Évitezde la prendre pour cible, surtout si vous ne la connaissez pas bien. 4. Ne riez pas d’elle, riez avec elle. Le rire est trùs contagieux. Ainsi, le partage d'une situation comique peut aider à
-33% Le deal Ă  ne pas rater Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  29,99€ € € Voir le deal Florence Foresti Les Blablas des Forestiens CinĂ©ma +2Zaz'Justine6 participantsAuteurMessageInvitĂ©InvitĂ©Sujet Meryl Streep Mer 18 Juil - 251 Et voilĂ , il fallait bien que ça arrive^^ je parle pour ceux qui patissent de mon coup de coeur soudain pour cette actrice formidableMeryl Streep, que dire sur elle? un monstre de talent comme on n'en a jamais vu jusqu'Ă  aujourd'hui, la plus grande actrice de son temps, et d'ailleur je me demande s'il y en a eu avant elle. NĂ©e le 22 Juin 1949 dans le New Jersey, elle se destine d'abord Ă  une carriĂšre de cantatrice, puis se rĂ©vĂšle au thĂ©atre aprĂšs une formation en art dramatique Ă  l'universitĂ© de Yale, et intĂšgre le Phoenix Repertory Theatre de New York. Les rĂŽles suivent trĂšs vite aprĂšs quelques annĂ©es passĂ©es sur les planches, dans "Julia" en 77, puis premier grand succĂšs avec "Kramer vs Kramer" qui lui vaudra le golden globe de la meilleure actrice en 1980, dĂ©jĂ . La plupart de ses films sont de vĂ©ritables succĂšs, son talent est maintes fois reconnu, elle a Ă  son actif 5 golden globe, 2 oscars et plusieurs nominations aussi, plus d'autres prix de tous genre Emmy award, bafta, screen actor guild award tout au long de sa carriĂšre, chacun de ses rĂŽles furent rĂ©compensĂ©s. Ainsi que l'American Film Institute Life Achievement Award, qui rĂ©compense l'ensemble de sa carriĂšre en les films les plus marquants dans sa longue biographie Voyage au bout de l'enfer, Kramer contre Kramer, Manhattan avec Woody Allen 06 , La maitresse du lieutenant Français, Le choix de sophie "Meryl Streep rĂ©alise dans ce long mĂ©trage, la plus grande performence d'acteur, homme et femme confondus de l'histoire", Out of Africa, un cri dans la nuit, La mort vous va si bien, sur la route de madisson, the Hours, Le diable s'habille en Prada, et recemment, The last a jouĂ© avec les plus grands Mike Nichols, Jack nicholson, Jim Carrey, Robert De Niro, Clint Eastwood, j'en actrice dont la prioritĂ© aura toujours Ă©tĂ© de ne pas s'enfermer dans un style particulier, elle a tout tentĂ©, tout essayĂ©, elle a survolĂ© sur toute sa carriĂšre tous les schĂ©mas de vie, de caractĂšre possibles, elle a jouĂ© dans le film de plus sĂ©rieux du monde, jusqu'au plus dĂ©lurĂ© j'ai tout fais, j'ai tout fais! et c'est sans doute ce que j'aime le plus chez elle, au delĂ  son immense le dirait Muriel Robin, j'aime le talent, et elle l'incarne Ă  la perfection. Aucune traces de Meryl dans ses rĂŽles, elle est quelqu'un d'autre, son personnage Ă  part entiĂšre, elle le vit Ă  fond, elle ne lache pas prise une seule minute, mĂȘme si elle apporte toujours sa touche personnelle Ă  ses rĂŽles comme le cĂŽtĂ© humain de Miranda dans "Le diable d'habille en Prada" derriĂšre sa carapace, qui n'apparait pas dans le bouquin Ă  la base.J'aime la voir Ă  l'oeuvre, j'aime l'entendre et la voir chanter, j'aime voir ses photos sur lesquelles elle n'est presque jamais maquillĂ©e, j'aime la voir en sortie, lĂ  oĂč elle est habillĂ©e comme l'as de pique elle le dit elle mĂȘme, pas coiffĂ©e, pas maquillĂ©e, elle s'en fou, elle n'est pas lĂ  pour ĂȘtre belle. J'aime lire ses interviews dans lesquelles transparaissent toujours sa remarquable intelligence dans les relations humaines, sa volontĂ© de chercher en chaque ĂȘtre humain ce qui le rend unique, le pardon qu'elle accorde au pire ĂȘtre humain, sa tolĂ©rance, son sens de l'observation que peu de gens ont aujourd'hui. Et j'aime par dessus tout lorsqu'elle dit qu'elle s'est toujours sentie ĂȘtre une femme de 40 ans, mĂȘme Ă  17 ans, et qu'elle a attendu de fĂȘter son quarantiĂšme anniversaire pour enfin vivre et se sentir bien dans sa peau. Je la connaissais Ă  travers quelques films, mais j'ai vraiment eu envie de la dĂ©couvrir en revoyant "Le diable s'habille en prada", c'est chose faite, et je ne la lĂąche mon coup de coeur de la semaine qui le restera, car on oubli pas une actrice comme chante I'm checking out dans "The Edge" en 1990, Ă  voir absolument!! [Et en plus, elle chante^^] JustineforestisĂ©eNombre de messages 1090Age 33Date d'inscription 06/07/2006Sujet Re Meryl Streep Mer 18 Juil - 1042 Bah Ă©coute j'ai dĂ©couvert Meryl Streep toute pitite en regardant en boucle "la mort vous va si bien" qui a trĂšs mal vieilli certes mais qui demeure culte pour moi, j'ai Ă©tĂ© beaucoup plus rĂ©servĂ©e quant au "diable s'habille en prada" par rapport au livre mais j'ai appris Ă  dissocier le livre du film qui sont complĂštement diffĂ©rent, et puis c'est pas Ă  MĂ©ryl que j'en veux mais plutĂŽt au parti pris du rĂ©alisateur! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Meryl Streep Mer 18 Juil - 1625 Oui les avis ont Ă©tĂ© partagĂ©s sur le film justement Ă  cause de sa distance avec le livre. Heureusement pour moi, j'ai d'abord vu le film, puis lu le livre et c'est vrai qu'on ne reconnait pas trop les faits, les attitudes et les sentiments des personnages. Une Miranda intengible dans sa froideur et son exigeance, une Andrea qui se chope une phobie d'aller travailler, qui hais sa boss au plus haut point... mouais! lol Je pense que je prĂ©fĂšre quand mĂȘme la version du film. Ca offre une evolution entre Miranda et Andy, qui n'aurait pas eu lieu si elles avaient continuĂ© Ă  s'affronter comme ça. Et j'aime par dessus tout ce cĂŽtĂ© des femmes de pouvoir, extremement exigeantes, froides, strictes, jamais contentes de rien; mais qui cachent derriĂšre cette carapace beaucoup de sensibilitĂ© et de mal-ĂȘtre... et alors cette scĂšne dans la chambre d'hotel, Miranda en peignoir, pas maquillĂ©e, les yeux rouges de larmes, je l'ai trouvĂ©e absolument magnifique, elle nous a tirĂ©s avec elle et nous a ammenĂ©s Ă  beaucoup de sympathie pour ce personnage. C'est le genre de femme qui m'attirent dans la vie en terme de relation humaine, ces femmes qui vous semblent inaccessibles, dĂ©nuĂ©es de toute sympathie envers les autres mais qui, une fois que vous avez rĂ©ussi Ă  passer au dessus des apparences se rĂ©lĂšvent ĂȘtre les personnes les plus exceptionelles qui j'arrete lol. Ah ben je suis contente que tu conaisse "la mort vous va si bien"! je l'ai vu une fois il y a trĂšs longtemps, je m'en souviens Ă  peine, lĂ  j'attend impatiemment de le recevoir, et en attendant je regarde des extraits sur youtube et je suis mais MDR. Elle est Ă©poustouflante dans ce rĂŽle d'hystĂ©rique dĂ©lurĂ©e, obsĂ©dĂ©e par sa jeunesse et effrayĂ©e par le vieillissement. Elle a dit qu'il Ă©tait le premier et dernier film qu'elle tournerait avec des effets spĂ©ciaux, mais qu'elle a adorĂ© ça, elle s'est Ă©clatĂ©e sur le tournage, et ça se ressent sur les images. JustineforestisĂ©eNombre de messages 1090Age 33Date d'inscription 06/07/2006Sujet Re Meryl Streep Mer 18 Juil - 2003 Bah justement, c'est connaissant sa prestation dans "la mort vous va si bien" que je regrette moi que "le diable s'habille en prada" ne sois pas plus proche du livre, parce que quand on sait Ă  quel point elle est capable de mettre son talent au service d'un rĂŽle de sal...pe, je trouve dĂ©cevant de la part du rĂ©alisateur d'avoir pris un part pris diffĂ©rent, mais bon, c'est subjectif! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Meryl Streep Mer 18 Juil - 2008 Mdrrr oui, une Miranda diabolique Ă  fond lui aurait Ă©tĂ© Ă  merveille Ă©galement. Mais la pauvre, quand mĂȘme! mdr elle a souvent dit qu'elle n'en pouvait plus d'ĂȘtre odieuse sur le plateau, Ă  tel point qu'en rentrant chez elle le soir elle Ă©tait toute cool et hyper gentille avec tout le monde, et ça agassait son mari 08 Est-ce que quelqu'un a vu "Le choix de Sophie"? ce film reste LA rĂ©fĂ©rence de sa carriĂšre, j'attend Ă©galement de le recevoir, je n'ai pu voir que quelques extraits dans lesquels elle m'a Ă©mue aux larmes mĂȘme en anglais j'ai compris^^ mdr, comme quoi quand je veux... Zaz'cours-forestNombre de messages 736Date d'inscription 31/03/2007Sujet Re Meryl Streep Mer 18 Juil - 2035 Je l'ai adorĂ©e dans le "Diable s'habille en Prada", elle joue trop bien !!! 12 Mais la photo date de quand ??? ? InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Meryl Streep Mer 18 Juil - 2045 De Mars 1989 >__ pres de metzDate d'inscription 01/10/2006Sujet Re Meryl Streep Jeu 19 Juil - 1552 Ah bah La voila je me disais quand est-ce qu'elle va le mettre elle a l'air d'etre quelqu'un de sacrĂ©ment douĂ©e, en plus elle chante bien 06 "une seule fausse note en 4 min de chabt, sympa quoi""quelle fausse note ? xD"enfin bon ^^ longue vie Ă  meryl.. et non pas longue vie au streep 08 InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Meryl Streep Jeu 19 Juil - 1757 Justine a Ă©crit Bah dis-donc si c'est pas une passion, ça!Mais en fait je me disais que t'apprĂ©cies un peu le mĂȘme genre de femmes flo Ă  part je veux dire que Jane et Meryl ont un petit truc en commun dans le visage, sont toutes les 2 des femmes mures, enfin, elles m'ont toujours fait penser l'une Ă  l'autre... Jolie observation, et c'est vrai. Je sais reconnaitre le talent, une belle interprĂ©tation chez n'importe quel acteur ou actrice qui le mĂ©rite mais... aucun et aucune ne forcent mon admiration comme c'est le cas pour Jane et Meryl. Elles arrivent en fin de carriĂšre, elles ont fait leur preuve et entrent dans l'histoire du cinĂ©ma ou de la tĂ©lĂ© AmĂ©ricaine. Et mĂȘme si j'admire toujours Jane Seymour, je trouve tellement plus Ă  Meryl... d'une part, Jane a trĂšs peu tournĂ© pour le cinĂ©ma, elle s'est plutĂŽt dirigĂ©e vers les tĂ©lĂ©films; alors que Meryl a dut tourner 4 tĂ©lĂ©films je crois dans toute sa carriĂšre et s'est entiĂšrement consacrĂ©e au cinĂ©ma, et pas n'importe quels rĂŽles. Meryl a explorer tous les rĂŽles possibles et imaginables dans toute sa carriĂšre, alors que Jane est surtout restĂ©e dans le tragique, elle est enfermĂ©e lĂ  dedans et a du mal Ă  s'en sortir. Et puis mĂȘme je ne sais pas... je ne retrouve jamais, d'un film Ă  l'autre le mĂȘme jeu de Meryl, mĂȘme s'il exprime la mĂȘme Ă©motion, chaque rĂŽle est diffĂ©rent, alors que Jane a tendance Ă  la jouer toujours pareil. Meryl est beaucoup plus spontanĂ©e, elle ne sait pas ce qu'elle fait et c'est ce qui rend son jeu si exceptionnel, vrai, sincĂšre et surtout inimitable. Et enfin... Ben dĂ©solĂ©e, mais Meryl, Ă  59 ans se prend encore de grands rĂŽles au cinĂ©ma et n'a jamais cessĂ© de jouer depuis 77, au moins un film par an, et un premier rĂŽle tant qu'Ă  faire. Jane est un peu plus jeune qu'elle et pourtant... ça fait dĂ©jĂ  quelques annĂ©es qu'elle stagne, qu'elle se voit forcĂ©e d'accepter de petits rĂŽles de guest, des personnages loufoques mais sans grand interet, et recessement, dans chaque sĂ©rie, chaque film, chaque tĂ©lĂ©film; elle fini Ă  poil! nan mais c'est quoi ça? Je suis assez déçue par ce cĂŽtĂ© lĂ  mais bon, elle fait ce qu'elle peut... Loleyforestisation accomplieNombre de messages 2322Localisation Forestiland Bordeaux et son vin XDDate d'inscription 01/07/2006Sujet Re Meryl Streep Ven 20 Juil - 2124 Mouhaha enfin un topic sur elle pres de metzDate d'inscription 01/10/2006Sujet Re Meryl Streep Ven 10 AoĂ» - 018 Du coup tu va voir plus personne ne va poster 8-A part moi ^^ Je faisais pas expres de dormir pendant tes frames >< j'Ă©tais fatiguĂ© xD =DNan mais c'est superbe, surtout le gif que tu as mis du temps Ă  faire hein je le sais je l'ai vu de mes propres yeux meme si ils Ă©taient clos.. faudra que je pense Ă  m'attaquer au gif le verbe serait plutot massacrer en fait. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Meryl Streep Ven 17 AoĂ» - 249 Ben oui dĂ©jĂ  que plus grand monde ne poste... mdr m'en fou j'ai que ce topic pour poster mes crĂ©ations en ce moment...N'empeche en parlant de gif... j'allucine toujours de la maniĂšre dont tu dis ça "dgift" 18 ça fait peur mdr en tous cas j'attend de voir ça...Sinon rĂ©cemment j'ai revu "la mort vous va si bien" et dĂ©couvert "La riviĂšre sauvage". Alors dĂ©jĂ , Meryl en hystĂ©rique notoire dans cette comĂ©die complĂ©tement loufoque, ça vaut le coup d'ĂȘtre vu! c'est Ă  mourir de rire. Et Meryl en femme de tĂȘte, sportive de haut niveau, protĂ©geant sa famille de deux preneurs d'otage, ça vaut le dĂ©tour aussi! le film est trĂšs bien construit, il m'a tenue attentive tout du long, je l'adore!Et cĂŽtĂ© crĂ©ations.... deux nouveaux fond. Je tente des choses en ce moment lol le premier est fait avec des captures d'une scĂšne de "Adaptation", elle est shootĂ© Ă  la cocaine biologique et se met Ă  ĂȘtre fascinĂ©e par tout ce qui l'entoure. Le brossage de dents, ses pieds, la tonalitĂ© du tĂ©lĂ©phone... trĂšs drĂŽle! et le deuxiĂšme, ses rares photos avec le crĂ©ateur Valentino, qui a acceptĂ© d'apparaitre dans "Le diable s'habille en Prada" lors du premier dĂ©filĂ© Ă  Paris uniquement pour tourner un scĂšne avec Meryl. Bref lĂ  j'ai tentĂ© du tout nouveau, je ne m'y suis pas encore faite, je n'aime pas trop... s CaroleforestimaniaqueNombre de messages 1600Age 42Localisation paris/to loseDate d'inscription 15/05/2006Sujet Re Meryl Streep Ven 17 AoĂ» - 1355 ah mais ça t'inspire dis donc^^ je trouve ça gĂ©nial, faut pas hĂ©siter Ă  poster les crĂ©as justement Ă  chaque fois que je suis admirativement quelqun je me prive pas d'en faire le portrait, c'est par pĂ©riode en fait, avant flo, j' avait eu Uma Thurman comme muse, alors qui sait, peut-etre la grande Meryl un de ces quatres? InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Meryl Streep Ven 17 AoĂ» - 2338 Ah mais j'espĂšre bien que tu craqueras sur elle! 12 voir ma fabuleuse Meryl dessinĂ©e avec ce coup de crayon incroyable que tu as, ce serait pure merveille! en plus avec le nez qu'elle a... tu t'Ă©claterais! non je te force pas la main, vous avez vu ça oĂč? 18Mais son style si diffĂ©rent de celui de florence, les photos trĂšs diffĂ©rentes Ă©galement, ça me permet de renouveller le cĂŽtĂ© crĂ©atif, je n'aurais jamais fait ce genre de fond le dernier avec Flo... ça ne colle pas Ă  sa personnalitĂ©, Ă  son style ni rien d'ailleur... Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Meryl Streep Meryl Streep Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumFlorence Foresti Les Blablas des Forestiens CinĂ©maSauter vers

Dansun article pour Cerveau&Psycho, le professeur de psychiatrie Bernard Granger explique que l’on pourrait identifier trois formes de mensonges : l’officieux, qui serait dit pour ne pas

French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. Je me disais que pour le contrĂŽle... ou aprĂšs Ă  la gare, c'est toujours bien d'avoir des billets. Je me disais que pour le moment j'allais me fier Ă  ma propre interprĂ©tation du problĂšme et que je ferais selon mon jugement. I would decide that for the time being, I'd rely on my own interpretation of the issue and make a judgement accordingly. Je me disais que j'agissais pour le bien commun. Je me disais que vous m'aviez abandonnĂ©e pour le Conseil des sommeliers. No results found for this meaning. Results 31470. Exact 2. Elapsed time 409 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200 Jevais vous le dire (le suspens est lĂ ), le point commun de tout ce qui nous fait rire, c’est : La surprise ! Mais je vous entend dĂ©jĂ  vous inquiĂ©ter : « Faudra-il donc que je me fasse greffer un groin, ou que je m’exhibe nue sous la tour Eiffel pour surprendre mes lecteurs ? » Ne commettez aucun outrage. Je vais vous expliquer, en À Ernest Havet. DERNIER MOT. Un dernier mot, Pascal ! À ton tour de m'entendre Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur. Je vais faire d'horreur frĂ©mir ta noble cendre, Mais du moins j'aurai dit ce que j'ai sur le coeur. À plaisir sous nos yeux lorsque ta main dĂ©roule Le tableau dĂ©solant des humaines douleurs, Nous montrant qu'en ce monde oĂč tout s'effondre et croule L'homme lui-mĂȘme n'est qu'une ruine en pleurs, Ou lorsque, nous traĂźnant de sommets en abĂźmes, Entre deux infinis tu nous tiens suspendus, Que ta voix, pĂ©nĂ©trant en leurs fibres intimes, Frappe Ă  cris redoublĂ©s sur nos coeurs Ă©perdus, Tu crois que tu n'as plus dans ton ardeur fĂ©brile, Tant dĂ©jĂ  tu nous crois Ă©branlĂ©s, abĂȘtis, Qu'Ă  dĂ©voiler la Foi, monstrueuse et stĂ©rile, Pour nous voir sur son sein tomber anĂ©antis. À quoi bon le nier ? dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai, Pascal, nous le reconnaissons VoilĂ  nos dĂ©sespoirs, nos doutes, nos tortures, Et devant l'Infini ce sont lĂ  nos frissons. Mais parce qu'ici-bas par des maux incurables, Jusqu'en nos profondeurs, nous nous sentons atteints, Et que nous succombons, faibles et misĂ©rables, Sous le poids accablant d'effroyables destins, Il ne nous resterait, dans l'angoisse oĂč nous sommes, Qu'Ă  courir embrasser cette Croix que tu tiens ? Ah ! nous ne pouvons point nous dĂ©fendre d'ĂȘtre hommes, Mais nous nous refusons Ă  devenir chrĂ©tiens. Quand de son Golgotha, saignant sous l'aurĂ©ole, Ton Christ viendrait Ă  nous, tendant ses bras sacrĂ©s, Et quand il laisserait sa divine parole Tomber pour les guĂ©rir en nos coeurs ulcĂ©rĂ©s ; Quand il ferait jaillir devant notre Ăąme avide Des sources d'espĂ©rance et des flots de clartĂ©, Et qu'il nous montrerait dans son beau ciel splendide Nos trĂŽnes prĂ©parĂ©s de toute Ă©ternitĂ©, Nous nous dĂ©tournerions du Tentateur cĂ©leste Qui nous offre son sang, mais veut notre raison. Pour repousser l'Ă©change inĂ©gal et funeste Notre bouche jamais n'aurait assez de Non ! Non Ă  la Croix sinistre et qui fit de son ombre Une nuit oĂč faillit pĂ©rir l'esprit humain, Qui, devant le ProgrĂšs se dressant haute et sombre, Au vrai libĂ©rateur a barrĂ© le chemin ; Non Ă  cet instrument d'un infĂąme supplice OĂč nous voyons, auprĂšs du divin Innocent Et sous les mĂȘmes coups, expirer la justice ; Non Ă  notre salut s'il a coĂ»tĂ© du sang ; Puisque l'Amour ne peut nous dĂ©rober ce crime, Tout en l'enveloppant d'un voile sĂ©ducteur, MalgrĂ© son dĂ©vouement, Non ! mĂȘme Ă  la Victime, Et Non par-dessus tout au Sacrificateur ! Qu'importe qu'il soit Dieu si son oeuvre est impie ? Quoi ! c'est son propre fils qu'il a crucifiĂ© ? Il pouvait pardonner, mais il veut qu'on expie ; Il immole, et cela s'appelle avoir pitiĂ© ! Pascal, Ă  ce bourreau, toi, tu disais Mon PĂšre. » Son odieux forfait ne t'a point rĂ©voltĂ© ; Bien plus, tu l'adorais sous le nom de mystĂšre, Tant le problĂšme humain t'avait Ă©pouvantĂ©. Lorsque tu te courbais sous la Croix qui t'accable, Tu ne voulais, hĂ©las ! qu'endormir ton tourment, Et ce que tu cherchais dans un dogme implacable, Plus que la vĂ©ritĂ©, c'Ă©tait l'apaisement, Car ta Foi n'Ă©tait pas la certitude encore ; Aurais-tu tant gĂ©mi si tu n'avais doutĂ© ? Pour avoir reculĂ© devant ce mot J'ignore, Dans quel gouffre d'erreurs tu t'es prĂ©cipitĂ© ! Nous, nous restons au bord. Aucune perspective, Soit Enfer, soit NĂ©ant, ne fait pĂąlir nos fronts, Et s'il faut accepter ta sombre alternative, Croire ou dĂ©sespĂ©rer, nous dĂ©sespĂ©rerons. Aussi bien, jamais heure Ă  ce point triste et morne Sous le soleil des cieux n'avait encor sonnĂ© ; Jamais l'homme, au milieu de l'univers sans borne, Ne s'est senti plus seul et plus abandonnĂ©. DĂ©jĂ  son dĂ©sespoir se transforme en furie ; Il se traĂźne au combat sur ses genoux sanglants, Et se sachant vouĂ© d'avance Ă  la tuerie, Pour s'achever plus vite ouvre ses propres flancs. Aux applaudissements de la plĂšbe romaine Quand le cirque jadis se remplissait de sang, Au-dessus des horreurs de la douleur humaine, Le regard dĂ©couvrait un CĂ©sar tout puissant. Il Ă©tait lĂ , trĂŽnant dans sa grandeur sereine, Tout entier au plaisir de regarder souffrir, Et le gladiateur, en marchant vers l'arĂšne, Savait qui saluer quand il allait mourir. Nous, qui saluerons-nous ? Ă  nos luttes brutales Qui donc prĂ©side, armĂ© d'un sinistre pouvoir ? Ah ! seules, si des Lois aveugles et fatales Au carnage Ă©ternel nous livraient sans nous voir, D'un geste rĂ©signĂ© nous saluerions nos reines. EnfermĂ© dans un cirque impossible Ă  franchir, L'on pourrait nĂ©anmoins devant ces souveraines, Tout roseau que l'on est, s'incliner sans flĂ©chir. Oui, mais si c'est un Dieu, maĂźtre et tyran suprĂȘme, Qui nous contemple ainsi nous entre-dĂ©chirer, Ce n'est plus un salut, non ! c'est un anathĂšme Que nous lui lancerons avant que d'expirer. Comment ! ne disposer de la Force infinie Que pour se procurer des spectacles navrants, Imposer le massacre, infliger l'agonie, Ne vouloir sous ses yeux que morts et que mourants ! Devant ce spectateur de nos douleurs extrĂȘmes Notre indignation vaincra toute terreur ; Nous entrecouperons nos rĂąles de blasphĂšmes, Non sans dĂ©sir secret d'exciter sa fureur. Qui sait ? nous trouverons peut-ĂȘtre quelque injure Qui l'irrite Ă  ce point que, d'un bras forcenĂ©, Il arrache des cieux notre planĂšte obscure, Et brise en mille Ă©clats ce globe infortunĂ©. Notre audace du moins vous sauverait de naĂźtre, Vous qui dormez encore au fond de l'avenir, Et nous triompherions d'avoir, en cessant d'ĂȘtre, Avec l'HumanitĂ© forcĂ© Dieu d'en finir. Ah ! quelle immense joie aprĂšs tant de souffrance ! À travers les dĂ©bris, par-dessus les charniers, Pouvoir enfin jeter ce cri de dĂ©livrance Plus d'hommes sous le ciel, nous sommes les derniers ! » Pascal PoĂšmes de Louise AckermannCitations de Louise Ackermann Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă  toi. Ce livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d'oĂč sort-il ? D'oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ? Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'Ă©cume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'Ă©crivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă  mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ; Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - Pourquoi Ne pas me le jeter, puisque c'est une voile ! - C'est Ă  moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands vents. Et les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! - Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ; Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas, L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă  la tombe. II Autrefois, quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler, Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ; HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre, Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais, J'ignorais, je marchais devant moi, j'arrivais. Ô souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la verdure. Pourquoi donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ? Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets, Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ? Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge, Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela, Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ . J'Ă©tais lĂ , suppliant celui qui nous exauce ; J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse, HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux, Tout mon coeur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ; J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ; Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite, Quand elle m'apportait des lys et des jasmins, Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains, Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă  ses doigts roses ; Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes, Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts, Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  travers La pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme ! Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clame Tintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant, Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant, HĂ©las !... - Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte, Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma faute Si, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau, Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau ! III Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ô mon Dieu, tout cela, c'Ă©tait donc du bonheur ! Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ  ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l'autre endormi ? Et t'es-tu, m'attendant, rĂ©veillĂ©e Ă  demi ? T'es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă  l'obscure fenĂȘtre De l'infini, cherchant dans l'ombre Ă  reconnaĂźtre Un passant, Ă  travers le noir cercueil mal joint, Attentive, Ă©coutant si tu n'entendais point Quelqu'un marcher vers toi dans l'Ă©ternitĂ© sombre ? Et t'es-tu recouchĂ©e ainsi qu'un mĂąt qui sombre, En disant Qu'est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ? Que de fois j'ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubĂ©pine en fleur ! Que de fois j'ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre, J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendre Pour en charger quelqu'un qui passerait par lĂ  ! Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l'appela ; Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ? OĂč serait donc le mal quand de l'ombre mortelle L'amour violerait deux fois le noir secret, Et quand, ce qu'un dieu fit, un pĂšre le ferait ? IV Que ce livre, du moins, obscur message, arrive, Murmure, Ă  ce silence, et, flot, Ă  cette rive ! Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour ! Qu'il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jour Le baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosĂ©e, Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e, Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti ! Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti, Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure, Le rĂȘve dont on sent l'aile qui nous effleure ! Qu'elle dise Quelqu'un est lĂ  ; j'entends du bruit ! Qu'il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit ! Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă  l'horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace ! Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă  voix basse, Lui soit clĂ©ment, l'Ă©pargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n'en rien disperser, Et jusqu'au froid caveau fidĂšlement apporte Ce don mystĂ©rieux de l'absent Ă  la morte ! Ô Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme, Puisque j'ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ; Puisque je sens le vent de l'infini souffler Sur ce livre qu'emplit l'orage et le mystĂšre ; Puisque j'ai versĂ© lĂ  toutes vos ombres, terre, HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ; Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang, J'ai fait l'Ăącre parfum de ces versets funĂšbres, Va-t'en, livre, Ă  l'azur, Ă  travers les tĂ©nĂšbres ! Fuis vers la brume oĂč tout Ă  pas lents est conduit ! Oui, qu'il vole Ă  la fosse, Ă  la tombe, Ă  la nuit, Comme une feuille d'arbre ou comme une Ăąme d'homme ! Qu'il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme ! Qu'il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard, A cĂŽtĂ© d'elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard, PrĂšs de l'ange qui dort, lumineux et sublime, Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l'abĂźme ! V Ô doux commencements d'azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s ! J'ai le droit aujourd'hui d'ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres, La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n'est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ÉchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L'Ăąme au bord de la nuit, et m'approchant tout prĂšs, Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres, Et les os des genoux qui savent des priĂšres ! HĂ©las ! j'ai fouillĂ© tout. J'ai voulu voir le fond. Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond, J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ? J'ai creusĂ© la lumiĂšre, et l'aurore, et la gloire, L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'Ăąme, - fossoyeur. Qu'ai-je appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours, Dans la fosse que j'ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d'autrefois, Qui s'Ă©garait dans l'herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentement Emplir de cet azur et de cette innocence ! Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vĂ©cu, j'ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort, Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre, Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes pas. VI Je ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j'allais ; je ne puis, Pareil Ă  la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'Ă©ternel abĂźme ; Paris m'est Ă©clipsĂ© par l'Ă©norme Solime ; La haute Notre-Dame Ă  prĂ©sent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d'Ă©toiles ; Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l'ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck ! Et, si je pars, m'arrĂȘte Ă  la premiĂšre lieue, Et me dit Tourne-toi vers l'immensitĂ© bleue ! Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont clos. Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots ! A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ? Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ? OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ? Ô songeur ! penche-toi sur l'ĂȘtre et l'Ă©lĂ©ment ! Écoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes ! Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ; Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veux MĂȘler de la poussiĂšre Ă  tes sombres cheveux, Et regarde, en dehors de ton propre martyre, Le grand nĂ©ant, si c'est le nĂ©ant qui t'attire ! Sois tout Ă  ces soleils oĂč tu remonteras ! Laisse lĂ  ton vil coin de terre. Tends les bras, Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries ! Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ; Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand tout. Penche-toi sur l'Ă©nigme oĂč l'ĂȘtre se dissout, Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s'Ă©teint, succombe, Sur tout le genre humain et sur toute la tombe ! Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'Ă©ternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l'Ă©blouissement des lumiĂšres du dĂŽme M'ĂŽte-t-il une larme ? Ah ! l'Ă©tendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J'Ă©coute, et je reviens Ă  la douce endormie. VII Des fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si Je pouvais Aller semer des lys sur ces deux froids chevets ! Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle ! Les fleurs sont l'or, l'azur, l'Ă©meraude, l'opale ! Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ; Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes ! Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes, Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir, Puisqu'il nous fait lĂącher ce qu'on croyait tenir, Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde, Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde, Et, sur le pĂšre triste et sur l'enfant qui dort, Ferme l'exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort, Puisqu'il est impossible Ă  prĂ©sent que je jette MĂȘme un brin de bruyĂšre Ă  sa fosse muette, C'est bien le moins qu'elle ait mon Ăąme, n'est-ce pas ? Ô vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas ! TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle ! Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle ! Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivant Que nous avons laissĂ© derriĂšre nous, rĂȘvant. Prends. Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme ! Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ; Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ; Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi. Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume ! Qu'entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme ! Qu'il blanchisse, pareil Ă  l'aube qui pĂąlit, A mesure que l'oeil de mon ange le lit, Et qu'il s'Ă©vanouisse, et flotte, et disparaisse, Ainsi qu'un Ăątre obscur qu'un souffle errant caresse, Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir, Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir, Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre, Chaque page s'en aille en Ă©toiles dans l'ombre ! VIII Oh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions, Soit que notre Ăąme plane au vent des visions, Soit qu'elle se cramponne Ă  l'argile natale, Toujours nous arrivons Ă  ta grotte fatale, GethsĂ©mani ! qu'Ă©claire une vague lueur ! Ô rocher de l'Ă©trange et funĂšbre sueur ! Cave oĂč l'esprit combat le destin ! ouverture Sur les profonds effrois de la sombre nature ! Antre d'oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyant Quelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant, La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e ! Ô chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©e D'oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts, Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours, L'Ă©chelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche, L'Ăąpre frĂ©missement de la palme farouche, Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s, Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s ! Toujours nous arrivons Ă  cette solitude, Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude ! Paix Ă  l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformĂ©s ! Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes ! Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes, Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis ! Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse ! Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l'ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l'apaisement insondable des morts ! Paix Ă  l'obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă  l'immense ombre athĂ©e, A toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu, Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines ! Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez ! Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s ! Tout est religion et rien n'est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu'assis sur la montagne en prĂ©sence de l'Être, PrĂ©cipice oĂč l'on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l'astre et l'homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d'argent dans un champ noir semĂ©es, Larmes blanches du drap mortuaire des nuits, Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d'ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l'infini s'Ă©crire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d'airain, Cherche Ă  distinguer l'aube Ă  travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l'oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s'Ă©toiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d'Ă©normes fumĂ©es. Guernesey, 2 novembre 1855, jour des morts. A celle qui est restĂ©e en France PoĂšmes de Victor HugoCitations de Victor Hugo

