d'Ă©valuer le comportement de la personne dans le rĂȘve, car, souvent, elle reprĂ©sente une autre personne. RĂȘver d'une personne et se disputer avec RĂȘver d'une personne et se disputer avec elle signifie que vous ressentez de la douleur, de la colĂšre ou du ressentiment que vous n'exprimez pas. GĂ©nĂ©ralement, ces rĂȘves ne reprĂ©sentent pas la personne concernĂ©e par ce sentiment. Au contraire, l'esprit peut utiliser tout autre personne connue pour crĂ©er cette image pendant que vous dormez. Habituellement, rĂȘver d'une personne qui vous dĂ©plaĂźt ou qui est blessante signifie que la personne vous a fait du mal et que cette douleur est ancrĂ©e en vous. RĂȘver de quelqu'un qu'on aime RĂȘver de quelqu'un qu'on aime fait partie des rĂȘves les plus frĂ©quents qu'on peut avoir tout au long de notre vie. RĂȘver de quelqu'un qu'on aime signifie que votre esprit pense constamment Ă cette personne. Lorsque vous dormez, votre subconscient vous envoie des manifestations mentales des choses qui ont occupĂ© votre esprit au cours de la journĂ©e, ainsi que vos craintes et vos dĂ©sirs. L'histoire qui en rĂ©sulte est gĂ©nĂ©ralement trĂšs pas Ă jeter un coup dâĆil Ă notre article Signification des rĂȘves rĂȘver de son amoureux afin dâapprofondir le sujet ! RĂȘver de quelqu'un Ă qui on ne parle plus Vous pouvez Ă©galement rĂȘver de quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis longtemps et que vous revoyez peu aprĂšs avoir fait ce rĂȘve. Cela signifie que votre esprit se prĂ©parait inconsciemment Ă cette rencontre qui allait se produire. Il est trĂšs frĂ©quent de rĂȘver de personnes que vous voyez peu aprĂšs le rĂȘve, car la puissance des rĂȘves est en mesure de faciliter cette rencontre. RĂȘver de quelqu'un qu'on aime pas Continuons ensemble ce nouvel article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un en nous intĂ©ressant Ă un rĂȘve rĂ©current de bien des personnes rĂȘver de quelqu'un qu'on aime que vous embrassez quelqu'un qui ne vous plaĂźt pas peut ĂȘtre la rĂ©vĂ©lation d'un sentiment inconnu. Cependant, ce rĂȘve peut Ă©galement reprĂ©senter le dĂ©sir envers l'ĂȘtre aimĂ©, l'ennui dans la solitude et l'envie de socialiser. Aussi, rĂȘver d'une personne morte signifie des changements drastiques dans votre vie ou la peur de l'Ă©chec. RĂȘver d'une personne plusieurs fois Lorsque l'on rĂȘve d'une personne plusieurs fois, on peut l'interprĂ©ter de plusieurs maniĂšres, selon Freud rĂȘver plusieurs fois d'une mĂȘme personne signifie RĂȘver d'une personne plusieurs fois cela veut dire que l'on rĂȘve de Jung rĂȘver d'une personne plusieurs fois signifie Que notre inconscient a un message Ă nous transmettre. Comme nous l'avons vu plus haut, cette mĂȘme personne doit avoir une dimension archĂ©typique. RĂȘver de son ex RĂȘver de son ex est un rĂȘve rĂ©current qui ne laissent absolument personne indiffĂ©rent mais.. qu'est-ce que ça peut bien vouloir quand on rĂȘve de son ex ? Plusieurs explications Ă ce rĂȘve sont possibles, parmi lesquelles Il est possible que si vous puissiez rĂȘver de votre ex car les choses ne sont pas complĂštement finies entre de son ex peut aussi vouloir dire que cette personne vous certaines cultures, le fait de rĂȘver de son ex veut dire que cette personne pense Ă d'approfondir le sujet, n'hĂ©sitez pas Ă jeter un coup dâĆil Ă l'article suivant Que signifie rĂȘver de son ex RĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas Encore une fois, en fonction de la thĂ©orie qu'on utilise afin d'interprĂ©ter le rĂȘve, un rĂȘve ou une situation onirique peut avoir plusieurs significations, ainsi rĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas peut avoir plusieurs significations RĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas selon Lacan selon Lacan, la personne qu'on ne connait pas reprĂ©sente l'autre, ce qu'on ne connait pas. La personne que l'on ne connait pas reprĂ©sente donc les abysses Ă©nigmatiques de notre de quelqu'un qu'on ne connait pas selon Jung selon Jung, le rĂȘve d'une personne qu'on ne connait pas reprĂ©sente ce que l'on ne connait pas de soi. Ce rĂȘve invite donc le rĂȘveur a dĂ©couvrir ce qu'il ne connait pas encore de lui-mĂȘme. RĂȘver d'un dĂ©funt RĂȘver de quelqu'un mort tourmente et laisse un goĂ»t de tristesse le matin venu, ça nous ait dĂ©jĂ tous arrivĂ© mais dans le domaine de l'interprĂ©tation des rĂȘves, que signifie rĂȘver d'un dĂ©funt ?La signification d'un dĂ©funt variera Ă©normĂ©ment en fonction de comment se dĂ©roule le rĂȘve, de la maniĂšre dont le dĂ©funt apparaĂźt dans votre rĂȘve, ces paramĂštres donnent Ă vos rĂȘves des significations plus variĂ©es mais, il existe toutefois quelques lignes gĂ©nĂ©rales qui s'appliquent Ă l'apparition d'un mort dans vos rĂȘves C'est l'annonciateur d'un changement dans votre vieLa mort de cette personne a laissĂ© quelque chose de non rĂ©glĂ©e entre vousCette personne est un reflet de vous mĂȘmePour approfondir le sujet, c'est par ici Signification des rĂȘves rĂȘver d'un dĂ©funt RĂȘver de quelqu'un qui pleure Comme c'est le cas pour tous les cas d'interprĂ©tation des rĂȘves que nous venons de voir, rĂȘver de quelqu'un qui pleure peut avoir Ă©normĂ©ment de significations en fonction du contexte, de la personne etc.. Il est important de sĂ©parer le fait de rĂȘver de pleurer et le fait de rĂȘver de quelqu'un qui pleure, aujourd'hui nous allons voir subrepticement ce que rĂȘver de quelqu'un qui pleure peut vouloir vos songes vous amĂšnent Ă voir quelqu'un qui pleure, la signification est plutĂŽt triste car, gĂ©nĂ©ralement, cela veut dire que vous allez finir par faire du mal Ă quelqu'un que vous aimez... RĂȘver d'un autre homme Concluons notre article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un en nous intĂ©ressant au fait de rĂȘver d'un autre d'un autre homme est quelque chose de trop vaste, afin de pouvoir dĂ©crypter ce rĂȘve il sera important que vous vous souveniez en dĂ©tails de son aspect, du contexte etc...Toutefois, la symbolique gĂ©nĂ©rale du d'un autre homme dans un rĂȘve est l'autoritĂ© et le paternel. Si vous ĂȘtes une femme, le fait de rĂȘver d'un homme est peut-ĂȘtre la mise sous les projecteurs de votre cĂŽtĂ© masculin, plus autoritaire et plus vous ĂȘtes un homme et que vous rĂȘvez d'un homme en train de se faire caresser par une femme, c'est un mauvais prĂ©sage alors que si vous ĂȘtes une femme, ce rĂȘve est annonciateur de rĂ©ussite vous pouvez le voir, la signification de rĂȘver d'un autre homme peut varier en fonction de si vous ĂȘtes une femme ou un homme. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Culture et SociĂ©tĂ©. Bibliographie Jung, C. G. 2014. The archetypes and the collective unconscious. de un fragmento de la obra de Freud Freud, S. 2013. La interpretaciĂłn de los sueños Vol. 267. EdicionesLES DROITS DE LA FEMME. Ă LA REINE. Madame,Peu faite au langage que lâon tient aux Rois, je nâemploierai point lâadulation des Courtisans pour vous faire hommage de cette singuliĂšre production. Mon but, Madame, est de vous parler franchement ; je nâai pas attendu, pour mâexprimer ainsi, lâĂ©poque de la LibertĂ© ; je me suis montrĂ©e avec la mĂȘme Ă©nergie dans un temps oĂč lâaveuglement des Despotes punissait une si noble audace. Lorsque tout lâEmpire vous accusait et vous rendait responsable de ses calamitĂ©s, moi seule, dans un temps de trouble et dâorage, jâai eu la force de prendre votre dĂ©fense. Je nâai jamais pu me persuader quâune Princesse, Ă©levĂ©e au sein des grandeurs, eĂ»t tous les vices de la bassesse. Oui, Madame, lorsque jâai vu le glaive levĂ© sur vous, jâai jetĂ© mes observations entre ce glaive et la victime ; mais aujourdâhui que je vois quâon observe de prĂšs la foule de mutins soudoyĂ©e, & quâelle est retenue par la crainte des loix, je vous dirai, Madame, ce que je ne vous aurois pas dit alors. Si lâĂ©tranger porte le fer en France, vous nâĂȘtes plus Ă mes yeux cette Reine faussement inculpĂ©e, cette Reine intĂ©ressante, mais une implacable ennemie des Français. Ah ! Madame, songez que vous ĂȘtes mĂšre et Ă©pouse ; employez tout votre crĂ©dit pour le retour des Princes. Ce crĂ©dit, si sagement appliquĂ©, raffermit la couronne du pĂšre, la conserve au fils, et vous rĂ©concilie lâamour des Français. Cette digne nĂ©gociation est le vrai devoir dâune Reine. Lâintrigue, la cabale, les projets sanguinaires prĂ©cipiteroient votre chĂ»te, si lâon pouvait vous soupçonner capable de semblables desseins. Quâun plus noble emploi, Madame, vous caractĂ©rise, excite votre ambition, et fixe vos regards. Il nâappartient quâĂ celle que le hasard a Ă©levĂ©e Ă une place Ă©minente, de donner du poids Ă lâessor des Droits de la Femme, et dâen accĂ©lĂ©rer les succĂšs. Si vous Ă©tiez moins instruite, Madame, je pourrais craindre que vos intĂ©rĂȘts particuliers ne lâemportassent sur ceux de votre sexe. Vous aimez la gloire songez, Madame, que les