Nest-il point cachĂ© lĂ  parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent Ă  rire. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au vol que l’on m’a fait. Allons vite, des commissaires, des

Cet article vous propose 100 citations d’Albert Camus 1913 – 1960 livrĂ©es, pour la plupart, in extenso. En effet, nombre de sites internet ne proposent que des versions tronquĂ©es ou faussĂ©es de certaines phrases tirĂ©es de son oeuvre, ce qui les rend souvent presque incomprĂ©hensibles. Albert Camus, Ă©crivain, philosophe, journaliste, est l’auteur d’une oeuvre centrĂ©e sur l’absurde, c’est-Ă -dire la condition de l’homme moderne qui vit dans un monde dĂ©nuĂ© de sens, et sur la rĂ©ponse Ă  cette condition, la rĂ©volte. L’oeuvre de Camus ne s’y limite cependant pas. D’autres thĂšmes marquent son oeuvre, Ă  l’image de l’AlgĂ©rie, dont il est originaire. Voir ici 74 citations de ClemenceauSommaireCitations de Camus tirĂ©es de L’envers et l’endroit 1937Citations d’Albert Camus tirĂ©es de Noces 1939Citations d’Albert Camus tirĂ©es du Mythe de Sisyphe 1942Citations d’Albert Camus tirĂ©es de L’étranger 1942Citations d’Albert Camus tirĂ©es de Caligula 1944Citations d’Albert Camus tirĂ©es de Lettres Ă  un ami allemand 1945Citations d’Albert Camus tirĂ©es de La Peste 1947Citations d’Albert Camus tirĂ©es de L’État de siĂšge 1948Citations d’Albert Camus tirĂ©es de Les Justes 1949Citations d’Albert Camus tirĂ©es de L’Homme rĂ©voltĂ© 1951Citations d’Albert Camus tirĂ©es de L’ÉtĂ© 1954Citations d’Albert Camus tirĂ©es d’Actuelles et de Combat 1950 – 1958TirĂ©es de La chute 1956TirĂ©es de RĂ©flexions sur la guillotineTirĂ©es du discours de rĂ©ception du prix Nobel de littĂ©rature 1957TirĂ©es des Carnets posthumesAutres citationsCitations de Camus tirĂ©es de L’envers et l’endroit 1937L’envers et l’endroit est une oeuvre de jeunesse de Camus composĂ©e de cinq Ce que j’ai dit ne reste pas moins vrai. Je rencontre parfois des gens qui vivent au milieu de fortunes que je ne peux mĂȘme pas imaginer. Il me faut cependant un effort pour comprendre qu’on puisse envier ces fortunes. Pendant huit jours, il y a longtemps, j’ai vĂ©cu comblĂ© des biens de ce monde nous dormions sans toit, sur une plage, je me nourrissais de fruits et je passais la moitiĂ© de mes journĂ©es dans une eau dĂ©serte. J’ai appris Ă  cette Ă©poque une vĂ©ritĂ© qui m’a toujours poussĂ© Ă  recevoir les signes du confort, ou de l’installation, avec ironie, impatience, et quelques fois avec fureur. Bien que je vive maintenant sans le souci du lendemain, donc en privilĂ©giĂ©, je ne sais pas de 1958, Je n’envie rien, ce qui est mon droit, mais je ne pense pas toujours aux envies des autres et cela m’îte de l’imagination, c’est- Ă -dire de la bontĂ©. Il est vrai que je me suis fait une maxime pour mon usage personnel Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la misĂ©ricorde suffit. » HĂ©las ! on se fait des maximes pour combler les trous de sa propre nature. Chez moi, la misĂ©ricorde dont je parle s’appelle plutĂŽt indiffĂ©rence. Ses effets, on s’en doute, sont moins de 1958, S’il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu’on a perdus, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d’inhumain qui m’habite aujourd’hui. Un Ă©migrant revient dans sa patrie. Et moi, je me souviens. Ironie, raidissement, tout se tait et me voici rapatriĂ©. Je ne veux pas remĂącher du bonheur. C’est bien plus simple et c’est bien plus facile. Car de ces heures que, du fond de l’oubli, je ramĂšne vers moi, s’est conservĂ© surtout le souvenir intact d’une pure Ă©motion, d’un instant suspendu dans l’éternitĂ©. Cela seul est vrai en moi et je le sais toujours trop tard. Nous aimons le flĂ©chissement d’un geste, l’opportunitĂ© d’un arbre dans le paysage. Et pour recrĂ©er tout cet amour, nous n’avons qu’un dĂ©tail, mais qui suffit une odeur de chambre trop longtemps fermĂ©e, le son singulier d’un pas sur la route. Ainsi de moi. Et si j’aimais alors en me donnant, enfin j’étais moi-mĂȘme puisqu’il n’y a que l’amour qui nous rende Ă  J’admire qu’on puisse trouver au bord de la MĂ©diterranĂ©e des certitudes et des rĂšgles de vie, qu’on y satisfasse sa raison et qu’on y justifie un optimisme et un sens social. Car enfin, ce qui me frappait alors ce n’était pas un monde fait Ă  la mesure de l’homme – mais qui se refermait sur l’homme. Non, si le langage de ces pays s’accordait Ă  ce qui rĂ©sonnait profondĂ©ment en moi, ce n’est pas parce qu’il rĂ©pondait Ă  mes questions, mais parce qu’il les rendait inutiles. Ce n’était pas des actions de grĂąces qui pouvaient me monter aux lĂšvres, mais ce Nada qui n’a pu naĂźtre que devant des paysages Ă©crasĂ©s de soleil. Il n’y a pas d’amour de vivre sans dĂ©sespoir de ajoute dans la prĂ©face de 1958 5. Il n’y a pas d’amour de vivre sans dĂ©sespoir de vivre », ai-je Ă©crit, non sans emphase, dans ces pages. Je ne savais pas Ă  l’époque Ă  quel point je disais vrai ; je n’avais pas encore traversĂ© les temps du vrai d’Albert Camus tirĂ©es de Noces 1939StĂšle en mĂ©moire des Noces Ă  Tipaza d’Albert Camus WikimĂ©dia Commons 100 citations d’Albert CamusNoces est un recueil d’essais dans lesquels Albert Camus revient sur sa jeunesse Il n’y a pas de honte Ă  ĂȘtre heureux. Mais aujourd’hui l’imbĂ©cile est roi, et j’appelle imbĂ©cile celui qui a peur de J’entends bien qu’un tel peuple ne peut ĂȘtre acceptĂ© de tous. Ici, l’intelligence n’a pas de place comme en Italie. Cette race est indiffĂ©rente Ă  l’esprit. Elle a le culte et l’admiration du corps. Elle en tire sa force, son cynisme naĂŻf, et une vanitĂ© puĂ©rile qui lui vaut d’ĂȘtre sĂ©vĂšrement jugĂ©e. On lui reproche communĂ©ment sa mentalitĂ© », c’est- Ă -dire une façon de voir et de vivre. Et il est vrai qu’une certaine intensitĂ© de vie ne va pas sans injustice. Voici pourtant un peuple sans passĂ©, sans tradition et cependant non sans poĂ©sie – mais d’une poĂ©sie dont je sais bien la qualitĂ© dure, charnelle, loin de la tendresse, celle mĂȘme de leur ciel, la seule Ă  la vĂ©ritĂ© qui m’émeuve et me rassemble. Le contraire d’un peuple civilisĂ©, c’est un peuple crĂ©ateur. Ces barbares qui se prĂ©lassent sur des plages, j’ai l’espoir insensĂ© qu’à leur insu peut-ĂȘtre, ils sont en train de modeler le visage d’une culture oĂč la grandeur de l’homme trouvera enfin son vrai visage. Ce peuple tout entier jetĂ© dans son prĂ©sent vit sans mythes, sans consolation. Il a mis tous ses biens sur cette terre et reste dĂšs lors sans dĂ©fense contre la mort. Les dons de la beautĂ© physique lui ont Ă©tĂ© De la boĂźte de Pandore oĂč grouillaient les maux de l’humanitĂ©, les Grecs firent sortir l’espoir aprĂšs tous les autres, comme le plus terrible de tous. Je ne connais pas de symbole plus Ă©mouvant. Car l’espoir, au contraire de ce qu’on croit, Ă©quivaut Ă  la rĂ©signation. Et vivre, c’est ne pas se Je me trompe peut-ĂȘtre. Car enfin je fus heureux Ă  Florence et tant d’autres avant moi. Mais qu’est-ce que le bonheur sinon le simple accord entre un ĂȘtre et l’existence qu’il mĂšne ? Et quel accord plus lĂ©gitime peut unir l’homme Ă  la vie sinon la double conscience de son dĂ©sir de durĂ©e et son destin de mort ? d’Albert Camus tirĂ©es du Mythe de Sisyphe 1942Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920 WikimĂ©dia Commons 100 citations d’Albert CamusLe Mythe de Sisyphe fait partie du cycle de l’absurde, avec L’étranger 1942, Caligula 1944 et Le malentendu 1944. C’est le plus cĂ©lĂšbres des essais philosophiques d’Albert Camus, dans lequel il introduit sa philosophie de l’ sur l’absurde10. Il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue, c’est rĂ©pondre Ă  la question fondamentale de la de l’essai, On n’a jamais traitĂ© du suicide que comme d’un phĂ©nomĂšne social. Au contraire, il est question ici, pour commencer, du rapport entre la pensĂ©e individuelle et le suicide. Un geste comme celui-ci se prĂ©pare dans le silence du cƓur au mĂȘme titre qu’une grande Ɠuvre. L’homme lui-mĂȘme l’ignore. Un soir, il tire ou il plonge. D’un gĂ©rant d’immeubles qui s’était tuĂ©, on me disait un jour qu’il avait perdu sa fille depuis cinq ans, qu’il avait beaucoup changĂ© depuis et que cette histoire l’avait minĂ© ». On ne peut souhaiter de mot plus exact. Commencer Ă  penser, c’est commencer d’ĂȘtre minĂ©. La sociĂ©tĂ© n’a pas grand-chose Ă  voir dans ces dĂ©buts. Le ver se trouve au cƓur de l’homme. C’est lĂ  qu’il faut le chercher. Ce jeu mortel qui mĂšne de la luciditĂ© en face de l’existence Ă  l’évasion hors de la lumiĂšre, il faut le suivre et le tuer, dans un sens, et comme au mĂ©lodrame, c’est avouer. C’est avouer qu’on est dĂ©passĂ© par la vie ou qu’on ne la comprend Je disais que le monde est absurde et j’allais trop vite. Ce monde en lui-mĂȘme n’est pas raisonnable, c’est tout ce qu’on en peut dire. Mais ce qui est absurde, c’est la confrontation de cet irrationnel et de ce dĂ©sir Ă©perdu de clartĂ© dont l’appel rĂ©sonne au plus profond de l’ Sur un tout autre plan, celui de la mĂ©thode, par leurs outrances mĂȘmes, Husserl et les phĂ©nomĂ©nologues restituent le monde dans sa diversitĂ© et nient le pouvoir transcendant de la raison. L’univers spirituel s’enrichit avec eux de façon incalculable. Le pĂ©tale de rose, la borne kilomĂ©trique ou la main humaine ont autant d’importance que l’amour, le dĂ©sir, ou les lois de la gravitation. Penser, ce n’est plus unifier, rendre familiĂšre l’apparence sous le visage d’un grand principe. Penser, c’est rĂ©apprendre Ă  voir, Ă  ĂȘtre attentif, c’est diriger sa conscience. C’est faire de chaque idĂ©e et de chaque image, Ă  la façon de Proust, un lieu privilĂ©giĂ©. Paradoxalement, tout est privilĂ©giĂ©. Ce qui justifie la pensĂ©e, c’est son extrĂȘme le plan de l’intelligence, je puis donc dire que l’absurde n’est pas dans l’homme si une pareille mĂ©taphore pouvait avoir un sens, ni dans le monde, mais dans leur prĂ©sence commune. Il est pour le moment le seul lien qui les unisse. Si j’en veux rester aux Ă©vidences, je sais ce que veut l’homme, je sais ce que lui offre le monde et maintenant je puis dire que je sais encore ce qui les unit. Je n’ai pas besoin de creuser plus avant. Une seule certitude suffit Ă  celui qui cherche. Il s’agit seulement d’en tirer toutes les Pour Chestov, la raison est vaine, mais il y a quelque chose au-delĂ  de la raison. Pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n’y a rien au-delĂ  de la C’est qu’en vĂ©ritĂ© le chemin importe peu, la volontĂ© d’arriver suffit Ă  L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses Je comprends alors pourquoi les doctrines qui m’expliquent tout m’affaiblissent en mĂȘme temps. Elles me dĂ©chargent du poids de ma propre vie et il faut bien pourtant que je le porte seul. À ce tournant, je ne puis concevoir qu’une mĂ©taphysique sceptique aille s’allier Ă  une morale du S’il suffisait d’aimer, les choses seraient trop simples. Plus on aime et plus l’absurde se consolide. Ce n’est point par manque d’amour que Don Juan va de femme en femme. Il est ridicule de le reprĂ©senter comme un illuminĂ© en quĂȘte de l’amour total. Mais c’est bien parce qu’il les aime avec un Ă©gal emportement et chaque fois avec tout lui-mĂȘme, qu’il lui faut rĂ©pĂ©ter ce don et cet approfondissement. De lĂ  que chacune espĂšre lui apporter ce que personne ne lui a jamais donnĂ©. Chaque fois, elles se trompent profondĂ©ment et rĂ©ussissent seulement Ă  lui faire sentir le besoin de cette rĂ©pĂ©tition. Enfin, s’écrie l’une d’elles, je t’ai donnĂ© l’amour. » S’étonnera-t-on que Don Juan en rie Enfin ? non, dit-il, mais une fois de plus. » Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? Don Juan est-il triste ? Cela n’est pas vraisemblable. À peine ferais-je appel Ă  la chronique. Ce rire, l’insolence victorieuse, ce bondissement et le goĂ»t du théùtre, cela est clair et joyeux. Tout ĂȘtre sain tend Ă  se multiplier. Ainsi de Don Juan. Mais de plus, les tristes ont deux raisons de l’ĂȘtre, ils ignorent ou ils espĂšrent. Don Juan sait et n’espĂšre pas. Il fait penser Ă  ces artistes qui connaissent leurs limites, ne les excĂšdent jamais, et dans cet intervalle prĂ©caire oĂč leur esprit s’installe, ont toute la merveilleuse aisance des maĂźtres. Et c’est bien lĂ  le gĂ©nie l’intelligence qui connaĂźt ses Ne pas croire au sens profond des choses, c’est le propre de l’homme L’homme absurde est celui qui ne se sĂ©pare pas du temps. Don Juan ne pense pas Ă  collectionner » les femmes. Il en Ă©puise le nombre et avec elles ses chances de vie. Collectionner, c’est ĂȘtre capable de vivre de son passĂ©. Mais lui refuse le regret, cette autre forme de l’espoir. Il ne sait pas regarder les Il y a ceux qui sont faits pour vivre et ceux qui sont faits pour aimer. Don Juan du moins le dirait volontiers. Mais ce serait par un raccourci comme il peut en choisir. Car l’amour dont on parle ici est parĂ© des illusions de l’éternel. Tous les spĂ©cialistes de la passion nous l’apprennent, il n’y a d’amour Ă©ternel que contrariĂ©. Il n’est guĂšre de passion sans lutte. Un pareil amour ne trouve de fin que dans l’ultime contradiction qui est la Il s’agit pour lui de voir clair. Nous n’appelons amour ce qui nous lie Ă  certains ĂȘtres que par rĂ©fĂ©rence Ă  une façon de voir collective et dont les livres et les lĂ©gendes sont responsables. Mais de l’amour, je ne connais que ce mĂ©lange de dĂ©sir, de tendresse et d’intelligence qui me lie Ă  tel ĂȘtre. Ce composĂ© n’est pas le mĂȘme pour tel autre. Je n’ai pas le droit de recouvrir toutes ces expĂ©riences du mĂȘme nom. Cela dispense de les mener des mĂȘmes gestes. L’homme absurde multiplie encore ici ce qu’il ne peut unifier. Ainsi dĂ©couvre-t-il une nouvelle façon d’ĂȘtre qui le libĂšre au moins autant qu’elle libĂšre ceux qui l’approchent. Il n’y a d’amour gĂ©nĂ©reux que celui qui se sait en mĂȘme temps passager et Dans l’univers que Don Juan entrevoit, le ridicule aussi est compris. Il trouverait normal d’ĂȘtre chĂątiĂ©. C’est la rĂšgle du jeu. Et c’est justement sa gĂ©nĂ©rositĂ© que d’avoir acceptĂ© toute la rĂšgle du jeu. Mais il sait qu’il a raison et qu’il ne peut s’agir de chĂątiment. Un destin n’est pas une Quelques archĂ©ologues peut-ĂȘtre chercheront des tĂ©moignages » de notre Ă©poque. Cette idĂ©e a toujours Ă©tĂ© enseignante. Bien mĂ©ditĂ©e, elle rĂ©duit nos agitations Ă  la noblesse profonde qu’on trouve dans l’indiffĂ©rence. Elle dirige surtout nos prĂ©occupations vers le plus sĂ»r, c’est-Ă -dire vers l’immĂ©diat. De toutes les gloires, la moins trompeuse est celle qui se Un homme est plus un homme par les choses qu’il tait que par celles qu’il Dans cet univers, l’Ɠuvre est alors la chance unique de maintenir sa conscience et d’en fixer les aventures. CrĂ©er, c’est vivre deux fois. La recherche tĂątonnante et anxieuse d’un Proust, sa mĂ©ticuleuse collection de fleurs, de tapisseries et d’angoisses ne signifient rien d’autre. En mĂȘme temps, elle n’a pas plus de portĂ©e que la crĂ©ation continue et inapprĂ©ciable Ă  quoi se livrent tous les jours de leur vie, le comĂ©dien, le conquĂ©rant et tous les hommes absurdes. Tous s’essaient Ă  mimer, Ă  rĂ©pĂ©ter et Ă  recrĂ©er la rĂ©alitĂ© qui est la leur. Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vĂ©ritĂ©s. L’existence tout entiĂšre, pour un homme dĂ©tournĂ© de l’éternel, n’est qu’un mime dĂ©mesurĂ© sous le masque de l’absurde. La crĂ©ation, c’est le grand Pour l’homme absurde, il ne s’agit plus d’expliquer et de rĂ©soudre, mais d’éprouver et de L’artiste au mĂȘme titre que le penseur s’engage et se devient dans son L’Ɠuvre d’art naĂźt du renoncement de l’intelligence Ă  raisonner le concret. Elle marque le triomphe du charnel. C’est la pensĂ©e lucide qui la provoque, mais dans cet acte mĂȘme elle se Si le monde Ă©tait clair, l’art ne serait Dieu existe, tout dĂ©pend de lui et nous ne pouvons rien contre sa volontĂ©. S’il n’existe pas, tout dĂ©pend de nous. Pour Kirilov comme pour Nietzsche, tuer Dieu, c’est devenir dieu soi-mĂȘme, c’est rĂ©aliser dĂšs cette terre la vie Ă©ternelle dont parle l’ CrĂ©er, c’est ainsi donner une forme Ă  son Si ce mythe est tragique, c’est que son hĂ©ros est conscient. OĂč serait en effet sa peine, si Ă  chaque pas l’espoir de rĂ©ussir le soutenait ? L’ouvrier d’aujourd’hui travaille, tous les jours de sa vie, aux mĂȘmes tĂąches et ce destin n’est pas moins absurde. Mais il n’est tragique qu’aux rares moments oĂč il devient conscient. Sisyphe, prolĂ©taire des dieux, impuissant et rĂ©voltĂ©, connaĂźt toute l’étendue de sa misĂ©rable condition c’est Ă  elle qu’il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du mĂȘme coup sa victoire. Il n’est pas de destin qui ne se surmonte par le Je laisse Sisyphe au bas de, la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidĂ©litĂ© supĂ©rieure qui nie les dieux et soulĂšve les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers dĂ©sormais sans maĂźtre ne lui paraĂźt ni stĂ©rile ni futile. Chacun des grains de cette pierre, chaque Ă©clat minĂ©ral de cette montagne pleine de nuit, Ă  lui seul, forme un monde. La lutte elle-mĂȘme vers les sommets suffit Ă  remplir un cƓur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe d’Albert Camus tirĂ©es de L’étranger 1942Le plus cĂ©lĂšbre roman d’Albert Camus, dont l’incipit est restĂ© cĂ©lĂšbre. Il fait partie du cycle de l’absurde, avec le Mythe de Sisyphe 1942, Caligula 1944 et Le malentendu 1944.38. Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-ĂȘtre hier, je ne sais pas. J’ai reçu un tĂ©lĂ©gramme de l’asile MĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e. Enterrement demain. Sentiments distinguĂ©s. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-ĂȘtre Je n’ai jamais aimĂ© ĂȘtre surpris. Quand il m’arrive quelque chose, je prĂ©fĂšre ĂȘtre d’Albert Camus tirĂ©es de Caligula 1944La piĂšce de théùtre Caligula fait partie du cycle de l’absurde avec le Mythe de Sisyphe 1942, L’étranger 1942 et Le malentendu 1944.40. Scipion Je l’aime. Il Ă©tait bon pour moi. Il m’encourageait et je sais par cƓur certaines de ses paroles. Il me disait que la vie n’est pas facile, mais qu’il y avait la religion. L’art, l’amour qu’on nous porte. Il rĂ©pĂ©tait souvent que faire souffrir Ă©tait la seule façon de se tromper. Il voulait ĂȘtre un homme HĂ©licon À vrai dire, ils ne l’ont jamais eue, sinon pour frapper ou commander. Il faudra patienter, voilĂ  tout. Il faut un jour pour faire un sĂ©nateur et dix ans pour faire un travailleur.Caligula Mais j’ai bien peur qu’il en faille vingt pour faire un travailleur d’un Caligula Il n’y a que la haine pour rendre les gens Caligula C’est cela que je comprends aujourd’hui encore, en te regardant. Aimer un ĂȘtre, c’est accepter de vieillir avec lui. Je ne suis pas capable de cet amour. Drusilla vieille, c’était bien pis que Drusilla morte. On croit qu’un homme souffre parce que l’ĂȘtre qu’il aime meurt en un jour. Mais sa vraie souffrance est moins futile c’est de s’apercevoir que le chagrin non plus ne dure pas. MĂȘme la douleur est privĂ©e de d’Albert Camus tirĂ©es de Lettres Ă  un ami allemand 1945Lettres Ă  un ami allemand est un recueil d’articles qui avaient Ă©tĂ© publiĂ©s clandestinement sous l’Occupation. Pour en savoir Je n’ai jamais cru au pouvoir de la vĂ©ritĂ© par elle-mĂȘme. Mais c’est dĂ©jĂ  beaucoup de savoir qu’à Ă©nergie Ă©gale, la vĂ©ritĂ© l’emporte sur le mensonge. C’est Ă  ce difficile Ă©quilibre que nous sommes lettre, Qu’est-ce que l’homme ? Mais lĂ , je vous arrĂȘte, car nous le savons. Il est cette force qui finit toujours par balancer les tyrans et les lettre, J’ai choisi la justice au contraire, pour rester fidĂšle Ă  la terre. Je continue Ă  croire que ce monde n’a pas de sens supĂ©rieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens et c’est l’homme, parce qu’il est le seul ĂȘtre Ă  exiger d’en avoirQuatriĂšme lettre, DĂšs l’instant oĂč il est seul, pur, sĂ»r de lui, impitoyable dans ses consĂ©quences, le dĂ©sespoir a une puissance sans merci. C’est celle qui nous a Ă©crasĂ©s pendant que nous hĂ©sitions et que nous avions encore un regard sur des images heureuses. Nous pensions que le bonheur est la plus grande des conquĂȘtes, celle qu’on fait contre le destin qui nous est d’Albert Camus tirĂ©es de La Peste 1947La peste en Égypte, William Turner, 1800 WikimĂ©dia Commons 100 citations d’Albert CamusLa Peste inaugure le cycle de la rĂ©volte dans lequel suivront L’État de siĂšge 1948, Les Justes 1949 et l’Homme rĂ©voltĂ© 1951. C’est un roman Ă  plusieurs portĂ©es, qui Ă©voque entre autres la rĂ©sistance europĂ©enne contre l’Allemagne Et sans doute une guerre est certainement trop bĂȘte, mais cela ne l’empĂȘche pas de durer. La bĂȘtise insiste toujours, on s’en apercevrait si l’on ne pensait pas toujours Ă  Mais il vient toujours une heure dans l’histoire oĂč celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort. L’instituteur le sait bien. Et la question n’est pas de savoir quelle est la rĂ©compense ou la punition qui attend ce raisonnement. La question est de savoir si deux et deux, oui ou non, font quatre. Pour ceux de nos concitoyens qui risquaient alors leur vie, ils avaient Ă  dĂ©cider si, oui ou non, ils Ă©taient dans la peste et si, oui ou non, il fallait lutter contre Beaucoup de nouveaux moralistes dans notre ville allaient alors, disant que rien ne servait Ă  rien et qu’il fallait se mettre Ă  genoux. Et Tarrou, et Rieux, et leurs amis pouvaient rĂ©pondre ceci ou cela, mais la conclusion Ă©tait toujours ce qu’ils savaient il fallait lutter de telle ou telle façon et ne pas se mettre Ă  genoux. Toute la question Ă©tait d’empĂȘcher le plus d’hommes possible de mourir et de connaĂźtre la sĂ©paration dĂ©finitive. Il n’y avait pour cela qu’un seul moyen qui Ă©tait de combattre la peste. Cette vĂ©ritĂ© n’était pas admirable, elle n’était que Tarrou Justement. Peut-on ĂȘtre un saint sans Dieu, c’est le seul problĂšme concret que je connaisse aujourd’ Le docteur Rieux dĂ©cida alors de rĂ©diger le rĂ©cit qui s’achĂšve ici, pour ne pas ĂȘtre de ceux qui se taisent, pour tĂ©moigner en faveur de ces pestifĂ©rĂ©s, pour laisser du moins un souvenir de l’injustice et de la violence qui leur avaient Ă©tĂ© faites, et pour dire simplement ce qu’on apprend au milieu des flĂ©aux, qu’il y a dans les hommes plus de choses Ă  admirer que de choses Ă  Écoutant, en effet, les cris d’allĂ©gresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allĂ©gresse Ă©tait toujours menacĂ©e. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu’on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaĂźt jamais, qu’il peut rester pendant des dizaines d’annĂ©es endormi dans les meubles et le linge, qu’il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-ĂȘtre, le jour viendrait oĂč, pour le malheur et l’enseignement des hommes, la peste rĂ©veillerait ses rats et les enverrait mourir dans une citĂ© d’Albert Camus tirĂ©es de L’État de siĂšge 1948PiĂšce de théùtre, deuxiĂšme oeuvre du cycle de la rĂ©volte, avec la Peste 1947, les Justes 1949 et l’Homme rĂ©voltĂ© 1951.54. Nada, perchĂ© sur une borne et ricanant Et voilĂ  ! Moi, Nada, lumiĂšre de cette ville par l’instruction et les connaissances, ivrogne par dĂ©dain de toutes choses et par dĂ©goĂ»t des honneurs, raillĂ© des hommes parce que j’ai gardĂ© la libertĂ© du mĂ©pris, je tiens Ă  vous donner, aprĂšs ce feu d’artifice, un avertissement gratuit. Je vous informe donc que nous y sommes et que, de plus en plus, nous allons y bien que nous y Ă©tions dĂ©jĂ . Mais il fallait un ivrogne pour s’en rendre compte. OĂč sommes-nous donc ? C’est Ă  vous, hommes de raison, de le deviner. Moi, mon opinion est faite depuis toujours et je suis ferme sur mes principes la vie vaut la mort ; l’homme est du bois dont on fait les bĂ»chers. Croyez-moi vous allez avoir des ennuis. Cette comĂšte-lĂ  est mauvais signe. Elle vous alerte ! d’Albert Camus tirĂ©es de Les Justes 1949Manifestation du 17 octobre 1905, Ilia RĂ©pine, 1907 WikimĂ©dia Commons 100 citations d’Albert CamusPiĂšce de théùtre, troisiĂšme oeuvre du cycle de la rĂ©volte, avec La Peste 1947, L’État de siĂšge 1948 et l’Homme rĂ©voltĂ© 1951.55. Stepan La libertĂ© est un bagne aussi longtemps qu’un seul homme est asservi sur la terre. J’étais libre et je ne cessais de penser Ă  la Russie et Ă  ses Stepan L’honneur est un luxe rĂ©serve Ă  ceux qui ont des calĂšches. Kaliayev Non. Il est la derniĂšre richesse du Dora Il y a trop de sang, trop de dure violence. Ceux qui aiment vraiment la justice n’ont pas droit Ă  l’amour. Ils sont dressĂ©s comme je suis, la tĂȘte levĂ©e, les yeux fixes. Que viendrait faire l’amour dans ces cƓurs fiers ? L’amour courbe doucement les tĂȘtes, Yanek. Nous, nous avons la nuque Skouratov On commence par vouloir la justice et on finit par organiser une Kaliayev J’ai lancĂ© la bombe sur votre tyrannie, non sur un homme. Skouratov Sans doute. Mais c’est l’homme qui l’a d’Albert Camus tirĂ©es de L’Homme rĂ©voltĂ© 1951Cet essai est la quatriĂšme oeuvre du cycle de la rĂ©volte, avec La Peste 1947, L’État de siĂšge 1948 et Les Justes 1949.60. Tout le malheur des hommes vient de l’espĂ©rance qui les arrache au silence de la citadelle, qui les jette sur les remparts dans l’attente du De ce point de vue, le Nouveau Testament peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une tentative de rĂ©pondre, par avance, Ă  tous les CaĂŻn du monde, en adoucissant la figure de Dieu, et en suscitant un intercesseur entre lui et l’homme. Le Christ est venu rĂ©soudre deux problĂšmes principaux, le mal et la mort, qui sont prĂ©cisĂ©ment les problĂšmes des rĂ©voltĂ©s. Sa solution a consistĂ© d’abord Ă  les prendre en charge. Le dieu homme souffre aussi, avec patience. Le mal ni la mort ne lui sont plus absolument imputables, puisqu’il est dĂ©chirĂ© et meurt. La nuit du Golgotha n’a autant d’importance dans l’histoire des hommes que parce que dans ces tĂ©nĂšbres la divinitĂ©, abandonnant ostensiblement ses privilĂšges traditionnels, a vĂ©cu jusqu’au bout, dĂ©sespoir inclus, l’angoisse de la mort. On s’explique ainsi le Lama sabactani et le doute affreux du Christ Ă  l’agonie. L’agonie serait lĂ©gĂšre si elle Ă©tait sou- tenue par l’espoir Ă©ternel. Pour que le dieu soit un homme, il faut qu’il À propos de Sade On exalte en lui le philosophe aux fers, et le premier thĂ©oricien de la rĂ©volte absolue. Il pouvait l’ĂȘtre en effet. Au fond des prisons, le rĂȘve est sans limites, la rĂ©alitĂ© ne freine rien. L’intelligence dans les chaĂźnes perd en luciditĂ© ce qu’elle gagne en fureur. Sade n’a connu qu’une logique, celle des sentiments. Il n’a pas fondĂ© une philosophie, mais poursuivi le rĂȘve monstrueux d’un Ce n’est pas la souffrance de l’enfant qui est rĂ©voltante en elle-mĂȘme, mais le fait que cette souffrance ne soit pas justifiĂ©e. AprĂšs tout, la douleur, l’exil, la claustration, sont quelquefois acceptĂ©s quand la mĂ©decine ou le bon sens nous en persuadent. Aux yeux du rĂ©voltĂ©, ce qui manque Ă  la douleur du monde, comme aux instants de son bonheur, c’est un principe d’explication. L’insurrection contre le mal demeure, avant tout, une revendication d’unitĂ©. Au monde des condamnĂ©s Ă  mort, Ă  la mortelle opacitĂ© de la condition, le rĂ©voltĂ© oppose inlassablement son exigence de vie et de transparence dĂ©finitives. Il est Ă  la recherche, sans le savoir, d’une morale ou d’un sacrĂ©. La rĂ©volte est une ascĂšse, quoique aveugle. Si le rĂ©voltĂ© blasphĂšme alors, c’est dans l’espoir du nouveau dieu. Il s’ébranle sous le choc du premier et du plus profond des mouvements religieux, mais il s’agit d’un mouvement religieux déçu. Ce n’est pas la rĂ©volte en elle-mĂȘme qui est noble, mais ce qu’elle exige, mĂȘme si ce qu’elle obtient est encore À propos de la rĂ©volution hitlerienne Parlant d’une telle rĂ©volution, Rauschning dit qu’elle n’est plus libĂ©ration, justice et essor de l’esprit elle est la mort de la libertĂ©, la domination de la violence et l’esclavage de l’esprit ». Le fascisme, c’est le mĂ©pris, en effet. Inversement, toute forme de mĂ©pris, si elle intervient en politique, prĂ©pare ou instaure le Tout homme est un criminel qui s’ignore. Le criminel objectif est celui qui, justement, croyait ĂȘtre innocent. Son action, il la jugeait subjectivement inoffensive, ou mĂȘme favorable Ă  l’avenir de la Le goĂ»t de la possession n’est qu’une autre forme du dĂ©sir de durer ; c’est lui qui fait le dĂ©lire impuissant de l’amour. Aucun ĂȘtre, mĂȘme le plus aimĂ©, et qui nous le rende le mieux, n’est jamais en notre possession. Sur la terre cruelle oĂč les amants meurent parfois sĂ©parĂ©s, naissent toujours divisĂ©s, la possession totale d’un ĂȘtre, la communion absolue dans le temps entier de la vie est une impossible Les hĂ©ros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n’est ni plus beau ni plus Ă©difiant que le nĂŽtre. Mais eux, du moins, courent jusqu’au bout de leur destin et il n’est mĂȘme jamais de si bouleversants hĂ©ros que ceux qui vont jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© de leur passion, Kirilov et Stavroguine, Mme Graslin, Julien Sorel ou le prince de ClĂšves. C’est ici que nous perdons leur mesure, car ils finissent alors ce que nous n’achevons La logique du rĂ©voltĂ© est de vouloir servir la justice pour ne pas ajouter Ă  l’injustice de la condition, de s’efforcer au langage clair pour ne pas Ă©paissir le mensonge universel et de parier, face Ă  la douleur des hommes, pour le On comprend alors que la rĂ©volte ne peut se passer d’un Ă©trange amour. Ceux qui ne trouvent de repos ni en Dieu ni en l’histoire se condamnent Ă  vivre pour ceux qui, comme eux, ne peuvent pas vivre pour les humiliĂ©s. Le mouvement le plus pur de la rĂ©volte se couronne alors du cri dĂ©chirant de Karamazov s’ils ne sont pas tous sauvĂ©s, Ă  quoi bon le salut d’un seul ! Ainsi, des condamnĂ©s catholiques, dans les cachots d’Espagne, refusent aujourd’hui la communion parce que les prĂȘtres du rĂ©gime l’ont rendue obligatoire dans certaines prisons. Ceux-lĂ  aussi, seuls tĂ©moins de l’innocence crucifiĂ©e, refusent le salut, s’il doit ĂȘtre payĂ© de l’injustice et de l’oppression. Cette folle gĂ©nĂ©rositĂ© est celle de la rĂ©volte, qui donne sans tarder sa force d’amour et refuse sans dĂ©lai l’injustice. Son honneur est de ne rien calculer, de tout distribuer Ă  la vie prĂ©sente et Ă  ses frĂšres vivants. C’est ainsi qu’elle prodigue aux hommes Ă  venir. La vraie gĂ©nĂ©rositĂ© envers l’avenir consiste Ă  tout donner au d’Albert Camus tirĂ©es de L’ÉtĂ© 1954100 citations d’Albert CamusDans cet essai, Albert Camus Ă©voque Oran et l’AlgĂ©rie dont il est originaire. Cet extrait sur Tipasa renvoie Ă  une premiĂšre Ă©vocation dans Noces. 