plus grands crimes sâimmortalisent comme les plus grandes vertus ; mais quelle diffĂ©rence de cĂ©lĂ©britĂ© dans les fastes de lâhistoire ! lâune est sans cesse prise pour exemple, et lâautre est Ă©ternellement lâexĂ©cration du genre humain. On ne vous fera jamais un crime de travailler Ă la restauration des mĆurs, Ă donner Ă votre sexe toute la consistence dont il est susceptible. Cet ouvrage nâest pas le travail dâun jour, malheureusement pour le nouveau rĂ©gime. Cette rĂ©volution ne sâopĂ©rera que quand toutes les femmes seront pĂ©nĂ©trĂ©es de leur dĂ©plorable sort, & des droits quâelles ont perdus dans la sociĂ©tĂ©. Soutenez, Madame, une si belle cause ; dĂ©fendez ce sexe malheureux, et vous aurez bientĂŽt pour vous une moitiĂ© du royaume, et le tiers au moins de lâautre. VoilĂ , Madame, voilĂ par quels exploits vous devez vous signaler et employer votre crĂ©dit. Croyez-moi, Madame, notre vie est bien peu de chose, sur-tout pour une Reine, quand cette vie nâest pas embellie par lâamour des peuples, et par les charmes Ă©ternels de la bienfaisance. Sâil est vrai que des Français arment contre leur patrie toutes les puissances ; pourquoi ? pour de frivoles prĂ©rogatives, pour des chimĂšres. Croyez, Madame, si jâen juge par ce que je sens, le parti monarchique se dĂ©truira de lui-mĂȘme, quâil abandonnera tous les tyrans, et tous les cĆurs se rallieront autour de la patrie pour la dĂ©fendre. VoilĂ , Madame, voilĂ quels sont mes principes. En vous parlant de ma patrie, je perds de vue le but de cette dĂ©dicace. Câest ainsi que tout bon Citoyen sacrifie sa gloire, ses intĂ©rĂȘts, quand il nâa pour objet que ceux de son pays. Je suis avec le plus profond respect, Madame, Votre trĂšs-humble et trĂšs- obĂ©issante servante, De Gouges. LES DROITS DE LA FEMME. Homme, es-tu capable dâĂȘtre juste ? Câest une femme qui tâen fait la question ; tu ne lui ĂŽteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? Qui tâa donnĂ© le souverain empire dâopprimer mon sexe ? ta force ? tes talents ? Observe le crĂ©ateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu lâoses, lâexemple de cet empire tirannique[1]. Remonte aux animaux, conĆżulte les Ă©lĂ©mens, Ă©tudie les vĂ©gĂ©taux, jette enfin un coup-dâĆil sur toutes les modifications de la matiĂšre organisĂ©e ; et rends-toi Ă lâĂ©vidence quand je tâen offre les moyens ; cherche, fouille et distingue, si tu peux, les sexes dans lâadministration de la nature. Par-tout tu les trouveras confondus, par-tout ils coopĂšrent avec un ensemble harmonieux Ă ce chef-dâĆuvre immortel. Lâhomme seul sâest fagotĂ© un principe de cette exception. BiĆżarre, aveugle, boursoufflĂ© de sciences et dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, dans ce siĂšcle de lumiĂšres et de sagacitĂ©, dans lâignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultĂ©s intellectuelles ; il prĂ©tend jouir de la rĂ©volution, et rĂ©clamer ses droits Ă lâĂ©galitĂ©, pour ne rien dire de plus. DĂCLARATION DES DROITS DE LAFEMME ET DE LA CITOYENNE, Ă dĂ©crĂ©ter par lâAssemblĂ©e nationale dans ses derniĂšres sĂ©ances ou dans celle de la prochaine lĂ©gislature. PrĂ©ambule. Les mĂšres, les filles, les sĆurs, reprĂ©sentantes de la nation, demandent dâĂȘtre constituĂ©es en assemblĂ©e nationale. ConsidĂ©rant que lâignorance, lâoubli ou le mĂ©pris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont rĂ©solu dâexposer dans une dĂ©claration solemnelle, les droits naturels, inaliĂ©nables et sacrĂ©s de la femme, afin que cette dĂ©claration, constamment prĂ©sente Ă tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant ĂȘtre Ă chaque instant comparĂ©s avec le but de toute institution politique, en soient plus respectĂ©s, afin que les rĂ©clamations des citoyennes, fondĂ©es dĂ©sormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mĆurs, et au bonheur de tous. En consĂ©quence, le sexe supĂ©rieur en beautĂ© comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaĂźt et dĂ©clare, en prĂ©sence et sous les auspices de lâĂtre suprĂȘme, les Droits suivans de la Femme et de la Citoyenne. Article premier. La Femme naĂźt libre et demeure Ă©gale Ă lâhomme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent ĂȘtre fondĂ©es que sur lâutilitĂ© commune. II. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et impreĆżcriptibles de la Femme et de lâHomme ces droits sont la libertĂ©, la propriĂ©tĂ©, la sĂ»retĂ©, et sur-tout la rĂ©sistance Ă lâoppression. III. Le principe de toute souverainetĂ© rĂ©side essentiellement dans la Nation, qui nâest que la rĂ©union de la Femme et de lâHomme nul corps, nul individu, ne peut exercer dâautoritĂ© qui nâen Ă©mane expressĂ©ment. IV. La libertĂ© et la justice consistent Ă rendre tout ce qui appartient Ă autrui ; ainsi lâexercice des droits naturels de la femme nâa de bornes que la tyrannie perpĂ©tuelle que lâhomme lui oppose ; ces bornes doivent ĂȘtre rĂ©formĂ©es par les loix de la nature et de la raison. V. Les loix de la nature et de la raison dĂ©fendent toutes actions nuisibles Ă la sociĂ©tĂ© tout ce qui nâest pas dĂ©fendu par ces loix, sages et divines, ne peut ĂȘtre empĂȘchĂ©, et nul ne peut ĂȘtre contraint Ă faire ce quâelles nâordonnent pas. VI. La Loi doit ĂȘtre lâexpression de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personellement, ou par leurs reprĂ©sentans, Ă sa formation ; elle doit ĂȘtre la mĂȘme pour tous toutes les citoyennes et tous les citoyens, Ă©tant Ă©gaux Ă ses yeux, doivent ĂȘtre Ă©galement admissibles Ă toutes dignitĂ©s, places et emplois publics, selon leurs capacitĂ©s, & sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. VII. Nulle femme nâest exceptĂ©e ; elle est accusĂ©e, arrĂȘtĂ©e, & dĂ©tenue dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi. Les femmes obĂ©issent comme les hommes Ă cette Loi rigoureuse. VIII. La loi ne doit Ă©tablir que des peines strictement & Ă©videmment nĂ©cessaires, & nul ne peut ĂȘtre puni quâen vertu dâune Loi Ă©tablie et promulguĂ©e antĂ©rieurement au dĂ©lit et lĂ©galement appliquĂ©e aux femmes. IX. Toute femme Ă©tant dĂ©clarĂ©e coupable, toute rigueur est exercĂ©e par la Loi. X. Nul ne doit ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions mĂȘmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur lâĂ©chafaud ; elle doit avoir Ă©galement celui de monter Ă la Tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas lâordre public Ă©tabli par la Loi. XI. La libre communication des pensĂ©es et des opinions est un des droits les plus prĂ©cieux de la femme, puisque cette libertĂ© assure la lĂ©gitimitĂ© des pĂšres envers les enfans. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mĂšre dâun enfant qui vous appartient, sans quâun prĂ©jugĂ© barbare la force Ă dissimuler la vĂ©ritĂ© ; sauf Ă rĂ©pondre de lâabus de cette libertĂ© dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi. XII. La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nĂ©cessite une utilitĂ© majeure ; cette garantie doit ĂȘtre instituĂ©e pour lâavantage de tous, & non pour lâutilitĂ© particuliĂšre de celles Ă qui elle est confiĂ©e. XIII. Pour lâentretien de la force publique, & pour les dĂ©penses dâadministration, les contributions de la femme et de lâhomme sont Ă©gales ; elle a part Ă toutes les corvĂ©es, Ă toutes les tĂąches pĂ©nibles ; elle doit donc avoir de mĂȘme part Ă la distribution des places, des emplois, des charges, des dignitĂ©s et de lâindustrie. XIV. Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mĂȘmes, ou par leurs reprĂ©sentans, la nĂ©cessitĂ© de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhĂ©rer que par lâadmission dâun partage Ă©gal, non-seulement dans la fortune, mais encore dans lâadministration publique, et de dĂ©terminer la quotitĂ©, lâassiette, le recouvrement et la durĂ©e de lâimpĂŽt. XV. La masse des femmes, coalisĂ©e pour la contribution Ă celle des hommes, a le droit de demander compte, Ă tout agent public, de son administration. XVI. Toute sociĂ©tĂ©, dans laquelle la garantie des droits nâest pas assurĂ©e, ni la sĂ©paration des pouvoirs dĂ©terminĂ©e, nâa point de constitution ; la constitution est nulle, si la majoritĂ© des individus qui composent la Nation, nâa pas coopĂ©rĂ© Ă sa rĂ©daction. XVII. Les propriĂ©tĂ©s sont Ă tous les sexes rĂ©unis ou sĂ©parĂ©s ; elles ont pour chacun un droit inviolable et sacrĂ© ; nul ne peut en ĂȘtre privĂ© comme vrai patrimoine de la nature, si ce nâest lorsque la nĂ©cessitĂ© publique, lĂ©galement constatĂ©e, lâexige Ă©videmment, et sous la condition dâune juste et prĂ©alable indemnitĂ©. POSTAMBULE. Femme, rĂ©veille-toi ; le tocĆżin de la raison se fait entendre dans tout lâunivers ; reconnois tes droits. Le puissant empire de la nature nâest plus environnĂ© de prĂ©jugĂ©s, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vĂ©ritĂ© a dissipĂ© tous les nuages de la sottise et de lâusurpation. Lâhomme esclave a multipliĂ© ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ă femmes ! femmes, quand cesserez-vous dâĂȘtre aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la rĂ©volution ? Un mĂ©pris plus marquĂ©, un dĂ©dain plus signalĂ©. Dans les siĂšcles de corruption vous nâavez rĂ©gnĂ© que sur la foiblesse des hommes. Votre empire est dĂ©truit ; que vous reste-t-il donc ? la conviction des injustices de lâhomme. La rĂ©clamation de votre patrimoine, fondĂ©e sur les sages dĂ©crets de la nature ; quâauriez-vous Ă redouter pour une si belle entreprise ? le bon mot du LĂ©gislateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos LĂ©gislateurs Français, correcteurs de cette morale, long-temps accrochĂ©e aux branches de la politique, mais qui nâest plus de saison, ne vous rĂ©pĂštent femmes, quây a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout, auriez-vous Ă rĂ©pondre. Sâils sâobstinoient, dans leur faiblesse, Ă mettre cette inconsĂ©quence en contradiction avec leurs principes ; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prĂ©tentions de supĂ©rioritĂ© ; rĂ©unissez-vous sous les Ă©tendards de la philosophie ; dĂ©ployez toute lâĂ©nergie de votre caractĂšre, et vous verrez bientĂŽt ces orgueilleux, non serviles adorateurs rampans Ă vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trĂ©sors de lâĂtre SuprĂȘme. Quelles que soient les barriĂšres que lâon vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous nâavez quâĂ le vouloir. Passons maintenant Ă lâeffroyable tableau de ce que vous avez Ă©tĂ© dans la sociĂ©tĂ© ; & puisquâil est question, en ce moment, dâune Ă©ducation nationale, voyons si nos sages LĂ©gislateurs penseront sainement sur lâĂ©ducation des femmes. Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont Ă©tĂ© leur partage. Ce que la force leur avoit ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours Ă toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irrĂ©prochable ne leur rĂ©sistoit pas. Le poison, le fer, tout leur Ă©toit soumis ; elles commandoient au crime comme Ă la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dĂ©pendu, pendant des siĂšcles, de lâadministration nocturne des femmes ; le cabinet nâavaoit point de secret pour leur indiscrĂ©tion ; ambassade, commandement, ministĂšre, prĂ©sidence, pontificat[2], cardinalat ; enfin tout ce qui caractĂ©rise la sottise des hommes, profane et sacrĂ©, tout a Ă©tĂ© soumis Ă la cupiditĂ© et Ă lâambition de ce sexe autrefois mĂ©prisable et respectĂ©, et depuis la rĂ©volution, respectable et mĂ©prisĂ©. Dans cette sorte dâantithĂšse, que de remarques nâai-je point Ă offrir ! je nâai quâun moment pour les faire, mais ce moment fixera lâattention de la postĂ©ritĂ© la plus reculĂ©e. Sous lâancien rĂ©gime, tout Ă©toit vicieux, tout Ă©toit coupable ; mais ne pourroit-on pas apercevoir lâamĂ©lioration des choses dans la substance mĂȘme des vices ? Une femme nâavoit besoin que dâĂȘtre belle ou aimable ; quand elle possĂ©doit ces deux avantages, elle voyoit cent fortunes Ă ses pieds. Si elle nâen profitoit pas, elle avoit un caractĂšre bizarre, ou une philosophie peu commune, qui la portoit aux mĂ©pris des richesses ; alors elle nâĂ©toit plus considĂ©rĂ©e que comme une mauvaise tĂȘte ; la plus indĂ©cente se faisoit respecter avec de lâor ; le commerce des femmes Ă©toit une espĂšce dâindustrie reçue dans la premiĂšre classe, qui, dĂ©sormais, nâaura plus de crĂ©dit. Sâil en avoit encore, la rĂ©volution seroit perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus ; cependant la raison peut-elle se dissimuler que tout autre chemin Ă la fortune est fermĂ© Ă la femme que lâhomme achete, comme lâesclave sur les cĂŽtes dâAfrique. La diffĂ©rence est grande ; on le sait. Lâesclave commande au maĂźtre ; mais si le maĂźtre lui donne la libertĂ© sans rĂ©compense, et Ă un Ăąge oĂč lâesclave a perdu tous ses charmes, que devient cette infortunĂ©e ? Le jouet du mĂ©pris ; les portes mĂȘme de la bienfaisance lui sont fermĂ©es ; elle est pauvre et vieille, dit-on ; pourquoi nâa-t-elle pas su faire fortune ? Dâautres exemples encore plus touchans sâoffrent Ă la raison. Une jeune personne sans expĂ©rience, sĂ©duite par un homme quâelle aime, abandonnera ses parens pour le suivre ; lâingrat la laissera aprĂšs quelques annĂ©es, et plus elle aura vieilli avec lui, plus son inconstance sera inhumaine ; si elle a des enfants, il lâabandonnera de mĂȘme. Sâil est riche, il se croira dispensĂ© de partager sa fortune avec ses nobles victimes. Si quelquâengagement le lie Ă ses devoirs, il en violera la puissance en espĂ©rant tout des lois. Sâil est mariĂ©, tout autre engagement perd ses droits. Quelles lois reste-t-il donc Ă faire pour extirper le vice jusques dans la racine ? Celle du partage des fortunes entre les hommes et les femmes, et de lâadministration publique. On conçoit aisĂ©ment que celle qui est nĂ©e dâune famille riche, gagne beaucoup avec lâĂ©galitĂ© des partages. Mais celle qui est nĂ©e dâune famille pauvre, avec du mĂ©rite et des vertus ; quel est son lot ? La pauvretĂ© et lâopprobre. Si elle nâexcelle pas prĂ©cisĂ©ment en musique ou en peinture, elle ne peut ĂȘtre admise Ă aucune fonction publique, quand elle en auroit toute la capacitĂ©. Je ne veux donner quâun aperçu des choses, je les approfondirai dans la nouvelle Ă©dition de mes ouvrages politiques que je me propose de donner au public dans quelques jours, avec des notes. Je reprends mon texte quant aux mĆurs. Le mariage est le tombeau de la confiance & de lâamour. La femme mariĂ©e peut impunĂ©ment donner des bĂątards Ă son mari, et la fortune qui ne leur appartient pas. Celle qui ne lâest pas, nâa quâun foible droit les lois anciennes et inhumaines lui refusoient ce droit sur le nom & sur le bien de leur pĂšre, pour ses enfants, et lâon nâa pas fait de nouvelles lois sur cette matiĂšre. Si tenter de donner Ă mon sexe une consistance honorable et juste, est considĂ©rĂ© dans ce moment comme un paradoxe de ma part, et comme tenter lâimpossible, je laisse aux hommes Ă venir la gloire de traiter cette matiĂšre ; mais, en attendant, on peut la prĂ©parer par lâĂ©ducation nationale, par la restauration des mĆurs et par les conventions conjugales. Forme du Contrat social de lâHomme et de la Femme. Nous N et N, mus par notre propre volontĂ©, nous unissons pour le terme de notre vie, et pour la durĂ©e de nos penchans mutuels, aux conditions suivantes Nous entendons & voulons mettre nos fortunes en communautĂ©, en nous rĂ©servant cependant le droit de les sĂ©parer en faveur de nos enfans, et de ceux que nous pourrions avoir dâune inclination particuliĂšre, reconnaissant mutuellement que notre bien appartient directement Ă nos enfans, de quelque lit quâils sortent, et que tous indistinctement ont le droit de porter le nom des pĂšres et mĂšres qui les ont avouĂ©s, et nous imposons de souscrire Ă la loi qui punit lâabnĂ©gation de son propre sang. Nous nous obligeons Ă©galement, au cas de sĂ©paration, de faire le partage de notre fortune, et de prĂ©lever la portion de nos enfans indiquĂ©e par la loi ; et, au cas dâunion parfaite, celui qui viendrait Ă mourir, se dĂ©sisteroit de la moitiĂ© de ses propriĂ©tĂ©s en faveur de ses enfans ; et si lâun mouroit sans enfans, le survivant hĂ©riteroit de droit, Ă moins que le mourant nâait disposĂ© de la moitiĂ© du bien commun en faveur de qui il jugeroit Ă propos. VoilĂ Ă -peu-prĂšs la formule de lâacte conjugal dont je propose lâexĂ©cution. Ă la lecture de ce bisarre Ă©crit, je vois sâĂ©lever contre moi les tartuffes, les bĂ©gueules, le clergĂ© et toute la sĂ©quelle infernale. Mais combien il offrira aux sages de moyens moraux pour arriver Ă la perfectibilitĂ© dâun gouvernement heureux ! jâen vais donner en peu de mots la preuve physique. Le riche Ăpicurien sans enfans, trouve fort bon dâaller chez son voisin pauvre augmenter sa famille. Lorsquâil y aura une loi qui autorisera la femme du pauvre Ă faire adopter au riche ses enfans, les liens de la sociĂ©tĂ© seront plus resserrĂ©s, et les mĆurs plus Ă©purĂ©es. Cette loi conservera peut-ĂȘtre le bien de la communautĂ©, et retiendra le dĂ©sordre qui conduit tant de victimes dans les hospices de lâopprobre, de la bassesse et de la dĂ©gĂ©nĂ©ration des principes humains, oĂč, depuis long-tems, gĂ©mit la nature. Que les dĂ©tracteurs de la saine philosophie cessent donc de se rĂ©crier contre les mĆurs primitives, ou quâils aillent se perdre dans la source de leurs citations[3]. Je voudrois encore une loi qui avantageĂąt les veuves et les demoiselles trompĂ©es par les fausses promesses dâun homme Ă qui elles se seroient attachĂ©es ; je voudrois, dis-je, que cette loi forçùt un inconstant Ă tenir ses engagemens, ou Ă une indemnitĂ© proportionnelle Ă sa fortune. Je voudrois encore que cette loi fĂ»t rigoureuse contre les femmes, du moins pour celles qui auroient le front de recourir Ă une loi quâelles auroient elles-mĂȘmes enfreinte par leur inconduite, si la preuve en Ă©toit faite. Je voudrois, en mĂȘme tems, comme je lâai exposĂ©e dans le bonheur primitif de lâhomme, en 1788, que les filles publiques fussent placĂ©es dans des quartiers dĂ©signĂ©s. Ce ne sont pas les femmes publiques qui contribuent le plus Ă la dĂ©pravation des mĆurs, ce sont les femmes de la sociĂ©tĂ©. En restaurant les derniĂšres, on modifie les premiĂšres. Cette chaĂźne dâunion fraternelle offrira dâabord le dĂ©sordre, mais par les suites, elle produira Ă la fin un ensemble parfait. Jâoffre un moyen invincible pour Ă©lever lâame des femmes ; câest de les joindre Ă tous les exercices de lâhomme si lâhomme sâobstine Ă trouver ce moyen impraticable, quâil partage avec la femme, non Ă son caprice, mais par la sageƿƿe des loix. Le prĂ©jugĂ© tombe, les mĆurs sâĂ©purent, et la nature reprend tous ses droits. Ajoutez-y le mariage des prĂȘtres ; le Roi, raffermi sur son trĂŽne, et le gouvernement français ne sauroit plus pĂ©rir. Il Ă©toit bien nĂ©cessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le dĂ©cret en faveur des hommes de couleur, dans nos Ăźles. Câest lâĂ oĂč la nature frĂ©mit dâhorreur ; câest lâĂ oĂč la raison et lâhumanitĂ©, nâont pas encore touchĂ© les Ăąmes endurcies ; câest lĂ sur-tout oĂč la division et la discorde agitent leurs habitans. Il nâest pas difficile de deviner les instigateurs de ces fermentations incendiaires il y en a dans le sein mĂȘme de lâAssemblĂ©e Nationale ils alument en Europe le feu qui doit embraser lâAmĂ©rique. Les Colons prĂ©tendent rĂ©gner en despotes sur des hommes dont ils sont les pĂšres et les frĂšres ; et mĂ©connoissant les droits de la nature, ils en poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de leur sang. Ces Colons inhumains disent notre sang circule dans leurs veines, mais nous le rĂ©pandrons tout, sâil le faut, pour assouvir notre cupiditĂ©, ou notre aveugle ambition. Câest dans ces lieux les plus prĂšs de la nature, que le pĂšre mĂ©connoĂźt le fils ; sourd aux cris du sang, il en Ă©touffe tous les charmes ; que peut-on espĂ©rer de la rĂ©sistance quâon lui oppose ? la contraindre avec violence, câest la rendre terrible, la laisser encore dans les fers, câest acheminer toutes les calamitĂ©s vers lâAmĂ©rique. Une main divine semble rĂ©pandre par tout lâappanage de lâhomme, la libertĂ© ; la loi seule a le droit de rĂ©primer cette libertĂ©, si elle dĂ©gĂ©nĂ©re en licence ; mais elle doit ĂȘtre Ă©gale pour tous, câest elle sur-tout qui doit renfermer lâAssemblĂ©e Nationale dans son dĂ©cret, dictĂ© par la prudence et par la justice. Puisse-t-elle agir de mĂȘme pour lâĂ©tat de la France, et se rendre aussi attentive sur les nouveaux abus, comme elle lâa Ă©tĂ© sur les anciens qui deviennent chaque jour plus effroyables ! Mon opinion seroit encore de raccommoder le pouvoir exĂ©cutif avec le pouvoir lĂ©gislatif, car il me semble que lâun est tout, et que lâautre nâest rien ; dâoĂč naĂźtra, malheureusement peut ĂȘtre, la perte de lâEmpire François. Je considĂšre ces deux pouvoirs, comme lâhomme et la femme[4] qui doivent ĂȘtre unis, mais Ă©gaux en force et en vertu, pour faire un bon mĂ©nage. Il eĆżt donc vrai que nul individu ne peut Ă©chapper Ă son sort ; jâen fais lâexpĂ©rience aujourdâhui. Jâavois rĂ©solu & dĂ©cidĂ© de ne pas me permettre le plus petit mot pour rire dans cette production, mais le sort en a dĂ©cidĂ© autrement voici le fait LâĂ©conomie nâest point dĂ©fendue, sur-tout dans ce tems de misĂšre. Jâhabite la campagne. Ce matin Ă huit heures je suis partie dâAuteuil, & me suis acheminĂ©e vers la route qui conduit de Paris Ă Versailles, oĂč lâon trouve souvent ces fameuses guinguettes qui ramassent les passans Ă peu de frais. Sans doute une mauvaise Ă©toile me poursuivoit dĂšs le matin. Jâarrive Ă la barriĂšre oĂč je ne trouve pas mĂȘme le triste sapin aristocrate. Je me repose sur les marches de cet Ă©difice insolent qui recĂ©loit des commis. Neuf heures sonnent, & je continue mon chemin une voiture sâoffre Ă mes regards, jây prends place, & jâarrive Ă neuf heures un quart, Ă deux montres diffĂ©rentes, au Pont-Royal. Jây prends le sapin, & je vole chez mon Imprimeur, rue Christine, car je ne peux aller que lĂ si matin en corrigeant mes Ă©preuves, il me reste toujours quelque choĆże Ă faire ; si les pages ne Ćżont pas bien serrĂ©es & remplies. Je reste Ă -peu-prĂšs vingt minutes ; & fatiguĂ©e de marche, de composition & dâimpression, je me propose dâaller prendre un bain dans le quartier du Temple, oĂč jâallois dĂźner. Jâarrive Ă onze heures moins un quart Ă la pendule du bain ; je devois donc au cocher une heure & demie ; mais, pour ne pas avoir de dispute avec lui, je lui offre 48 Ćżols il exige plus, comme dâordinaire ; il fait du bruit. Je mâobstine Ă ne vouloir plus lui donner que son dĂ», car lâĂȘtre Ă©quitable aime mieux ĂȘtre gĂ©nĂ©reux que dupe. Je le menace de la loi, il me dit quâil sâen moque, & que je lui payerai deux heures. Nous arrivons chez un commissaire de paix, que jâai la gĂ©nĂ©rositĂ© de ne pas nommer, quoique lâacte dâautoritĂ© quâil sâest permis envers moi, mĂ©rite une dĂ©nonciation formelle. Il ignoroit sans doute que la femme qui rĂ©clamoit sa justice Ă©toit la femme auteur de tant de bienfaisance & dâĂ©quitĂ©. Sans avoir Ă©gard Ă mes raisons, il me condamne impitoyablement Ă payer au cocher ce quâil demandoit. Connoissant mieux la loi que lui, je lui dis, Monsieur, je mây refuse, & je vous prie de faire attention que vous nâĂȘtes pas dans le principe de votre charge. Alors cet homme, ou, pour mieux dire, ce forcenĂ© sâemporte, me menace de la Force si je ne paye Ă lâinstant, ou de rester toute la journĂ©e dans son bureau. Je lui demande de me faire conduire au tribunal de dĂ©partement ou Ă la mairie, ayant Ă me plaindre de son coup dâautoritĂ©. Le grave magistrat, en redingote poudreuse & dĂ©goĂ»tante comme sa conversation, mâa dit plaisamment cette affaire ira sans doute Ă lâAssemblĂ©e Nationale ? Cela se pourroit bien, lui dis-je ; & je mâen fus moitiĂ© furieuse & moitiĂ© riant du jugement de ce moderne Bride-Oison, en disant câest donc lĂ lâespĂšce dâhomme qui doit juger un peuple Ă©clairĂ© ! On ne voit que cela. Semblables aventures arrivent indistinctement aux bons patriotes, comme aux mauvais. Il nây a quâun cri sur les dĂ©sordres des sections & des tribunaux. La justice ne se rend pas ; la loi est mĂ©connue, & la police se fait, Dieu sait comment. On ne peut plus retrouver les cochers Ă qui lâon confie des effets ; ils changent les numĂ©ros Ă leur fantaiĆżie, & plusieurs personnes, ainsi que moi, ont fait des pertes considĂ©rables dans les voitures. Sous lâancien rĂ©gime, quel que fĂ»t son brigandage, on trouvait la trace de ses pertes, en faisant un appel nominal des cochers, & par lâinspection exacte des numĂ©ros ; enfin on Ă©toit en sĂ»retĂ©. Que font ces juges de paix ? que font ces comissaires, ces inspecteurs du nouveau rĂ©gime ? Rien que des sottises & des monopoles. LâAssemblĂ©e Nationale doit fixer toute son attention sur cette partie qui embrasse lâordre social. P. S. Cet ouvrage Ă©toit compoƿé depuis quelques jours ; il a Ă©tĂ© retardĂ© encore Ă lâimpreƿƿion ; et au moment que M. Taleyrand, dont le nom sera toujours cher Ă la poĆżtĂ©ritĂ©, venant de donner son ouvrage sur les principes de lâĂ©ducation nationale, cette production Ă©toit dĂ©jĂ Ćżous la presse. Heureuse si je me suis rencontrĂ©e avec les vues de cet orateur ! Cependant je ne puis mâempĂȘcher dâarrĂȘter la presse, et de faire Ă©clater la pure joie, que mon cĆur a ressentie Ă la nouvelle que le roi venoit dâaccepter la Constitution, et que lâassemblĂ©e nationale, que jâadore actuellement, Ćżans excepter lâabbĂ© Maury ; et la Fayette est un dieu, avoit proclamĂ© dâune voix unanime une amnistie gĂ©nĂ©rale. Providence divine, fais que cette joie publique ne Ćżoit pas une fausse illusion ! Renvoie-nous, en corps, tous nos fugitifs, et que je puisse avec un peuple aimant, voler sur leur passage ; et dans ce jour solemnel, nous rendrons tous hommage Ă ta puissance. â De Paris au PĂ©rou, du Japon jusquâĂ Rome, Le plus sot animal, Ă mon avis, câest lâhomme. â M. de Berais, de la façon de madame de Pompadour. â Abraham eut des enfans trĂšs-lĂ©gitimes dâAgar, servante de sa femme. â Dans le souper magique de M. de Merville, Ninon demande quelle est la maitresse de Louis XVI ? On lui rĂ©pond, câest la Nation, cette maitresse corrompra le gouvernement si elle prend trop dâempire.
Carje n'aime pas qu'onlise mon livre la l g re, J' prouve tant de chagrin raconter ces souvenirs. Il y a six ans d j que mon ami s'en est all avec son mouton. Si j'essaie ici de le d crire, c'est afin de ne pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami. Tout le monde n'a pas eu un ami. Et je puis devenir comme les grandes personnes qui ne s'int ressent plus qu'aux chiffres. C'est donc pour ça