70. À midi sur les pentes Ă  demi sableuses et couvertes d’hĂ©liotropes comme d’une Ă©cume qu’auraient laissĂ©e en se retirant les vagues furieuses des derniers jours, je regardais la mer qui, Ă  cette heure, se soulevait Ă  peine d’un mouvement Ă©puisĂ© et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’ĂȘtre se dessĂšche, je veux dire aimer et admirer. Car il y a seulement de la malchance Ă  n’ĂȘtre pas aimĂ© ; il y a du malheur Ă  ne point aimer. Nous tous, aujourd’hui, mourons de ce malheur. C’est que le sang, les haines dĂ©charnent le cƓur lui-mĂȘme ; la longue revendication de la justice Ă©puise l’amour qui pourtant lui a donnĂ© naissance. Dans la clameur oĂč nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. C’est pourquoi l’Europe hait le jour et ne sait qu’opposer l’injustice Ă  elle-mĂȘme. Mais pour empĂȘcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amĂšre et sĂšche, je redĂ©couvrais Ă  Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraĂźcheur, une source de joie, aimer le jour qui Ă©chappe Ă  l’injustice, et retourner au combat avec cette lumiĂšre conquise. Je retrouvais ici l’ancienne beautĂ©, un ciel jeune, et je mesurais ma chance, comprenant enfin que dans les pires annĂ©es de notre folie le souvenir de ce ciel ne m’avait jamais quittĂ©. C’était lui qui pour finir m’avait empĂȘchĂ© de dĂ©sespĂ©rer. J’avais toujours su que les ruines de Tipasa Ă©taient plus jeunes que nos chantiers ou nos dĂ©combres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumiĂšre toujours neuve. Ô lumiĂšre ! c’est le cri de tous les personnages placĂ©s, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier Ă©tait aussi le nĂŽtre et je le savais maintenant. Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un Ă©tĂ© d’Albert Camus tirĂ©es d’Actuelles et de Combat 1950 – 1958Actuelles est recueil de chroniques Ă©crites par Albert Camus. Elles se prĂ©sentent en trois volumes Actuelles I Chroniques 1944-1948 1950Actuelles II Chroniques 1948-1953 1953Actuelles III Chroniques 1939-1958 1958 sous titrĂ©es Chroniques algĂ©riennes71. Rien n’est donnĂ© aux hommes et le peu qu’ils peuvent conquĂ©rir se paye de morts injustes. Mais la grandeur de l’homme n’est pas lĂ . Elle est dans sa dĂ©cision d’ĂȘtre plus fort que sa nuit de la vĂ©ritĂ©, combat, 25 aoĂ»t 194472. Il est un autre apport du journaliste au public. Il rĂ©side dans le commentaire politique et moral de l’actualitĂ©. En face des forces dĂ©sordonnĂ©es de l’histoire, dont les informations sont le reflet, il peut ĂȘtre bon de noter, au jour le jour, la rĂ©flexion d’un esprit ou les observations communes de plusieurs esprits. Mais cela ne peut se faire sans scrupule, sans distance et sans une certaine idĂ©e de la relativitĂ©. Certes, le goĂ»t de la vĂ©ritĂ© n’empĂȘche pas la prise de journalisme critique, Combat, 8 septembre 194473. La civilisation mĂ©canique vient de parvenir Ă  son dernier degrĂ© de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquĂȘtes Hiroshima, Combat, 8 aoĂ»t 194574. Le christianisme dans son essence et c’est sa paradoxale grandeur est une doctrine de l’injustice. Il est fondĂ© sur le sacrifice de l’innocent et l’acceptation de ce sacrifice. La justice au contraire, et Paris vient de le prouver dans ses nuits illuminĂ©es des flammes de l’insurrection, ne va pas sans la 8 septembre 1944 Actuelles I, De tout cela, nous pouvons tirer qu’il n’y a pas d’ordre sans Ă©quilibre et sans accord. Pour l’ordre social, ce sera un Ă©quilibre entre le gouvernement et ses gouvernĂ©s. Et cet accord doit se faire au nom d’un principe supĂ©rieur. Ce principe, pour nous, est la justice. Il n’y a pas d’ordre sans justice et l’ordre idĂ©al des peuples rĂ©side dans leur 12 octobre 1944, Actuelles I, D’une juste et saine mĂ©fiance Ă  l’égard des prostitutions que cette sociĂ©tĂ© bourgeoise infligeait Ă  la libertĂ©, on en est venu Ă  se dĂ©fier de la libertĂ© mĂȘme. Au mieux, on l’a renvoyĂ©e Ă  la fin des temps, en priant que d’ici lĂ  on veuille bien ne plus en parler. On a dĂ©clarĂ© qu’il fallait d’abord la justice, et que pour la libertĂ©, on verrait aprĂšs, comme si des esclaves pouvaient jamais espĂ©rer obtenir pain et la libertĂ©, Actuelle II, de La chute 1956Dans ce roman, Albert Camus aborde le thĂšme de l’inaction et de ses L’homme est ainsi, cher monsieur, il a deux faces il ne peut pas aimer sans s’ J’arrivais Ă  mes fins, Ă  peu prĂšs quand je voulais. On me trouvait du charme, imaginez cela ! Le charme une maniĂšre de s’entendre rĂ©pondre oui » sans avoir posĂ© aucune question N’attendez pas le jugement dernier. Il a lieu tous les Le plus haut des tourments humains est d’ĂȘtre jugĂ© sans L’essentiel est que tout devienne simple, comme pour l’enfant, que chaque acte soit commandĂ©, que le bien et le mal soient dĂ©signĂ©s de façon arbitraire, donc Ă©vidente. Et moi, je suis d’accord, tout sicilien et javanais que je sois, avec ça pas chrĂ©tien pour un sou, bien que j’aie de l’amitiĂ© pour le premier d’entre eux. Mais sur les ponts de Paris, j’ai appris moi aussi que j’avais peur de la libertĂ©. Vive donc le maĂźtre, quel qu’il soit, pour remplacer la loi du ciel. Notre pĂšre qui ĂȘtes provisoirement ici
 Nos guides, nos chefs dĂ©licieusement sĂ©vĂšres, ĂŽ conducteurs cruels et bien-aimĂ©s
 » Enfin, vous voyez, l’essentiel est de n’ĂȘtre plus libre et d’obĂ©ir, dans le repentir, Ă  plus coquin que soi. Quand nous serons tous coupables, ce sera la de RĂ©flexions sur la guillotine82. Beaucoup de lĂ©gislations considĂšrent comme plus grave le crime prĂ©mĂ©ditĂ© que le crime de pure violence. Mais qu’est-ce donc que l’exĂ©cution capitale, sinon le plus prĂ©mĂ©ditĂ© des meurtres, auquel aucun forfait de criminel, si calculĂ© soit-il, ne peut ĂȘtre comparĂ© ? Pour qu’il y ait Ă©quivalence, il faudrait que la peine de mort chĂątiĂąt un criminel qui aurait averti sa victime de l’époque oĂč il lui donnerait une mort horrible et qui, Ă  partir de cet instant, l’aurait sĂ©questrĂ©e Ă  merci pendant des mois. Un tel monstre ne se rencontre pas dans le du discours de rĂ©ception du prix Nobel de littĂ©rature 1957Albert Camus reçoit le prix Nobel de littĂ©rature en 1957. 83. L’art n’est pas Ă  mes yeux une rĂ©jouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilĂ©giĂ©e des souffrances et des joies communes.[
]84. Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait diffĂ©rent apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa diffĂ©rence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller retour perpĂ©tuel de lui aux autres, Ă  mi-chemin de la beautĂ© dont il ne peut se passer et de la communautĂ© Ă  laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne mĂ©prisent rien ; ils s’obligent Ă  comprendre au lieu de juger.[
]85. Chaque gĂ©nĂ©ration, sans doute, se croit vouĂ©e Ă  refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă  empĂȘcher que le monde se des Carnets posthumesLes Carnets se rapprochent d’un journal intime, dans lequel Camus prenait des notes pour son travail. Ils se prĂ©sentent en trois volumes Carnets I mai 1935-fĂ©vrier 1942 1962 ;Carnets II janvier 1942-mars 1951 1964 ;Carnets III mars 1951-dĂ©cembre 1959 1989.Carnets I86. La tentation la plus dangereuse ne ressembler Ă  1937, Le besoin d’avoir raison, marque d’esprit 1937, Aller jusqu’au bout, ce n’est pas seulement rĂ©sister mais aussi se laisser 1937, Les nuages grossissent au-dessus du cloĂźtre et la nuit peu Ă  peu assombrit les dalles oĂč s’inscrit la morale dont on dote ceux qui sont morts. Si j’avais Ă  Ă©crire ici un livre de morale, il aurait cent pages et 99 seraient blanches. Sur la derniĂšre, j’écrirais Je ne connais qu’un seul devoir et c’est celui d’aimer. »AoĂ»t 1937, Ă  la basilique de la Santissima Annuziata Ă  Florence, Solitude, luxe des septembre 1937, Il n’y a qu’un cas oĂč le dĂ©sespoir soit pur. C’est celui du condamnĂ© Ă  mort qu’on nous permette une petite Ă©vocation. On pourrait demander Ă  un dĂ©sespĂ©rĂ© d’amour s’il veut ĂȘtre guillotinĂ© le lendemain, et il refuserait. À cause de l’horreur du supplice ? Oui. Mais l’horreur naĂźt ici de la certitude – plutĂŽt de l’élĂ©ment mathĂ©matique qui compose cette certitude. L’Absurde est ici parfaitement clair. C’est le contraire d’un irrationnel. Il a tous les signes de l’évidence. Ce qui est irrationnel, ce qui le serait, c’est l’espoir passager et moribond que cela va cesser et que cette mort pourra ĂȘtre 38, Ce qu’il y a d’exaltant la terrible solitude. Comme remĂšde Ă  la vie en sociĂ©tĂ© la grande ville. C’est dĂ©sormais le seul dĂ©sert praticable. Le corps ici n’a plus de prestige. Il est couvert, cachĂ© sous des peaux informes. Il n’y a que l’ñme, l’ñme avec tous ses dĂ©bordements, ses ivrogneries, ses intempĂ©rances d’émotion pleurarde et le 1940, II93. Trois ans pour faire un livre, cinq lignes pour le ridiculiser – et les citations Celui qui dĂ©sespĂšre des Ă©vĂ©nements est un lĂąche, mais celui qui espĂšre en la condition humaine est un septembre 1943, Oui, j’ai une patrie la langue 1950, Tout accomplissement est une servitude. Il oblige Ă  un accomplissement plus 1951, III97. Mauriac. Preuve admirable de la puissance de sa religion il arrive Ă  la charitĂ© sans passer par la gĂ©nĂ©rositĂ©. Il a tort de me renvoyer sans cesse Ă  l’angoisse du Christ. Il me semble que j’en ai un plus grand respect que lui, ne m’étant jamais cru autorisĂ© Ă  exposer le supplice de mon sauveur, deux fois la semaine, Ă  la premiĂšre page d’un journal de banquiers. Il se dit Ă©crivain d’humeur. En effet. Mais il a dans l’humeur une disposition invincible Ă  se servir de la croix comme d’une arme de jet. Ce qui en fait un journaliste du premier ordre, et un Ă©crivain du second. DostoĂŻevski de la Toute sociĂ©tĂ© est basĂ©e sur l’aristocratie, car celle-ci, la vraie, est exigence Ă  l’égard de soi-mĂȘme et sans cette exigence toute sociĂ©tĂ© novembre 1954, La dĂ©mocratie ce n’est pas la loi de la majoritĂ© mais la protection de la 1958,
Quelsont vos replique qui sert a faire fermer la bouche des gens? 😁 Exemple: moi quand quelqu'un m'insulte, comme 'connasse', je repond: enchanter, mooi c'est (mon prenom). ^^. Ton pĂšre c'est ton oncle? Devinette! Qui a les deux pouces au garde Ă  vous et s'en branle comme de l'an 40? ***ton prĂ©nom***, enchantĂ©e! Mets-toi sur ton sĂ©ant, lĂšve tes yeux, dĂ©range Ce drap glacĂ© qui fait des plis sur ton front d'ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre il est Ă  toi. Ce livre oĂč vit mon Ăąme, espoir, deuil, rĂȘve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hĂ©las ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azurĂ©, triste, orageux, d'oĂč sort-il ? D'oĂč sort le blĂȘme Ă©clair qui dĂ©chire la brume ? Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'Ă©cume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'Ă©crivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminĂ© ces pages, quand ce livre Se mit Ă  palpiter, Ă  respirer, Ă  vivre, Une Ă©glise des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure Ă  mon nĂ©ant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poĂ«te. - Je le rĂ©clame, a dit la forĂȘt inquiĂšte ; Et le doux prĂ© fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frĂ©mir, m'a dit - Pourquoi Ne pas me le jeter, puisque c'est une voile ! - C'est Ă  moi qu'appartient cet hymne, a dit l'Ă©toile. - Donne-le-nous, songeur, ont criĂ© les grands vents. Et les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, Ă©clos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! - Mais le vent n'aura point mon livre, ĂŽ cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrĂ©e aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, Ăąpres embĂ»ches ; Ni la verte forĂȘt qu'emplit un bruit de ruches ; Ni l'Ă©glise oĂč le temps fait tourner son compas ; Le prĂ© ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas, L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne Ă  la tombe. II Autrefois, quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaĂźt, Je m'Ă©vadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'Ă©tais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler, Sachant bien que j'irais oĂč je devais aller ; HĂ©las ! je n'aurais pu mĂȘme dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre, Que le chemin fĂ»t beau, pluvieux, froid, mauvais, J'ignorais, je marchais devant moi, j'arrivais. Ô souvenirs ! ĂŽ forme horrible des collines ! Et, pendant que la mĂšre et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l'aviditĂ© morne du dĂ©sespoir ; Puis j'allais au champ triste Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise ; TĂȘte nue, Ă  pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le pĂšre qui vient ! Les ronces Ă©cartaient leurs branches dessĂ©chĂ©es ; Je marchais Ă  travers les humbles croix penchĂ©es, Disant je ne sais quels doux et funĂšbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la verdure. Pourquoi donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ? Et les pĂȘcheurs passaient en traĂźnant leurs filets, Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ? Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge, Et VĂ©nus, qui pour moi jadis Ă©tincela, Tout avait disparu que j'Ă©tais encor lĂ . J'Ă©tais lĂ , suppliant celui qui nous exauce ; J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse, HĂ©las ! oĂč j'avais vu s'Ă©vanouir mes cieux, Tout mon coeur goutte Ă  goutte en pleurs silencieux ; J'effeuillais de la sauge et de la clĂ©matite ; Je me la rappelais quand elle Ă©tait petite, Quand elle m'apportait des lys et des jasmins, Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains, Gaie, et riant d'avoir de l'encre Ă  ses doigts roses ; Je respirais les fleurs sur cette cendre Ă©closes, Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts, Et par moments, ĂŽ Dieu, je voyais, Ă  travers La pierre du tombeau, comme une lueur d'Ăąme ! Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me rĂ©clame Tintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant, Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant, HĂ©las !... - Ô fleuve ! ĂŽ bois ! vallons dont je fus l'hĂŽte, Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma faute Si, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau, Je ne suis pas allĂ© prier sur son tombeau ! III Ainsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbre Que je contemplais, pĂąle, adossĂ© contre un arbre, Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher, La nuit, que je voyais lentement approcher, Ces ifs, ce crĂ©puscule avec ce cimetiĂšre, Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre, Ô mon Dieu, tout cela, c'Ă©tait donc du bonheur ! Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-lĂ  ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu comptĂ© les heures ? As-tu sans bruit parfois poussĂ© l'autre endormi ? Et t'es-tu, m'attendant, rĂ©veillĂ©e Ă  demi ? T'es-tu, pĂąle, accoudĂ©e Ă  l'obscure fenĂȘtre De l'infini, cherchant dans l'ombre Ă  reconnaĂźtre Un passant, Ă  travers le noir cercueil mal joint, Attentive, Ă©coutant si tu n'entendais point Quelqu'un marcher vers toi dans l'Ă©ternitĂ© sombre ? Et t'es-tu recouchĂ©e ainsi qu'un mĂąt qui sombre, En disant Qu'est-ce donc ? mon pĂšre ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlĂ© de moi tout bas ? Que de fois j'ai choisi, tout mouillĂ©s de rosĂ©e, Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensĂ©e ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubĂ©pine en fleur ! Que de fois j'ai, lĂ -bas, cherchĂ© la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide, Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit ! Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre, J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendre Pour en charger quelqu'un qui passerait par lĂ  ! Lazare ouvrit les yeux quand JĂ©sus l'appela ; Quand je lui parle, hĂ©las ! pourquoi les ferme-t-elle ? OĂč serait donc le mal quand de l'ombre mortelle L'amour violerait deux fois le noir secret, Et quand, ce qu'un dieu fit, un pĂšre le ferait ? IV Que ce livre, du moins, obscur message, arrive, Murmure, Ă  ce silence, et, flot, Ă  cette rive ! Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour ! Qu'il entre en ce sĂ©pulcre oĂč sont entrĂ©s un jour Le baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosĂ©e, Et le rire adorĂ© de la fraĂźche Ă©pousĂ©e, Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti ! Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti, Le chant du deuil, la voix du pĂąle adieu qui pleure, Le rĂȘve dont on sent l'aile qui nous effleure ! Qu'elle dise Quelqu'un est lĂ  ; j'entends du bruit ! Qu'il soit comme le pas de mon Ăąme en sa nuit ! Ce livre, lĂ©gion tournoyante et sans nombre D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre, Ce vol de souvenirs fuyant Ă  l'horizon, Cet essaim que je lĂąche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuĂ©e, espace ! Que ce fauve ocĂ©an qui me parle Ă  voix basse, Lui soit clĂ©ment, l'Ă©pargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n'en rien disperser, Et jusqu'au froid caveau fidĂšlement apporte Ce don mystĂ©rieux de l'absent Ă  la morte ! Ô Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurĂ©s comme un Ă©pithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon Ăąme, Puisque j'ai, dans ce livre, enregistrĂ© mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problĂšmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ; Puisque je sens le vent de l'infini souffler Sur ce livre qu'emplit l'orage et le mystĂšre ; Puisque j'ai versĂ© lĂ  toutes vos ombres, terre, HumanitĂ©, douleur, dont je suis le passant ; Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang, J'ai fait l'Ăącre parfum de ces versets funĂšbres, Va-t'en, livre, Ă  l'azur, Ă  travers les tĂ©nĂšbres ! Fuis vers la brume oĂč tout Ă  pas lents est conduit ! Oui, qu'il vole Ă  la fosse, Ă  la tombe, Ă  la nuit, Comme une feuille d'arbre ou comme une Ăąme d'homme ! Qu'il roule au gouffre oĂč va tout ce que la voix nomme ! Qu'il tombe au plus profond du sĂ©pulcre hagard, A cĂŽtĂ© d'elle, ĂŽ mort ! et que lĂ , le regard, PrĂšs de l'ange qui dort, lumineux et sublime, Le voie Ă©panoui, sombre fleur de l'abĂźme ! V Ô doux commencements d'azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiĂ©s ! J'ai le droit aujourd'hui d'ĂȘtre, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font Ă©couter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blĂȘmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, Ăąpre ou tendre, Ă©meut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les biĂšres, La vague et la nuĂ©e, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilĂ , n'est-ce pas, tombeaux ? bien des annĂ©es, Que je marche au milieu des croix infortunĂ©es, ÉchevelĂ© parmi les ifs et les cyprĂšs, L'Ăąme au bord de la nuit, et m'approchant tout prĂšs, Et que je vais, courbĂ© sur le cercueil austĂšre, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tĂȘte de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crĂąnes, les poussiĂšres, Et les os des genoux qui savent des priĂšres ! HĂ©las ! j'ai fouillĂ© tout. J'ai voulu voir le fond. Pourquoi le mal en nous avec le bien se fond, J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ? J'ai creusĂ© la lumiĂšre, et l'aurore, et la gloire, L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'Ăąme, - fossoyeur. Qu'ai-je appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours, Dans la fosse que j'ai creusĂ©e en ma poitrine. Qui donc a la science ? oĂč donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rĂȘveur d'autrefois, Qui s'Ă©garait dans l'herbe, et les prĂ©s, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentement Emplir de cet azur et de cette innocence ! Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vĂ©cu, j'ai luttĂ©, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort, Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le dĂ©combre, Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dĂšs lors le but de tous mes pas. VI Je ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller oĂč j'allais ; je ne puis, Pareil Ă  la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'Ă©ternel abĂźme ; Paris m'est Ă©clipsĂ© par l'Ă©norme Solime ; La haute Notre-Dame Ă  prĂ©sent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartĂ©s trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthĂ©on d'Ă©toiles ; Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l'ombre me crie Horeb, CĂ©dron, Balbeck ! Et, si je pars, m'arrĂȘte Ă  la premiĂšre lieue, Et me dit Tourne-toi vers l'immensitĂ© bleue ! Et me dit Les chemins oĂč tu marchais sont clos. Penche-toi sur les nuits, sur les vents, sur les flots ! A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ? Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ? OĂč vas-tu de la sorte et machinalement ? Ô songeur ! penche-toi sur l'ĂȘtre et l'Ă©lĂ©ment ! Écoute la rumeur des Ăąmes dans les ondes ! Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ; Cherche au moins la poussiĂšre immense, si tu veux MĂȘler de la poussiĂšre Ă  tes sombres cheveux, Et regarde, en dehors de ton propre martyre, Le grand nĂ©ant, si c'est le nĂ©ant qui t'attire ! Sois tout Ă  ces soleils oĂč tu remonteras ! Laisse lĂ  ton vil coin de terre. Tends les bras, Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries ! Revois-y refleurir tes aurores flĂ©tries ; Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand tout. Penche-toi sur l'Ă©nigme oĂč l'ĂȘtre se dissout, Sur tout ce qui naĂźt, vit, marche, s'Ă©teint, succombe, Sur tout le genre humain et sur toute la tombe ! Mais mon coeur toujours saigne et du mĂȘme cĂŽtĂ©. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'Ă©ternitĂ©, Veulent distraire une Ăąme et calmer un atome. Tout l'Ă©blouissement des lumiĂšres du dĂŽme M'ĂŽte-t-il une larme ? Ah ! l'Ă©tendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rĂȘveurs, la lune amie ; J'Ă©coute, et je reviens Ă  la douce endormie. VII Des fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si Je pouvais Aller semer des lys sur ces deux froids chevets ! Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pĂąle ! Les fleurs sont l'or, l'azur, l'Ă©meraude, l'opale ! Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ; Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucher Par leur racine aux os, par leur parfum aux Ăąmes ! Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimĂąmes, Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir, Puisqu'il nous fait lĂącher ce qu'on croyait tenir, Puisque le froid destin, dans ma geĂŽle profonde, Sur la premiĂšre porte en scelle une seconde, Et, sur le pĂšre triste et sur l'enfant qui dort, Ferme l'exil aprĂšs avoir fermĂ© la mort, Puisqu'il est impossible Ă  prĂ©sent que je jette MĂȘme un brin de bruyĂšre Ă  sa fosse muette, C'est bien le moins qu'elle ait mon Ăąme, n'est-ce pas ? Ô vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas ! TempĂȘte, hiver, qui bats ma vitre de ta grĂȘle ! Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle ! Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivant Que nous avons laissĂ© derriĂšre nous, rĂȘvant. Prends. Et, quoique de loin, reconnais ma voix, Ăąme ! Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ; Ta tombe est mon espoir, ma charitĂ©, ma foi ; Ton linceul toujours flotte entre la vie et moi. Prends ce livre, et fais-en sortir un divin psaume ! Qu'entre tes vagues mains il devienne fantĂŽme ! Qu'il blanchisse, pareil Ă  l'aube qui pĂąlit, A mesure que l'oeil de mon ange le lit, Et qu'il s'Ă©vanouisse, et flotte, et disparaisse, Ainsi qu'un Ăątre obscur qu'un souffle errant caresse, Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir, Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir, Et que, sous ton regard Ă©blouissant et sombre, Chaque page s'en aille en Ă©toiles dans l'ombre ! VIII Oh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions, Soit que notre Ăąme plane au vent des visions, Soit qu'elle se cramponne Ă  l'argile natale, Toujours nous arrivons Ă  ta grotte fatale, GethsĂ©mani ! qu'Ă©claire une vague lueur ! Ô rocher de l'Ă©trange et funĂšbre sueur ! Cave oĂč l'esprit combat le destin ! ouverture Sur les profonds effrois de la sombre nature ! Antre d'oĂč le lion sort rĂȘveur, en voyant Quelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant, La douleur, entrer, pĂąle, amĂšre, Ă©chevelĂ©e ! Ô chute ! asile ! ĂŽ seuil de la trouble vallĂ©e D'oĂč nous apercevons nos ans fuyants et courts, Nos propres pas marquĂ©s dans la fange des jours, L'Ă©chelle oĂč le mal pĂšse et monte, spectre louche, L'Ăąpre frĂ©missement de la palme farouche, Les degrĂ©s noirs tirant en bas les blancs degrĂ©s, Et les frissons aux fronts des anges effarĂ©s ! Toujours nous arrivons Ă  cette solitude, Et, lĂ , nous nous taisons, sentant la plĂ©nitude ! Paix Ă  l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformĂ©s ! Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes ! Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes, Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis ! Calmez-vous, forĂȘt, chĂȘne, Ă©rable, frĂȘne, yeuse ! Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l'ocĂ©an qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l'apaisement insondable des morts ! Paix Ă  l'obscuritĂ© muette et redoutĂ©e, Paix au doute effrayant, Ă  l'immense ombre athĂ©e, A toi, nature, cercle et centre, Ăąme et milieu, Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô gĂ©nĂ©rations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines ! Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez ! Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrĂ©s ! Tout est religion et rien n'est imposture. Que sur toute existence et toute crĂ©ature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rĂȘvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, Ăąmes, tandis Qu'assis sur la montagne en prĂ©sence de l'Être, PrĂ©cipice oĂč l'on voit pĂȘle-mĂȘle apparaĂźtre Les crĂ©ations, l'astre et l'homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramĂ©es, Les comĂštes d'argent dans un champ noir semĂ©es, Larmes blanches du drap mortuaire des nuits, Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, PĂąle, ivre d'ignorance, Ă©bloui de tĂ©nĂšbres, Voyant dans l'infini s'Ă©crire des algĂšbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problĂšme aux murailles d'airain, Cherche Ă  distinguer l'aube Ă  travers les prodiges, Se penche, frĂ©missant, au puits des grands vertiges, Suit de l'oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s'Ă©toiler de rayons, De clartĂ©s, de lueurs, vaguement enflammĂ©es, Le gouffre monstrueux plein d'Ă©normes fumĂ©es. Guernesey, 2 novembre 1855, jour des morts. A celle qui est restĂ©e en France PoĂšmes de Victor HugoCitations de Victor Hugo Quandj'entends mon dernier rebaptiser les tests PCR «les plongĂ©es sous narines», je me dis que la relĂšve est assurĂ©e. D'ailleurs , du 31 mai au 4 juin, au DĂŽme de Paris-Palais des Sports Forum Corse Carnets de voyage Corse Signaler Le 28 septembre 2009 Je suis de retour moi aussi de Corse oĂč nous avons passĂ© en septembre presque 2 semaines avec mon ami et idem pour nous, nous avons Ă©tĂ© trĂšs déçus ! Nous avons fait du camping Ă  Calvi 3 jours puis nous sommes descendus Ă  Porto Vecchio via Corte 4 jours puis 3 jours Ă  Ajaccio. Evidemment les paysages sont beaux mais çà ne suffit pas ! Mais chut, il ne faut surtout pas le dire, comme si c’était pensĂ©e unique, tout le monde doit aimer. HĂ© bien non ! Je ne suis pas un clone et je dis ce que j’ai Ă  dire nous n’avons pas visitĂ© de sites historiques passionnants, il y a un monde fou partout sur la cĂŽte, dans les villes et les plages sont archis bondĂ©es et dĂšs que l’on veut visiter l’intĂ©rieur de la Corse, les routes sont parfois super dangereuses et d’ailleurs on est mĂȘme pas prĂ©venu quand c’est trĂšs risquĂ©. DĂ©solĂ©, mais quand que je dois zigzaguer avec ma voiture sur des routes Ă©troites longeant des prĂ©cipices, je ne suis pas apte Ă  admirer les paysages qui m’entourent mais bon, c’est un manque d’habitude !. Quand on passe dans des villages pittoresques de montagne, il faut pouvoir s’arrĂȘter et/ou faire demi-tour et/ou trouver une place de stationnement bonjour la galĂšre ! quand il y a des voitures derriĂšre, donc pour aller s’y promener c’est tintin ! Pour les petites randonnĂ©es de 6/20km je ne parle pas du GR20 ce n’est pas bien balisĂ© ! on comprend les gens perdus dans le maquis. Les menus au restaurant sont trĂšs chers. L’accueil dans les offices du tourisme laisse souvent Ă  dĂ©sirer. C’est Ă  peine si on doit pas avoir sa liste de questions prĂ©parĂ©e Ă  l’avance, et le sourire c’est en supplĂ©ment ! Pas partout heureusement, une nana Ă  l’office du tourisme de Bonnifacio a Ă©tĂ© super sympa ! . A Ajaccio, exemple, quand on a visitĂ© le musĂ©e de NapolĂ©on, on ne proposait pas l’audiophone qui Ă©tait compris dans le prix des tickets d’entrĂ©e, il fallait le demander ! C’était dĂ©paysant, beau mais pas du tout exceptionnel ! et ce n’est pas le paradis sur terre contrairement Ă  ce qu’on nous avait dit Ă  notre dĂ©part !!! Vu notre dĂ©ception Ă  tous les deux et aprĂšs analyse Je me suis dis que peut ĂȘtre quand on est motard et qu’on adooooore zigzaguer sur la route on doit aimer, quand on est randonneur et qu’on adooooore marcher 30km par jour et qu’on veut se faire the famous GR20 avec pleins d’ampoules dans les chaussettes on doit s’éclater, ou alors avoir un yatch et butiner de port en port sans se faire emmerder par la circulation et le monde çà j’dis pas mais j’ai pas le bateau !, ou plongeur car les fonds seraient magnifiques, ou cycliste on en a vu pleins tout rouges qu’avaient l’air content, allez comprendre ! ou pĂ©tasse et qu’on veut se faire bronzer tous les jours non stop sur la plage archi bondĂ©e 
 d’ailleurs, il n’y aurait que 1 touriste sur 5 qui irait s’aventurer Ă  l’intĂ©rieur de l’üle ! donc pour rĂ©sumer, Ă  mon avis, si vous n’ĂȘtes pas motard, randonneur aguerri promeneur çà ne compte pas !, propriĂ©taire d’un bateau, plongeur, cycliste, pĂ©tasse, passez votre chemin, la Corse n’est pas fait pour vous ! 