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie dâun nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal Melrose City Melrose Place 136 Prescott Street Les appartements Appartement 218 2 participantsAuteurMessageIzzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet A 8h00 Dim 1 Juil - 1730 Izzie rentra dans l'appartement de ses amies. Comme d'habitude la porte Ă©tait ouverte, c'Ă©tait plus simple pour se voir. Elles avaient mis un systĂšme en place, leur porte Ă©tait toujours ouverte quand elles Ă©taient dans leur appartement. Izzie ferma la porte derriĂšre et regarda dans l'appartement, il Ă©tait vide. Elle se disait que les filles devaient soit ĂȘtre entrain de dormir soit entrain de se laver. De toute facon elle allait pas tarder Ă pointer le bout de leur nez vu que Hana y a quelqu'un ici??Izzie se serva Ă boire et prit un truc Ă manger puis s'installa sur la table de la cuisine. Elle commenca Ă manger en attendant ses amies. Elles voulaient les voir avant de partir Ă l'hĂŽpital oĂč elle fesait des Ă©tudes de tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1747 Julia Ă©tait en train de prendre une douche . Quand elle entend la porte se refermer . Elle sourit , ça devait etre Kate ou Izzie . C'Ă©tait le systĂ©me qu'elles avaient mis en place . La jeune fille finit sa douche , s'habille , avec un jean et un t-shrit blanc. ,comme d'habitude .Julia , se brosse , et met des boucle d oreille , enfin bref elle se prĂ©pare . Julia quand a elle, ne travailait pas , mais elle chercher . Elle va dans la cuisine , et voit Izzie , elle lui sourit . Salut ..... Bien dormie ? Dit-elle en ouvrant le frigo , sort la bouteille de jus d'orange , et un yahourt . Julia ne peut pas manger le matin , ça la degouter plus d'autre chose . Elle va cherche un verre et une cuilliere , et verse du jus d orange. Ouvre son yahourt et commence a manger. Elle remarque que Kate n'Ă©tait pas la et elle regarde Izzie Kate dort encore ?Julia avait le chic pour repondre a une question en posant une question , C Ă©tait bizarre . Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1800 Izzie sourit Ă Julia en la voyant arriver. Elle me disais bien que vous vous Ă©tiez pas envoler!!!Elle avait dĂ©jĂ fini de manger. Le matin elle Ă©tait trĂšs rapide, elle perdait pas de temps Ă manger. Elle se leva et alla vers l'Ă©vier pour laver son verre, puis elle se retourna vers bien dormi et toi??Ayant terminĂ©e de laver son verre elle s'installa en face de Julia. Puis elle rigola quand elle demanda oĂč Ă©tait Kate. Kate Ă©tait pas du genre Ă se lever-tĂŽt surtout pas quand elle devait aller travailler. Izzie avait bien tentĂ©e de la rĂ©veiller mais en la connais, elle n'a pas voulu se lever. Elle changera jamais tu sais. En plus hier elle est rentrĂ©e tard alors forcĂ©ment ca aide pas pour se lever_________________"Je tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1815 Julia lui sourit . S'envoler ??? Elle aimerais bien , mais elles allaient pas s'envolaient sans Izzie , elles ne pourraient pasHana peut toujours s envoler , mais moi je reste sur terre Dit-elle ,car Hana avait le pouvoir de voler . Et des fois , Julia l'enviĂ© . Elle avait toujours revĂ© de voler toute seule ....Quand Izzie lui demande si elle a dormi, elle lui ditParfaitementQue toute facon Julia dort ou elle veut , quand elle veut . Elle adorait dormit , mais elle Ă©tait pas comme Kate . Elle se leve aussi quand elle veut c est bien ça qui differencie Julia a quand Izzie lui dit qu elle n a pas voulu se lever et qu elle ne changera jamais elle souritOh oui , je la connais meme trop bien . Et si elle changeait, elle ne sera plus notre KateEt quand Izzie lui dit d hier elle est rentrĂ©e tard , elle leve un sourcils ,c est vrai que Kate n etait pas avec eux hier soir alors elle ditC'est sure que ça aide pas . Mais tu sais ou elle etait hier ? Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1822 [ Est ce que tu pourrais mettre tes paroles en gras ou du autre maniĂšre pour les diffĂ©rencier car on a du mal Ă le faire. merci]Izzie s'Ă©tait pas demander oĂč Kate avait passer la soirĂ©e d'hier. C'Ă©tait pas son genre de sortir sans prĂ©venir je sais pas du tout oĂč elle Ă©tait hier. Je sais juste qu'elle est rentrĂ©e vers minuit et elle faisait la tĂȘte. AprĂšs elle s'est couchĂ©e beaucoup plus tard je sais pas exactement mais je sais que c'Ă©tait aprĂšs 1heure du regarda sa montre, elle devait ĂȘtre partie dans une demie heure. Ca va il lui restait assez de temps pour dort elle aussi??C'Ă©tait bizarre qu'elle soit pas lĂ . Des qu'elle Ă©tait pas lĂ il y avait un calme Ă©trange qui planait ^^.Alors tu fais quoi aujourd'hui??Desfois Izzie enviait Julia de ne pas travailler. Elle aimerait avoir rien qu'une journĂ©e de repos car entre ses Ă©tudes et son travail de serveuse, elle avait peu de temps pour tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1939 Julia l'Ă©coute attentivement , la chose est sure est que cette soirĂ©e , Kate aura le croit a avoir des question . Julia ne va pas la laissait partir avant de savoir . Deja car elle est nature curieuse et car ,elle s inquiete pour elle , c'est quand meme pas son genre que s"en aller sans les prĂ©venir au moins une de ses amies . Une chose est sure c'est que ce soir , on aura du chocolats , car j'espere qu'elle va nous raconter ce qu'il c'est passĂ© . Julia a dit qu il y aura du chocolat car Julia pense que la meilleure chose pour arreter d'etre deprimĂ© est de manger du chocolat . Et si Izzie a dit que Kate est arrivĂ© en faisant la tete . Elle est forcement triste . Et quand Izzie lui demande si Hana dort , elle ditOui elle dort encore , mais son reveil ne va pas garder a sonnĂ© Julia savait ça car le reveil de Hana sonne toujours a la meme heure . Et quand Izzie lui demande ce qu'elle va faire aujourd hui , elle ditJe vais faire les courses , d'ailleur , je vais rajouter le chocolat Va prendre la liste, et ecrit "le chocolat" Apres , sois je me reposerais , ou sois je chercherais un travail dans le journal Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1951 Tu crois que le chocolat va lui faire tout avouer???Je suis sĂ»re qu'elle va encore nous faire le coup de la regarda Julia et lui sourit. Elle trouvait la rĂ©flĂ©xion de Julia trĂšs marrante malgrĂš chocolat faisait souvent effet de consolateur pour ces 4 copines. C'Ă©tait un de leur signe ferais mieux de trouver un travail! Ca te servirait mieux que n'aimait pas la situation de chomeuse de Julia. Car elle savait trĂšs bien qu'elle avait besoin d'argent et qu'elle prĂ©fĂ©rait avoir un tu veux je pourrai demander au cafĂ© oĂč je travaille. Il y a peut-ĂȘtre une place de serveuse passa sa main dans ses cheveux comme pour faire l'effet d'un peigne puis se fit une queue haute avec un noeud fin noir qu'elle avait autour du poignet. Elle se leva ensuite pour aller se regarder dans la classe et en voyant qu'elle Ă©tait bien peignĂ©e, elle retourna vers Julia_________________"Je tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2022 Julia sourit , c est vrai qu il y avait un coup ou Kate ne voulait rien dire .Julia avait faillait s'arracher les cheveux pour savoir ce que Kate avait . La , Julia va avoir une autre actuce , et elle dit Non Izzie , le chocolat va pas tout la faire avouer mais , si on l en mange devant elle et qu on ferme la porte d entrĂ©e en clĂ© , elle va nous avouer . Ca c'etait de la torture de Julia tout crachĂ© .Mais le pire , c est que ça marche. En tout cas , Julia detestait quand Kate joue la mysterieuse et qu'elle leurs cache quelque chose et quand Izzie lui dit qu il fallait mieux chercher du travaille au lieu de travailler . Et Julia fait le moue , peut etre que c est Julia la plus enfantin des 4 . Et elle ditMais j aime bien ma vie comme elle est . Et quand Izzie lui dit qu elle pouvait demander au cafĂ© si il y a avait encore une place , elle hausse les epaules , c ets vrai qu elle avait besoin d argent . Et qu elle s ennuiait un peu toute seule a la maison , mais elle soer jamais demander aux filles et elle ditBon .... d'accord , je veux bien .....Mais c ets pour te faire plaisirReprend qu elle , elle detestait avoir tord Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2157 Izzie Ă©clata de rire quand Julia lui dit qu'il fallait fermer la porte derriĂšre Kate pour qu'elle avoue. C'Ă©tait plutot de la torture qu'autre vas la faire mourir Ă la torturer!!!Elle disait ca bien sĂ»re ironiquement car elle le pensait pas. Kate avouerait surment son secret si on la poussait Ă lui demanderai Ă mon patron alors, mais je te promets rien. Essaye quand meme de faire des recherches de job dans les petites annonces, ca pourra toujours te donnait souvent des ordres ou plutot des conseils, elle avait le role de grande soeur qu'elle prenait trĂšs au sĂ©rieux. Elle Ă©tait trĂšs protectrice avec ses