Je sens que je vais me faire incendier ! Ha mais c’est normal !!!! non blague ! Petite prĂ©cision tout de mĂȘme, j’ai l’habitude de voyager et je ne suis ni blasĂ©e ni difficile. A titre de comparaison, l’annĂ©e derniĂšre nous avons fait un petit circuit en aoĂ»t Ă  Toulouse, Carcassonne, puis Cadaques musĂ©es de Dali en Espagne et on s’est rĂ©galĂ© en tout point de vue et partout culture, histoire, paysage, plage et ballades. Une autre petite remarque sur les commentaires que j’ai pu lire sur la Corse dans ce forum, je suis Ă©tonnĂ©e que les gens qui osent Ă©crire qu’ils n’ont pas apprĂ©ciĂ© la Corse se fassent presque insultĂ©s ! ECHANGE DE MAISONS HomeExchange - Echange de maison et d’appartements inscription gratuite HÔTELS Besoin d'Ă©vasion ? RĂ©servez votre hĂ©bergement dĂšs Ă  prĂ©sent LOCATION DE VOITURES Le plus grand service de rĂ©servation de locations de voitures au monde Services voyage Vol Corse pas cher Location de voiture Corse SĂ©jours Corse HĂŽtels Corse Campings Corse Petites annonces Corse Compagnon de voyage Corse partir en Corse Transport Location de voiture en Corse Trouver un billet d'avion RĂ©server sa traversĂ©e en ferry SĂ©jour RĂ©server un voyage sur mesure RĂ©server avec une agence locale RĂ©server un sĂ©jour bien-ĂȘtre Organiser un sĂ©jour adaptĂ© Ă  votre handicap HĂ©bergement RĂ©server un hĂŽtel Louer un appartement RĂ©server une chambre d’hĂŽte Trouver une location entre particuliers Rechercher des auberges de jeunesse Rechercher en camping Échangez votre logement Sur place RĂ©server votre activitĂ© DĂ©couvrir les Calanques de Piana Boutique -5% Achetez vos guides livraison gratuite Guide du routard Corse Le guide de la visite d'entreprise Nos 1200 coups de cƓur en France Nos meilleures chambres d'hĂŽtes en France Nos meilleurs campings en France Nos meilleurs hĂ©bergements insolites en France Nos meilleurs restos en France Nos meilleurs sites pour observer les oiseaux en France Services Annonces Corse Comment y aller Routard Assurance Indemnisation problĂšmes aĂ©riens Voir aussi HĂŽtels Corse HĂŽtels Porto-Vecchio 32 HĂŽtels HĂŽtels Bonifacio 28 HĂŽtels HĂŽtels Ajaccio 25 HĂŽtels HĂŽtels Calvi 24 HĂŽtels HĂŽtels Porto 21 HĂŽtels HĂŽtels Corte 20 HĂŽtels HĂŽtels Bastia 17 HĂŽtels HĂŽtels Propriano 15 HĂŽtels HĂŽtels L'Île-Rousse 14 HĂŽtels HĂŽtels Saint-Florent 13 HĂŽtels Voir tous les hĂŽtels Corse
71 Je t’aime parce que je me rĂ©veille des fois la nuit pour te faire un bisous sans te rĂ©veiller. 72. Je t’aime parce que parfois dans la nuit tu me rĂ©veilles juste pour me dire que tu m’aimes. 73. Je t’aime parce que rien dans ce monde ne vaut plus que ton amour. 74. Je t’aime parce que tu me laisses un message d’amour sur post

Cinq ans aprĂšs la fin de la trilogie “Vernon Subutex”, Virginie Despentes revient avec “Cher Connard” un roman fait d’un Ă©change de mails entre un Ă©crivain et une actrice, solitaires cabossĂ©es par la vie et l’époque. Une prise de parole puissante sur notre temps et ses impasses. Un hymne Ă  l’amitiĂ©. Un tour de force rĂ©ussi. Si Ă©crire est toujours une prise de parole, le nouveau livre de Virginie Despentes l’est doublement. Cher Connard s’empare d’un genre un peu tombĂ© en dĂ©suĂ©tude Ă  l’ùre du SMS, du tweet ou du DM, le roman Ă©pistolaire, en le rendant hyper-contemporain. Un Ă©change, vif, brutal, violent, drĂŽle, mais aussi tendre, d’une humanitĂ© et d’une honnĂȘtetĂ© rares, entre deux ĂȘtres que l’on aurait tendance Ă  opposer aujourd’hui un homme et une femme. À travers ce double je, masculin et fĂ©minin, Virginie Despentes prend la parole. Mais une parole Ă  laquelle elle va restituer de la complexitĂ©. Un dialogue comme seul moyen pour Ă©chapper Ă  l’omniscience et l’enfermement d’un monologue, Ă  la crispation d’un discours fixe auquel l’époque et les rĂ©seaux sociaux nous accule de plus en plus, pour rĂ©introduire du dĂ©bat et du partage, pulvĂ©riser prĂ©jugĂ©s et opinions. On ne le dit pas assez, mais il y a une grande dĂ©licatesse chez Despentes, dans sa vision des choses et sa façon de les restituer dans ses textes. Elle sait comme personne capturer tout ce qui fait une Ă©poque. Ses tics, ses dĂ©tails, ses mutations, ses impasses et ses paradoxes. Et ce qu’elle aime, c’est donner Ă  voir comment les ĂȘtres font dans un temps donnĂ© – quels compromis ? quelles libertĂ©s ? quels sĂ©datifs pour tenir le coup ? au risque de quelles addictions ? Oscar et Rebecca ont la cinquantaine cabossĂ©e. Il et elle se sont connues gamines puis perdues de vue. Toustes deux viennent d’un milieu dĂ©favorisĂ© de l’est de la France, ont connu la cĂ©lĂ©britĂ©, avant de commencer Ă  chuter. Oscar est un Ă©crivain cĂ©lĂšbre malmenĂ© en pleine pĂ©riode MeToo, accusĂ© de harcĂšlement par une jeune femme, ZoĂ© Kattana, sur son blog dont des passages entiers paraissent dans le roman au milieu de cette correspondance, ce qui dĂ©clenche une tempĂȘte contre lui. Rebecca est une actrice culte des annĂ©es 1980, bombe sexuelle qui a pris de l’ñge et du poids, autant dire qu’elle se retrouve dĂ©sormais invisibilisĂ©e – scĂšne gĂ©niale d’ironie oĂč une rĂ©alisatrice veut l’engager pour jouer une mĂšre de famille, Ă  condition qu’elle perde dix kilos. Seul espoir la rĂ©demption par l’amitiĂ©. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement l’amenant Ă  changer Bref, deux ex-vaincues devenues vainqueures, puis vaincues Ă  nouveau dans un monde oĂč tout a changĂ©, et qui vont finir par s’entraider Ă  travers leurs e-mails mutuels, confessions sans tabou, sans vanitĂ©, d’une sincĂ©ritĂ© rare. Car la confession – telle qu’elle se pratique aussi lors des sĂ©ances des Narcotiques Anonymes auxquelles chacune participe – leur permet enfin de se projeter hors de soi, d’en appeler Ă  l’empathie de l’autre. Dans une langue qui n’appartient qu’à Despentes, directe, acĂ©rĂ©e, drĂŽle, inventive, oĂč l’argot se fait poĂ©sie pure, oĂč le rythme claque, tous les questionnements de notre temps vont y passer le fĂ©minisme, la masculinitĂ©, MeToo, l’amitiĂ©, l’amour, l’addiction, les classes populaires et la bourgeoisie, les transfuges de classe, les idĂ©aux passĂ©s et le dĂ©senchantement, la cĂ©lĂ©britĂ© qui isole, et tant d’autres choses encore. Seul espoir la rĂ©demption par l’amitiĂ©. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement l’amenant Ă  changer, Ă  entendre le malaise de ZoĂ©, lui qui Ă©tait amoureux d’elle et ne comprenait pas sa rĂ©action face Ă  ses tentatives parfois lourdes. Despentes a toujours la mĂȘme allure, le mĂȘme franc-parler, cette mĂȘme acuitĂ©, cette luciditĂ© sans compromis et ce rire irrĂ©sistible Grande gueule et grand cƓur, Rebecca est un personnage magnifique. Quand on le dit Ă  Virginie Despentes, cet aprĂšs-midi d’étĂ© oĂč on la rencontre au Rosa Bonheur dans le parc des Buttes-Chaumont, Ă  quelques pas de chez elle, elle semble elle aussi trĂšs attachĂ©e Ă  ce personnage-lĂ  “Rebecca, c’est un peu une petite Manu, mais qui se serait embourgeoisĂ©e.” RĂ©fĂ©rence Ă  l’une des hĂ©roĂŻnes de Baise-moi, son premier roman paru en 1994. PrĂšs de trente ans plus tard, en T-shirt, jean noir et baskets blanches, Despentes a toujours la mĂȘme allure, le mĂȘme franc-parler, cette mĂȘme acuitĂ©, cette luciditĂ© sans compromis et ce rire irrĂ©sistible. FidĂšle Ă  celle qu’elle a toujours Ă©tĂ©. C’est peut-ĂȘtre pourquoi elle est devenue l’écrivaine que les lecteurs et lectrices aiment le plus aimer. Cinq ans aprĂšs la fin de la trilogie Vernon Subutex, son nouveau roman va leur donner plus que jamais raison. La derniĂšre fois que nous nous sommes vues, tu voulais Ă©crire un essai sur l’alcool. Comment en es-tu arrivĂ©e Ă  Cher Connard ? Virginie Despentes — Je ne savais pas si je voulais Ă©crire Ă  la premiĂšre personne sur l’alcool ou en faire un essai, et puis j’ai lu RĂ©cits de la soif de Leslie Jamison. C’est tellement gĂ©nial que je me suis dit autant parler de son livre, le recommander, que d’écrire le mien. J’ai alors commencĂ© Ă  penser Ă  des personnages, de l’extĂ©rieur, avec un changement de subjectivitĂ© de l’un Ă  l’autre, mais j’avais l’impression de recommencer ce que j’avais dĂ©jĂ  fait avec Apocalypse BĂ©bĂ© et Vernon Subutex. J’en suis arrivĂ©e Ă  ces deux personnages, Oscar et Rebecca, et je voulais qu’ils parlent beaucoup de drogue et d’alcool. D’abord parce que ce sont des sujets sur lesquels j’ai peu Ă©crit, ensuite parce que c’est quelque chose qui a Ă©tĂ© central dans ma vie ces vingt-cinq derniĂšres annĂ©es. Boire ou ne pas boire, se dĂ©foncer ou ne pas se dĂ©foncer, fumer du shit ou pas. Ça m’a posĂ© beaucoup de questions, de problĂšmes est-ce que c’est bien ou pas ? est-ce que ça m’aide ? est-ce que j’arrĂȘte et comment ? J’ai arrĂȘtĂ© de boire pendant dix-sept ans, j’ai recommencĂ©, puis arrĂȘtĂ© Ă  nouveau. Quand j’ai arrĂȘtĂ©, je l’ai dit dans la presse, et je me suis rendu compte que beaucoup m’en parlaient. J’ai Ă©crit un petit article sur la cocaĂŻne il y a plus de quinze ans [“Cette drogue fait juste des cons arrogants”, pour Le Monde, en 2006], et c’est l’un des articles dont on m’a le plus reparlĂ©. Comme c’est rare qu’on te reparle d’un article, je me suis dit que c’est quelque chose qui travaille beaucoup de monde. Quel a Ă©tĂ© ton rapport Ă  l’alcool ? Ça a Ă©tĂ© diffĂ©rent Ă  des Ă©poques diffĂ©rentes. À l’ñge que j’ai maintenant, et dans ma situation, retirer toutes les drogues, alcool compris, a Ă©tĂ© un soulagement pur. Vivre sans alcool, c’est une expĂ©rience Ă  tenter au moins quelques annĂ©es. En France notamment, on s’interroge peu sur ce que c’est que de boire tous les jours et si, Ă  un moment donnĂ©, ça ne deviendrait pas une façon de se couper des choses intĂ©ressantes plutĂŽt qu’une façon de s’amuser. Une façon de fuir des choses qui sont moins effrayantes que ce que tu utilises pour les fuir. PassĂ© un certain Ăąge, on se supporte plutĂŽt bien au fond, on aime sa propre compagnie, on a renoncĂ© Ă  un tas d’idĂ©es sur soi-mĂȘme, on se connaĂźt. Pour les gamins d’aujourd’hui, l’addiction aux Ă©crans va ĂȘtre un problĂšme majeur. Comme ZoĂ©, qui se fait dĂ©molir sur les rĂ©seaux sociaux et pourtant y revient. Ce roman Ă©pistolaire met en scĂšne un double je, l’un fĂ©minin, l’autre masculin. Pourquoi avais-tu envie de prendre la place d’un personnage masculin ? Dans une situation, je m’identifie Ă  celui ou celle qui a dĂ©connĂ©. Enfin, c’est souvent le cas. Il y a des conneries qui sont des mystĂšres pour moi, par exemple un type qui accepte un portefeuille de ministre alors qu’il escroque le fisc. Je passe des heures Ă  essayer d’imaginer ce qui peut bien se passer dans sa tĂȘte, et je serais incapable de dĂ©crire son monologue intĂ©rieur. Par contre, quelqu’un qui a mis une claque Ă  un autre, quelqu’un qui a Ă©crit des conneries sur internet, quelqu’un qui a harcelĂ© son patron, quelqu’un qui s’est payĂ© des vacances avec l’argent de la caisse, ce ne sont pas toujours des conneries que je me sens capable de faire, mais je m’identifie Ă  celui ou celle qui a fait quelque chose de rĂ©prĂ©hensible, que la police embarque ou que la morale rĂ©prouve. Ça ne veut pas dire que je trouve ça bien, mais je sais que c’est facile de faire une connerie, c’est vite arrivĂ©, on a ses raisons de le faire. Et ce qui m’intĂ©ressait chez Oscar, le personnage masculin, c’est qu’il soit capable de changer de perspective sur ce qui s’est passĂ©. Je crois qu’on a presque tous dans nos placards des histoires dans lesquelles les gens se sont, de façon tout Ă  fait inexplicable selon nous, sentis lĂ©sĂ©s, ou trahis, ou menacĂ©s. Ce n’est pas complĂštement inintĂ©ressant de se demander ce qui s’est passĂ© de leur point de vue. Et c’est ça qui m’intĂ©ressait avec Oscar, quelqu’un qui est capable de changer son point de vue. “Rien ne vieillit plus mal qu’un auteur. On voit des auteurs qui Ă©taient trĂšs importants quand j’étais petite, et aujourd’hui tout le monde s’en fout” À propos de changement, Rebecca et Oscar ont changĂ© d’époque, de gĂ©nĂ©ration, mĂȘme de corps. Qu’est-ce que cela fait de vieillir ? C’est une expĂ©rience d’avoir 50 ans, en tant qu’auteur notamment. En fait, rien ne vieillit plus mal qu’un auteur. On voit des auteurs qui Ă©taient trĂšs importants quand j’étais petite, et aujourd’hui tout le monde s’en fout. Ça m’a marquĂ©e quand Michel Tournier est mort [en 2016]. Alors qu’il a incarnĂ© la littĂ©rature pendant plus de deux dĂ©cennies, aujourd’hui qui connaĂźt Tournier ? Il est mort dans l’indiffĂ©rence. Et puis c’est vrai que notre gĂ©nĂ©ration a connu des moments de transition hyper-forte internet, par exemple, a tout changĂ©. Tes personnages traversent aussi un changement de paradigme. Toi qui es fĂ©ministe depuis longtemps, comment as-tu vĂ©cu l’irruption de MeToo et d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de fĂ©ministes souvent radicales ? Pour moi, c’était gĂ©nial, mĂȘme si ça vient avec des problĂšmes. On verra comment elles Ă©voluent, mais c’est intĂ©ressant de voir les filles de 20 ans se poser la question du fĂ©minisme, choisir quel fĂ©minisme sera le leur. Ce n’était pas du tout le cas de notre gĂ©nĂ©ration. C’est la premiĂšre fois qu’on voit des jeunes hĂ©tĂ©ros n’avoir aucun tabou Ă  ĂȘtre misandres, alors qu’avant c’était juste le fait de quelques lesbiennes radicales. C’était mal vu de se moquer des hommes, alors qu’en vĂ©ritĂ© c’est se moquer du pouvoir. GrĂące Ă  King Kong ThĂ©orie, j’ai des contacts avec des jeunes fĂ©ministes qui ont trente ans de moins que moi, je les lis aussi beaucoup ou les Ă©coute sur le net, et je trouve ce qu’elles font trĂšs drĂŽle. Ce qui m’intĂ©resse, c’est de savoir ce que ça donnera dans le rĂ©el. Car elles vont vivre dans une rĂ©alitĂ© plus difficile que la nĂŽtre, elles seront fĂ©ministes dans une sociĂ©tĂ© qui leur sera moins favorable. Ce qui vient de se passer concernant l’avortement aux États-Unis aura probablement lieu en France dans les dix annĂ©es Ă  venir. Ces filles ont des consciences fĂ©ministes plus radicales et mieux construites, j’espĂšre pour elles qu’elles parviendront Ă  crĂ©er des espaces oĂč ce sera la fĂȘte. Je trouve que ce qui manque en ce moment, ce sont de grandes manifestations pour pouvoir se voir entre sous-groupes. Une autre chose importante sera d’ĂȘtre capable de solidaritĂ©s fĂ©ministes entre groupes qui sont en dĂ©saccord. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Quelles sont, d’aprĂšs toi, les diffĂ©rences entre notre gĂ©nĂ©ration de fĂ©ministes et la jeune gĂ©nĂ©ration ? On essayait d’aller vers l’égalitĂ© des salaires. Et puis on a pu ne pas faire d’enfants sans que cela pose problĂšme. C’est la meilleure dĂ©cision que j’aie prise dans ma vie, d’ailleurs, malgrĂ© une petite pression quand j’avais 30 ans. Bref, pour nous, ça n’a pas Ă©tĂ© une lutte politique. Alors que des jeunes fĂ©ministes se retrouveront face Ă  des dĂ©fis plus difficiles Ă  vivre. Car il ne peut pas y avoir un avĂšnement de l’extrĂȘme droite d’un cĂŽtĂ© – comme c’est le cas en ce moment – et de l’autre une amĂ©lioration des conditions de vie des femmes. Des changements se produisent aussi dans l’édition. Vincent BollorĂ© prend de plus en plus de pouvoir. S’il met la main sur Grasset, la maison d’édition dans laquelle tu publies et qui appartient Ă  Hachette, que feras-tu ? Tant qu’Olivier Nora [le PDG de Grasset] et les personnes avec qui je travaille depuis vingt-cinq ans y restent, je reste aussi. Sinon, je partirai. La coĂŻncidence entre s’en prendre aux services publics Ă  travers la redevance et laisser BollorĂ© s’emparer de tout va produire une catastrophe. Dans le milieu de l’édition, souvent, ils n’ont pas l’expĂ©rience que j’ai de l’injustice, de voir une boĂźte qui marche bien ĂȘtre rachetĂ©e, dĂ©truite, dĂ©molie, de la façon la plus dĂ©gueulasse qui soit. C’est l’histoire de ma classe sociale, de l’industrie dans l’est de la France, quand, dans les annĂ©es 1980, on a commencĂ© Ă  fermer des usines qui marchaient trĂšs bien pour les dĂ©molir, sans s’occuper de savoir ce que les gens qui y travaillaient allaient faire aprĂšs, alors qu’ils y avaient passĂ© trente ans de leur vie et n’avaient rien Ă  se reprocher. C’est ce que je ressens maintenant. Ce n’est pas que je le vis mieux que les autres, mais je suis d’un milieu oĂč l’on sait que ça arrive. Alors que nous ne sommes pas obligĂ©s d’accepter. Il me semble que les gens se rĂ©signent de plus en plus. Ce que nous devrions dire aux plus jeunes, c’est que notre gĂ©nĂ©ration a Ă©tĂ© comme hypnotisĂ©e par le pouvoir, convaincue qu’il fallait lui cĂ©der systĂ©matiquement, sans aucune rĂ©sistance, parce que ça ne “sert Ă  rien”. On a eu tort. Une rĂ©sistance, ça change quelque chose. “C’est gĂ©nĂ©ralement le premier sport auquel se livre l’extrĂȘme droite la violence contre les rĂ©fugiĂ©s. Or s’en prendre Ă  la fortune des plus riches n’est pas une violence physique” Politiquement, tu te places oĂč ? Je pense que la gauche radicale et l’extrĂȘme droite, ce n’est pas la mĂȘme chose. Ce n’est pas pareil de s’attaquer aux impĂŽts et de tuer des rĂ©fugiĂ©s dans la rue. C’est gĂ©nĂ©ralement le premier sport auquel se livre l’extrĂȘme droite la violence contre les rĂ©fugiĂ©s. Or s’en prendre Ă  la fortune des plus riches n’est pas une violence physique. Donc je dirais que je me situe plutĂŽt du cĂŽtĂ© de la gauche radicale, mĂȘme si je me suis sentie plutĂŽt apolitique ces derniĂšres annĂ©es. Mais on assiste Ă  une telle droitisation du monde en ce moment, le paysage n’a tellement plus rien Ă  voir avec celui d’il y a vingt ans, que je pense Ă  me repolitiser. Inutile de dire que je me sens vraiment antifasciste. Tu as vĂ©cu, comme Rebecca et Oscar, une transition de classe sociale. Comment te sens-tu dans le milieu dans lequel tu es arrivĂ©e ? Dans le livre, j’en parle Ă  travers Oscar je n’ai jamais eu ce ressenti du transfuge de classe, car quand je suis arrivĂ©e dans ce milieu, je ne me suis jamais sentie fascinĂ©e par les gens qui avaient de l’argent depuis des gĂ©nĂ©rations, par leur mode de vie, leurs appartements, etc. Je viens d’une culture tellement diffĂ©rente. Je ne me suis jamais demandĂ© comment adopter leurs codes, car je suis trop attachĂ©e Ă  d’autres codes. Qui ne sont d’ailleurs pas tellement ceux de mon milieu social, mais plutĂŽt ceux de la musique. La musique a jouĂ© un rĂŽle important dans ta vie ? La musique a Ă©tĂ© une trĂšs bonne formation Ă  l’adolescence et est restĂ©e un fil rouge toute ma vie. Ça m’a permis de dĂ©couvrir d’autres milieux sans souffrir de me sentir dĂ©placĂ©e, parce qu’à l’intĂ©rieur du rock et du punk, ĂȘtre dĂ©placĂ©, c’est une possibilitĂ©, donc ça va. Un des trucs les plus doux que m’a apportĂ©s cette formation-lĂ , c’est de savoir que tu peux ne pas ĂȘtre commercial, ne pas vendre beaucoup, et qu’au fond ce n’est pas le plus important, que ce que tu fais a un autre intĂ©rĂȘt. Je suis trĂšs proche de Lydia Lunch, et quand elle dit qu’elle aurait dĂ©testĂ© faire quelque chose qui marche, elle est sincĂšre. Pouvoir penser comme ça est un vrai privilĂšge. Je ne sais pas si Ă  l’époque des rĂ©seaux sociaux et de cette absolue nĂ©cessitĂ© du like et du follower c’est encore possible. Mais pour moi, c’est un vrai confort esthĂ©tique et moral. Et puis, avant de me voir moi-mĂȘme comme Ă©crivain, je me vois d’abord comme lectrice ou auditrice, enfin rĂ©ceptrice. Et je sais qu’un livre ou un disque peut avoir de la valeur et m’apporter quelque chose intimement, sans que cela soit reconnu ou mainstream. Avoir d’autres Ă©chelles de valeur reprĂ©sente une vraie force. “Aujourd’hui, je vis la notoriĂ©tĂ© super bien. Parce qu’à l’ñge que j’ai, sans elle, je n’intĂ©resserais plus personne !” Comment as-tu vĂ©cu la cĂ©lĂ©britĂ© ? Jeune, je l’ai mal vĂ©cue. J’ai bien aimĂ© l’argent et la possibilitĂ© de faire plein de choses, mais j’avais l’impression que ça me volait ma vie. Le fait de ne pas pouvoir faire quelque chose sans que ce soit commentĂ©, ou de ne pas pouvoir discuter avec quelqu’un sans ĂȘtre interrompue par une personne voulant me parler. Aller vivre Ă  Barcelone m’a sauvĂ©e. Aujourd’hui, je vis la notoriĂ©tĂ© super bien. Parce qu’à l’ñge que j’ai, sans elle, je n’intĂ©resserais plus personne ! En tant que femme de 53 ans qui s’habille trĂšs mal, personne ne viendrait me parler ! [rires] La notoriĂ©tĂ© me permet de rencontrer des gens, d’ĂȘtre en contact avec une jeune gĂ©nĂ©ration. Quand de jeunes fĂ©ministes m’abordent parce qu’elles ont lu King Kong ThĂ©orie ou vu le film Baise-moi, c’est trĂšs joyeux. Quand tu prends la parole en public, c’est trĂšs rĂ©flĂ©chi ou tu rĂ©agis Ă  chaud ? Je pense au texte contre Polanski et pour AdĂšle Haenel que tu as publiĂ© dans LibĂ©ration, en 2020, juste aprĂšs les CĂ©sar
 J’essaie toujours de me retenir [rires], mais j’étais trĂšs contente d’avoir Ă©crit ce texte, mĂȘme si je suis toujours surprise aprĂšs de l’importance que ça prend. Je ne veux surtout pas rĂ©agir Ă  tout ce qui m’agace. Si je le voulais davantage, j’aurais un compte Twitter et j’y passerais tout mon temps. Mais Ă©crire des livres et rĂ©agir sur Twitter, ce n’est pas la mĂȘme fonction. Je n’aime pas tellement voir les auteurs que j’aime, comme Bret Easton Ellis ou Rowling, ĂȘtre sur Twitter. J’ai aimĂ© la saga Harry Potter, et franchement je prĂ©fĂ©rerais ne pas savoir ce que cette brave femme pense des personnes trans. Comment te dĂ©finis-tu en tant que fĂ©ministe ? Je suis trĂšs politisĂ©e, mais je ne suis pas forcĂ©ment orthodoxe. C’est ce que j’essaie de faire dans Cher Connard. Le fĂ©minisme ne doit pas ĂȘtre une contrainte ou une difficultĂ© de plus, ça ne doit pas ĂȘtre une autre façon de t’empĂȘcher de penser ce que tu as envie de penser, ni de faire ce que tu veux faire. Traditionnellement, le plus difficile quand tu es une femme, c’est cette histoire de respect. Le respect, tu dois le mĂ©riter, et il peut t’ĂȘtre retirĂ© du jour au lendemain. Si ĂȘtre fĂ©ministe, c’est encore avoir peur de ne pas ĂȘtre respectĂ©e, ça ne va pas. Mon fĂ©minisme, c’est celui oĂč on ne te retire pas ça Ă  la moindre incartade. Les fĂ©ministes qui ont beaucoup comptĂ© pour moi sont Audre Lorde et Monique Wittig. Valerie Solanas, parce qu’elle est indĂ©fendable et compliquĂ©e, m’intĂ©resse aussi beaucoup. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Tu Ă©cris “L’émancipation de l’homme n’a pas eu lieu.” Je le pense vraiment. Je suis sĂ»re que beaucoup d’hommes, quand ils Ă©taient enfants et adolescents, ont Ă©tĂ© violĂ©s. Pourtant, pendant MeToo, les hommes ne se sont pas exprimĂ©s. D’ailleurs, ils s’expriment peu. Qu’est-ce que cela reprĂ©sente, pour eux, l’addiction au porno ? Je suis sĂ»re que c’est un problĂšme, mais ils n’en parlent pas. Qu’est-ce que le porno produit sur eux, sur leurs tragĂ©dies, sur leur sexualitĂ©, sur ce qui est au fond une haine de la possibilitĂ© de la sexualitĂ© de la femme ? Et concernant la prostitution, est-ce une addiction, une humiliation ? Silence. Tu es obligĂ© d’avoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. C’est un systĂšme Ă  qui il faut un lumpenprolĂ©tariat MĂȘme sur le viol, c’est trĂšs rare d’entendre les hommes, alors qu’ils pourraient dire qu’ils ont honte d’appartenir Ă  cette catĂ©gorie qui viole des femmes et des enfants. Dans Cher Connard, ce qui m’intĂ©resse, c’est de montrer un homme faire un parcours intellectuel pour comprendre une fille. Pour comprendre qu’elle a peut-ĂȘtre des raisons, mĂȘme s’il ne l’a pas violĂ©e, de lui en vouloir. Tes personnages ont vu beaucoup de choses changer au cours des derniĂšres dĂ©cennies. Te sens-tu nostalgique ? J’ai la nostalgie d’une rĂ©sistance dont on n’a pas su faire preuve, peut-ĂȘtre parce qu’on n’a pas compris qu’on ne dĂ©sirait pas le mĂȘme monde que les puissants, et que ces derniers ne dĂ©siraient pas notre bien-ĂȘtre. Beaucoup de choses ont Ă©tĂ© dĂ©molies qui n’auraient pas dĂ» l’ĂȘtre l’hĂŽpital, l’école, la musique, la presse, peut-ĂȘtre bientĂŽt la radio publique. Et puis les politiques voient les corps prĂ©carisĂ©s comme inĂ©luctables. Parce que quand tu es dans une logique capitaliste, si tu veux toujours plus de bĂ©nĂ©fices, si tu veux devenir encore plus riche – mais pour quoi faire ? –, tu es obligĂ© d’écraser les gens. Tu es obligĂ© d’avoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. C’est un systĂšme Ă  qui il faut un lumpenprolĂ©tariat. Il y a pourtant des façons trĂšs simples de faire que ça s’arrĂȘte. Par exemple, si tout le monde arrĂȘte d’aller Ă  l’international, comme ça a Ă©tĂ© le cas un temps pendant la pandĂ©mie, tout s’arrĂȘtera. Pour revenir Ă  la musique, comment es-tu “tombĂ©e” dans le rock ? Par un disque de The Cure quand j’étais petite, puis Joy Division. Ça a coĂŻncidĂ© avec le dĂ©but de la scĂšne punk en France, qui m’a passionnĂ©e. Les BĂ©rurier noir m’ont marquĂ©e Ă  plusieurs niveaux la premiĂšre fois que je les ai vus, c’était dans un trĂšs petit squat de banlieue, on devait ĂȘtre soixante-dix. Un an plus tard, on Ă©tait plus de mille Ă  la MutualitĂ©. C’est un des groupes qui m’ont fait rĂ©flĂ©chir trĂšs tĂŽt Ă  la notoriĂ©tĂ©. Je les ai suivis dans plein de villes, on Ă©tait un groupe de gamins toujours avec eux. PremiĂšre leçon, leur succĂšs c’était peut-ĂȘtre gĂ©nial du point de vue du public, mais en passant du temps avec le groupe backstage, j’ai rĂ©alisĂ© que, pour eux, c’était moins amusant. J’ai compris trĂšs tĂŽt qu’ĂȘtre dĂ©sirĂ© est moins marrant que dĂ©sirer. Et puis j’ai vu le moment oĂč c’est devenu trop grand, trop festif, trop mainstream. J’ai vu la rapiditĂ© du succĂšs pour d’autres groupes, Mano Negra, Parabellum, ça a explosĂ©. Être sur le devant de la scĂšne, c’est beaucoup de critiques et d’emmerdements. “Le punk m’a aussi appris qu’on peut faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je n’avais mĂȘme pas de chĂ©quier” Tu as eu aussi un groupe ? D’abord, j’ai eu un magasin de disques Ă  Lyon, puis, avec Cara Zina, j’ai fait un groupe de rap avec des guitares Ă©lectriques qui s’appelait Straight Royeur. J’ai arrĂȘtĂ©, car il faut dire que je chante faux et que je n’ai pas le rythme. Mais j’adorais ça. Les lectures musicales que je fais maintenant avec le groupe ZĂ«ro me permettent de faire de la scĂšne avec de la musique. Dirais-tu que le rock a eu une influence sur ton Ă©criture ? La scĂšne punk française des annĂ©es 1980 a Ă©tĂ© extrĂȘmement intĂ©ressante du cĂŽtĂ© de l’écriture. AprĂšs, ça a continuĂ© avec le rap. Personnellement, ça m’a permis d’écrire vraiment comme je l’entendais, de ne pas avoir de limites, ça m’a insufflĂ© une vraie libertĂ© d’écriture. Je savais ce que ces textes me faisaient ressentir, et je me disais que je pouvais faire la mĂȘme chose avec un livre. Le punk m’a aussi appris qu’on peut faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je n’avais mĂȘme pas de chĂ©quier. J’ai donc su en Ă©crivant Baise-moi que je pouvais l’écrire comme je le voulais. Je n’avais aucun surmoi littĂ©raire. J’avais aimĂ© ces groupes, je me sentais lĂ©gitime de faire ce que je faisais, et je me disais que ça servirait Ă  d’autres, que ça avait un sens. L’écriture de Baise-moi a Ă©tĂ© un Ă©tat de grĂące, une Ă©vidence. De Baise-moi Ă  Cher Connard, qu’est-ce qui a changĂ© ? C’est devenu difficile. L’état de grĂące a cessĂ© avec le troisiĂšme livre. J’ai alors rĂ©alisĂ© que toute ma vie tournait autour de l’idĂ©e d’écrire. Si j’ai arrĂȘtĂ© de boire la premiĂšre fois, c’est que j’avais besoin de garder les idĂ©es claires, parce que contrairement Ă  une personne qui aurait fait des Ă©tudes, je voyais bien que j’avais encore besoin de lire
 Et puis j’ai rencontrĂ© des personnes dĂ©terminantes Philippe ManƓuvre, par exemple, m’a beaucoup appris. Il a Ă©tĂ© journaliste toute sa vie et est un grand lecteur, il m’a beaucoup parlĂ© de ce qu’est un parcours d’artiste sur la longueur. Paul B. Preciado, ça a Ă©tĂ© la rĂ©volution. Universitaire, il sait ce que c’est que travailler. Avec lui j’ai appris le travail, la philosophie, je me suis mise Ă  aller Ă©couter des colloques. Des sĂ©minaires de trois heures, ça te change, et ça t’autorise. Ça m’a autorisĂ©e Ă  aller vers quelque chose de plus intellectuel. Au dĂ©but de notre relation, il Ă©crivait Testo Junkie, pendant que j’écrivais King Kong ThĂ©orie. Cher Connard, c’est une dĂ©claration d’amour Ă  l’amitiĂ© ? Oui, j’y crois vraiment. Je crois Ă  cette forme d’amitiĂ© dans laquelle chacun a de l’espace. Parler Ă  quelqu’un qui t’écoute et que tu Ă©coutes, hors couple, c’est trĂšs important. Il y a des amis Ă  qui je parle vraiment et qui me permettent d’évoluer. Dans l’amitiĂ© on peut, comme cela devient le cas entre Oscar et Rebecca, aller au plus profond de la sincĂ©ritĂ©. Et je crois Ă  l’amitiĂ© entre homme et femme. Comment vois-tu la suite ? Je vais Ă©crire un roman avec des vampires. J’ai dĂ©jĂ  tout en tĂȘte, je veux commencer comme une rĂ©fĂ©rence Ă  Anne Rice, que j’ai relue et dont les romans ont bien vieilli. Il y a aussi mon projet de maison d’édition, La LĂ©gende. On [avec la rĂ©alisatrice Axelle Le Dauphin] est en train de s’y mettre vraiment, mais je prĂ©fĂšre attendre encore un peu pour en parler. Ce sera plutĂŽt pour 2023. Et puis je suis artiste associĂ©e au Théùtre du Nord de Lille, et je suis en train d’écrire une piĂšce de théùtre avec Paul B. Preciado, Anne Pauly et Julien Delmaire. Cher Connard Grasset, 352 p., 22 €. En librairie. cafeynVirginie Despentes

MariageĂ  l'anglaise (film) (Source de la rĂ©plique) Cherchez Mariage Ă  l'anglaise sur Amazon et WikipĂ©dia.; Cherchez la rĂ©plique de Danny dans le film Mariage Ă  l'anglaise sur Google VidĂ©o.; Cherchez cette citation sur Google Livre.; Analyse de la phrase. Cette phrase possĂšde 183 mots.Elle est considĂ©rĂ©e comme 1 citation trĂšs trĂšs longue.. Autres citations DĂ©couvrez ici pourquoi vous rĂȘvez de quelqu'un, qu'il s'agisse d'un rĂȘve de votre ex, d'un proche et mĂȘme d'un inconnu, nous vous expliquerons la signification de chacun de ces rĂȘves ! Les rĂȘves sont bien plus que des histoires fictives créées par votre esprit lorsque vous dormez, en effet, les rĂȘves sont ce qu'on appelle des manifestations mentales images, sons, pensĂ©es et sentiments qui sont Ă©troitement liĂ©es Ă  la rĂ©alitĂ©. Ainsi, mĂȘme si vos rĂȘves vous paraissent souvent insensĂ©s, vous devez toujours les prendre en compte car les rĂȘves sont la porte ouverte sur la partie la plus secrĂšte de votre Ăąme votre subconscient. Il est tout Ă  fait possible de rĂȘver d'une personne que vous n'avez pas vue depuis des annĂ©es ou de quelqu'un que vous ne connaissez pas ainsi que d'une personne que vous apprĂ©ciez ce nouvel article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un de toutCOMMENT, nous allons vous donner quelques explications sur ce que votre subconscient veut vous transmettre lorsque vous rĂȘvez de quelqu' lecture ! Index InterprĂ©tation des rĂȘves Que signifie rĂȘver de quelqu'un ? RĂȘver d'un membre de sa famille RĂȘver d'une personne en danger RĂȘver de quelqu'un qu'on connait trĂšs peu RĂȘver d'une personne et se disputer avec RĂȘver de quelqu'un qu'on aime RĂȘver de quelqu'un Ă  qui on ne parle plus RĂȘver de quelqu'un qu'on aime pas RĂȘver d'une personne plusieurs fois RĂȘver de son ex RĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas RĂȘver d'un dĂ©funt RĂȘver de quelqu'un qui pleure RĂȘver d'un autre homme InterprĂ©tation des rĂȘves Il nous parait intĂ©ressant et censĂ© de commencer cet article par un rappel simple et clair des trois grandes thĂ©ories de l'interprĂ©tation des rĂȘves. Trois grands psychanalyste se sont intĂ©ressĂ©s Ă  ce sujet, Freud bien Ă©videmment, Lacan et Jung. Dans ce paragraphe nous verrons de maniĂšre rĂ©sumĂ© quelles sont les thĂ©ories qu'ils ont Ă©mises Ă  propos de l'interprĂ©tation des rĂȘves !Freud et l'interprĂ©tation des rĂȘvesPour le Christophe Colomb de l'inconscient, les rĂȘves possĂšdent deux significations bien distinctes Dans un premier temps, un rĂȘve serait l'accomplissement d'un souhait, d'un dĂ©sir refoulĂ© que l'on finirait par expĂ©rimenter sous la forme hallucinatoire de nos songes. Il s'agit en gĂ©nĂ©ral d'un dĂ©sir Ă©rotique qui viendrait directement de l'enfance du un second temps, lorsqu'on a un rĂȘve rĂ©current traumatisant, Freud nous explique qu'il ne s'agit pas d'un dĂ©sir refoulĂ© mais que ces rĂȘves se rĂ©pĂštent afin de se lier Ă  la psychĂ©. Ces rĂȘves se lieraient Ă  la psychĂ© afin que le principe de plaisir retrouve sa place dominante de l' et l'interprĂ©tation des rĂȘvesLacan diffĂšre de la thĂ©orie Freudienne d'interprĂ©tation, il explique que le souhait dont parle Freud ne peut pas ĂȘtre rĂ©alisĂ© par une hallucination nocturne, il surenchĂ©ri en disant que l'unique souhait que l'on rĂ©alise au travers d'un rĂȘve est le sommeil. Lacan explique que dans les rĂȘves que l'on fait il y a une question centrale qui est celle de l'altĂ©ritĂ©, afin d'illustrer cette idĂ©e plutĂŽt floue, nous vous donnerons l'exemple choisi par Lacan lui mĂȘme afin d'illustrer son concept de l'altĂ©ritĂ© dans nos illustrer son propos, Lacan reprend l'exemple de Freud et plus prĂ©cisĂ©ment de celui de sa fille. La fille de Freud a rĂȘvĂ© de friandises un jour aprĂšs qu'on lui ait interdit d'en manger, Freud y voit clairement la manifestation d'un souhait refoulĂ© et non rĂ©alisĂ© alors que Lacan y voit la manifestation de l'autre au sein du rĂȘve de l'enfant. Il explique que l'autre dans ce cas-lĂ , Freud lui-mĂȘme et son dĂ©sir se sont manifestĂ©s dans les songes de l'enfant dĂ©sir d'interdire Ă  la petite de consommer des friandises.On voit clairement que chez Lacan, l'autre joue un rĂŽle trĂšs important dans l'interprĂ©tation des rĂȘves, voyons maintenant ce qu'en dit Jung !Jung et l'interprĂ©tation des rĂȘvesVoyons maintenant ensemble quelle est la thĂ©orie du psychanalyste suisse Jung ! Ce grand homme de la psycho-analyse reprend les grandes lignes de la thĂ©orie Freudienne mais y dĂ©pose sa marque au fer rouge. Avec sa thĂ©orie, Jung sĂ©pare deux types d'inconscients L'inconscient dit "personnel" qui est rĂ©git par les dĂ©sirs non rĂ©alisĂ©s qui sont satisfaits grĂące aux hallucinations nocturnes ainsi que par la rĂ©pĂ©tition des rĂȘves d'expĂ©riences traumatisantes afin que ces derniers se lient Ă  la psychĂ© du doux rĂȘveur dans le but que le principe de plaisir retrouve sa place dominante dans l' dit "collectif" qui est rĂ©git par la manifestation dans nos rĂȘves d'archĂ©types. Jung n'hĂ©site pas Ă  pousser la rĂ©flexion encore plus loin en expliquant que les archĂ©types sont les mĂȘmes pour toutes les cultures mĂȘme si ces derniĂšres n'ont jamais Ă©tĂ© en contact, par exemple, l'archĂ©type de la mĂšre, l'archĂ©type du vieil homme sage etc... Les archĂ©types dĂ©finissent de maniĂšre inconscient comment fonctionne une mĂšre par exemple et le rĂŽle qu'elle doit que nous venons de dĂ©finir en quelques mots les diffĂ©rentes thĂ©ories de l'interprĂ©tation des rĂȘves, il nous parait intĂ©ressant de mettre le tout en pratique !Exercice d'interprĂ©tation psychologique des rĂȘves Il est important de noter ses rĂȘves dans les moindres dĂ©tails dans un carnet de rĂȘve composition du rĂȘve, qui est-ce qu'il y avait, ce que nous avons ressenti etc... ensuite posez-vous les questions suivantes Qui Ă©tait dans le rĂȘve ?A quoi avais-je affaire ?Comment le conflit a-t-il pris fin ?Comment je me sens derriĂšre ce rĂȘve ?Une fois que nous avons rĂ©pondu Ă  ces questions, il est important de chercher la signification des symboles qui sont apparus dans nos rĂȘves afin de savoir ce que ces archĂ©types reprĂ©sentent !Continuez la lecture de notre article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un pour dĂ©couvrir de maniĂšre plus concrĂšte l'interprĂ©tation des rĂȘves ! Que signifie rĂȘver de quelqu'un ? RĂȘver d'une personne peut signifier beaucoup de choses. Pour trouver la vraie signification de ce rĂȘve, il est nĂ©cessaire de dĂ©finir quelle est la relation que vous avez avec la personne qui est apparue dans vos rĂȘves. RĂȘver d'un proche, d'un Ă©tranger, d'une collĂšgue de travail, de votre ex, de vos parents ou autres, peut avoir diffĂ©rentes significations. Cependant, dans la plupart des cas, cela veut dire que cette personne est dans votre subconscient et qu'elle occupe une place dans vos pensĂ©es, mĂȘme si des annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis que vous l'avez vue pour la derniĂšre fois. RĂȘver d'un membre de sa famille RĂȘver d'une personne qui est un membre de votre famille n'a pas nĂ©cessairement une signification liĂ©e Ă  cette personne. Elle peut ĂȘtre liĂ©e aux points communs que vous partagez avec cette personne. Souvent, dans les rĂȘves, vous ĂȘtes reprĂ©sentĂ©e par un proche. Dans la plupart des cas, si cette personne est en danger ou heureuse, il s'agit en fait d'une reprĂ©sentation de votre humeur. RĂȘver d'une personne en danger RĂȘver d'une personne en danger signifie que vous avez peur de changer ou, que dans un domaine de votre vie, vous n'ĂȘtes pas vous-mĂȘme. Si cette personne en danger fait partie de votre famille, le rĂȘve peut signifier la peur de vieillir, de la mort ou de la solitude. En effet, le danger est l'une des reprĂ©sentations de l'esprit, transmise Ă  travers les rĂȘves, de la peur de perdre quelque chose ou quelqu'un. RĂȘver de quelqu'un qu'on connait trĂšs peu Souvent, les rĂȘves envoient des messages difficiles Ă  dĂ©chiffrer. C'est pourquoi, la personne qui est prĂ©sente dans le rĂȘve n'est pas celle que votre esprit veut reprĂ©senter, mais s'agit, dans le rĂȘve, d'un symbole d'une situation. Par exemple, vous pouvez rĂȘver d'une personne que vous connaissez trĂšs peu, mais qui s'avĂšre ĂȘtre la reprĂ©sentation fictive d'un ami ou d'un proche. Par consĂ©quent, il est nĂ©cessaire d'Ă©valuer le comportement de la personne dans le rĂȘve, car, souvent, elle reprĂ©sente une autre personne. RĂȘver d'une personne et se disputer avec RĂȘver d'une personne et se disputer avec elle signifie que vous ressentez de la douleur, de la colĂšre ou du ressentiment que vous n'exprimez pas. GĂ©nĂ©ralement, ces rĂȘves ne reprĂ©sentent pas la personne concernĂ©e par ce sentiment. Au contraire, l'esprit peut utiliser tout autre personne connue pour crĂ©er cette image pendant que vous dormez. Habituellement, rĂȘver d'une personne qui vous dĂ©plaĂźt ou qui est blessante signifie que la personne vous a fait du mal et que cette douleur est ancrĂ©e en vous. RĂȘver de quelqu'un qu'on aime RĂȘver de quelqu'un qu'on aime fait partie des rĂȘves les plus frĂ©quents qu'on peut avoir tout au long de notre vie. RĂȘver de quelqu'un qu'on aime signifie que votre esprit pense constamment Ă  cette personne. Lorsque vous dormez, votre subconscient vous envoie des manifestations mentales des choses qui ont occupĂ© votre esprit au cours de la journĂ©e, ainsi que vos craintes et vos dĂ©sirs. L'histoire qui en rĂ©sulte est gĂ©nĂ©ralement trĂšs pas Ă  jeter un coup d’Ɠil Ă  notre article Signification des rĂȘves rĂȘver de son amoureux afin d’approfondir le sujet ! RĂȘver de quelqu'un Ă  qui on ne parle plus Vous pouvez Ă©galement rĂȘver de quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis longtemps et que vous revoyez peu aprĂšs avoir fait ce rĂȘve. Cela signifie que votre esprit se prĂ©parait inconsciemment Ă  cette rencontre qui allait se produire. Il est trĂšs frĂ©quent de rĂȘver de personnes que vous voyez peu aprĂšs le rĂȘve, car la puissance des rĂȘves est en mesure de faciliter cette rencontre. RĂȘver de quelqu'un qu'on aime pas Continuons ensemble ce nouvel article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un en nous intĂ©ressant Ă  un rĂȘve rĂ©current de bien des personnes rĂȘver de quelqu'un qu'on aime que vous embrassez quelqu'un qui ne vous plaĂźt pas peut ĂȘtre la rĂ©vĂ©lation d'un sentiment inconnu. Cependant, ce rĂȘve peut Ă©galement reprĂ©senter le dĂ©sir envers l'ĂȘtre aimĂ©, l'ennui dans la solitude et l'envie de socialiser. Aussi, rĂȘver d'une personne morte signifie des changements drastiques dans votre vie ou la peur de l'Ă©chec. RĂȘver d'une personne plusieurs fois Lorsque l'on rĂȘve d'une personne plusieurs fois, on peut l'interprĂ©ter de plusieurs maniĂšres, selon Freud rĂȘver plusieurs fois d'une mĂȘme personne signifie RĂȘver d'une personne plusieurs fois cela veut dire que l'on rĂȘve de Jung rĂȘver d'une personne plusieurs fois signifie Que notre inconscient a un message Ă  nous transmettre. Comme nous l'avons vu plus haut, cette mĂȘme personne doit avoir une dimension archĂ©typique. RĂȘver de son ex RĂȘver de son ex est un rĂȘve rĂ©current qui ne laissent absolument personne indiffĂ©rent mais.. qu'est-ce que ça peut bien vouloir quand on rĂȘve de son ex ? Plusieurs explications Ă  ce rĂȘve sont possibles, parmi lesquelles Il est possible que si vous puissiez rĂȘver de votre ex car les choses ne sont pas complĂštement finies entre de son ex peut aussi vouloir dire que cette personne vous certaines cultures, le fait de rĂȘver de son ex veut dire que cette personne pense Ă  d'approfondir le sujet, n'hĂ©sitez pas Ă  jeter un coup d’Ɠil Ă  l'article suivant Que signifie rĂȘver de son ex RĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas Encore une fois, en fonction de la thĂ©orie qu'on utilise afin d'interprĂ©ter le rĂȘve, un rĂȘve ou une situation onirique peut avoir plusieurs significations, ainsi rĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas peut avoir plusieurs significations RĂȘver de quelqu'un qu'on ne connait pas selon Lacan selon Lacan, la personne qu'on ne connait pas reprĂ©sente l'autre, ce qu'on ne connait pas. La personne que l'on ne connait pas reprĂ©sente donc les abysses Ă©nigmatiques de notre de quelqu'un qu'on ne connait pas selon Jung selon Jung, le rĂȘve d'une personne qu'on ne connait pas reprĂ©sente ce que l'on ne connait pas de soi. Ce rĂȘve invite donc le rĂȘveur a dĂ©couvrir ce qu'il ne connait pas encore de lui-mĂȘme. RĂȘver d'un dĂ©funt RĂȘver de quelqu'un mort tourmente et laisse un goĂ»t de tristesse le matin venu, ça nous ait dĂ©jĂ  tous arrivĂ© mais dans le domaine de l'interprĂ©tation des rĂȘves, que signifie rĂȘver d'un dĂ©funt ?La signification d'un dĂ©funt variera Ă©normĂ©ment en fonction de comment se dĂ©roule le rĂȘve, de la maniĂšre dont le dĂ©funt apparaĂźt dans votre rĂȘve, ces paramĂštres donnent Ă  vos rĂȘves des significations plus variĂ©es mais, il existe toutefois quelques lignes gĂ©nĂ©rales qui s'appliquent Ă  l'apparition d'un mort dans vos rĂȘves C'est l'annonciateur d'un changement dans votre vieLa mort de cette personne a laissĂ© quelque chose de non rĂ©glĂ©e entre vousCette personne est un reflet de vous mĂȘmePour approfondir le sujet, c'est par ici Signification des rĂȘves rĂȘver d'un dĂ©funt RĂȘver de quelqu'un qui pleure Comme c'est le cas pour tous les cas d'interprĂ©tation des rĂȘves que nous venons de voir, rĂȘver de quelqu'un qui pleure peut avoir Ă©normĂ©ment de significations en fonction du contexte, de la personne etc.. Il est important de sĂ©parer le fait de rĂȘver de pleurer et le fait de rĂȘver de quelqu'un qui pleure, aujourd'hui nous allons voir subrepticement ce que rĂȘver de quelqu'un qui pleure peut vouloir vos songes vous amĂšnent Ă  voir quelqu'un qui pleure, la signification est plutĂŽt triste car, gĂ©nĂ©ralement, cela veut dire que vous allez finir par faire du mal Ă  quelqu'un que vous aimez... RĂȘver d'un autre homme Concluons notre article Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un en nous intĂ©ressant au fait de rĂȘver d'un autre d'un autre homme est quelque chose de trop vaste, afin de pouvoir dĂ©crypter ce rĂȘve il sera important que vous vous souveniez en dĂ©tails de son aspect, du contexte etc...Toutefois, la symbolique gĂ©nĂ©rale du d'un autre homme dans un rĂȘve est l'autoritĂ© et le paternel. Si vous ĂȘtes une femme, le fait de rĂȘver d'un homme est peut-ĂȘtre la mise sous les projecteurs de votre cĂŽtĂ© masculin, plus autoritaire et plus vous ĂȘtes un homme et que vous rĂȘvez d'un homme en train de se faire caresser par une femme, c'est un mauvais prĂ©sage alors que si vous ĂȘtes une femme, ce rĂȘve est annonciateur de rĂ©ussite vous pouvez le voir, la signification de rĂȘver d'un autre homme peut varier en fonction de si vous ĂȘtes une femme ou un homme. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Signification des rĂȘves rĂȘver de quelqu'un, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Culture et SociĂ©tĂ©. Bibliographie Jung, C. G. 2014. The archetypes and the collective unconscious. de un fragmento de la obra de Freud Freud, S. 2013. La interpretaciĂłn de los sueños Vol. 267. Ediciones
Lesdialogues s'Ă©crivent toujours avec des tirets cadratins, c'est-Ă -dire, des tirets un peu plus longs que le trait d’union. Vous pouvez les faire grĂące Ă  la touche alt + 0151 sur le pavĂ© numĂ©rique. Par ailleurs, la premiĂšre phrase d’une mĂȘme rĂ©plique doit ĂȘtre dĂ©calĂ©e avec un alinĂ©a (5 Ă  10mm de la marge).
LES DROITS DE LA FEMME. À LA REINE. Madame,Peu faite au langage que l’on tient aux Rois, je n’emploierai point l’adulation des Courtisans pour vous faire hommage de cette singuliĂšre production. Mon but, Madame, est de vous parler franchement ; je n’ai pas attendu, pour m’exprimer ainsi, l’époque de la LibertĂ© ; je me suis montrĂ©e avec la mĂȘme Ă©nergie dans un temps oĂč l’aveuglement des Despotes punissait une si noble audace. Lorsque tout l’Empire vous accusait et vous rendait responsable de ses calamitĂ©s, moi seule, dans un temps de trouble et d’orage, j’ai eu la force de prendre votre dĂ©fense. Je n’ai jamais pu me persuader qu’une Princesse, Ă©levĂ©e au sein des grandeurs, eĂ»t tous les vices de la bassesse. Oui, Madame, lorsque j’ai vu le glaive levĂ© sur vous, j’ai jetĂ© mes observations entre ce glaive et la victime ; mais aujourd’hui que je vois qu’on observe de prĂšs la foule de mutins soudoyĂ©e, & qu’elle est retenue par la crainte des loix, je vous dirai, Madame, ce que je ne vous aurois pas dit alors. Si l’étranger porte le fer en France, vous n’ĂȘtes plus Ă  mes yeux cette Reine faussement inculpĂ©e, cette Reine intĂ©ressante, mais une implacable ennemie des Français. Ah ! Madame, songez que vous ĂȘtes mĂšre et Ă©pouse ; employez tout votre crĂ©dit pour le retour des Princes. Ce crĂ©dit, si sagement appliquĂ©, raffermit la couronne du pĂšre, la conserve au fils, et vous rĂ©concilie l’amour des Français. Cette digne nĂ©gociation est le vrai devoir d’une Reine. L’intrigue, la cabale, les projets sanguinaires prĂ©cipiteroient votre chĂ»te, si l’on pouvait vous soupçonner capable de semblables desseins. Qu’un plus noble emploi, Madame, vous caractĂ©rise, excite votre ambition, et fixe vos regards. Il n’appartient qu’à celle que le hasard a Ă©levĂ©e Ă  une place Ă©minente, de donner du poids Ă  l’essor des Droits de la Femme, et d’en accĂ©lĂ©rer les succĂšs. Si vous Ă©tiez moins instruite, Madame, je pourrais craindre que vos intĂ©rĂȘts particuliers ne l’emportassent sur ceux de votre sexe. Vous aimez la gloire songez, Madame, que les plus grands crimes s’immortalisent comme les plus grandes vertus ; mais quelle diffĂ©rence de cĂ©lĂ©britĂ© dans les fastes de l’histoire ! l’une est sans cesse prise pour exemple, et l’autre est Ă©ternellement l’exĂ©cration du genre humain. On ne vous fera jamais un crime de travailler Ă  la restauration des mƓurs, Ă  donner Ă  votre sexe toute la consistence dont il est susceptible. Cet ouvrage n’est pas le travail d’un jour, malheureusement pour le nouveau rĂ©gime. Cette rĂ©volution ne s’opĂ©rera que quand toutes les femmes seront pĂ©nĂ©trĂ©es de leur dĂ©plorable sort, & des droits qu’elles ont perdus dans la sociĂ©tĂ©. Soutenez, Madame, une si belle cause ; dĂ©fendez ce sexe malheureux, et vous aurez bientĂŽt pour vous une moitiĂ© du royaume, et le tiers au moins de l’autre. VoilĂ , Madame, voilĂ  par quels exploits vous devez vous signaler et employer votre crĂ©dit. Croyez-moi, Madame, notre vie est bien peu de chose, sur-tout pour une Reine, quand cette vie n’est pas embellie par l’amour des peuples, et par les charmes Ă©ternels de la bienfaisance. S’il est vrai que des Français arment contre leur patrie toutes les puissances ; pourquoi ? pour de frivoles prĂ©rogatives, pour des chimĂšres. Croyez, Madame, si j’en juge par ce que je sens, le parti monarchique se dĂ©truira de lui-mĂȘme, qu’il abandonnera tous les tyrans, et tous les cƓurs se rallieront autour de la patrie pour la dĂ©fendre. VoilĂ , Madame, voilĂ  quels sont mes principes. En vous parlant de ma patrie, je perds de vue le but de cette dĂ©dicace. C’est ainsi que tout bon Citoyen sacrifie sa gloire, ses intĂ©rĂȘts, quand il n’a pour objet que ceux de son pays. Je suis avec le plus profond respect, Madame, Votre trĂšs-humble et trĂšs- obĂ©issante servante, De Gouges. LES DROITS DE LA FEMME. Homme, es-tu capable d’ĂȘtre juste ? C’est une femme qui t’en fait la question ; tu ne lui ĂŽteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? Qui t’a donnĂ© le souverain empire d’opprimer mon sexe ? ta force ? tes talents ? Observe le crĂ©ateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l’oses, l’exemple de cet empire tirannique[1]. Remonte aux animaux, conĆżulte les Ă©lĂ©mens, Ă©tudie les vĂ©gĂ©taux, jette enfin un coup-d’Ɠil sur toutes les modifications de la matiĂšre organisĂ©e ; et rends-toi Ă  l’évidence quand je t’en offre les moyens ; cherche, fouille et distingue, si tu peux, les sexes dans l’administration de la nature. Par-tout tu les trouveras confondus, par-tout ils coopĂšrent avec un ensemble harmonieux Ă  ce chef-d’Ɠuvre immortel. L’homme seul s’est fagotĂ© un principe de cette exception. BiĆżarre, aveugle, boursoufflĂ© de sciences et dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, dans ce siĂšcle de lumiĂšres et de sagacitĂ©, dans l’ignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultĂ©s intellectuelles ; il prĂ©tend jouir de la rĂ©volution, et rĂ©clamer ses droits Ă  l’égalitĂ©, pour ne rien dire de plus. DÉCLARATION DES DROITS DE LAFEMME ET DE LA CITOYENNE, À dĂ©crĂ©ter par l’AssemblĂ©e nationale dans ses derniĂšres sĂ©ances ou dans celle de la prochaine lĂ©gislature. PrĂ©ambule. Les mĂšres, les filles, les sƓurs, reprĂ©sentantes de la nation, demandent d’ĂȘtre constituĂ©es en assemblĂ©e nationale. ConsidĂ©rant que l’ignorance, l’oubli ou le mĂ©pris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont rĂ©solu d’exposer dans une dĂ©claration solemnelle, les droits naturels, inaliĂ©nables et sacrĂ©s de la femme, afin que cette dĂ©claration, constamment prĂ©sente Ă  tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant ĂȘtre Ă  chaque instant comparĂ©s avec le but de toute institution politique, en soient plus respectĂ©s, afin que les rĂ©clamations des citoyennes, fondĂ©es dĂ©sormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mƓurs, et au bonheur de tous. En consĂ©quence, le sexe supĂ©rieur en beautĂ© comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaĂźt et dĂ©clare, en prĂ©sence et sous les auspices de l’Être suprĂȘme, les Droits suivans de la Femme et de la Citoyenne. Article premier. La Femme naĂźt libre et demeure Ă©gale Ă  l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent ĂȘtre fondĂ©es que sur l’utilitĂ© commune. II. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et impreĆżcriptibles de la Femme et de l’Homme ces droits sont la libertĂ©, la propriĂ©tĂ©, la sĂ»retĂ©, et sur-tout la rĂ©sistance Ă  l’oppression. III. Le principe de toute souverainetĂ© rĂ©side essentiellement dans la Nation, qui n’est que la rĂ©union de la Femme et de l’Homme nul corps, nul individu, ne peut exercer d’autoritĂ© qui n’en Ă©mane expressĂ©ment. IV. La libertĂ© et la justice consistent Ă  rendre tout ce qui appartient Ă  autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpĂ©tuelle que l’homme lui oppose ; ces bornes doivent ĂȘtre rĂ©formĂ©es par les loix de la nature et de la raison. V. Les loix de la nature et de la raison dĂ©fendent toutes actions nuisibles Ă  la sociĂ©tĂ© tout ce qui n’est pas dĂ©fendu par ces loix, sages et divines, ne peut ĂȘtre empĂȘchĂ©, et nul ne peut ĂȘtre contraint Ă  faire ce qu’elles n’ordonnent pas. VI. La Loi doit ĂȘtre l’expression de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personellement, ou par leurs reprĂ©sentans, Ă  sa formation ; elle doit ĂȘtre la mĂȘme pour tous toutes les citoyennes et tous les citoyens, Ă©tant Ă©gaux Ă  ses yeux, doivent ĂȘtre Ă©galement admissibles Ă  toutes dignitĂ©s, places et emplois publics, selon leurs capacitĂ©s, & sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. VII. Nulle femme n’est exceptĂ©e ; elle est accusĂ©e, arrĂȘtĂ©e, & dĂ©tenue dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi. Les femmes obĂ©issent comme les hommes Ă  cette Loi rigoureuse. VIII. La loi ne doit Ă©tablir que des peines strictement & Ă©videmment nĂ©cessaires, & nul ne peut ĂȘtre puni qu’en vertu d’une Loi Ă©tablie et promulguĂ©e antĂ©rieurement au dĂ©lit et lĂ©galement appliquĂ©e aux femmes. IX. Toute femme Ă©tant dĂ©clarĂ©e coupable, toute rigueur est exercĂ©e par la Loi. X. Nul ne doit ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions mĂȘmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir Ă©galement celui de monter Ă  la Tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public Ă©tabli par la Loi. XI. La libre communication des pensĂ©es et des opinions est un des droits les plus prĂ©cieux de la femme, puisque cette libertĂ© assure la lĂ©gitimitĂ© des pĂšres envers les enfans. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mĂšre d’un enfant qui vous appartient, sans qu’un prĂ©jugĂ© barbare la force Ă  dissimuler la vĂ©ritĂ© ; sauf Ă  rĂ©pondre de l’abus de cette libertĂ© dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi. XII. La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nĂ©cessite une utilitĂ© majeure ; cette garantie doit ĂȘtre instituĂ©e pour l’avantage de tous, & non pour l’utilitĂ© particuliĂšre de celles Ă  qui elle est confiĂ©e. XIII. Pour l’entretien de la force publique, & pour les dĂ©penses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont Ă©gales ; elle a part Ă  toutes les corvĂ©es, Ă  toutes les tĂąches pĂ©nibles ; elle doit donc avoir de mĂȘme part Ă  la distribution des places, des emplois, des charges, des dignitĂ©s et de l’industrie. XIV. Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mĂȘmes, ou par leurs reprĂ©sentans, la nĂ©cessitĂ© de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhĂ©rer que par l’admission d’un partage Ă©gal, non-seulement dans la fortune, mais encore dans l’administration publique, et de dĂ©terminer la quotitĂ©, l’assiette, le recouvrement et la durĂ©e de l’impĂŽt. XV. La masse des femmes, coalisĂ©e pour la contribution Ă  celle des hommes, a le droit de demander compte, Ă  tout agent public, de son administration. XVI. Toute sociĂ©tĂ©, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurĂ©e, ni la sĂ©paration des pouvoirs dĂ©terminĂ©e, n’a point de constitution ; la constitution est nulle, si la majoritĂ© des individus qui composent la Nation, n’a pas coopĂ©rĂ© Ă  sa rĂ©daction. XVII. Les propriĂ©tĂ©s sont Ă  tous les sexes rĂ©unis ou sĂ©parĂ©s ; elles ont pour chacun un droit inviolable et sacrĂ© ; nul ne peut en ĂȘtre privĂ© comme vrai patrimoine de la nature, si ce n’est lorsque la nĂ©cessitĂ© publique, lĂ©galement constatĂ©e, l’exige Ă©videmment, et sous la condition d’une juste et prĂ©alable indemnitĂ©. POSTAMBULE. Femme, rĂ©veille-toi ; le tocĆżin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnois tes droits. Le puissant empire de la nature n’est plus environnĂ© de prĂ©jugĂ©s, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vĂ©ritĂ© a dissipĂ© tous les nuages de la sottise et de l’usurpation. L’homme esclave a multipliĂ© ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! femmes, quand cesserez-vous d’ĂȘtre aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la rĂ©volution ? Un mĂ©pris plus marquĂ©, un dĂ©dain plus signalĂ©. Dans les siĂšcles de corruption vous n’avez rĂ©gnĂ© que sur la foiblesse des hommes. Votre empire est dĂ©truit ; que vous reste-t-il donc ? la conviction des injustices de l’homme. La rĂ©clamation de votre patrimoine, fondĂ©e sur les sages dĂ©crets de la nature ; qu’auriez-vous Ă  redouter pour une si belle entreprise ? le bon mot du LĂ©gislateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos LĂ©gislateurs Français, correcteurs de cette morale, long-temps accrochĂ©e aux branches de la politique, mais qui n’est plus de saison, ne vous rĂ©pĂštent femmes, qu’y a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout, auriez-vous Ă  rĂ©pondre. S’ils s’obstinoient, dans leur faiblesse, Ă  mettre cette inconsĂ©quence en contradiction avec leurs principes ; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prĂ©tentions de supĂ©rioritĂ© ; rĂ©unissez-vous sous les Ă©tendards de la philosophie ; dĂ©ployez toute l’énergie de votre caractĂšre, et vous verrez bientĂŽt ces orgueilleux, non serviles adorateurs rampans Ă  vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trĂ©sors de l’Être SuprĂȘme. Quelles que soient les barriĂšres que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n’avez qu’à le vouloir. Passons maintenant Ă  l’effroyable tableau de ce que vous avez Ă©tĂ© dans la sociĂ©tĂ© ; & puisqu’il est question, en ce moment, d’une Ă©ducation nationale, voyons si nos sages LĂ©gislateurs penseront sainement sur l’éducation des femmes. Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont Ă©tĂ© leur partage. Ce que la force leur avoit ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours Ă  toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irrĂ©prochable ne leur rĂ©sistoit pas. Le poison, le fer, tout leur Ă©toit soumis ; elles commandoient au crime comme Ă  la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dĂ©pendu, pendant des siĂšcles, de l’administration nocturne des femmes ; le cabinet n’avaoit point de secret pour leur indiscrĂ©tion ; ambassade, commandement, ministĂšre, prĂ©sidence, pontificat[2], cardinalat ; enfin tout ce qui caractĂ©rise la sottise des hommes, profane et sacrĂ©, tout a Ă©tĂ© soumis Ă  la cupiditĂ© et Ă  l’ambition de ce sexe autrefois mĂ©prisable et respectĂ©, et depuis la rĂ©volution, respectable et mĂ©prisĂ©. Dans cette sorte d’antithĂšse, que de remarques n’ai-je point Ă  offrir ! je n’ai qu’un moment pour les faire, mais ce moment fixera l’attention de la postĂ©ritĂ© la plus reculĂ©e. Sous l’ancien rĂ©gime, tout Ă©toit vicieux, tout Ă©toit coupable ; mais ne pourroit-on pas apercevoir l’amĂ©lioration des choses dans la substance mĂȘme des vices ? Une femme n’avoit besoin que d’ĂȘtre belle ou aimable ; quand elle possĂ©doit ces deux avantages, elle voyoit cent fortunes Ă  ses pieds. Si elle n’en profitoit pas, elle avoit un caractĂšre bizarre, ou une philosophie peu commune, qui la portoit aux mĂ©pris des richesses ; alors elle n’étoit plus considĂ©rĂ©e que comme une mauvaise tĂȘte ; la plus indĂ©cente se faisoit respecter avec de l’or ; le commerce des femmes Ă©toit une espĂšce d’industrie reçue dans la premiĂšre classe, qui, dĂ©sormais, n’aura plus de crĂ©dit. S’il en avoit encore, la rĂ©volution seroit perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus ; cependant la raison peut-elle se dissimuler que tout autre chemin Ă  la fortune est fermĂ© Ă  la femme que l’homme achete, comme l’esclave sur les cĂŽtes d’Afrique. La diffĂ©rence est grande ; on le sait. L’esclave commande au maĂźtre ; mais si le maĂźtre lui donne la libertĂ© sans rĂ©compense, et Ă  un Ăąge oĂč l’esclave a perdu tous ses charmes, que devient cette infortunĂ©e ? Le jouet du mĂ©pris ; les portes mĂȘme de la bienfaisance lui sont fermĂ©es ; elle est pauvre et vieille, dit-on ; pourquoi n’a-t-elle pas su faire fortune ? D’autres exemples encore plus touchans s’offrent Ă  la raison. Une jeune personne sans expĂ©rience, sĂ©duite par un homme qu’elle aime, abandonnera ses parens pour le suivre ; l’ingrat la laissera aprĂšs quelques annĂ©es, et plus elle aura vieilli avec lui, plus son inconstance sera inhumaine ; si elle a des enfants, il l’abandonnera de mĂȘme. S’il est riche, il se croira dispensĂ© de partager sa fortune avec ses nobles victimes. Si quelqu’engagement le lie Ă  ses devoirs, il en violera la puissance en espĂ©rant tout des lois. S’il est mariĂ©, tout autre engagement perd ses droits. Quelles lois reste-t-il donc Ă  faire pour extirper le vice jusques dans la racine ? Celle du partage des fortunes entre les hommes et les femmes, et de l’administration publique. On conçoit aisĂ©ment que celle qui est nĂ©e d’une famille riche, gagne beaucoup avec l’égalitĂ© des partages. Mais celle qui est nĂ©e d’une famille pauvre, avec du mĂ©rite et des vertus ; quel est son lot ? La pauvretĂ© et l’opprobre. Si elle n’excelle pas prĂ©cisĂ©ment en musique ou en peinture, elle ne peut ĂȘtre admise Ă  aucune fonction publique, quand elle en auroit toute la capacitĂ©. Je ne veux donner qu’un aperçu des choses, je les approfondirai dans la nouvelle Ă©dition de mes ouvrages politiques que je me propose de donner au public dans quelques jours, avec des notes. Je reprends mon texte quant aux mƓurs. Le mariage est le tombeau de la confiance & de l’amour. La femme mariĂ©e peut impunĂ©ment donner des bĂątards Ă  son mari, et la fortune qui ne leur appartient pas. Celle qui ne l’est pas, n’a qu’un foible droit les lois anciennes et inhumaines lui refusoient ce droit sur le nom & sur le bien de leur pĂšre, pour ses enfants, et l’on n’a pas fait de nouvelles lois sur cette matiĂšre. Si tenter de donner Ă  mon sexe une consistance honorable et juste, est considĂ©rĂ© dans ce moment comme un paradoxe de ma part, et comme tenter l’impossible, je laisse aux hommes Ă  venir la gloire de traiter cette matiĂšre ; mais, en attendant, on peut la prĂ©parer par l’éducation nationale, par la restauration des mƓurs et par les conventions conjugales. Forme du Contrat social de l’Homme et de la Femme. Nous N et N, mus par notre propre volontĂ©, nous unissons pour le terme de notre vie, et pour la durĂ©e de nos penchans mutuels, aux conditions suivantes Nous entendons & voulons mettre nos fortunes en communautĂ©, en nous rĂ©servant cependant le droit de les sĂ©parer en faveur de nos enfans, et de ceux que nous pourrions avoir d’une inclination particuliĂšre, reconnaissant mutuellement que notre bien appartient directement Ă  nos enfans, de quelque lit qu’ils sortent, et que tous indistinctement ont le droit de porter le nom des pĂšres et mĂšres qui les ont avouĂ©s, et nous imposons de souscrire Ă  la loi qui punit l’abnĂ©gation de son propre sang. Nous nous obligeons Ă©galement, au cas de sĂ©paration, de faire le partage de notre fortune, et de prĂ©lever la portion de nos enfans indiquĂ©e par la loi ; et, au cas d’union parfaite, celui qui viendrait Ă  mourir, se dĂ©sisteroit de la moitiĂ© de ses propriĂ©tĂ©s en faveur de ses enfans ; et si l’un mouroit sans enfans, le survivant hĂ©riteroit de droit, Ă  moins que le mourant n’ait disposĂ© de la moitiĂ© du bien commun en faveur de qui il jugeroit Ă  propos. VoilĂ  Ă -peu-prĂšs la formule de l’acte conjugal dont je propose l’exĂ©cution. À la lecture de ce bisarre Ă©crit, je vois s’élever contre moi les tartuffes, les bĂ©gueules, le clergĂ© et toute la sĂ©quelle infernale. Mais combien il offrira aux sages de moyens moraux pour arriver Ă  la perfectibilitĂ© d’un gouvernement heureux ! j’en vais donner en peu de mots la preuve physique. Le riche Épicurien sans enfans, trouve fort bon d’aller chez son voisin pauvre augmenter sa famille. Lorsqu’il y aura une loi qui autorisera la femme du pauvre Ă  faire adopter au riche ses enfans, les liens de la sociĂ©tĂ© seront plus resserrĂ©s, et les mƓurs plus Ă©purĂ©es. Cette loi conservera peut-ĂȘtre le bien de la communautĂ©, et retiendra le dĂ©sordre qui conduit tant de victimes dans les hospices de l’opprobre, de la bassesse et de la dĂ©gĂ©nĂ©ration des principes humains, oĂč, depuis long-tems, gĂ©mit la nature. Que les dĂ©tracteurs de la saine philosophie cessent donc de se rĂ©crier contre les mƓurs primitives, ou qu’ils aillent se perdre dans la source de leurs citations[3]. Je voudrois encore une loi qui avantageĂąt les veuves et les demoiselles trompĂ©es par les fausses promesses d’un homme Ă  qui elles se seroient attachĂ©es ; je voudrois, dis-je, que cette loi forçùt un inconstant Ă  tenir ses engagemens, ou Ă  une indemnitĂ© proportionnelle Ă  sa fortune. Je voudrois encore que cette loi fĂ»t rigoureuse contre les femmes, du moins pour celles qui auroient le front de recourir Ă  une loi qu’elles auroient elles-mĂȘmes enfreinte par leur inconduite, si la preuve en Ă©toit faite. Je voudrois, en mĂȘme tems, comme je l’ai exposĂ©e dans le bonheur primitif de l’homme, en 1788, que les filles publiques fussent placĂ©es dans des quartiers dĂ©signĂ©s. Ce ne sont pas les femmes publiques qui contribuent le plus Ă  la dĂ©pravation des mƓurs, ce sont les femmes de la sociĂ©tĂ©. En restaurant les derniĂšres, on modifie les premiĂšres. Cette chaĂźne d’union fraternelle offrira d’abord le dĂ©sordre, mais par les suites, elle produira Ă  la fin un ensemble parfait. J’offre un moyen invincible pour Ă©lever l’ame des femmes ; c’est de les joindre Ă  tous les exercices de l’homme si l’homme s’obstine Ă  trouver ce moyen impraticable, qu’il partage avec la femme, non Ă  son caprice, mais par la sageƿƿe des loix. Le prĂ©jugĂ© tombe, les mƓurs s’épurent, et la nature reprend tous ses droits. Ajoutez-y le mariage des prĂȘtres ; le Roi, raffermi sur son trĂŽne, et le gouvernement français ne sauroit plus pĂ©rir. Il Ă©toit bien nĂ©cessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le dĂ©cret en faveur des hommes de couleur, dans nos Ăźles. C’est l’à oĂč la nature frĂ©mit d’horreur ; c’est l’à oĂč la raison et l’humanitĂ©, n’ont pas encore touchĂ© les Ăąmes endurcies ; c’est lĂ  sur-tout oĂč la division et la discorde agitent leurs habitans. Il n’est pas difficile de deviner les instigateurs de ces fermentations incendiaires il y en a dans le sein mĂȘme de l’AssemblĂ©e Nationale ils alument en Europe le feu qui doit embraser l’AmĂ©rique. Les Colons prĂ©tendent rĂ©gner en despotes sur des hommes dont ils sont les pĂšres et les frĂšres ; et mĂ©connoissant les droits de la nature, ils en poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de leur sang. Ces Colons inhumains disent notre sang circule dans leurs veines, mais nous le rĂ©pandrons tout, s’il le faut, pour assouvir notre cupiditĂ©, ou notre aveugle ambition. C’est dans ces lieux les plus prĂšs de la nature, que le pĂšre mĂ©connoĂźt le fils ; sourd aux cris du sang, il en Ă©touffe tous les charmes ; que peut-on espĂ©rer de la rĂ©sistance qu’on lui oppose ? la contraindre avec violence, c’est la rendre terrible, la laisser encore dans les fers, c’est acheminer toutes les calamitĂ©s vers l’AmĂ©rique. Une main divine semble rĂ©pandre par tout l’appanage de l’homme, la libertĂ© ; la loi seule a le droit de rĂ©primer cette libertĂ©, si elle dĂ©gĂ©nĂ©re en licence ; mais elle doit ĂȘtre Ă©gale pour tous, c’est elle sur-tout qui doit renfermer l’AssemblĂ©e Nationale dans son dĂ©cret, dictĂ© par la prudence et par la justice. Puisse-t-elle agir de mĂȘme pour l’état de la France, et se rendre aussi attentive sur les nouveaux abus, comme elle l’a Ă©tĂ© sur les anciens qui deviennent chaque jour plus effroyables ! Mon opinion seroit encore de raccommoder le pouvoir exĂ©cutif avec le pouvoir lĂ©gislatif, car il me semble que l’un est tout, et que l’autre n’est rien ; d’oĂč naĂźtra, malheureusement peut ĂȘtre, la perte de l’Empire François. Je considĂšre ces deux pouvoirs, comme l’homme et la femme[4] qui doivent ĂȘtre unis, mais Ă©gaux en force et en vertu, pour faire un bon mĂ©nage. Il eĆżt donc vrai que nul individu ne peut Ă©chapper Ă  son sort ; j’en fais l’expĂ©rience aujourd’hui. J’avois rĂ©solu & dĂ©cidĂ© de ne pas me permettre le plus petit mot pour rire dans cette production, mais le sort en a dĂ©cidĂ© autrement voici le fait L’économie n’est point dĂ©fendue, sur-tout dans ce tems de misĂšre. J’habite la campagne. Ce matin Ă  huit heures je suis partie d’Auteuil, & me suis acheminĂ©e vers la route qui conduit de Paris Ă  Versailles, oĂč l’on trouve souvent ces fameuses guinguettes qui ramassent les passans Ă  peu de frais. Sans doute une mauvaise Ă©toile me poursuivoit dĂšs le matin. J’arrive Ă  la barriĂšre oĂč je ne trouve pas mĂȘme le triste sapin aristocrate. Je me repose sur les marches de cet Ă©difice insolent qui recĂ©loit des commis. Neuf heures sonnent, & je continue mon chemin une voiture s’offre Ă  mes regards, j’y prends place, & j’arrive Ă  neuf heures un quart, Ă  deux montres diffĂ©rentes, au Pont-Royal. J’y prends le sapin, & je vole chez mon Imprimeur, rue Christine, car je ne peux aller que lĂ  si matin en corrigeant mes Ă©preuves, il me reste toujours quelque choĆże Ă  faire ; si les pages ne Ćżont pas bien serrĂ©es & remplies. Je reste Ă -peu-prĂšs vingt minutes ; & fatiguĂ©e de marche, de composition & d’impression, je me propose d’aller prendre un bain dans le quartier du Temple, oĂč j’allois dĂźner. J’arrive Ă  onze heures moins un quart Ă  la pendule du bain ; je devois donc au cocher une heure & demie ; mais, pour ne pas avoir de dispute avec lui, je lui offre 48 Ćżols il exige plus, comme d’ordinaire ; il fait du bruit. Je m’obstine Ă  ne vouloir plus lui donner que son dĂ», car l’ĂȘtre Ă©quitable aime mieux ĂȘtre gĂ©nĂ©reux que dupe. Je le menace de la loi, il me dit qu’il s’en moque, & que je lui payerai deux heures. Nous arrivons chez un commissaire de paix, que j’ai la gĂ©nĂ©rositĂ© de ne pas nommer, quoique l’acte d’autoritĂ© qu’il s’est permis envers moi, mĂ©rite une dĂ©nonciation formelle. Il ignoroit sans doute que la femme qui rĂ©clamoit sa justice Ă©toit la femme auteur de tant de bienfaisance & d’équitĂ©. Sans avoir Ă©gard Ă  mes raisons, il me condamne impitoyablement Ă  payer au cocher ce qu’il demandoit. Connoissant mieux la loi que lui, je lui dis, Monsieur, je m’y refuse, & je vous prie de faire attention que vous n’ĂȘtes pas dans le principe de votre charge. Alors cet homme, ou, pour mieux dire, ce forcenĂ© s’emporte, me menace de la Force si je ne paye Ă  l’instant, ou de rester toute la journĂ©e dans son bureau. Je lui demande de me faire conduire au tribunal de dĂ©partement ou Ă  la mairie, ayant Ă  me plaindre de son coup d’autoritĂ©. Le grave magistrat, en redingote poudreuse & dĂ©goĂ»tante comme sa conversation, m’a dit plaisamment cette affaire ira sans doute Ă  l’AssemblĂ©e Nationale ? Cela se pourroit bien, lui dis-je ; & je m’en fus moitiĂ© furieuse & moitiĂ© riant du jugement de ce moderne Bride-Oison, en disant c’est donc lĂ  l’espĂšce d’homme qui doit juger un peuple Ă©clairĂ© ! On ne voit que cela. Semblables aventures arrivent indistinctement aux bons patriotes, comme aux mauvais. Il n’y a qu’un cri sur les dĂ©sordres des sections & des tribunaux. La justice ne se rend pas ; la loi est mĂ©connue, & la police se fait, Dieu sait comment. On ne peut plus retrouver les cochers Ă  qui l’on confie des effets ; ils changent les numĂ©ros Ă  leur fantaiĆżie, & plusieurs personnes, ainsi que moi, ont fait des pertes considĂ©rables dans les voitures. Sous l’ancien rĂ©gime, quel que fĂ»t son brigandage, on trouvait la trace de ses pertes, en faisant un appel nominal des cochers, & par l’inspection exacte des numĂ©ros ; enfin on Ă©toit en sĂ»retĂ©. Que font ces juges de paix ? que font ces comissaires, ces inspecteurs du nouveau rĂ©gime ? Rien que des sottises & des monopoles. L’AssemblĂ©e Nationale doit fixer toute son attention sur cette partie qui embrasse l’ordre social. P. S. Cet ouvrage Ă©toit compoƿé depuis quelques jours ; il a Ă©tĂ© retardĂ© encore Ă  l’impreƿƿion ; et au moment que M. Taleyrand, dont le nom sera toujours cher Ă  la poĆżtĂ©ritĂ©, venant de donner son ouvrage sur les principes de l’éducation nationale, cette production Ă©toit dĂ©jĂ  Ćżous la presse. Heureuse si je me suis rencontrĂ©e avec les vues de cet orateur ! Cependant je ne puis m’empĂȘcher d’arrĂȘter la presse, et de faire Ă©clater la pure joie, que mon cƓur a ressentie Ă  la nouvelle que le roi venoit d’accepter la Constitution, et que l’assemblĂ©e nationale, que j’adore actuellement, Ćżans excepter l’abbĂ© Maury ; et la Fayette est un dieu, avoit proclamĂ© d’une voix unanime une amnistie gĂ©nĂ©rale. Providence divine, fais que cette joie publique ne Ćżoit pas une fausse illusion ! Renvoie-nous, en corps, tous nos fugitifs, et que je puisse avec un peuple aimant, voler sur leur passage ; et dans ce jour solemnel, nous rendrons tous hommage Ă  ta puissance. ↑ De Paris au PĂ©rou, du Japon jusqu’à Rome, Le plus sot animal, Ă  mon avis, c’est l’homme. ↑ M. de Berais, de la façon de madame de Pompadour. ↑ Abraham eut des enfans trĂšs-lĂ©gitimes d’Agar, servante de sa femme. ↑ Dans le souper magique de M. de Merville, Ninon demande quelle est la maitresse de Louis XVI ? On lui rĂ©pond, c’est la Nation, cette maitresse corrompra le gouvernement si elle prend trop d’empire.

Carje n'aime pas qu'onlise mon livre la l g re, J' prouve tant de chagrin raconter ces souvenirs. Il y a six ans d j que mon ami s'en est all avec son mouton. Si j'essaie ici de le d crire, c'est afin de ne pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami. Tout le monde n'a pas eu un ami. Et je puis devenir comme les grandes personnes qui ne s'int ressent plus qu'aux chiffres. C'est donc pour ça

Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal Melrose City Melrose Place 136 Prescott Street Les appartements Appartement 218 2 participantsAuteurMessageIzzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet A 8h00 Dim 1 Juil - 1730 Izzie rentra dans l'appartement de ses amies. Comme d'habitude la porte Ă©tait ouverte, c'Ă©tait plus simple pour se voir. Elles avaient mis un systĂšme en place, leur porte Ă©tait toujours ouverte quand elles Ă©taient dans leur appartement. Izzie ferma la porte derriĂšre et regarda dans l'appartement, il Ă©tait vide. Elle se disait que les filles devaient soit ĂȘtre entrain de dormir soit entrain de se laver. De toute facon elle allait pas tarder Ă  pointer le bout de leur nez vu que Hana y a quelqu'un ici??Izzie se serva Ă  boire et prit un truc Ă  manger puis s'installa sur la table de la cuisine. Elle commenca Ă  manger en attendant ses amies. Elles voulaient les voir avant de partir Ă  l'hĂŽpital oĂč elle fesait des Ă©tudes de tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1747 Julia Ă©tait en train de prendre une douche . Quand elle entend la porte se refermer . Elle sourit , ça devait etre Kate ou Izzie . C'Ă©tait le systĂ©me qu'elles avaient mis en place . La jeune fille finit sa douche , s'habille , avec un jean et un t-shrit blanc. ,comme d'habitude .Julia , se brosse , et met des boucle d oreille , enfin bref elle se prĂ©pare . Julia quand a elle, ne travailait pas , mais elle chercher . Elle va dans la cuisine , et voit Izzie , elle lui sourit . Salut ..... Bien dormie ? Dit-elle en ouvrant le frigo , sort la bouteille de jus d'orange , et un yahourt . Julia ne peut pas manger le matin , ça la degouter plus d'autre chose . Elle va cherche un verre et une cuilliere , et verse du jus d orange. Ouvre son yahourt et commence a manger. Elle remarque que Kate n'Ă©tait pas la et elle regarde Izzie Kate dort encore ?Julia avait le chic pour repondre a une question en posant une question , C Ă©tait bizarre . Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1800 Izzie sourit Ă  Julia en la voyant arriver. Elle me disais bien que vous vous Ă©tiez pas envoler!!!Elle avait dĂ©jĂ  fini de manger. Le matin elle Ă©tait trĂšs rapide, elle perdait pas de temps Ă  manger. Elle se leva et alla vers l'Ă©vier pour laver son verre, puis elle se retourna vers bien dormi et toi??Ayant terminĂ©e de laver son verre elle s'installa en face de Julia. Puis elle rigola quand elle demanda oĂč Ă©tait Kate. Kate Ă©tait pas du genre Ă  se lever-tĂŽt surtout pas quand elle devait aller travailler. Izzie avait bien tentĂ©e de la rĂ©veiller mais en la connais, elle n'a pas voulu se lever. Elle changera jamais tu sais. En plus hier elle est rentrĂ©e tard alors forcĂ©ment ca aide pas pour se lever_________________"Je tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1815 Julia lui sourit . S'envoler ??? Elle aimerais bien , mais elles allaient pas s'envolaient sans Izzie , elles ne pourraient pasHana peut toujours s envoler , mais moi je reste sur terre Dit-elle ,car Hana avait le pouvoir de voler . Et des fois , Julia l'enviĂ© . Elle avait toujours revĂ© de voler toute seule ....Quand Izzie lui demande si elle a dormi, elle lui ditParfaitementQue toute facon Julia dort ou elle veut , quand elle veut . Elle adorait dormit , mais elle Ă©tait pas comme Kate . Elle se leve aussi quand elle veut c est bien ça qui differencie Julia a quand Izzie lui dit qu elle n a pas voulu se lever et qu elle ne changera jamais elle souritOh oui , je la connais meme trop bien . Et si elle changeait, elle ne sera plus notre KateEt quand Izzie lui dit d hier elle est rentrĂ©e tard , elle leve un sourcils ,c est vrai que Kate n etait pas avec eux hier soir alors elle ditC'est sure que ça aide pas . Mais tu sais ou elle etait hier ? Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1822 [ Est ce que tu pourrais mettre tes paroles en gras ou du autre maniĂšre pour les diffĂ©rencier car on a du mal Ă  le faire. merci]Izzie s'Ă©tait pas demander oĂč Kate avait passer la soirĂ©e d'hier. C'Ă©tait pas son genre de sortir sans prĂ©venir je sais pas du tout oĂč elle Ă©tait hier. Je sais juste qu'elle est rentrĂ©e vers minuit et elle faisait la tĂȘte. AprĂšs elle s'est couchĂ©e beaucoup plus tard je sais pas exactement mais je sais que c'Ă©tait aprĂšs 1heure du regarda sa montre, elle devait ĂȘtre partie dans une demie heure. Ca va il lui restait assez de temps pour dort elle aussi??C'Ă©tait bizarre qu'elle soit pas lĂ . Des qu'elle Ă©tait pas lĂ  il y avait un calme Ă©trange qui planait ^^.Alors tu fais quoi aujourd'hui??Desfois Izzie enviait Julia de ne pas travailler. Elle aimerait avoir rien qu'une journĂ©e de repos car entre ses Ă©tudes et son travail de serveuse, elle avait peu de temps pour tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1939 Julia l'Ă©coute attentivement , la chose est sure est que cette soirĂ©e , Kate aura le croit a avoir des question . Julia ne va pas la laissait partir avant de savoir . Deja car elle est nature curieuse et car ,elle s inquiete pour elle , c'est quand meme pas son genre que s"en aller sans les prĂ©venir au moins une de ses amies . Une chose est sure c'est que ce soir , on aura du chocolats , car j'espere qu'elle va nous raconter ce qu'il c'est passĂ© . Julia a dit qu il y aura du chocolat car Julia pense que la meilleure chose pour arreter d'etre deprimĂ© est de manger du chocolat . Et si Izzie a dit que Kate est arrivĂ© en faisant la tete . Elle est forcement triste . Et quand Izzie lui demande si Hana dort , elle ditOui elle dort encore , mais son reveil ne va pas garder a sonnĂ© Julia savait ça car le reveil de Hana sonne toujours a la meme heure . Et quand Izzie lui demande ce qu'elle va faire aujourd hui , elle ditJe vais faire les courses , d'ailleur , je vais rajouter le chocolat Va prendre la liste, et ecrit "le chocolat" Apres , sois je me reposerais , ou sois je chercherais un travail dans le journal Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 1951 Tu crois que le chocolat va lui faire tout avouer???Je suis sĂ»re qu'elle va encore nous faire le coup de la regarda Julia et lui sourit. Elle trouvait la rĂ©flĂ©xion de Julia trĂšs marrante malgrĂš chocolat faisait souvent effet de consolateur pour ces 4 copines. C'Ă©tait un de leur signe ferais mieux de trouver un travail! Ca te servirait mieux que n'aimait pas la situation de chomeuse de Julia. Car elle savait trĂšs bien qu'elle avait besoin d'argent et qu'elle prĂ©fĂ©rait avoir un tu veux je pourrai demander au cafĂ© oĂč je travaille. Il y a peut-ĂȘtre une place de serveuse passa sa main dans ses cheveux comme pour faire l'effet d'un peigne puis se fit une queue haute avec un noeud fin noir qu'elle avait autour du poignet. Elle se leva ensuite pour aller se regarder dans la classe et en voyant qu'elle Ă©tait bien peignĂ©e, elle retourna vers Julia_________________"Je tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2022 Julia sourit , c est vrai qu il y avait un coup ou Kate ne voulait rien dire .Julia avait faillait s'arracher les cheveux pour savoir ce que Kate avait . La , Julia va avoir une autre actuce , et elle dit Non Izzie , le chocolat va pas tout la faire avouer mais , si on l en mange devant elle et qu on ferme la porte d entrĂ©e en clĂ© , elle va nous avouer . Ca c'etait de la torture de Julia tout crachĂ© .Mais le pire , c est que ça marche. En tout cas , Julia detestait quand Kate joue la mysterieuse et qu'elle leurs cache quelque chose et quand Izzie lui dit qu il fallait mieux chercher du travaille au lieu de travailler . Et Julia fait le moue , peut etre que c est Julia la plus enfantin des 4 . Et elle ditMais j aime bien ma vie comme elle est . Et quand Izzie lui dit qu elle pouvait demander au cafĂ© si il y a avait encore une place , elle hausse les epaules , c ets vrai qu elle avait besoin d argent . Et qu elle s ennuiait un peu toute seule a la maison , mais elle soer jamais demander aux filles et elle ditBon .... d'accord , je veux bien .....Mais c ets pour te faire plaisirReprend qu elle , elle detestait avoir tord Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2157 Izzie Ă©clata de rire quand Julia lui dit qu'il fallait fermer la porte derriĂšre Kate pour qu'elle avoue. C'Ă©tait plutot de la torture qu'autre vas la faire mourir Ă  la torturer!!!Elle disait ca bien sĂ»re ironiquement car elle le pensait pas. Kate avouerait surment son secret si on la poussait Ă  lui demanderai Ă  mon patron alors, mais je te promets rien. Essaye quand meme de faire des recherches de job dans les petites annonces, ca pourra toujours te donnait souvent des ordres ou plutot des conseils, elle avait le role de grande soeur qu'elle prenait trĂšs au sĂ©rieux. Elle Ă©tait trĂšs protectrice avec ses amies ce qui les Ă©nervaient assez tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2232 Julia hausse les epaules . C'est pas la premiere fois qu elle la torturer comme ça , et elle sourit en voyant Izzie Ă©clater de rire et elle lui ditNe t'inquiete pas , elle commence a avoir l'habitude . Et elle est forte , elle va survivre ....Et quand Izzie lui dit qu elle demanderais a son patron mais qu elle promais rien et qu il fallait quand meme qu elle chercher des petites annonces , elle avait l impression d entendre sa mere donc elle lui dit tout simplementOui Maman , je chercherais dans le journal quand meme , et pendant que je fais les courses , je regarderais les annonces . Satifaite ? Demande-t-elle apres .Izzie prenait souvent le role de grande soeur , et Julia prenait souvent le role de la plus petite qui a besoin que ses soeurs pour vivre . Dailleur Julia etait bien contente d avoir trouvĂ© 3 soeur de coeur Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Dim 1 Juil - 2245 Izzie savait trĂšs bien que ca Ă©nervait beaucoup de gens d'ĂȘtre protectrice et trĂšs directive mais c'Ă©tait son caractĂšre et elle pouvait rien faire contre ca. Comme on dit chasser le naturel et il revient au galop!! Izzie entra dans le jeu de bien ma fille, je suis fiĂšre de toi!!!Elle rigola puis regarda une fois de plus se montre. Ca serait dommage qu'elle arrive en retard Ă  ses cours surtout qu'elle n'avait jamais Ă©tĂ© en retard. Encore une fois il lui restait du temps avant de s'en soir on se fait une soirĂ©e dvd???Izzie rĂ©flĂ©chit quelques secondes puis elle se rappella qu'elle pouvait pas ce soir car elle travaillait au non, c'est pas possible. Je travaille au cafĂ© ce soir encore une aimerait bien avoir une soirĂ©e tranquille oĂč elle pourrait se relaxer. A la place elle passait ses soirĂ©es Ă  travailler au cafĂ© et Ă  revoir ses cours_________________"Je tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Lun 2 Juil - 143 Julia Ă©clate de rire quand Izzie rendre dans le jeu . Elles faisaient souvent cette echange . Izzie lui rappelle son frĂšre possesif et protecteur . Pauvre Julia , elle qui croyait qu'elle allait enfin etre libre a ses gestes , elle avait vite abandonner d'etre aussi libre qu'elle croyait .....avec Izzie comme soeur que coeur ...... Et qaund Izzie lui dit qu'elles aller faire une soirĂ©e DVD , elle sourit . Ces soirĂ©e la Julia les adore , et elle ditSuper !!!! Je rajoute des chips alors .....Et a peine , elle prend le stylo "que Izzie dit "Anon , je peux pas , je travaille " . Julia soupire, pose son stylo loudement sur la table et la regarde en mettant sa main sur sa taille C'est pas la premiere fois que tu nous fait ça Izzie . Moi je travaille pas assez et toi tu travailles trop . Tu as plus de temps pour toi . On te voit de moins en moinsBien que Julia passe des fois lui rentre visite au cafĂ© . Souvent Izzie Ă©tait occuper a servir . Une fois elle se rapeller que Kate , Hana et Julia a passĂ© toute une soirĂ©e au cafĂ© avec qu elle pour pas qu elle soit trop seule et elle lui ditAujourd hui , j essayerais que venir te voir au cafĂ© apres les courses . Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Lun 2 Juil - 1622 Izzie rigola. C'est vrai qu'elle travaillait beaucoup mais elle aimait oui!! Que veux tu je suis une bourreau de travail!!! C'est bien ce qui nous distingue. Toi tu prĂ©fĂ©res dormi et moi je prĂ©fĂ©re travaillerElle lui souritTu sais si tu as autre chose Ă  faire tu n'es pas obligĂ© de venir me voir au cafĂ©. Je trouve toujours de quoi m'occuper comme parler avec les clients,avec les autres serveurs,...Izzie Ă©tait d'une nature trĂšs conviviale et n'avait aucun mal Ă  se faire des amis. D'ailleurs elle avait toujours un truc Ă  tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Mar 3 Juil - 1445 Julia lĂšve les yeux au ciel . Mais meme si Izzie aimait le travail , fallait pas exagerer .Les filles la voyaient de moins en moins , c est plutot triste et elle lui ditMais meme , on te voit de moins en moins . Et les soirĂ©es DVD sont de plus en plus rare , et ça me manque de plus en plus . Julia sourit quand Izzie lui dit que si elle voulait , elle atait pas obliger de venir la voir . Julia refflechit , elle avait l'habitude de faire ça . Pourquoi changer les bonnes habitudes donc elle lui ditJ'ai toujours faits ça , je commence a avoir l habitude . Pourquoi changer les bonnes habitudes ? En plus je me suis lever tot , cest pour faire tout a la meme journĂ©e . Donc apres les courses , je viendrais te voir Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Mar 3 Juil - 1552 Izzie se rendait aussi compte qu'elle voyait de moins en moins ses amies mais ce n'est pas de sa faute si elle avait absolument besoin de travailler pour pouvoir payer ses sais, moi aussi ca me manque toutes nos soirĂ©es Ă  manger des glaces et Ă  raconter plein d'histoires mais j'ai absolument besoin de travailler et tu le sais trĂšs il Ă©tait presque l'heure Ă  Izzie de partir. Mais avant de s'en aller il fallait qu'elle passe Ă  son appartement pour prendre quelques affaires et voir aussi si Kate Ă©tait se leva de sa chaise et ouvrir la porte d' il faut dĂ©sormais que j'y aille si je ne veux pas ĂȘtre en souria Ă  me voir si tu vois mais je te le rĂ©pete, il faut pas que tu te sentes obligĂ©e de tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2106 Julia hausse les epaules . C ets vrai elle savait que Izzie avait besoin d'argent mais c e st pas une raison pour plus la voir mais elle prefere se comptenter de direMouaiJulia lui sourit quand Izzie lui dit qu'il fallait qu'elle y aille car elle voulait pas etre en retard . C'etait bien Izzie ça , elle vuet ajamsi etre en retard , alors de Julai n'est jamais presser de partir. Et elle ditD'accord . Bonne journĂ©e . Et regarde bien souvent dans les cafĂ© , il y a des beaux garcons ....C'Ă©tait bien la meilleure facon pour trouver son ame soeur , c'etait les cafĂ© et les bars. Et quand Izzie dit qu elle Ă©tait pas obliger de venir . Izzie voulait vraiment pas qu elle vienne on dirait Si si , j insiste . Mais tu as l air de vouloir mle dire d'une maniere gentille . "je ne veux pas que tu viennes"Ajoute qu'elle en plaisantant . Elle savait que Izzie est toujours contente quand elle lui rend visite . Enfin ... elle avait l air Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2116 Izzie continuait Ă  parler avec Julia alors qu'elle Ă©tait dans le couloir, entre les deux appartements qui se trouvaient face Ă  souritJ'ouvrai bien les yeux au cafĂ©!!Elle croyait pas qu'elle allait rencontrer son ame soeur dans un cafĂ©. De toute facon pour l'instant elle cherchait personne. Elle Ă©tait trĂšs bien seule mais bien sĂ»r si l'amour frappĂ© Ă  sa porte elle ne le refuserait non, ca me dĂ©range pas que tu viennes mais j'ai peur que ca t' tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Julia JamesAnge or DĂ©mon Nombre de messages 66Age 30Date d'inscription 01/07/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] Sujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2122 La suit dans le couloir . Tous les matins c'est la meme chose . Ellesparlent meme dans le couloirs et elle lui ditNon pas bien , trĂšs bien ....Julia croit vraiment a l'amour . Mais le probleme c est qu'elle Ă©tait tellement naive qu'elle ne sait pas si le garcon Ă©tait vraiment amoureux qu elle ou si c Ă©tait pour s'amuser . Et souvent ça se terminĂ©e devant un DVD d'amour triste avec du chocolats et ses amies qui la console . Et quand Izzie dit qu elle avait peur qu elel s'eenuit elle ditMoi ??? m'ennuiyais ??? J'aime trop de voir travaillĂ© dure pour m'ennuier . Non franchement si je m'ennuies , je pourrais partirLa premiere partir Ă©tait pour rigoler . Apres si elle s ennuiait , elle pouvait partir Izzie Stevenson I Know You Love Me Nombre de messages 261Age 31[..MĂ©tier..] Serveuse au cafĂ© pour payer ses Ă©tudes[..Humeur..] De bonne humeur[..Adresse..] 136 Prescott Street, appartement 217Date d'inscription 20/01/2007IdentitĂ©[..Amis/ Ennemis..] [..Message Perso..] [..Age..] 20 ansSujet Re A 8h00 Lun 9 Juil - 2145 [Essaye d'aĂ©rer ton post et Ă©vite aussi les fautes d'orthographe et les fautes de frappes STP. Ca sera plus agrĂ©able Ă  lire. Merci]Izzie continua Ă  parler avec Julia pendant plusieurs minutes. Puis elle se rendit comptre qu'elle allait ĂȘtre en retard si elle continuait Ă  parler. Elle salua Julia une derniĂšre fois puis rentra dans son appart' pour prendre ses ressortit aprĂšs 15 minutes aprĂšs s'Ă©tre changĂ©e,... Elle partit vers l'hopital oĂč elle Ă©tait interne. Elle aimait ses Ă©tudes, c'Ă©tait une vraie d'habitude elle prenait les transports en commum car elle n'avait pas de quoi se payer une tenais Ă  dire que j'avais toujours raison quoiqu'il arrive" Contenu sponsorisĂ©Sujet Re A 8h00 A 8h00 Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMelrose City Melrose Place 136 Prescott Street Les appartements Appartement 218Sauter vers