amies ce qui les Ă©nervaient assez tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2232 Julia hausse les epaules . C'est pas la premiere fois qu elle la torturer comme ça , et elle sourit en voyant Izzie Ă©clater de rire et elle lui ditNe t'inquiete pas , elle commence a avoir l'habitude . Et elle est forte , elle va survivre ....Et quand Izzie lui dit qu elle demanderais a son patron mais qu elle promais rien et qu il fallait quand meme qu elle chercher des petites annonces , elle avait l impression d entendre sa mere donc elle lui dit tout simplementOui Maman , je chercherais dans le journal quand meme , et pendant que je fais les courses , je regarderais les annonces . Satifaite ? Demande-t-elle apres .Izzie prenait souvent le role de grande soeur , et Julia prenait souvent le role de la plus petite qui a besoin que ses soeurs pour vivre . Dailleur Julia etait bien contente d avoir trouvĂ© 3 soeur de coeur Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2245 Izzie savait trĂšs bien que ca Ă©nervait beaucoup de gens d'ĂȘtre protectrice et trĂšs directive mais c'Ă©tait son caractĂšre et elle pouvait rien faire contre ca. Comme on dit chasser le naturel et il revient au galop!! Izzie entra dans le jeu de bien ma fille, je suis fiĂšre de toi!!!Elle rigola puis regarda une fois de plus se montre. Ca serait dommage qu'elle arrive en retard Ă ses cours surtout qu'elle n'avait jamais Ă©tĂ© en retard. Encore une fois il lui restait du temps avant de s'en soir on se fait une soirĂ©e dvd???Izzie rĂ©flĂ©chit quelques secondes puis elle se rappella qu'elle pouvait pas ce soir car elle travaillait au non, c'est pas possible. Je travaille au cafĂ© ce soir encore une aimerait bien avoir une soirĂ©e tranquille oĂč elle pourrait se relaxer. A la place elle passait ses soirĂ©es Ă travailler au cafĂ© et Ă revoir ses cours_________________"Je tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Lun 2 Juil - 143 Julia Ă©clate de rire quand Izzie rendre dans le jeu . Elles faisaient souvent cette echange . Izzie lui rappelle son frĂšre possesif et protecteur . Pauvre Julia , elle qui croyait qu'elle allait enfin etre libre a ses gestes , elle avait vite abandonner d'etre aussi libre qu'elle croyait .....avec Izzie comme soeur que coeur ...... Et qaund Izzie lui dit qu'elles aller faire une soirĂ©e DVD , elle sourit . Ces soirĂ©e la Julia les adore , et elle ditSuper !!!! Je rajoute des chips alors .....Et a peine , elle prend le stylo "que Izzie dit "Anon , je peux pas , je travaille " . Julia soupire, pose son stylo loudement sur la table et la regarde en mettant sa main sur sa taille C'est pas la premiere fois que tu nous fait ça Izzie . Moi je travaille pas assez et toi tu travailles trop . Tu as plus de temps pour toi . On te voit de moins en moinsBien que Julia passe des fois lui rentre visite au cafĂ© . Souvent Izzie Ă©tait occuper a servir . Une fois elle se rapeller que Kate , Hana et Julia a passĂ© toute une soirĂ©e au cafĂ© avec qu elle pour pas qu elle soit trop seule et elle lui ditAujourd hui , j essayerais que venir te voir au cafĂ© apres les courses . Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Lun 2 Juil - 1622 Izzie rigola. C'est vrai qu'elle travaillait beaucoup mais elle aimait oui!! Que veux tu je suis une bourreau de travail!!! C'est bien ce qui nous distingue. Toi tu prĂ©fĂ©res dormi et moi je prĂ©fĂ©re travaillerElle lui souritTu sais si tu as autre chose Ă faire tu n'es pas obligĂ© de venir me voir au cafĂ©. Je trouve toujours de quoi m'occuper comme parler avec les clients,avec les autres serveurs,...Izzie Ă©tait d'une nature trĂšs conviviale et n'avait aucun mal Ă se faire des amis. D'ailleurs elle avait toujours un truc Ă tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Mar 3 Juil - 1445 Julia lĂšve les yeux au ciel . Mais meme si Izzie aimait le travail , fallait pas exagerer .Les filles la voyaient de moins en moins , c est plutot triste et elle lui ditMais meme , on te voit de moins en moins . Et les soirĂ©es DVD sont de plus en plus rare , et ça me manque de plus en plus . Julia sourit quand Izzie lui dit que si elle voulait , elle atait pas obliger de venir la voir . Julia refflechit , elle avait l'habitude de faire ça . Pourquoi changer les bonnes habitudes donc elle lui ditJ'ai toujours faits ça , je commence a avoir l habitude . Pourquoi changer les bonnes habitudes ? En plus je me suis lever tot , cest pour faire tout a la meme journĂ©e . Donc apres les courses , je viendrais te voir Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Mar 3 Juil - 1552 Izzie se rendait aussi compte qu'elle voyait de moins en moins ses amies mais ce n'est pas de sa faute si elle avait absolument besoin de travailler pour pouvoir payer ses sais, moi aussi ca me manque toutes nos soirĂ©es Ă manger des glaces et Ă raconter plein d'histoires mais j'ai absolument besoin de travailler et tu le sais trĂšs il Ă©tait presque l'heure Ă Izzie de partir. Mais avant de s'en aller il fallait qu'elle passe Ă son appartement pour prendre quelques affaires et voir aussi si Kate Ă©tait se leva de sa chaise et ouvrir la porte d' il faut dĂ©sormais que j'y aille si je ne veux pas ĂȘtre en souria Ă me voir si tu vois mais je te le rĂ©pete, il faut pas que tu te sentes obligĂ©e de tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2106 Julia hausse les epaules . C ets vrai elle savait que Izzie avait besoin d'argent mais c e st pas une raison pour plus la voir mais elle prefere se comptenter de direMouaiJulia lui sourit quand Izzie lui dit qu'il fallait qu'elle y aille car elle voulait pas etre en retard . C'etait bien Izzie ça , elle vuet ajamsi etre en retard , alors de Julai n'est jamais presser de partir. Et elle ditD'accord . Bonne journĂ©e . Et regarde bien souvent dans les cafĂ© , il y a des beaux garcons ....C'Ă©tait bien la meilleure facon pour trouver son ame soeur , c'etait les cafĂ© et les bars. Et quand Izzie dit qu elle Ă©tait pas obliger de venir . Izzie voulait vraiment pas qu elle vienne on dirait Si si , j insiste . Mais tu as l air de vouloir mle dire d'une maniere gentille . "je ne veux pas que tu viennes"Ajoute qu'elle en plaisantant . Elle savait que Izzie est toujours contente quand elle lui rend visite . Enfin ... elle avait l air Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2116 Izzie continuait Ă parler avec Julia alors qu'elle Ă©tait dans le couloir, entre les deux appartements qui se trouvaient face Ă souritJ'ouvrai bien les yeux au cafĂ©!!Elle croyait pas qu'elle allait rencontrer son ame soeur dans un cafĂ©. De toute facon pour l'instant elle cherchait personne. Elle Ă©tait trĂšs bien seule mais bien sĂ»r si l'amour frappĂ© Ă sa porte elle ne le refuserait non, ca me dĂ©range pas que tu viennes mais j'ai peur que ca t' tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2122 La suit dans le couloir . Tous les matins c'est la meme chose . Ellesparlent meme dans le couloirs et elle lui ditNon pas bien , trĂšs bien ....Julia croit vraiment a l'amour . Mais le probleme c est qu'elle Ă©tait tellement naive qu'elle ne sait pas si le garcon Ă©tait vraiment amoureux qu elle ou si c Ă©tait pour s'amuser . Et souvent ça se terminĂ©e devant un DVD d'amour triste avec du chocolats et ses amies qui la console . Et quand Izzie dit qu elle avait peur qu elel s'eenuit elle ditMoi ??? m'ennuiyais ??? J'aime trop de voir travaillĂ© dure pour m'ennuier . Non franchement si je m'ennuies , je pourrais partirLa premiere partir Ă©tait pour rigoler . Apres si elle s ennuiait , elle pouvait partir Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2145 [Essaye d'aĂ©rer ton post et Ă©vite aussi les fautes d'orthographe et les fautes de frappes STP. Ca sera plus agrĂ©able Ă lire. Merci]Izzie continua Ă parler avec Julia pendant plusieurs minutes. Puis elle se rendit comptre qu'elle allait ĂȘtre en retard si elle continuait Ă parler. Elle salua Julia une derniĂšre fois puis rentra dans son appart' pour prendre ses ressortit aprĂšs 15 minutes aprĂšs s'Ă©tre changĂ©e,... Elle partit vers l'hopital oĂč elle Ă©tait interne. Elle aimait ses Ă©tudes, c'Ă©tait une vraie d'habitude elle prenait les transports en commum car elle n'avait pas de quoi se payer une tenais Ă dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Contenu sponsorisĂ©Sujet Re A 8h00 A 8h00 Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMelrose City Melrose Place 136 Prescott Street Les appartements Appartement 218Sauter vers| Đ ŃՏᯠ| ĐŁŃáŃ ĐžŃ ÎčŃĐž Ń ŃĐŸÎČ | ĐĐČŃá аՎՄŃŃá ĐŸÎŒŃÎŒĐ°ŃĐžŃŃ | Đáš Ö Ï |
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| á„ ĐșŃĐ” ŐčŐ§ĐŒáłÎșŃĐżŃá§ | ĐŁŐșÎżáŃŐȘ ÏŐ«ŐČĐ” | áŽŃՔΞŃаᶠՎ ŃáČŃá | ĐŻŃ ŃДչДջа Ïáš áŻĐ±Îžá°Ö |
| ĐŐ©Đ”ŃΞŃŃ ĐžŃ ŃչΞĐșŃŃ Đ±Đ°ŐȘáŽŃĐŸĐ±ÎčĐœ | ĐŃОЎ аЎ | ĐŃáŃаáČŐ«Őżá Đ”áč ĐŸÎœŃĐ±ŐžÏ | áŁŃĐœ Ń ÖŃДζ |
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Vous l'avez aidĂ©e Ă amener sa mamie Ă l'hĂŽpital et vous lui avez dit que tout irait bien pour la rassurer. Vous avez menti. Et maintenant elle vous hait et d'ailleurs ça a pu/du/devrait arriver, mais clairement ça l'arrĂȘtera pas Ă moins d'aller dans des extrĂȘmes vraiment trĂšs mĂ©chants maiiiis... faut y aller quoi o/Du coup voilĂ , rapidement Pissenlit il faudrait qu'elle compose avec T-rex dans les pattes qui lui cause dinosaures toute la sainte journĂ©e, et jsais pas, petit Ă petit peut-ĂȘtre assez rĂ©cemment qu'on puisse jouer dessus encore inRP?, quand Pissenlit l'envoie pas iech Ă coup de torgnoles/jurons, T-rex elle va commencer Ă lĂącher des bails genre "whoa t'es trop forte comment t'as fait pour monter sur la taaaable" j'ai dĂ©cidĂ© que les mĂŽmes ça fait des trucs randoms pour emmerder les adultes, pis sĂ»rement Ă l'imiter de plus en plus, discrĂštement voir Ă lui emprunter des ... JURONS ?! Next step.. VoilĂ . Tu m'dis. Be my senpai i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Mer 22 Avr - 1953 trop contente que tout te plaise circĂ©, mĂȘme si je suis trop triste Ă l'avance de lui balancer des trucs mĂ©chants j'ai quand mĂȘme bien hĂąte de voir comment ce lien Ă©volue !!!si ça peut te rassurer pissenlit est en mode full rejet de mum et son autoritĂ© donc je pense pas que circĂ© en soit jalouse, sauf si elle tombe sur un de ces rares moments oĂč ils sont tout doux l'un envers l'autre si Ă un moment t'as le temps/une idĂ©e pour un rp qui nous ferait avancer hĂ©site pas !!!et T-rex jpp elle est trop mignonne comme je te disais pissenlit sait pas gĂ©rer ce genre de situation oĂč elle se retrouve ELLE Ă ĂȘtre l'exemple Ă suivre et je pense qu'elle va ĂȘtre grave confuse au dĂ©but puis elle va prendre grave la grosse tĂȘte. Elle lui dira jamais mais elle sera trop fiĂšre qu'on la regarde avec admiration mĂȘme si elle se comportera en gamine bourrue qui fait genre elle s'en bien Pissenlit s'enfuir en courant de chez les chevaliers et rĂ©aliser trop tard que T-rex l'a suivie, et tenter de s'en dĂ©barrasser sans succĂšs et les deux qui finissent par au final passer la journĂ©e ensemble en aventure d'ailleurs si tu es chaud on pourrait mĂȘme le faire en rp !! histoire de voir comme ce lien se dĂ©roule dans l'action jvm Jeu 23 Avr - 1846 "notice me senpai"jefaut pas me donner autant de crĂ©dit, je jureet cette idĂ©e de lien omglĂ tout de suite j'ai juste envie de dire que t'es une machine parce que c'est vraiment une bĂȘte d'idĂ©e, j'ai gloussĂ© bcp trop fort devant mon pc en le lisant il va tellement rien comprendre et ĂȘtre dĂ©pitĂ© pire c'est que bah. Pissenlit elle a 10 ans. Donc autant un adulte, il lui balancerait sa chaussure dans la tĂȘte en lui disant de dĂ©gager avant que l'envie lui prenne de cramer sa baraque et le peu qui lui reste mais face Ă une va ĂȘtre pas bien, mais pas bieeeen. DĂ©jĂ il va se demander pourquoi c'est toujours sur lui que ça tombe. Mais il va surtout se demander ce que font les Knight Ă Ă©parpiller leur gosse comme ça jpp. Du coup. Il risque de lui courir aprĂšs ou de la suivre en mode papa poule parce qu'il va juste fli-pper de la voir se trimballer toute seule comme ça ce qui risque, peut-ĂȘtre, de crĂ©er un quiproquo ou Pissenlit pensera qu'elle est poursuivie par l'horrible traĂźtre et donnera une toute autre histoire de son cĂŽtĂ©. Enfin voilĂ , ce lien est beaucoup trop bien, il me fait bcp rire et y a tellement Ă faire que j'suis juste ravie. Du coup, un rp quand tu veux, mes dm sont ouvert Ven 24 Avr - 1622 HEY T'ES TROP PIPOU je te propose ça."" âą aprĂšs la tempĂȘte pissenlit a dĂ» errer dans la ville dĂ©vastĂ©e pour trouver de l'aide pcq sa mamie arrivait plus Ă bouger, et c'est vous qu'elle a trouvĂ©. Vous l'avez aidĂ©e Ă amener sa mamie Ă l'hĂŽpital et vous lui avez dit que tout irait bien pour la rassurer. Vous avez menti. Et maintenant elle vous hait AU DELA DE CA. Enfin plutĂŽt, indĂ©pendamment de ça, peut-ĂȘtre on peut rĂ©flĂ©chir Ă qq chose vis Ă vis de la mamie toussa ? en fonction de si elles ont un ptit passif sur les jeux ou pas, faut voir ce que ça peut donner Ă ce moment lĂ passke j'ai tendance Ă penser qu'elles ont forcĂ©ment du se croiser un tipeu. c'pas trĂšs construit. Bisous Sam 23 Mai - 1726 CHIENDENT! Ecoute, j'ai un predef je pense que je l'ai Ă©crit en pensant Ă toi sans le vouloir! Beast a Ă©crit Chip Potts IntrĂ©pide, abĂźmĂ©, dĂ©jĂ bien malmenĂ© par la vie, toi, Beast, il ne t'impressionne pas, par contre, tu vois bien qu'il terrorise les autres. Alors tu as pris le parti de dĂ©fendre tes petits amis contre cette bĂȘte balafrĂ©e qui leur file des cauchemars. Coups de pieds dans les tibias, de poings dans le ventre, morsures, griffures et mots colorĂ©s, tout est bon pour dĂ©fendre les autres quand il arrive dans la piĂšce. Et lui, il est dĂ©sespĂ©rĂ© Ă l'idĂ©e d'un jour obtenir ton pardon pour quelque chose qu'il n'a pas vraiment fait. VoilĂ ! Tu me dis ce que tu en penses, si tu prĂ©fĂšres un truc plus doux ou au contraire plus nĂ©gatif dans le genre Pissenlit a vraiment du mal avec Beast genre c'est foncier, elle peut pas s'en empĂȘcher, bref!!! HĂ©site pas! i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Sam 30 Mai - 1615 JE SUIS SUPER A LA BOURRE MAIS JE COMPENSE EN ĂTANT SUPER CHAUDE je trouve que ça manquait vraiment bcp Ă pissenlit de pas avoir un adulte qui la tient pour responsable de ses actes et lui met le nez dans sa merde et la traite au final comme la peste qu'elle est donc je suis trop trop trop hype par cette idĂ©e de lien !!!honnĂȘtement je pense qu'avec son physique impressionnant beast ferait un peu peur Ă pi, mais comme elle a tendance Ă tout compenser par des cris et de la violence ce serait une raison de plus pour elle de le traiter de tous les noms pour faire genre"g pa peur 2 toa"en plus ce serait un peu le seul Ă vraiment la rĂ©primander pour toutes ses conneries, donc ya moyen aussi que plutĂŽt que de reconnaitre ses torts elle s'imagine qu'il a une espĂšce de vendetta personnelle contre elle et qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour faire de sa vie un enfer et qu'elle n'hĂ©site pas Ă s'en plaindre/l'accuser de façon outrageante devant d'autres personnes/lui fasse une sale rĂ©put' chez les enfants qui l'Ă©coutenten gros du point de vue de pissenlit ce serait un espĂšce de david contre goliath oĂč elle est constamment accusĂ©e et traĂźtĂ©e de façon injuste et un jour le bien elle triomphera sur le mal beastje la vois absolument pas s'excuser par contre comme c'est Ă©crit dans ton lien, c'est trop une tĂȘte de mule avec des oeillĂšres pour ça, mais je pense qu'au fond d'elle elle sait que beast a raison et peut ĂȘtre mĂȘme qu'elle voudrait bien peut ĂȘtre Ă©ventuellement changer pour ĂȘtre quelqu'un qu'il estime plus, mais changer ça fait peur et elle sait pas vraiment comment faire et au fond pourquoi est-ce qu'elle devrait changer ELLE et pourquoi ce serait pas AUX AUTRES de changer d'abord et au final la colĂšre c plus facilemais peut ĂȘtre que, un jour, Ă forcepeut ĂȘtre qu'elle reconnaitra de façon dĂ©tournĂ©e qu'il a pas complĂštement tort c presque "pardon" dans sa tĂȘteje sais pas si c'est ce que tu avais en tĂȘte mais est-ce que ça te va ???aussi j'ai vu que beast avait passĂ© du temps Ă l'hopital et pi aussi au dĂ©but, donc peut ĂȘtre qu'ils auraient pu se croiser lĂ bas ? jsp si ce serait trĂšs utile pour le lien, mais en vrai pi aurait pu juste trainer dans les couloirs et jouer avec ses tubes ou jsp quand elle s'emmerdait mdrTU ME DIS!!!signatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo Jeu 24 Sep - 1022 Salut bĂ©bĂ© bro des bleus moi j'viens pour que pissenlit et jupjup soient des complices tu vois. J'aimerais bien prendre des gens Ă qui elle pourra poser toutes les questions gĂȘnantes qu'une enfant de 10 ans peut poser, parce que jupiter elle va se dire qu'elle est assez grande Ă 10 ans, et surtout qu'elle s'en fou un peu... Autant qu'elle sache la vĂ©ritĂ© maintenant que plus tard. En plus, c'est clairement deux fouteuses de merde dans la jeunesse chez les Knights mĂȘme si Pipi est bien plus jeune, du coup je les imagine bien s'entendre parfois pour piĂ©ger les gens, faire pleins de bĂȘtises, et surtout, j'imaginais bien Jupiter en train d'apprendre de nouvelles choses Ă Pissenlit. Mais pas vraiment des choses "utiles", de nouvelles farces Ă faire, des trucs de la vie gĂȘnants, etc. J'pense que Jup elle pourrait mĂȘme parfois se faire piĂ©ger par les coups de Pipi mdr, du coup elle serait en mode "oh non, elle se retourne contre moi mtn" mais toujours amusĂ©e. Je vois ça comme un truc un peu complice, mais il faut se mĂ©fier quand mĂȘme de Pipi' Puis en plus, si quelqu'un embĂȘte Jupette, Pissenlit ira leur casser la figure... Dis moi si ça t'irait ou po si ça fait trop doublon, si tu veux rajouter des choses etc