Je me disais que pour la séduire, je devais la faire rire. Mais à chaque fois qu'elle riait, c'est moi qui tombais amoureux." - Tommaso Ferraris Mais à chaque fois qu'elle riait, c'est moi qui
Voici pourquoi ĂȘtre trop gentil ou l’excĂšs de gentillesse peut causer la dĂ©pression! Vous ĂȘtes trop gentil avec les autres mais vous vous sentez triste et dĂ©primĂ© tout le temps? Il existerait un lien entre la gentillesse et la dĂ©pression. Oui, les gens peuvent ĂȘtre trop gentils et accorder trop d’attention aux autres. Dans certains cas, si vous voulez surmonter votre dĂ©pression, vous devez cesser de laisser les gens vous marcher sur les pieds tout le temps. C’est plus facile Ă  dire qu’à faire, mais vous devez vous dĂ©fendre, et apprendre Ă  ne plus cĂ©der. Si vous n’avez pas envie de faire quelque chose, dites-le, ne laissez pas quelqu’un d’autre vous pousser Ă  faire ce qui ne vous donne pas envie. La gentillesse est une vertu qui englobe l’amabilitĂ©, la douceur, la bienveillance, l’altruisme et le comportement de bienfaisance. Plusieurs Ă©tudes et recherches suggĂšrent que c’est un Ă©tat d’ñme avantageux pour la santĂ© physique et psychique. Cependant, la gentillesse abusive peut mener Ă  des situations on ne peut plus pĂ©nibles. Elle est nĂ©cessaire pour vivre et travailler ensemble, dans l’harmonie. C’est un Ă©tat d’esprit bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© physique et psychique. D’ailleurs, plusieurs Ă©tudes scientifiques le prouvent. De plus en plus de managers et de chefs d’entreprises rĂ©alisent qu’elle est indispensable dans le monde du travail. Vous ĂȘtes trop gentil avec les autres mais vous vous sentez triste et dĂ©primĂ© tout le temps? Lorsque la gentillesse est excessive, elle peut devenir nocive pour soi-mĂȘme. Si vous ĂȘtes trop gentil avec votre entourage et que vous vous sentez triste et dĂ©primĂ© tout le temps, c’est Ă  cause de votre trop grande gentillesse. Il y aurait en effet, un lien entre gentillesse et dĂ©pression. Si vous souffrez de dĂ©pression, vous faites parie surement de ces gens-lĂ . Ces individus sont comme des esclaves pour certaines personnes; faire tout ce que quelqu’un vous demande de faire ou tout simplement tout prendre sur votre dos. Ceci amĂšne presque immanquablement Ă  souffrir de mal ĂȘtre voir dans les cas les plus extrĂȘmes de dĂ©pression. Vous essayez de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour faire plaisir, tout ce qu’on vous demande de faire, parfois mĂȘme sans qu’on vous le demande. Vous voulez qu’on vous aime, qu’on vous accepte, et vous vous tuez Ă  la tĂąche. Vous faites tout votre possible pour qu’on vous remarque, ce qui vous amĂšne Ă  leur permettre d’abuser de votre gentillesse. Depositphotos Cultiver l’estime de soi Vous ne devez chercher Ă  ne plaire Ă  personne d’autre qu’à vous-mĂȘme. La seule chose qui prime est votre estime de soi. Ne laissez pas les opinions des autres vous accabler ou prendre plus d’importance que cela en a, parce qu’à la minute oĂč vous donnez la prioritĂ© Ă  ce que pensent les autres de vous, vous vous enrĂŽlez dans une spirale dĂ©pressive. S’éloigner des ondes nĂ©gatives Vous devez vous dĂ©fendre. Si vous vous sentez oppressĂ©, mieux vaut Ă©loigner cette source d’ondes nĂ©gatives et vous protĂ©ger. Vous n’avez pas besoin des personnes qui vous oppressent et vous empĂȘchent d’ĂȘtre heureux. Si quelqu’un se soucie vĂ©ritablement de votre bonheur, il vous le fera savoir sans ĂȘtre envieux et accablant. S’entourer de personnes attentives Vous n’avez pas besoin des gens qui ne font pas attention Ă  vous, et si quelqu’un veut vous quitter, laissez-le partir. Ne vous accrochez pas si la cause n’en vaut pas la peine. Vous devez ĂȘtre ce qu’il y a de plus important pour vous-mĂȘme. Vous devez faire en sorte d’ĂȘtre Ă©panoui et d’avoir toute l’estime que vous mĂ©ritez, alors relevez-vous! Sources Voici pourquoi ĂȘtre trop gentil peut causer la dĂ©pression et /
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Je me disais que pour la seduire, je devais la faire rire. Mais Ă  chaque fois qu'elle riait, c'est moi qui tombais amoureux. " — Tommaso Ferraris Mais Ă  chaque fois qu'elle riait, c'est moi qui Le Deal du moment Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal MÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. ANCIENS RP AuteurMessageIstari dInvitĂ©Sujet Nouvel arrivant [rp] Mer 28 Juin 2006 - 2021 Le Square Grimmaurd Ă©tait parfaitement dĂ©sert lorsque dans un souffle lĂ©ger, une silouhette Ă©mergea du nĂ©ant. Un homme de taille moyenne, aux origines manifestement en partie asiatiques s'avança dans la pĂ©nombre d'un rĂ©verbĂšre, Ă  la recherche d'une indication chiffrĂ©e. En effet, le sorcier en question dĂ©sirait se rendre entre la bĂątisse 11 et 13 de ce quartier, avec pour espoir de voir surgir devant lui le 12 iĂšme pallier, celui qui Ă©tait sensĂ© abriter l'Ordre du PhĂ©nix! Le jeune homme se mit en marche, effleurant la surface du sol avec autant de lĂ©gĂšretĂ© que possible. Les moldus paraissaient tous paisiblement endormis, abandonnant les alentours de leurs domicile Ă  la prĂ©sence de gens comme lui, des magiciens! Is' laissa courir ses sens, en quĂȘte d'une impression particuliĂšre, d'un regard nouveau sur cette zone miteuse de la capitale britannique. Il respira profondĂ©ment, remarquant pour la premiĂšre fois les effluves dĂ©sagrĂ©ables d'un tas de dĂ©chets, une vĂ©ritable puanteur. Ses scils se fronçÚrent, il venait tout juste de repĂ©rer le numĂ©ro 9 de la rue. A partiri d'ici, le trĂšs jeune directeur du DĂ©partement des Accidents et Catastrophes d'Ordre magique ne tarderait pas Ă  faire la connaissance du QG qui servait aux Membres de l'institution dite "Orde du PhĂ©nix". LunaĂ«lle lui avait dit que ce dernier Ă©tait dĂ©pourvu du moindre luxe. IL allait pouvoir juger, mais parti comme ça l'Ă©tait, il s'avĂ©rait probable qu'elle ait eut raison en parlant de la un imperceptible sourir sur la face, Istari nota qu'il devait ĂȘtre arrivĂ© droit en face du Quartier gĂ©nĂ©ral. Une forme particluiĂšre de magie saturait l'atmosphĂšre, presque palpable. Inutile de dire qu'il la percevait dans sa plus comlĂšte unitĂ©... Sa complexitĂ© restait nĂ©anmoins saisissante.***Celui qui a fait ca n'est pas un mage de seconde zone, par merlin...^^***L'aristocrate s'avança vers la zone oĂč aurait dĂ» se trouver le numĂ©ro12. Ce dernier daigna alors faire son apparition, d'une façon des plus Ă©tonnantes. En effet, il s'immissa entre les deux autres maisons, les repoussant sans autre, afin de saisir l'espace nĂ©cessaire Ă  son jaillissement. Le plus amusant Ă©tait de se rendre compte que les moldus ne se doutaient de rien, alors que tant de phĂ©nomĂšnes tordues se passaient sous leurs Menessi traversa l'allĂ©e irrĂ©guliĂšre qui serpentait jusqu'Ă  la porte d'entrĂ©e du bĂątiment. Une fois en face de la porte, il frappa, n'entendit aucune rĂ©ponse, et pĂ©nĂ©tra donc dans l'Ă©trange demeure. Devinant une prĂ©sence dans son dos, Is' fit demit tour, et dĂ©couvrit... DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Sam 26 AoĂ» 2006 - 108 Daerion marchait dans une rue anormalement Ă©troite, main dans les poches avec un air sur de lui, il cherchait depuis des heures le 12 Square Grimmaurd. Daerion frottait ses pieds par terre dĂ©goutĂ© de ne pas trouvĂ© l'endroit secret ou se cache normalement les membres de l'Ordre auxquels il fait partie Ă  prĂ©sent. Sans faire de bruit trainant les pieds par terre, l'air agaçé et sur de lui traversant de rue en rue marchant de pas Ă  pas sans courir. Serein et droit Daerion continuait de marcher, tournant quelque fois il ferma les yeux et laissa ses sens le guider vers un chemin, sans se prendre de poteau n'y de mur il s'arreta net au dĂ©but d'une rue assez grande...Il tourna plusieur fois la tĂȘte avant de voir le nom de la rue, son coeur palpita si fort qu'il crut que son coeur alait s'arrĂȘter net, il Ă©tais si content si fier si joyeux qu'il en oubliait d'ĂȘtre discret il courut suivant de numĂ©ro en numĂ©ro, la rue "Square Grimmaurd" Ă©tait la plus longue qu'il n'ait jamais traversĂ©, enfin c'Ă©tait une impression Daerion Ă©tait si prĂ©ssĂ© qu'il en oubliait d'enlever les main de ses poches en courant. Cela le fit arrivant au numĂ©ro 9 il s'arrĂȘta net comme au buot de la rue, son coeur battait normalement Ă  prĂ©sent, il marchait doucement mais avec une lĂ©gĂšretĂ© immense, il flottait dans les airs les mains dans les poches le numĂ©ro 10 en face de lui, son coeur palpitait de nouveau, encore plus fort, il voyait le numĂ©ro 11...Daerion se jeta soudain au sol, se cacha et regarda derriĂšre lui, pour voir si il n'Ă©tait pas suivit. Mais il savait qu'il ne l'Ă©tait pas, son intuission le lui disait, il regarda un homme regarder de face quelque chose qui venait d'apparaĂźtre entre le 11 et le 12, n effet Derion resta bouchbĂ©e. Une maison venaĂźt d'apparaĂźtre, apparement le 12. Daerion n'en revenait pas aprĂšs de longue heure de marche il Ă©tais enfin arrivĂ© au "12, Square Grimmaurd" la rĂ©sidence des "GRANDS" Sorciers et SorciĂšres, l'homme ouvrit doucement la porte, Daerion le suivit. L'homme se retourna et vit Ne t'inquiete pas je suis membre... Alors tu ouvre...[ Sa fait longtemps mais bon, j'avais rien Ă  faire alors...] Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 28 AoĂ» 2006 - 1603 Istari se retourna avec une promptitude peu commune et fixa d'un regard mauvais le nouvel arrivant. Il empoignait dĂ©jĂ  sa baguette magique et dĂ©visageait l'inconnu qui venait de s'annoncer comme Ă©tant lui aussi membre de l'Ordre du PhĂ©nix. A vraiment? Mais comment en ĂȘtre sĂ»r?Is' reconnut en les traits de son interlocuteur ceux d'un collĂšgue, Ministre lui aussi. Pour peu que sa mĂ©moire ne soit pas dĂ©faillante, ils ne s'Ă©taient rencontrĂ©s qu'une seule fois, dans le bureau du dĂ©partement des Transports magiques."Daerion Storm. Surprise! Je n'avais pas souvenir du fait que nous nous tutoyions Ă  l'Ă©poque, mĂȘme si vous m'aviez fait bonne impression lors de notre rencontre, somme tout assez brĂšve. "Un sourit venait d'apparaĂźtre sur le visage du jeune homme, qui jaugeait sempiternellement l'attitude du sorcier qui lui faisait face, dans l'Ă©ventualitĂ© oĂč la suite des Ă©vĂšnement devaient se prĂ©sentĂ©e sous un mauvais jour."... Je n'ai qu'un seul souci qui me prĂ©ocuppe Ă  l'heure actuelle, Sir'. Je n'ai nulle preuve de votre appartenance Ă  l'ordre. Dois-je vous faire confiance?"Une Ă©tincelle de malice brillait dans ses yeux sombres, alors qu'il tenait toujours fermement sa baguette, un tantinet menaçant. DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 29 AoĂ» 2006 - 1716 Dragork se mit Ă  rire. La rĂ©ponse de Mr de Menessi lui parut si... "dĂ©bile" qu'il en ria de tuote sa force. Quand il sa'rrĂȘta brusquement il se dit que si on les entendait la cachette ne serrait plus une cachette...- Istari, si vous me permettez. Notre brĂšve rencontre m'a permis de vous connaĂźtre mieux, je sais que vous Ăštes un admirable sorcier qui dĂ©fend bien ses droits, poli et puissant vous devriez savoir si je ment ou pas m'enfin je comprend vos soupçon...Je ne vous aurez pas suivi Mr de Menessi si j'Ă©tais un espion, je ne savais mĂȘme pas que vous Ă©tiez dans l'Ordre. Je suis dĂ©solĂ© mais je vous avez pris pour un Mangemort. Bref j'aurais suivis quelqu'un d'autre rĂ©flĂ©chissez. Faites comme vous voulez, soit vous me laissez entrer, soit... je rentre tous seul...Daerion avança d'un pas de la porte d'entrĂ©e que bloquait Is' Avec un de ses bras. L'autre Ă©tait biensur collez a sa poche ou Ă©tait mis sa baguette. Daerion ne pensait pas qu'un jour on l'aurait prit pour un espion, il n'avait jamais fait de mal, mais en y rĂ©flĂ©chissant il croyait peut-ĂȘtre que le vrai Daerion se cachait derriĂšre ce regard tout gentil...[DĂ©solĂ© pour le minable RP...] Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 29 AoĂ» 2006 - 2145 Le rire de Daerion n'avait eut pour effet que de mettre Istari de mauvaise humeur. Il se donna tout de mĂȘme la peine d'Ă©couter jusqu'au bout la dĂ©claration du magicien, qu'il jugea posĂ©, avant de lui adresser la rĂ©ponse qui suit"... La prudence, Mr Storm, la prudence. C'est ce qui justifie mes maniĂšres, et mon intention de vous "tester". En tant que Membre de l'ordre, ce que vous prĂ©tendez ĂȘtre, vous devriez comprendre cette notion j'imagine. "Le comte laissa nĂ©gligemment tombĂ© sa baguette en direction du sol. L'extrĂšmitĂ© du bout de bois visait le plancher."Ce que je regrette avec cette institution monsieur le Ministre, c'est quelle est mal-dirigĂ©e, enfin... "pas dirigĂ©e du tout" conviendrait mieux. Nous n'avons ni chef ni pouvoir en tant que regroupement, bref, notre situation actuelle se rĂ©sume Ă  bien peu de choses. Je ne sais mĂȘme pas qui est ou n'est pas membre du Cercle que nous formons. L'ordre du PhĂ©nix m'apparait comme un vulgaire tas de cendre, dont il n'Ă©merge rien, mĂȘme pas l'ombre du corps d'un volatile, dont l'Ă©clat devrait permettre de dire qu'il s'agit d'un oiseau de feu! Combien de temps encore devrons nous attendre que le dĂ©nommĂ© Nathan Shakespeare façe son apparition? Il est cĂ©lĂ©brĂ© pour son gĂ©ni, et il se cache. Est-ce que cela signifie qu'il est un lĂąche?!..."De Menessi remarqua qu'il s'emportait alors, et que son propos dĂ©rivait sensiblement de la conversation initiale. "Un lĂąche... hmmm, peut-ĂȘtre. Mais pas moi! Aussi, si vous voulez entrer, il va vous falloir vous donner un peu de peine Sir Storm. Mais faites attention, ... alarmĂ© un quartier moldu de la prĂ©sence de magie, sous les yeux d'un reprĂ©sentant du dĂ©partement du DACOM, qui plus est de son dirigeant, n'est pas une action recommandable. Impressionnez moi je vous prie... Entrez, montrez moi votre pouvoir, votre malice, votre intelect monsieur le Ministre!"Les traits d'Istari dĂ©montrĂšrent bientĂŽt qu'un semblant de passion s'Ă©tait emparĂ© de lui. Il se rĂ©jouissait simplement de voir ce que son homologue allait faire. Tout cela tenait de la bagatelle pour le Directeur du DĂ©partements des Catastrophes magique. Il n'Ă©tait pas vraiment sĂ©rieux, mais dĂ©sirait nĂ©anmoins approfondir la personnalitĂ©, hautement interessante, de celui qui avait sous-entendu pouvoir entrer par la force. D'ailleurs, Is' se promis de ne pas aller trop loin, et de mettre un terme Ă  ce qui suivrait sitĂŽt que les choses dĂ©gĂ©nĂšreraient. Ce qui ne se produirait pas forcĂ©ment d'ailleurs. DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 1 Sep 2006 - 1459 Daerion n'allait surment pas rentrer de force de peur de se faire "virer" en quelque sorte. Un entrĂ© fracassante ne serait pas utili pour lui qui espĂšrait se faire tout Mr de Menessi depuis quand douter vous de moi. Ai-je vraiment l'air d'un espion ou d'un Mangemrt enfin bref ce que je veux dire c'est que si j'Ă©tais un espion , je n'essayerais pas de me faire remrquer. Rien que l'endroit ou se cache l'Odre me suffirait, je n'aurait pas besoin e'entrer dans ce lieu lugubre au risque de faire attraper et mis... dans la pire prison, Azkaban vous ne trouvez pas...Istari lui parlait mantenant, il demandait de l'impressionnĂ©, de lui montrer ce qu'il savait faire mais celĂ  de les mĂšnerait Ă  rien, il prĂ©fĂšrait attendre sous la surveillance d'Istari quelqu'un qui pourrait enfin plaider sa cause. Il ne savait pas vraiment si Istari doutait de lui, ou s'il il voulait simplement l'Ă©nervĂ© dans le but de l'enfermer ou autre Mr de Menessi vous voulez quoi exactement, je n'ai pas trĂšs bien compris...[color=black][DĂ©solĂ© pour le petit RP mais pas beaucoup de temps!]/color] Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 1 Sep 2006 - 2217 Un haussement d'Ă©paule marqua la surprise du Directeur de dĂ©partement."Ce que je veux?"Un lĂ©ger silence s'installa, rapidement brisĂ© par la voix froide de De Menessi. "Mais c'est Ă©vident... Je veux voir ce que vous valez! Pour l'instant, vous passez plutĂŽt bien votre test. "Is' se retira de l'embrasure de la porte, dĂ©gageant par la mĂȘme occasion l'entrĂ©e de la bicoque. Le jeune homme soupira, avant de reprendre..."Au moins, vous n'ĂȘtes pas un crĂ©tin Sir Storm, et je m'en rĂ©jouis. J'avais peur d'avoir affaire Ă  un dĂ©ment incapable de peser la portĂ©e de ses choix et la consĂ©quence de ses actes. En stoppant l'escalade de la violence Ă  l'origine de laquelle je me trouve, vous avez gagner mon amitiĂ©. Je serais enchantĂ© de pouvoir tutoyer un homme de votre trempe."Un sourir avait complĂ©ter le prĂ©cĂ©dent soupir, et le ton dont faisait usage Is' semblait Ă  prĂ©sent beaucoup plus chaleureux. EprouvĂ© le caractĂšre de ses connaissances faisait partie de ses activitĂ©s favorites. C'Ă©tait un jeu dangereux, mais toujours excitant! Ne sachant trop la maniĂšre dont son collĂšgue allait prendre les choses, il attendit une rĂ©action de sa part. DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 4 Sep 2006 - 1218 Les deux Directeur de DĂ©partement Ă©tait pris dans une fulgurante discussion qui passait de l'intrigue Ă  la raison. Daerion n'avait pas compris ce que Mr de Menessi lui disaut enfin il avait compris mais il le fit rĂȘpeter pour bien Oui qu'est ce que vous voulez?Un leger silence s'installa Ă  prĂ©sent entre les deux homme avant que rĂ©ponde sagement Ce que je vaut... J'avais donc bien entendu, me testez pour vraiment savior si je suis de l'Ordre ou pas...Istari completa que Daerion passait bien son test pour l' Mr de Menessi je ne suis pas en examen je les ais passez depuis bien longtemps, alors je vous demande une chose, Ă  vous de rĂ©flechir. Soit vous me virez dehors, soit vous me laissez Directeur parla Ă  COntent de vous l'entendre dire De Menessi, je dois dire qu'effectivement vous Ăštiez dĂ©jĂ  dans ma liste d'amis Mr de Menessi et je serais heureux moi aussi de tutoyer un homme de votre Enfin moi je vous le permer Mr de MenessiDaerion attendit impatiement la rĂ©ponse d'Is'! Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 4 Sep 2006 - 1330 "Parfait, dans ce cas, autant dire que c'est rĂ©gler... Heureux de pouvoir te parler plus franchement en faisant abstraction des convenances parfois excessives de notre langue."D'un geste nĂ©gligeant , Istari rabattit avec une force surprenante la porte contre son encadrure. Celle-ci claqua, en soulevant un bon paquet de poussiĂšre."C'est la premiĂšre fois que tu viens ici, n'est-ce pas? J'ai voulu te faire croire l'inverse avant, mais en ce qui me concerne... c'est Ă©galement mon premier passage dans cette masure. Pitoyable, n'est-ce pas? L'entretien laisse Ă  dĂ©sirer... et les membres de l'ordre ne passent pas souvent ici pour accomplir leur devoir. Peut-ĂȘtre qu'Ă  nous deux, nous pourrons partiellement renversĂ© le cours des actuel dirigeant, Nathan Shakespeare d'aprĂšs ce que j'ai cru comprendre... s'est absentĂ©. Il est en cavale, recherchĂ© activement par Ă  peu prĂȘt tout le MinistĂšre. Personellement, je ne le connais pas, alors je m'abstiendrai de le juger avant l'heure. Mais pour le moment, cet homme manque Ă  son devoir, et ca m'exaspĂšre. "De Menessi venait d'apercevoir le portrait d'une vieille femme, profondĂ©ment endormie. Curieusement, mĂȘme le bruit de la porte n'avait pas suffit Ă  la tirer de ses songes. En l'occurence, c'Ă©tait tant mieux! "Un petit tour du propriĂ©taire s'impose je crois. Mais il faut ĂȘtre prudent. Nous ne savons pas vraiment ce que cette maison peut cacher. Toujours est-il que ca put la vieille magie, et qu'il est toujours prĂ©fĂ©rable de s'en mĂ©fier. Tu me suis?"Is' , sans ajouter quoi que ce soit, prit aussitĂŽt la direction des escaliers de bois qui se trouvaient Ă  quelques mĂštres de lui seulement. Il arriva bientĂŽt au 1er Ă©tage, presque aussi crasseux que le rez-de-chaussĂ©e. Les piĂšces se succĂ©daient le long du couloir qu'il traversait... Un cadre rĂ©pugnant sur lequel trĂŽnait des tĂȘtes rĂ©duites d'elfes de maison dĂ©gouta amĂšrement le chef du DACOM, qui continua nĂ©anmoins sa route... DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 5 Sep 2006 - 1153 - Oui moi aussi je trouve sa mieux de pouvoir te parler plus clairement suivi des yeux Is' qui claqua la porte d'entrĂ©e, la poussiĂšre Ă©jectĂ© par le souffle qu'avait produit la porte venait s'Ă©parpillĂ© dans toute la piĂšce ce qui fit tousser pendant 30s Oui c'est bien la premiĂšre fois que je viens ici... En ce qui te concerne j'en Ă©tais sur Istari, sur que c'Ă©tait la premiĂšre fois que tu venait ici. Le mĂ©nage est rarement fait ici a ce que je vois...Vaut mieux que Nathan s'en sort vivant sinon, on ne c'est pas ou ira l'Ordre alors...Is' regardait activement quelque chose qui se trouvait derriĂšre Daerion, il frissona et se tourna quand il vit une vieille femme dans un portrait sur un des murs, un rideau Ă©tait Ă  cotĂ©. Elle dormait profondĂ©ment mais semblait facile Ă  rĂ©veillĂ©, en l'occurence la porte n'avait pas fait effet avec elle...- Oui bonne idĂ©e... Faisons comme chez nous aprĂšs tous, on l'est en quelque j'ai quand mĂȘme une question qui me tracasse, si il savait qu'on allait venir pourquoi ne sont-ils pas ici alors qu'on est dans l'Ordre, ils pourraient au moins nous accueillir chaleuresement...Daerion suivit le pas d'Is' qui venait de monter la premiĂšre marche, les marches justements grinçait sous le poids des deux Directeurs de maison, la Dame dormait toujours. ArrivĂ© au 1er Ă©tages, les deux hommes Ă©tait dĂ©goutĂ©, par terre la poussiĂšre couvrait au moins 2 centimĂštres d'Ă©paisseurs, celĂ  se voyait bien, personne n'Ă©tait venu lĂ  depuis un certain temps... Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 5 Sep 2006 - 2106 Optant un peu au hasard pour une ouverture, Istari passa le seuil d'une piĂšce immense, mais dĂ©serte, dĂ©pourvue de toute dĂ©coration, hormis un simple miroire, lui aussi disposant de dimenssions dĂ©raisonnables. Le mage s'amusa Ă  examiner l'objet, projetant quelques thĂ©ories quant Ă  la nature et la fonction de la glasse en dĂ©clara d'une voix quelque peu Ă©garĂ©e..."Hmmm, je vois... interessant. Daerion? "Une fois qu'il fut sĂ»r d'avoir l'attention de son collĂšgue, Istari continua."Que pensez-vous au juste de l'absence du commandeur de L'ordre du PhĂ©nix? "De Menessi avait posĂ© sa question avec un naturel plutĂŽt dĂ©routant. Aparemment, la question semblait gĂȘnante pour l'interlocuteur du Ministre du DACOM, mais peut-ĂȘtre n'Ă©tait-ce qu'une vague impression qu'avait Istari. Toujours est-il que la rĂ©ponse de Daerion serait lourde de c'est plutĂŽt court, je sais, mais je manque cruellement de temps. Hj DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mer 6 Sep 2006 - 1813 Daerion suivit Istari qui venait d'entrĂ©e dans une piĂšce immense remplit de poussiĂšre et de petites toiles d'araignĂ©es sur les coins des piĂšces, il avançÚrent avec un calme Ă©tonnant. On ne s'est jamais ce qui se cache dans cette maison qu'ils visite seuls aprĂšs tout. Sous ce tas de poussiĂšre "qui fit une nouvelle fois tousser Daerion" il pourrait y avoir plein de chose. Quand Istari examina le seul objet prĂ©sent dans cette salle, un miroir, Istari appella Oui...Puis il pausa une question, Ă  laquelle Daerion rĂ©pondit Tu veux vraiment le savoir? A vrai dire je ne le connais pas trop, alors je m'abtiens de faire toute remarque sur lui...AprĂšs avoir rĂ©pondu Daerion regarda Istari qui venait d'arrĂȘtĂ© trĂšs nettement d'examiner le mirroir c'est Ă  ce moment prĂ©cis que Daerion dit a petite Istari tu as trouver quelque chose! Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mer 6 Sep 2006 - 1916 La rĂ©ponse du Ministre ne se fit attendre."Non, absolument rien. Mais tout porte Ă  croire que ce miroir permet d'entrer en contact avec quelqu'un ou quelque chose. Il y a une petite "rĂ»ne de scellĂ©e" en bas du cadre de cette glasse. Elle est miniscule, mais en passant le doigt dessus, on arrive Ă  en deviner les contours. C'est un cadre, inscrit dans un cercle, lui mĂȘme au centre d'un triangle. Dans le cadre central, il me semble qu'il y a une encoche. Ouais... ca doit ĂȘtre ca, une sorte de prison pour quelqu'un, ou mĂȘme quelquechose, qui sait. Mais ca ne m'intĂ©resse pas davantage. "Istari soupira plus violemment qu'auparavant."En revanche... Ce qui va suivre, contrairement Ă  ce miroir, est selon moi digne d'intĂ©rĂȘt. Confidentiel et potenciellement dangereux, j'aimerai pouvoir te rĂ©vĂ©ler certains projets que j'ai...."De Menessi s'Ă©tait cette fois exprimĂ© d'une voix anormalement grave et posĂ©e, prouvant parfaitement qu'il ne mentait pas, et pesait chaque terme de son Ă©noncĂ©."Si j'apprends que tu as rĂ©vĂ©lĂ© quoi que ce soit de ce qui va suivre, tu mourras, et de ma propre main, mĂȘme si je dois y laisser ma vie. Es-tu conscient de la responsabilitĂ© que ca implique?!Si oui, laisse moi te parler de mes plans..."Avant d'aller plus loin, Is' se devait d'avoir le constement de Daerion. Il sourit, pacient DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Mer 13 Sep 2006 - 2246 Daerion Ă©couta patimment ce que disais Istari, celĂ  semplait Ă©trange, sa ressemblait Ă  un miroir mais un peu flou et Daerion compris trĂšs vite avec les remarques d'Is, ce mirroir Ă©tait enfaite une sorte de porte vers un autre lieu. Il parlait lentement et expliqua qu'il y avait une rune en forme de cadre. Aparement cette "port" servait Ă  enfermĂ© quelqu'un ou quelque chose. Mais ce que trouva extrĂšmement bizarre Daerion c'est qu'elle soit ici et non pas dans un lieu plus sur enfin Daerion pensait que si la "chose" qui Ă©tait a l'intĂ©rieur parvelait Ă  s'en extraire, il pourrait s'agir d'un changement de plan pour l'Ordre car la "chose" allait dĂ©truire ce lieu dĂ©jĂ  bien CelĂ  me semble tout de mĂȘme bizarre... M'enfin bon nous sommes lĂ , espĂ©rons que ce soit de la bonne magie ce mirroir car si il renferme effectivement quelque chose ou quelqu'un de dangereux... parla maitenant plus lentement que d'habitude il se retourna et regarda Daerion droit dans les yeux sans bouger ses pupilles, Daerion fit de mĂȘme. Is' lui parlait d'un projet, enfin d'un plan qu'il avait l'idĂ©e de faire. Daerion qui avait regardĂ© au tour de lui pendant Ă  petit moment ou Is' avait fait de mĂȘme, Daerion le regarda Ă  nouveau l'air interrogateur et trĂšs soucieux de ce qui pouvait bien ce passer dans la tĂȘte du Ministre d'un dĂ©partement...Istari le mit en garde que si ses plans Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ© par Daerion, il le tuerait de ses propres mains mĂȘme si il doivent s'entre Je sais ce qu'est cette responsabilitĂ©, et j'accepte que tu me dise tes plans biensur mais dis-moi, quelqu'un d'autre est au courant...Daerion avait parler sans rĂ©flĂ©chir mais il savait ce qu'il faisait en disant sa. Il attendit la rĂ©ponse d'Istari. Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 15 Sep 2006 - 1933 "Bien sĂ»r que non, c'est du hautement confidentiel..."Soupira le jeune homme, exaspĂ©rĂ© par la question. AprĂšs un court silence, le mage reprit"Tiens donc, tout est plus clair Ă  prĂ©sent... c'est la rĂ»ne de scellĂ©e dite "Du Borgne". Un petit tour de passe-passe suffit pour rĂ©vĂ©ler le contenu du miroir... il suffit de complĂ©ter l'encoche en fait, c'est de la magie primaire, du hautement basique, j'ai Ă©tudiĂ© ca il y a trois ans Ă  Salem. Un vĂ©ritable jeu d'enfant."Istari brandissait dĂ©jĂ  sa baguette magique l'instant d'aprĂšs. D'un geste sec et prĂ©cis, il traça une minuscule encoche sur la rĂ»ne dĂ©jĂ  prĂ©sente, complĂ©tant ainsi le symbole magique. Un bruit de dĂ©chirement retentit, le miroir sembla se fragmenter, un souffle en jaillit, accompagnĂ© d'un effroyable boucan qu'on pouvait apparenter Ă  un son de lettre jaillit de la glace immense, puis tout cessa brusquement. De Menessi s'empara du dit objet, ouvrit l'enveloppe, sortit la lettre, en parcourut les lignes, et, une fois de plus, soupira."Tiens, nous avons une mission Ă  remplir l'un l'autre semble-t-il. Un mangemort Ă  traquĂ©, interessant."Istari eut un sourir, puis se ravisa, adoptant Ă  nouveau une expression neutre."NavrĂ© mon ami, mais tu attendras pour entendre mes secrets... nous avons de nouvelles prioritĂ©s."Et sur ce, le noble britannique tendit le message Ă  son accolythe. DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 15 Sep 2006 - 2133 - Ah... Et pourquoi moi?Istari soupira, ce qui avait imadietement fait effet sur Daerion qui Ă©tait Ă  prĂ©sent Ă©nervĂ©. Il se racla la gorge et regarda Istari droit dans les yeux, sans dĂ©tournĂ© le regard, ses yeux Ă©tait devenu noir ou on voyait un petit rond blanc au Pas besoin de soupirer... Je me disais que je ne suis pas la personne la plus importante Ă  qui tu dois dire sa alors POURQUOI MOI?- Euh excuse-moi, je... je me suis emportĂ©... dit-il d'une voix lĂ©gĂšrement passĂ©, le calme revient alors. Un court silence interromptit les deux homme apparement trĂšs calme Ă  prĂ©sent quand Istari reprit la parole et disait trĂšs clairement que c'est une rĂ»ne scellĂ© dit "Du Borgne" celĂ  intrigua encore plus Daerion qui baissa la tĂȘte pour regarder par terre, lĂ  ou ils marchĂšrent... Istari parlait maintenant de voir ce qui se cachait dedans. Dragork se cacha les yeux Ă  la maniĂšre d'un enfant pour rigoler, Is' traça un encoche sur le mirroir, une forme venait briller maintenant...Un lettre sortit rapidement du mirroir, glissa dans l'air avant de se poser sur la main de De Menessi, il la lit rapidement et soupira de nouveau, celĂ  ne fit aucun effet vu qu'il ne lui Ă©tait pas dĂ©diĂ©. Istari parla d'une mission qu'ils avaient Ă  faire ensemble, en Ă©quipe!Is' lui passa alors la lettre, Daerion la lut aussi rapidement et fut beaucoup plus surpris qu'Istari...- Attend... Comment ils savaient qu'on Ă©taient la, et pourquoi nous et pas d'autres?Is' lui dit alors qu'il aurait les secrets qu'aprĂšs la mission!- Non vas-y dit s'il te plaĂźt!!!!!!!!!! Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 15 Sep 2006 - 2250 Le sorcier qu'Ă©tait Istari, jeune et fougueux Directeur de dĂ©partement, accomplit quelques pas dans la piĂšce oĂč il se trouvait en compagnie de Daerion, alors que ce dernier, son camarade et collĂšgue, lisait la lettre qui venait tout juste de lui ĂȘtre remise. Le comte n'avait pas rĂ©agit aux maniĂšres de Storm lorsque ce dernier avait Ă©levĂ© le ton un peu auparavant. PrĂ©fĂ©rant ignorĂ© son attitude, qui trahissait l'emportement et la non-maitrise de soit, Istari explora plus Ă  fond cette chambre particuliĂšre, qui les acceuillait pour l' Comment savaient-ils que nous Ă©tions lĂ ? Comment ont-ils opĂ©rĂ©s pour nous remettre ce message?!... Ahahaha... haha.. Tu es un drĂŽle de type Daerion, riait d'une façon enjouĂ©, mais ses pensĂ©es actuelles Ă©taient d'une nature plus sombre qu'il n'y Nous avons Ă  faire Ă  Nathan Shakespeare, ca n'est pas un abruti et de loin. N'oublie pas qu'il a Ă©chappĂ© aux Aurors du MinistĂšre des mois durant, ce qui sous-entend qu'il a dĂ» faire preuve d'apptitudes exceptionnelles en magie. Aussi, tu comprendras que nous laisser un message de telle sorte ne constitue pas une difficultĂ© quelconque pour cet homme. Je pense qu'au moment oĂč j'ai brisĂ© la rĂ»ne du Borgne, un dispositif Ă  fait part au miroir de mon identitĂ©, ce qui a provoquĂ© l'apparition d'un message spĂ©cifique qui m'Ă©tait destinĂ©, ainsi qu'Ă  toi. Ca n'est pas si difficile Ă  faire, il suffit d'avoir un bon niveau en "SortilĂšges et Enchantements".Le Ministre Storm adopta alors un ton suppliant pour sa nouvelle requĂȘte, ton qu'Istari estima absurde et Pas d'emportement Daerion, reste calme s'il te plait, et discret. Je t'ai dit d'attendre, et tu attendras. Je ne nĂ©gocie pas mes dĂ©clarations au rabais. Tu attendras ton heure, si elle vient un jour. Mes secrets sont n'appartiennent qu'Ă  moi, au mĂȘme titre que la dĂ©cision de les divulguer, que ce soit maintenant, demain... ou jamais! J'espĂšre ĂȘtre assez sourir, toujours... Is restait nĂ©anmoins trĂšs sĂ©rieux en parlant de la Je propose de directement faire face Ă  notre mission, tu connais l'individu en question? Je crois que c'est une langue de plomb, mais je ne suis pas sĂ»r... DaerionInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Sam 23 Sep 2006 - 1444 Daerion pensait amĂšrement Ă  cette mission qui pourtant l'excitait quelque peu, il regarda Istari qui le regardait aussi puis Daerion pris la parĂŽl, il parla d'une voix grave, il se racla la gorge avant de parler. Quand il parlait Istari baissa la tĂȘte et Daerion ne savait pas Oui tu as raison, allons-y une mission nous attend, et il ne faudrait pas que Nathan soit déçu de nous, je pense qu'on devrait y aller de suite!Daerion commença a prendre la direction de la porte de la piĂšce dans laquelle ils se trouvaient, il commença Ă  descendre mais sentait qui'Istari ne le suivait pas alors il remonta et regarda dans la piĂšce se que faisait Allez tu viens?.[RP minable mais peu de temps...] Istari dInvitĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 2 Oct 2006 - 2332 AprĂšs un instant de rĂ©flexion, Is' sembla se dĂ©cider. Il rejoignit Daerion, et l'accompagna jusqu'Ă  la cours qui faisait face au 12 Square Grimmaurd. IL quitta le quartier gĂ©nĂ©ral de l'ordre avec un sourir en coin, songeant dĂ©jĂ  Ă  la mission future, qu'il partagerait avec choses seraient assurĂ©ment excitantes, et il en dĂ©coulerait une aventure fois hors du champ de vision des moldus, les deux magiciens transplanĂšrent simultanĂ©ment, dans une sourde dĂ©tonantion.***Time has come!***Hj Ce rp de M, juste afin de mettre un terme Ă  ce topic quelque peu dĂ©passĂ©. je ne me suis pas appliquĂ©, ca n'est pas le but de ce message. La suite sera mieux, hĂ©hĂ©hĂ©... ok Daerion?! ++, Is'. Hj Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Nouvel arrivant [rp] Nouvel arrivant [rp] Page 1 sur 1 Sujets similaires» Rencontre pour son nouvel emploi...Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. ANCIENS RPSauter vers p>Dico-citations le dictionnaire des citations : Comment choisir la thĂ©matique de ma citation ? À la fois courtes, inspirantes et mĂ©morables, les citations ont complĂštement envahi les rĂ©seaux sociaux ! Il faut dire qu’elles ont le pouvoir de mettre en mots notre Ă©tat d’esprit tout en soulignant notre personnalitĂ©. C’est la raison pour laquelle, il faut la choisir avec soin et ne
Partagez i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Mer 15 Avr - 2202 11 ans ‱ morveuse mal Ă©levĂ©e ‱ knight ratĂ©e ‱ a besoin d'amour ‱ et d'Ă©lectricitĂ© pour sa switchcomportement destructeur ϟ s'exclue avant qu'on l'exclue ϟ se fait embĂȘter par les plus grands et du coup se venge sur les plus petits ϟ alterne entre mutisme et torrent d'injures ϟ se dĂ©couvre des passions artistiques maintenant qu'elle n'a plus accĂšs Ă  internet ϟ se balade toujours avec sa switch en espĂ©rant trouver un endroit oĂč la recharger ϟ aime avoir toujours raison ϟ essaye de se comporter comme une grande sans vraiment tout comprendre ϟ trĂšs influençable, ferait sans doute n'importe quoi pour ĂȘtre acceptĂ©e dans une bande ϟ fait du ballet depuis qu'elle est petite par obligation paternelle et dĂ©teste ça ϟ se rĂ©sout Ă  la violence quand elle ne trouve pas les mots soit souvent ϟ faisait la collection des baskets cool ϟ observe de loin les grands qui l'intriguent ϟ en pensant ĂȘtre discrĂšte mais en l'Ă©tant pas du tout ϟ est trĂšs douĂ©e en couronnes et arrangements floraux ϟ a fait de fausser compagnie aux nounous des chevaliers sa spĂ©cialitĂ© ϟ connait des insultes dans une dizaine de langues diffĂ©rentes merci LoL ϟ parle aux fleurs comme si elles Ă©taient sa mamie et ne supporte pas qu'on leurs fasse du mal ϟ dit souvent le contraire de ce qu'elle pense ϟ a depuis peu horreur des hopitauxRecherche de lien ‱ aprĂšs la tempĂȘte pissenlit a dĂ» errer dans la ville dĂ©vastĂ©e pour trouver de l'aide pcq sa mamie arrivait plus Ă  bouger, et c'est vous qu'elle a trouvĂ©. Vous l'avez aidĂ©e Ă  amener sa mamie Ă  l'hĂŽpital et vous lui avez dit que tout irait bien pour la rassurer. Vous avez menti. Et maintenant elle vous hait et d'ailleurs ça a pu/du/devrait arriver, mais clairement ça l'arrĂȘtera pas Ă  moins d'aller dans des extrĂȘmes vraiment trĂšs mĂ©chants maiiiis... faut y aller quoi o/Du coup voilĂ , rapidement Pissenlit il faudrait qu'elle compose avec T-rex dans les pattes qui lui cause dinosaures toute la sainte journĂ©e, et jsais pas, petit Ă  petit peut-ĂȘtre assez rĂ©cemment qu'on puisse jouer dessus encore inRP?, quand Pissenlit l'envoie pas iech Ă  coup de torgnoles/jurons, T-rex elle va commencer Ă  lĂącher des bails genre "whoa t'es trop forte comment t'as fait pour monter sur la taaaable" j'ai dĂ©cidĂ© que les mĂŽmes ça fait des trucs randoms pour emmerder les adultes, pis sĂ»rement Ă  l'imiter de plus en plus, discrĂštement voir Ă  lui emprunter des ... JURONS ?! Next step.. VoilĂ . Tu m'dis. Be my senpai i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Mer 22 Avr - 1953 trop contente que tout te plaise circĂ©, mĂȘme si je suis trop triste Ă  l'avance de lui balancer des trucs mĂ©chants j'ai quand mĂȘme bien hĂąte de voir comment ce lien Ă©volue !!!si ça peut te rassurer pissenlit est en mode full rejet de mum et son autoritĂ© donc je pense pas que circĂ© en soit jalouse, sauf si elle tombe sur un de ces rares moments oĂč ils sont tout doux l'un envers l'autre si Ă  un moment t'as le temps/une idĂ©e pour un rp qui nous ferait avancer hĂ©site pas !!!et T-rex jpp elle est trop mignonne comme je te disais pissenlit sait pas gĂ©rer ce genre de situation oĂč elle se retrouve ELLE Ă  ĂȘtre l'exemple Ă  suivre et je pense qu'elle va ĂȘtre grave confuse au dĂ©but puis elle va prendre grave la grosse tĂȘte. Elle lui dira jamais mais elle sera trop fiĂšre qu'on la regarde avec admiration mĂȘme si elle se comportera en gamine bourrue qui fait genre elle s'en bien Pissenlit s'enfuir en courant de chez les chevaliers et rĂ©aliser trop tard que T-rex l'a suivie, et tenter de s'en dĂ©barrasser sans succĂšs et les deux qui finissent par au final passer la journĂ©e ensemble en aventure d'ailleurs si tu es chaud on pourrait mĂȘme le faire en rp !! histoire de voir comme ce lien se dĂ©roule dans l'action jvm Jeu 23 Avr - 1846 "notice me senpai"jefaut pas me donner autant de crĂ©dit, je jureet cette idĂ©e de lien omglĂ  tout de suite j'ai juste envie de dire que t'es une machine parce que c'est vraiment une bĂȘte d'idĂ©e, j'ai gloussĂ© bcp trop fort devant mon pc en le lisant il va tellement rien comprendre et ĂȘtre dĂ©pitĂ© pire c'est que bah. Pissenlit elle a 10 ans. Donc autant un adulte, il lui balancerait sa chaussure dans la tĂȘte en lui disant de dĂ©gager avant que l'envie lui prenne de cramer sa baraque et le peu qui lui reste mais face Ă  une va ĂȘtre pas bien, mais pas bieeeen. DĂ©jĂ  il va se demander pourquoi c'est toujours sur lui que ça tombe. Mais il va surtout se demander ce que font les Knight Ă  Ă©parpiller leur gosse comme ça jpp. Du coup. Il risque de lui courir aprĂšs ou de la suivre en mode papa poule parce qu'il va juste fli-pper de la voir se trimballer toute seule comme ça ce qui risque, peut-ĂȘtre, de crĂ©er un quiproquo ou Pissenlit pensera qu'elle est poursuivie par l'horrible traĂźtre et donnera une toute autre histoire de son cĂŽtĂ©. Enfin voilĂ , ce lien est beaucoup trop bien, il me fait bcp rire et y a tellement Ă  faire que j'suis juste ravie. Du coup, un rp quand tu veux, mes dm sont ouvert Ven 24 Avr - 1622 HEY T'ES TROP PIPOU je te propose ça."" ‱ aprĂšs la tempĂȘte pissenlit a dĂ» errer dans la ville dĂ©vastĂ©e pour trouver de l'aide pcq sa mamie arrivait plus Ă  bouger, et c'est vous qu'elle a trouvĂ©. Vous l'avez aidĂ©e Ă  amener sa mamie Ă  l'hĂŽpital et vous lui avez dit que tout irait bien pour la rassurer. Vous avez menti. Et maintenant elle vous hait AU DELA DE CA. Enfin plutĂŽt, indĂ©pendamment de ça, peut-ĂȘtre on peut rĂ©flĂ©chir Ă  qq chose vis Ă  vis de la mamie toussa ? en fonction de si elles ont un ptit passif sur les jeux ou pas, faut voir ce que ça peut donner Ă  ce moment lĂ  passke j'ai tendance Ă  penser qu'elles ont forcĂ©ment du se croiser un tipeu. c'pas trĂšs construit. Bisous Sam 23 Mai - 1726 CHIENDENT! Ecoute, j'ai un predef je pense que je l'ai Ă©crit en pensant Ă  toi sans le vouloir! Beast a Ă©crit Chip Potts IntrĂ©pide, abĂźmĂ©, dĂ©jĂ  bien malmenĂ© par la vie, toi, Beast, il ne t'impressionne pas, par contre, tu vois bien qu'il terrorise les autres. Alors tu as pris le parti de dĂ©fendre tes petits amis contre cette bĂȘte balafrĂ©e qui leur file des cauchemars. Coups de pieds dans les tibias, de poings dans le ventre, morsures, griffures et mots colorĂ©s, tout est bon pour dĂ©fendre les autres quand il arrive dans la piĂšce. Et lui, il est dĂ©sespĂ©rĂ© Ă  l'idĂ©e d'un jour obtenir ton pardon pour quelque chose qu'il n'a pas vraiment fait. VoilĂ ! Tu me dis ce que tu en penses, si tu prĂ©fĂšres un truc plus doux ou au contraire plus nĂ©gatif dans le genre Pissenlit a vraiment du mal avec Beast genre c'est foncier, elle peut pas s'en empĂȘcher, bref!!! HĂ©site pas! i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Sam 30 Mai - 1615 JE SUIS SUPER A LA BOURRE MAIS JE COMPENSE EN ÉTANT SUPER CHAUDE je trouve que ça manquait vraiment bcp Ă  pissenlit de pas avoir un adulte qui la tient pour responsable de ses actes et lui met le nez dans sa merde et la traite au final comme la peste qu'elle est donc je suis trop trop trop hype par cette idĂ©e de lien !!!honnĂȘtement je pense qu'avec son physique impressionnant beast ferait un peu peur Ă  pi, mais comme elle a tendance Ă  tout compenser par des cris et de la violence ce serait une raison de plus pour elle de le traiter de tous les noms pour faire genre"g pa peur 2 toa"en plus ce serait un peu le seul Ă  vraiment la rĂ©primander pour toutes ses conneries, donc ya moyen aussi que plutĂŽt que de reconnaitre ses torts elle s'imagine qu'il a une espĂšce de vendetta personnelle contre elle et qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour faire de sa vie un enfer et qu'elle n'hĂ©site pas Ă  s'en plaindre/l'accuser de façon outrageante devant d'autres personnes/lui fasse une sale rĂ©put' chez les enfants qui l'Ă©coutenten gros du point de vue de pissenlit ce serait un espĂšce de david contre goliath oĂč elle est constamment accusĂ©e et traĂźtĂ©e de façon injuste et un jour le bien elle triomphera sur le mal beastje la vois absolument pas s'excuser par contre comme c'est Ă©crit dans ton lien, c'est trop une tĂȘte de mule avec des oeillĂšres pour ça, mais je pense qu'au fond d'elle elle sait que beast a raison et peut ĂȘtre mĂȘme qu'elle voudrait bien peut ĂȘtre Ă©ventuellement changer pour ĂȘtre quelqu'un qu'il estime plus, mais changer ça fait peur et elle sait pas vraiment comment faire et au fond pourquoi est-ce qu'elle devrait changer ELLE et pourquoi ce serait pas AUX AUTRES de changer d'abord et au final la colĂšre c plus facilemais peut ĂȘtre que, un jour, Ă  forcepeut ĂȘtre qu'elle reconnaitra de façon dĂ©tournĂ©e qu'il a pas complĂštement tort c presque "pardon" dans sa tĂȘteje sais pas si c'est ce que tu avais en tĂȘte mais est-ce que ça te va ???aussi j'ai vu que beast avait passĂ© du temps Ă  l'hopital et pi aussi au dĂ©but, donc peut ĂȘtre qu'ils auraient pu se croiser lĂ  bas ? jsp si ce serait trĂšs utile pour le lien, mais en vrai pi aurait pu juste trainer dans les couloirs et jouer avec ses tubes ou jsp quand elle s'emmerdait mdrTU ME DIS!!!signatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo Jeu 24 Sep - 1022 Salut bĂ©bĂ© bro des bleus moi j'viens pour que pissenlit et jupjup soient des complices tu vois. J'aimerais bien prendre des gens Ă  qui elle pourra poser toutes les questions gĂȘnantes qu'une enfant de 10 ans peut poser, parce que jupiter elle va se dire qu'elle est assez grande Ă  10 ans, et surtout qu'elle s'en fou un peu... Autant qu'elle sache la vĂ©ritĂ© maintenant que plus tard. En plus, c'est clairement deux fouteuses de merde dans la jeunesse chez les Knights mĂȘme si Pipi est bien plus jeune, du coup je les imagine bien s'entendre parfois pour piĂ©ger les gens, faire pleins de bĂȘtises, et surtout, j'imaginais bien Jupiter en train d'apprendre de nouvelles choses Ă  Pissenlit. Mais pas vraiment des choses "utiles", de nouvelles farces Ă  faire, des trucs de la vie gĂȘnants, etc. J'pense que Jup elle pourrait mĂȘme parfois se faire piĂ©ger par les coups de Pipi mdr, du coup elle serait en mode "oh non, elle se retourne contre moi mtn" mais toujours amusĂ©e. Je vois ça comme un truc un peu complice, mais il faut se mĂ©fier quand mĂȘme de Pipi' Puis en plus, si quelqu'un embĂȘte Jupette, Pissenlit ira leur casser la figure... Dis moi si ça t'irait ou po si ça fait trop doublon, si tu veux rajouter des choses etc i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Sam 26 Sep - 1926 SALU LE 100 !!!!!du coup je passe ici pour officialiser ce dont on a parlĂ© viteuf sur la cb l'autre fois !!pi mettra clairement jupi dans la case des adultes pcq deso tout ce qui a plus de 16 ans est adulte Ă  ses yeux mdr et Ă  cause de ça ya moy qu'elles aient mis vraiment longtemps Ă  avoir une "relation" pi fuit + ou - tous les adultesaprĂšs j'imagine que pi, comme tous les enfants, pourrait avoir plein de questions et elle aurait soit tentĂ© un peu de les poser Ă  la cantonade pcq pas trop d'autres choix sauf que tout le monde serait trop genĂ© pour lui rĂ©pondre, soit juste elle utiliserait le mot dans son mauvais contexte en faisant genre elle sait ce qu'elle dit devant les autres enfants et c lĂ  que jupi intervient pi aurait d'abord Ă©tĂ© devant cette nana qu'elle connait sans plus mais qui rĂ©pond Ă  ses questions/la corrige genre elle est cool et tout, puis ça aurait pu se reproduire une fois ou deux et mtn elle serait devenue un peu sa ok google personnelle pcq elle sait que ELLE au moins elle lui rĂ©pondra aprĂšs comme je disais l'autre jour elle sera sans doute passĂ©e par diffĂ©rente phases, d'abord un peu suspicion, puis aprĂšs un peu honte pcq elle se sent stupide Ă  pas savoir plein de trucs alors que jupi elle a toutes les rĂ©ponses de son point de vue et finalement une forme d'acceptation. ça serait un peu sa personne ressource et elle pourrait litteralement la voir comme une barre recherche google "eh jupi comment on fait une bombe de bouse" et si jupi sait pas ce sera genre PFFF DECEPTION elle est pas si smart que ça en fait nul ... avant de revenir la voir Ă  la prochaine interrogation ce qui fait qu'elle pourra tour Ă  tour se trouver du "cĂŽtĂ© des enfants" pour les farces et du "cotĂ© des adultes" pour les recevoir, en fonction du jour rip c'est alĂ©atoire enfin je pense pas que jupi accĂšde au rang ultime de "grande soeur qu'on accapare et qu'on protĂšge contre vent et marĂ©e" pcq c'est un rang super select avec que quelques initiĂ©s 8 a eu des circonstances qui ont aidĂ© avec l'hopital et tout, mais elle reste une chevaliĂšre et en tant que telle elle sera donc considĂ©rĂ©e comme une alliĂ©e contre les autres groupesautrement dit si c'est pi + jupi contre "les pirates" comme entitĂ©e, pi sera avec jupi jusqu'au bout et elle comptera sur elle pcq c encore une enfant qui a besoin qu'on la protĂšge et mordra les pirates qui l'approcheront de trop prĂšsmais si c'est jupi vs lust, c bon c'est une grande fille elle peut bien marave toute seule une pirate aussi nulle de la rousse voilĂ  j'espĂšre que j'ai Ă©tĂ© claire, tu me dis si tout te va et si tu as d'autres trucs que tu voudrais Ă©ventuellement ajouter !!!zoubis signatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo ferrailleur lance voltron, par asterein / dee-woo art, sĂ©raphin, anakin uwwwu LuciĂ©rnaga Jeu 8 Oct - 2302 bonjour mademoiselleje viens pour dĂ©livrer votre badge d'accĂšs Ă  la fĂȘte foraine avec 1 Ă©toile dessusblague Ă  part,,,, loyal adore les enfants et je pense qu'il serait vraiment, pour le coup, une bonne influence sur pissenlit ?dĂ©jĂ , de prime aborde, c'est 1 vieux mais il est cool. donc ça au-delĂ  de la bonne impression que loyal peut faire voir l'idolĂątrie ? le mot est exagĂ©rĂ© mais tu vois, il a vraiment du respect et de la douceur pour pissenlit eeeet jsp je voyais 1 feel un peu paternel mais poto parce que loyal va pas lui dire "range ta chambre" mais il aura la patience et l'envie de la faire grandir "comme un enfant normal"je dis ça par ex vis-Ă -vis du "s'exclue avant qu'on l'exclue" ou "alterne entre mutisme et torrent d'injures", oĂč typiquement elle pourrait le faire sur loyal ??? et il resterait Ă  ses cĂŽtĂ©s en genre demandant simplement "tu peux m'expliquer pourquoi tu as fait ça ?" mais sans jugement, si tu voisbref,,,, un peu l'aider Ă  rĂ©flĂ©chir ? Ă  avoir de la compassion, Ă  essayer de comprendre les autreset au-delĂ  de ça, loyal pourrait bien l'occuper aussi, histoire qu'elle soit trop les mains pleines pour faire des bĂȘtises / s'auto dĂ©truire type ohhhh va voir machin qui m'a racontĂ© cette histoire, tu pourrais lui demander plus de dĂ©tails et tout Ă©crire ? c'est trĂšs trĂšs trĂšs importantet bien sĂ»rBIEN SÛRl'histoire avec si pissenlit en parle ? enfin j'imagine que OUI parce que c'est SON AMOUREUSEmais si loyal capte que c'est "rĂ©el" ohlala pour le coup pissenlit sera 200% importante, lĂ , et il y aurait plein de choses Ă  fairedcp euuuuh je m'arrĂȘte lĂ  pour le moment uwumerci de m'avoir lue uwu i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Ven 9 Oct - 1341 JE DIS oui loyal est un adulte et un vieux, mais loyal a quelque chose qu'aucun autre adulte n'a une fĂȘte foraine. Loyal transcende donc la notion de bien et de mal et se place tout en haut du panthĂ©on en tant que seigneur incontestĂ© du parc d' ne signifie pas pour autant que pissenlit sera un ange avec lui , mais il aura dĂ©finitivement un traitement de faveur et elle fera bcp plus d'efforts pour s'attirer ses bonnes grĂąces que celles de n'importe qui d' bcp l'idĂ©e que loyal essaye de la guider l'air de rien sur le bon chemin, surtout qu'en temps normal c'est le genre de conversation qu'elle hĂ©site pas trop Ă  fuir, mais lĂ  comme il a quelque chose qu'elle veut elle prendra sur elle un peu plus et au final il finira par vrmt l'aider sans mĂȘme qu'elle s'en rende compte aussi en temps normal pi ne parlerait pas de ses aventures avec josiane/l'Ă©pĂ©e pcq c'est un peu bcp leur secret avec trex, c'est leur lieu magique rien qu'Ă  elles et pi Ă©tant une gamine trĂšs Ă©goiste elle refuse de le partager et aussi pi rĂ©alise pas trop qu'elle a un crush sur josianeelle blush juste bcp et veut pas que d'autres gens l'approchentjpense que c les autres enfants qui feront un jour "pissenlit elle a une amoureuuuseuuuuh" et elle les tabassera ptdrNEANMOINSpi crave aussi l'attention et l'acceptation des autres, donc si elle peut gagner les faveurs de qqu comme loyal, voire mĂȘme son admiration avec son histoire, elle dĂ©ballera tout en sec sans aucun regret elle lui donnera pas le lieu exact, pcq faut pas pousser, mais une histoire un poil exagĂ©rĂ©e de comment elle a trouvĂ© le lieu et ce qu'elle y a affrontĂ© ça oui et elle en fera des tonnesmais pour cette histoire en particulier, je me disais que ce serait chouette de le jouer en rp avec ocho on avait dĂ©cidĂ© de faire un rp pour l'anniversaire de pi Ă  la fĂȘte foraine le 09/09 et ce serait super chouette que loyal soit lĂ  aussi pour que pi puisse craner devant les 2 adultes qu'elle veut le plus impressionner au monde jtavais envoyĂ© un mp pour en parler sur loyal mais t'as pas du le voir ezofjzl EN TOUT CAS hĂ©site pas Ă  nous repoke lĂ  dessus si t'es chaud dans tous les cas jte fais des bisouset josiane aussisignatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo ferrailleur lance voltron, par asterein / dee-woo art, sĂ©raphin, anakin uwwwu LuciĂ©rnaga Ven 9 Oct - 2056 PTDR EFFECTIVEMENT JE N'AVAIS PAS VU je vais y rĂ©pondre DE SUITE Jeu 20 Mai - 254 Cc petit pissenlit je me permets de venir poser ma candidature pour tout ceci Citation es gens Ă  stalker ϟ des gens Ă  insulter ϟ des gens qui essayent d'en faire un ĂȘtre humain correct avec un succĂšs modĂ©rĂ© ϟ des gens Ă  qui elle pourra poser toutes les questions gĂȘnantes qu'une enfant de 10 ans peut poser pas forcĂ©ment tout en mĂȘme temps ofcJe pense que David se laisse pas trop dĂ©monter par les grands airs de Maisie j'adore ce perso btw en gĂ©nĂ©ral quand elle fait des crises il attend juste en mode "t'as fini ?" ; il ne l'infantilise pas plus que de raison mais n'est jamais en colĂšre contre elle non plus pour ce qu'elle peut faire et si elle veut lui jouer des tours tu as carte blancheĂ  toi de me dire comment elle vivrait tout ça mais je pense que Maisie fait partie des enfants qui le sortent assez facilement de sa torpeur parce que la gamine est tenace quand mĂȘme et il s'investit en retour ; parfois mĂȘme ça doit lui arriver de sortir un peu de ses gonds mais pas dans le sens oĂč il s'Ă©nerve sur elle et plus dans le sens oĂč il va un peu prendre la chose Ă  coeur et vouloir la prendre Ă  son jeu plutĂŽt que juste laisser coulervoilĂ  c'est tout Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Quelquesexemples de ces rĂ©actions (compulsions) sont: Se rassurer (par rapport au contenu de la pensĂ©e obsessionnelle); Se distraire (pour oublier l’obsession); Se remettre en question soi-mĂȘme du fait d’avoir ces obsessions; Se laver; VĂ©rifier compulsivement par rapport Ă  nos doutes et Ă  ce qui nous inquiĂšte;
ï»ż1 / 20 Quand j’étais Italienne Sur un ton aussi lĂ©ger que grave, l’artiste montrĂ©alaise Sylvie LalibertĂ© nous raconte une sombre histoire, celle de son grand-pĂšre Pedro qui, comme beaucoup d’autres immigrants, a Ă©tĂ© enfermĂ© au camp de Petawawa, en Ontario, durant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Elle parle de l’exclusion sociale qu’ont subie sa mĂšre et ses grands-parents simplement parce qu’ils Ă©taient Italiens
 Un court rĂ©cit intime qui nous rend plus humain. Sylvie LalibertĂ©, Quand j’étais Italienne, Somme toute
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