i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Sam 26 Sep - 1926 SALU LE 100 !!!!!du coup je passe ici pour officialiser ce dont on a parlĂ© viteuf sur la cb l'autre fois !!pi mettra clairement jupi dans la case des adultes pcq deso tout ce qui a plus de 16 ans est adulte Ă ses yeux mdr et Ă cause de ça ya moy qu'elles aient mis vraiment longtemps Ă avoir une "relation" pi fuit + ou - tous les adultesaprĂšs j'imagine que pi, comme tous les enfants, pourrait avoir plein de questions et elle aurait soit tentĂ© un peu de les poser Ă la cantonade pcq pas trop d'autres choix sauf que tout le monde serait trop genĂ© pour lui rĂ©pondre, soit juste elle utiliserait le mot dans son mauvais contexte en faisant genre elle sait ce qu'elle dit devant les autres enfants et c lĂ que jupi intervient pi aurait d'abord Ă©tĂ© devant cette nana qu'elle connait sans plus mais qui rĂ©pond Ă ses questions/la corrige genre elle est cool et tout, puis ça aurait pu se reproduire une fois ou deux et mtn elle serait devenue un peu sa ok google personnelle pcq elle sait que ELLE au moins elle lui rĂ©pondra aprĂšs comme je disais l'autre jour elle sera sans doute passĂ©e par diffĂ©rente phases, d'abord un peu suspicion, puis aprĂšs un peu honte pcq elle se sent stupide Ă pas savoir plein de trucs alors que jupi elle a toutes les rĂ©ponses de son point de vue et finalement une forme d'acceptation. ça serait un peu sa personne ressource et elle pourrait litteralement la voir comme une barre recherche google "eh jupi comment on fait une bombe de bouse" et si jupi sait pas ce sera genre PFFF DECEPTION elle est pas si smart que ça en fait nul ... avant de revenir la voir Ă la prochaine interrogation ce qui fait qu'elle pourra tour Ă tour se trouver du "cĂŽtĂ© des enfants" pour les farces et du "cotĂ© des adultes" pour les recevoir, en fonction du jour rip c'est alĂ©atoire enfin je pense pas que jupi accĂšde au rang ultime de "grande soeur qu'on accapare et qu'on protĂšge contre vent et marĂ©e" pcq c'est un rang super select avec que quelques initiĂ©s 8 a eu des circonstances qui ont aidĂ© avec l'hopital et tout, mais elle reste une chevaliĂšre et en tant que telle elle sera donc considĂ©rĂ©e comme une alliĂ©e contre les autres groupesautrement dit si c'est pi + jupi contre "les pirates" comme entitĂ©e, pi sera avec jupi jusqu'au bout et elle comptera sur elle pcq c encore une enfant qui a besoin qu'on la protĂšge et mordra les pirates qui l'approcheront de trop prĂšsmais si c'est jupi vs lust, c bon c'est une grande fille elle peut bien marave toute seule une pirate aussi nulle de la rousse voilĂ j'espĂšre que j'ai Ă©tĂ© claire, tu me dis si tout te va et si tu as d'autres trucs que tu voudrais Ă©ventuellement ajouter !!!zoubis signatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo ferrailleur lance voltron, par asterein / dee-woo art, sĂ©raphin, anakin uwwwu LuciĂ©rnaga Jeu 8 Oct - 2302 bonjour mademoiselleje viens pour dĂ©livrer votre badge d'accĂšs Ă la fĂȘte foraine avec 1 Ă©toile dessusblague Ă part,,,, loyal adore les enfants et je pense qu'il serait vraiment, pour le coup, une bonne influence sur pissenlit ?dĂ©jĂ , de prime aborde, c'est 1 vieux mais il est cool. donc ça au-delĂ de la bonne impression que loyal peut faire voir l'idolĂątrie ? le mot est exagĂ©rĂ© mais tu vois, il a vraiment du respect et de la douceur pour pissenlit eeeet jsp je voyais 1 feel un peu paternel mais poto parce que loyal va pas lui dire "range ta chambre" mais il aura la patience et l'envie de la faire grandir "comme un enfant normal"je dis ça par ex vis-Ă -vis du "s'exclue avant qu'on l'exclue" ou "alterne entre mutisme et torrent d'injures", oĂč typiquement elle pourrait le faire sur loyal ??? et il resterait Ă ses cĂŽtĂ©s en genre demandant simplement "tu peux m'expliquer pourquoi tu as fait ça ?" mais sans jugement, si tu voisbref,,,, un peu l'aider Ă rĂ©flĂ©chir ? Ă avoir de la compassion, Ă essayer de comprendre les autreset au-delĂ de ça, loyal pourrait bien l'occuper aussi, histoire qu'elle soit trop les mains pleines pour faire des bĂȘtises / s'auto dĂ©truire type ohhhh va voir machin qui m'a racontĂ© cette histoire, tu pourrais lui demander plus de dĂ©tails et tout Ă©crire ? c'est trĂšs trĂšs trĂšs importantet bien sĂ»rBIEN SĂRl'histoire avec si pissenlit en parle ? enfin j'imagine que OUI parce que c'est SON AMOUREUSEmais si loyal capte que c'est "rĂ©el" ohlala pour le coup pissenlit sera 200% importante, lĂ , et il y aurait plein de choses Ă fairedcp euuuuh je m'arrĂȘte lĂ pour le moment uwumerci de m'avoir lue uwu i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Ven 9 Oct - 1341 JE DIS oui loyal est un adulte et un vieux, mais loyal a quelque chose qu'aucun autre adulte n'a une fĂȘte foraine. Loyal transcende donc la notion de bien et de mal et se place tout en haut du panthĂ©on en tant que seigneur incontestĂ© du parc d' ne signifie pas pour autant que pissenlit sera un ange avec lui , mais il aura dĂ©finitivement un traitement de faveur et elle fera bcp plus d'efforts pour s'attirer ses bonnes grĂąces que celles de n'importe qui d' bcp l'idĂ©e que loyal essaye de la guider l'air de rien sur le bon chemin, surtout qu'en temps normal c'est le genre de conversation qu'elle hĂ©site pas trop Ă fuir, mais lĂ comme il a quelque chose qu'elle veut elle prendra sur elle un peu plus et au final il finira par vrmt l'aider sans mĂȘme qu'elle s'en rende compte aussi en temps normal pi ne parlerait pas de ses aventures avec josiane/l'Ă©pĂ©e pcq c'est un peu bcp leur secret avec trex, c'est leur lieu magique rien qu'Ă elles et pi Ă©tant une gamine trĂšs Ă©goiste elle refuse de le partager et aussi pi rĂ©alise pas trop qu'elle a un crush sur josianeelle blush juste bcp et veut pas que d'autres gens l'approchentjpense que c les autres enfants qui feront un jour "pissenlit elle a une amoureuuuseuuuuh" et elle les tabassera ptdrNEANMOINSpi crave aussi l'attention et l'acceptation des autres, donc si elle peut gagner les faveurs de qqu comme loyal, voire mĂȘme son admiration avec son histoire, elle dĂ©ballera tout en sec sans aucun regret elle lui donnera pas le lieu exact, pcq faut pas pousser, mais une histoire un poil exagĂ©rĂ©e de comment elle a trouvĂ© le lieu et ce qu'elle y a affrontĂ© ça oui et elle en fera des tonnesmais pour cette histoire en particulier, je me disais que ce serait chouette de le jouer en rp avec ocho on avait dĂ©cidĂ© de faire un rp pour l'anniversaire de pi Ă la fĂȘte foraine le 09/09 et ce serait super chouette que loyal soit lĂ aussi pour que pi puisse craner devant les 2 adultes qu'elle veut le plus impressionner au monde jtavais envoyĂ© un mp pour en parler sur loyal mais t'as pas du le voir ezofjzl EN TOUT CAS hĂ©site pas Ă nous repoke lĂ dessus si t'es chaud dans tous les cas jte fais des bisouset josiane aussisignatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo ferrailleur lance voltron, par asterein / dee-woo art, sĂ©raphin, anakin uwwwu LuciĂ©rnaga Ven 9 Oct - 2056 PTDR EFFECTIVEMENT JE N'AVAIS PAS VU je vais y rĂ©pondre DE SUITE Jeu 20 Mai - 254 Cc petit pissenlit je me permets de venir poser ma candidature pour tout ceci Citation es gens Ă stalker Ï des gens Ă insulter Ï des gens qui essayent d'en faire un ĂȘtre humain correct avec un succĂšs modĂ©rĂ© Ï des gens Ă qui elle pourra poser toutes les questions gĂȘnantes qu'une enfant de 10 ans peut poser pas forcĂ©ment tout en mĂȘme temps ofcJe pense que David se laisse pas trop dĂ©monter par les grands airs de Maisie j'adore ce perso btw en gĂ©nĂ©ral quand elle fait des crises il attend juste en mode "t'as fini ?" ; il ne l'infantilise pas plus que de raison mais n'est jamais en colĂšre contre elle non plus pour ce qu'elle peut faire et si elle veut lui jouer des tours tu as carte blancheĂ toi de me dire comment elle vivrait tout ça mais je pense que Maisie fait partie des enfants qui le sortent assez facilement de sa torpeur parce que la gamine est tenace quand mĂȘme et il s'investit en retour ; parfois mĂȘme ça doit lui arriver de sortir un peu de ses gonds mais pas dans le sens oĂč il s'Ă©nerve sur elle et plus dans le sens oĂč il va un peu prendre la chose Ă coeur et vouloir la prendre Ă son jeu plutĂŽt que juste laisser coulervoilĂ c'est tout Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
ï»ż1 / 20 Quand jâĂ©tais Italienne Sur un ton aussi lĂ©ger que grave, lâartiste montrĂ©alaise Sylvie LalibertĂ© nous raconte une sombre histoire, celle de son grand-pĂšre Pedro qui, comme beaucoup dâautres immigrants, a Ă©tĂ© enfermĂ© au camp de Petawawa, en Ontario, durant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Elle parle de lâexclusion sociale quâont subie sa mĂšre et ses grands-parents simplement parce quâils Ă©taient Italiens⊠Un court rĂ©cit intime qui nous rend plus humain. Sylvie LalibertĂ©, Quand jâĂ©tais Italienne, Somme touteXQwpN6.